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The Ark / Grace Ndiritu

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9. Juillet 2017 - 10:00» 17:00
Dimanche 9 juillet 2017, 10h

 


Durant les cinq premiers jours du projet, The Ark : Centre d'expérimentation pluridisciplinaire sera fermé au public, qui pourra suivre son évolution via les réseaux sociaux, Facebook et Twitter notamment. Par ailleurs, la semaine se concluera par un programme public sur les deux jours du week-end, les samedi 8 juillet et dimanche 9 juillet 2017 :

 

Dimanche 9 juillet 2017

10h  --  Rituel public de purification

Ce rendez-vous matinal est une occasion offerte au public de venir expérimenter ce qu’auront vécu les participants à The Ark en prenant part à un rituel de purification de groupe avant d’assister à la conférence.


Une discussion publique sur le modèle de la table ronde faisant intervenir l’ensemble des participants du projet ayant vécu aux Laboratoires durant la semaine The Ark sera proposée.
La modération sera assurée par Grace Ndiritu (artiste et conceptrice du projet) avec la participation de Petra Carman (sociologue - Médecine légale criminelle, Communautés et cultures New Age), Kayla Anderson (Théoricienne - Anthropocène, Communauté du Future impliquant les théories Queer et de race, et relations interespèces),  Edgardo I. Garrido-Perez (Biologiste - Cultures des plantes et humaines) Margaret A. McLaren (Philosophe - Théories du genre et Féminisme de troisième génération), Katia Laura Sidali (sociologue - Pillage des savoirs indigènes en lien avec la forêt amazonienne par les entreprises), Eric Heist (artiste - Histoire des communautés et  of communities et lignée de Biosphère II), et Gleb Vyacheslavovich Toropchin (économiste - BRIC et dialogues interculturels).

11h - 13h   --   Session du matin 

Ecologie et Capitalisme avec Eric Heist & Margaret A. McLaren
Paix et Sécurité avec Gleb Vyacheslavovich Toropchin et Petra Carman

14h - 17h   --   Session de l’après midi

Spiritualité et Économies avec Petra Carman et Edgardo I. Garrido-Perez
Communauté et Culture avec Margaret A. McLaren et Kayla Anderson

 


En savoir plus
The Ark : Centre d'expérimentation pluridisciplinaire

 

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The Ark / Grace Ndiritu

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9. Juillet 2017 - 10:00» 17:00
Sunday 9th July 2017, 10:00 a.m

 


During this first moment of the project which is closed to the public, they will only be able to follow what is happening inside The Ark using Facebook, Instagram and Twitter. Otherwise, the week will conclude with a public programme on the Saturday 8th July and Sunday 9th July 2017 :

 

Sunday 9th July 2017

10 a.m.  --  Public Purification Ritual

Members of the public will have the opportunity to experience what it is like to be participant in The Ark by taking part in a mass group purification ritual before entering the conference.


Academic Roundtable

Led by moderator Grace Ndiritu (arist and designer of the project), with The Ark academics Petra Carman (sociologist on Criminal Forensics, New Age communities & Cults,  Slovenia), Kayla Anderson (theorist - Anthropocene &  Future communities involving queer & race theory & inter-species relationships, USA), Edgardo I. Garrido-Perez (Biologist - Plants and Human Cultures, Panama/Ecuador), Margaret A. McLaren (Gender & Third World Feminism philosopher, USA), Katia Laura Sidali (sociologist - Corporate theft of indigenous knowledge in the Amazon rainforest), Eric Heist (artist - History of communities and Biosphere lineage) & Gleb Vyacheslavovich Toropchin (Economist BRIC & intercultural dialogues, Russia).

11 a.m. - 1 p.m.   --   Morning Session

Ecology and Capitalism by Eric Heist & Margaret A. McLaren
Peace and Security by Gleb Vyacheslavovich Toropchin & Petra Carman

2  - 5 p.m.   --   Afternoon Session

Spirituality and Economics by Petra Carman & Edgardo I. Garrido-Perez
Community and Culture by Kayla Anderson & Margaret A. McLaren

 


More information
The Ark : Center for Interdisciplinary Experimentation

 

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Présentation

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En danseuse

 

Pour son projet En danseuse, le chorégraphe-cinéaste Alain Michard est accueilli en résidence aux Laboratoires d’Aubervilliers à compter de décembre 2016. Ce temps de résidence est composé de plusieurs moments qui construisent et articulent le projet entre la création, la recherche et les restitutions publiques.

En danseuse est un espace de collaboration artistique, qui réunit plusieurs chorégraphes et des artistes d'autres disciplines. Par ailleurs, des étudiants et des jeunes artistes sont invités à participer à des temps pédagogiques et d'expérimentation.

En danseuse part d'un postulat selon lequel le corps du chorégraphe est la source même de son œuvre, sa matrice. Par extension, ce corps porte en lui une Histoire de la danse singulière, composée de bribes, de souvenirs plus ou moins reconstitués, de récits, de mythes, d'images, d'expériences, certaines liées directement à la danse, d'autres issues du quotidien.

De ce postulat, émerge la question de trouver les moyens de révéler cette Histoire, en allant notamment la chercher dans les replis de la mémoire. A cet effet, Alain Michard crée des rencontres entre les artistes, les place face à sa caméra, afin de les pousser dans leurs retranchements, d'en faire un portrait "en danseuse", de saisir cette mémoire et, ce faisant, de questionner la part des images dans l'Histoire de la danse.

En danseuse, qui mêle danse et images-filmées, sera présenté au public sous deux formes : dans un premier temps sous différentes formes performatives puis, en fin de résidence, sous la forme d'une installation, réalisée en collaboration avec Nicolas Floc'h, rassemblant une "collection" de danses-filmées.

Les artistes qui accompagneront et participeront à ce projet à Aubervilliers sont Adva Zakai, DD Dorvillier, Loïc Touzé, Lenio Kaklea, Martine Pisani, Filiz Sizanli ainsi que Marcelline Delbecq, Matthieu Bouvier et Alice Gautier.

En danseuse se développe dans d'autres lieux avec d'autres artistes dont Benoît Lachambre, Mette Ingvarsten, Rémy Héritier, Jennifer Lacey, Mickaël Phelippeau, Julie Nioche, Emmanuelle Huynh, Laurent Pichaud, Deborah Hay.

 







En danseuse est en résidence des Laboratoires d’Aubervilliers à partir de décembre 2016.

Avec le soutien de : Production LOUMA / coproduit par le CDC Atelier de Paris-Carolyn Carlson, le CND-un centre d'art pour la danse, Les Laboratoires d'Aubervilliers, et avec le soutien de La Bellone-Bruxelles et de la Région Bretagne avec CNC.

LOUMA est soutenue par le Ministère de la Communication et de la Culture-DRAC Bretagne, la Région Bretagne et la Ville de Rennes. Certains de ses projets sont soutenus par l'Institut Français et Spectacle Vivant en Bretagne. Projet mené en collaboration avec l'Université Paris-8.


Mots-clés: 

Résidence 2017

"Manifeste des Classes de Lutte"

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Les Classes de lutte sont une invitation au partage de savoirs militants et alternatifs. Partant du postulat que la diffusion de ces savoirs militants est difficile, qu’ils s’inscrivent ou non dans des réseaux formels, ces temps de rencontres de Classes de Lutte ont été construits afin d’ouvrir des brèches accueillantes de témoignages et d’échanges d’expériences singulières ou communes. Par savoirs militants, nous entendons très largement ce qui émerge de l'engagement, ce qui est expérimenté, entendu, lu et vu individuellement ou collectivement dans le cadre d'une mobilisation de l'être politique.

Rendre public ces échanges par l'ouverture à toutes et à tous nous apparaît donc comme un moyen de rendre visible, d’interroger et de combattre un État que nous qualifions d’injuste. Toute personne susceptible de vouloir témoigner de ce qu'elle sait, migrant.e.s, militant.e.s, syndicalistes, chercheurs.ses, avocat.e.s, étudiant.e.s, artistes, toutes celles et tous ceux qui expérimentent et apprennent des luttes sont conviés à venir s'exprimer au cours de séminaires militants, à prendre part à ces espaces ouverts de partage de savoirs alternatifs.

Mises en place aux Laboratoires d'Aubervilliers dans le cadre du projet de résidence de Paloma Polo, ces Classes de Lutte seront par ailleurs susceptibles d'être filmées, après accord des protagonistes, et afin de documenter les formes réinventées des gestes politiques contemporains et des pensées qui les accompagnent.

                             

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MANIFESTE DES CLASSES DE LUTTES

                                           Comment apprend-on à se débrouiller
                                           dans ce monde de merde ?



Politique, politique, quand deviens-tu ?

Nous partons de l'idée que la politique est rare et précaire. Elle est acte de pensée ponctuelle. Aujourd'hui, des gestes élémentaires et ordinaires peuvent constituer des actes politiques. Une couverture donnée à quelqu'un qui dort dans la rue finit par lui être arrachée par les forces de l'ordre pour être jetée au fond d'une poubelle des services de nettoyage de la ville. L’aide aux sans-papiers, aux migrants est criminalisée. Partout, des manifestations sont interdites et les slogans se perdent dans le vacarme des tirs des flash-ball. La politique contemporaine apparaît-elle dans l’urgence d'une survie au quotidien ou dans notre recherche de l’événement déclenchant l’étincelle destituante ?
            

Politique, politique, où es-tu ?

La politique n'existe pas au parlement ou dans les instances gouvernantes. Ni dans l'idée moribonde des partis ou des mouvements sociaux. Dès lors, elle est hors de l'appareil décisionnel et se réalise dans des formes de clandestinité, dans les interstices du monde vécu.
Elle est dans la tête des gens. Elle est dans la singularité des actes. Il arrive que ces subjectivités se rencontrent, dialoguent et ouvrent la voie d’une pensée politique. Où se situent les lieux politiques et comment se construisent-ils dorénavant ?


Politique, politique, qui es-tu ?

La politique n'est pas un objet, ne s'incarne pas, ne désigne rien. Elle n’est ni l’État, ni la révolution. Elle n'est pas un horizon mis à distance duquel on discuterait, que des scientifiques disséqueraient comme une souris de laboratoire à coups de concepts-scalpels pour voir ce qu'elle contient. La politique est vivante, sujet et action. Elle n’est pas une pensée critique qui neutralise l’agir.


Politique, politique, que dis-tu ?

Alors les mots de Marx nous reviennent en tête : dans la lutte, il n’y a rien d’autre à perdre que nos chaînes. Mais sommes-nous capables de déverrouiller les menottes mises à nos poignets par le capitalisme ? Maintenant, et peut-être plus que jamais, nous vivons avec la peur de perdre ce que nous n’avons pas. Nous avons conscience d’une chose : être embourbés dans la confusion des discours et analyses de plus en plus nombreux. Ils tourbillonnent, s’affrontent et se font écho pour nous laisser pantelants et sonnés.


Politique, politique, que fais-tu ?

Est-ce l’envie d’un autre monde possible qui éclipse notre pensée du politique ? Nous ne nous demandons pas comment un autre monde est possible mais comment rendre impossible ce monde-ci. Le tissu social est déchiré et les attributs de notre humanité sapés à tel point que le fait de parvenir à faire communauté est devenu un parcours du combattant.

C’est pourquoi la politique est un geste, main ou poing serrés. Elle oscille comme un funambule sur la corde qui relie des monts d’une époque fragmentée.

Nous devons combattre car il n’y a rien à gagner.



« Alors l’horizon ? Sombre, radieux ? Non ! il n’y a pas d’horizon, il y a un présent, il y a un possible » - Sylvain Lazarus

"Presentation"

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Residency 2016 2017

 

                                     This assumes that politics is, in a primary
                                     sense, of the order of thought and not of the
                                     order of “objective realities,” of the objective
                                     reality of contradictions, of which the State is
                                     the paradigmatic product. Thought is thus not
                                     thought of an object, it comes under the
                                     jurisdiction of a subjectivation, but for all that
                                     it is not without assignment nor precision. We
                                     will put it in this form: thought is relation of
                                     the real. “Relation of the real,” and not
                                     “relation to the real,” this twist of grammar
                                     serves to thoroughly underscore that thought
                                     does not take the real as object. The
                                     non-objectivizing formula “relation of the
                                     real” implies that this thought is neither
                                     graspable in the categories of true or false,
                                     nor in a relation of the subjective to the
                                     objective. In this way, people think gives an
                                     inaugural meaning to the statement: “politics
                                     is of the order of thought”.

                                   __ Peut-on penser la politique en intériorité ? 
                                   [Can politics be thought in interiority?]
                                   Sylvain Lazarus - L’Intelligence de la Politique
                                   trans. Tyler Harper, in Cosmos and History:
                                   The Journal of Natural and Social Philosophy
,
                                   Vol.12, No. 1, 2016, p.109-110.


At a time when capitalist triumphalism has purportedly vanquished all utopias for humane political change Paloma Polo has been paying heed to knowledges bequeathed by progressive struggles despite the silencing, subjugation and oppression they have had to fight against. Delving into past episodes or probing into on-going conflicts, Polo’s endeavours work towards facing up to our contemporaneity.

For her project at Les Laboratoires d’Aubervilliers, Paloma Polo is committed to an unprecedented investigation into a dimension of the notable history of political struggles shaping the Parisian north periphery. Far from engaging in a nostalgic detour, she pursues eclipsed and obscured narrations, interlocutions and social configurations in light of the present reality of Aubervilliers, the city of France that is host to the highest percentage of migrants, according to figures that exclude undocumented people.

Aubervilliers, Saint Denis and the Parisian Banlieue Rouge at large sheltered thousands of Spanish political exiles since the civil war and throughout Francoism. Hundreds of them lived a ghostly existence, many with counterfeited identifications and some completely clandestine, as they strived in the shadows for the organisation of a movement in Spain to democratically assail a brutally repressive and violent system.
This underground movement, orchestrated from the periphery of Paris by the Spanish Communist Party, barely left material traces but, most importantly, is scarcely traceable in a national history that has been written by way of a systematic erasure of the exploits that paved the way for what, unfortunately, shifted to a delusive “democratic aperture” in the aftermath of the dictatorship.

Paloma Polo is plunging into a dormant memory that has primarily survived through oral transmission and has been sustained by militants that have almost entirely passed away. It is not arbitrary that there is no comprehensive critical recollection, compilation or repository of this decisive historical dimension.

Our political sequence is different and yet there is an eerie correlation to this former juncture: Europe is convulsed by an upsurge of fascism entrenched in a devastated social fabric while millions of migrants and exiles fleeing from war, oppression and exploitation are stumbling into brutal State violence and discrimination. However, contemporary times in the West are marked by a very significant difference: we are lacking in concrete political horizons or projects and we do not seem to be able to think politics in new terms.

Parliamentarism, endorsed by significant swathes of popular opinions, has declared its violence. It makes the war, it is war, in the words of Sylvain Lazarus. Amidst this convolution, if we continue to follow Lazarus’ claims, only a few are groping to find the new words required to comprehend our era.

The Spanish political movement during Francoism, like many others at the time, was propelled by a socio-political project and by ideas and values that crystalized in a clandestine discipline of organisational processes and tight communities consolidated more visibly in Spanish grassroots organisations.

Aside from solidarity networks, were these collectives able to endow individuals with an alternate comprehension of the ontological attributes for humane relations?
If we concede to the idea that politics is rare and precarious, was there an aptitude for creating places of politics, of independent thought?
Can anything be salvaged from this struggle to help rekindle social bounds and equip us to face up to our contemporary situation?
How can we think and talk about what has not been thought nor talked about beyond minor groups that are inaccessible at present and remain cut off from the sanctioned past?

The investigations that Polo and her research partner, art historian and curator Oscar Fernández, will collaboratively conduct are to be punctuated in accordance to Sylvain Lazarus’ claim: “We have to assume the task of establishing in utterly new terms the expected outcomes and methods of thought and knowledge, if the interlocution is done with the people”. [1]

Paloma Polo’s proposition is to devise and stage a narrative, a script, pertaining to the emergence of matter for thought in the people, in humane forms of socialization that are on the fringe, bearing the disdain of past recollections, but nonetheless shrouding our being in the world nowadays.

To this end, archival research, an investigation into personal collections and materials and, most importantly, an interlocution with a series of individuals engaged to these questions are to become central to the thought and outcome of the works produced.

The proposed script will be conceived to ultimately attain a cinematographic articulation but, prior to that and, in order to acquire a necessary constituency and outreach in the local terrain, it will iterate by way of performative interventions, critical and technical workshops as well as collective endeavors in Aubervilliers.

 





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[1] Sylvain Lazarus, Anthropology of the Name, Seagull Books, 2015, Preface to the English edition, p. 11

 

 

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With the support of the Acción Cultural Española, AC/E

 

 

Cuisiner les plantes albertivillariennes #8

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13. Mai 2017 - 14:00» 17:00
Samedi 13 mai 2017, à 14h

 

Cuisiner les plantes albertivillariennes avec Véronique Désanlis
Le sureau

 

Dans la mythologie grecque, la déesse Maïa incarne le printemps, saison où les fleurs bourgeonnent et s’ouvrent. Pour cet atelier, nous nous focaliserons sur le sureau, cet arbre dont les fleurs mellifères se transforment en fin d’été en petites baies noires et poussent à peu près partout. Il est donc facile d’en trouver et d’en cueillir, même si vous n’en avez pas dans votre jardin. Fleurs, feuilles écorce tout est bon. Cette plante aux vertues médicinales date de l'Antiquité, ses fleurs aux couleurs légèrements crèmes nous offrent plusieurs possibilités de préparation culinaires, particulièrement en ce mois de renouvellement qu’est le mois de mai. Encore un merveilleux don de la nature…

 

Atelier limité à 15 participants - Entrée libre sur réservation
à reservation@leslaboratoires.org ou au 01 53 56 15 90

 


images / droits réservés

 

 

 

Labo des Labos

Classes de Lutte #1 / Cinéma espagnol militant sous Franco

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20. Mai 2017 - 19:00» 22:00
Samedi 20 mai 2017, 19h



Classes de Lutte #1 / Cinéma espagnol militant sous Franco
Projection le samedi 20 mai 2017, 19h

Spagna ’68 (1968) d'Helena Lumbreras
El campo para el hombre (1972-1975) d'Helena Lumbreras et Mariano Lisa

La projection des deux films sera suivie d'une discussion avec le philosophe et activiste Mariano Lisa


Le contexte de réalisation de ces deux films est l'Espagne franquiste.

Sur le plan international, les années 60 et 70 du XXe siècle sont des années de guerre latente, notamment marquées par la guerre froide opposant les blocs de l'Est et de l'Ouest. A cette période, l'Espagne est encore officiellement sous le régime répressif du franquisme, signifiant arrestations et emprisonnements arbitraires, assassinats politiques des « ennemis du régime ». Le contexte artistique fait souvent usage d'un vocabulaire militaire. L'expression "avant-garde" récupérée par le régime a été utilisée pour construire une scène artistique de vainqueurs, où les artistes et cinéastes ont répondu à une ligne dominante même si certains sont parvenus à jouer avec.

Au moment de la transition politique à la mort de Franco, le démantèlement du mouvement ouvrier et populaire a été le prix que la société espagnole a payé pour que les institutions et le pouvoir espagnol soient validés par les pays capitalistes dominants. Cela a impliqué la désactivation forcée du mouvement populaire militant en même que la désindustrialisation de l'Espagne. Marqués par leur activité de cinéastes politiquement engagés, Lumbreras et Lisa ont été banni des institutions et de l'industrie de l'image. Par ailleurs, les hommes espagnols, y copris les opposant au régime de Franco, méprisaient non seulement le féminisme, mais aussi toute participation des femmes dans la société. Helena Lumbreras a donc grandement souffert de cette situation des femmes en Espagne, l'empêchant de poursuivre ses travaux dans le cinéma et la télévision.

 

Entrée libre sur réservation à
reservation@leslaboratoires.org ou au 01 53 56 15 90

 

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Helena Lumbreras (Cuenca, 1935 - Barcelone 1995) est une réalisatrice, scénariste et cadreure espagnole. Durant une grande partie de sa vie, elle a par ailleurs enseigné dans les écoles des banlieues populaires de Madrid.
Grace à une bourse elle se rend en Italie pour étudier le cinéma au Centro Sperimentale di Cinematografia à Cinecittà à Rome. Entre 1964 et 1970, Helena Lumbreras travaille comme assistante réalisatrice pour Nanni Loy, Federico Fellini, Francesco Rossi, Renato Castellani et Gillo Pontecorvo. Parallèlement à ses premiers pas dans le cinéma, elle rencontre également en Italie pour la première fois l'effervescence des luttes ouvrières et l'existence des partis politiques et des organisations masses avec une implantation sociale forte. De retour en Espagne, elle devient un membre éminent du Colectivo Cine de Clase, collectif de cinéma militant. C'est en mai 1968 qu'Helena Lumbreras réalise clandestinement Spagna '68, entièrement financé par Pier Paolo Pasolini, et qui constitue la première œuvre cinématographique de l'histoire du cinéma réalisée sous un régime totalitaire contre celui-ci.

Mariano Lisa, philosophe et activiste, rencontre Helena Lumbreras en 1970 à Barcelone lors d'actions contre le jugement de Burgos qui condamnait à la peine de mort de manière sommaire six citoyens basques sur les seize jugés. Afin de manifester leur opposition, Helena Lumbreras et Mariano Lisa, alors tous deux enseignants, ont organisé la première grève des enseignants des écoles dans l'histoire espagnole sous Franco. En représaille, ils ont été arrêtés le lundi 2 Août 1971 par les membres de la police politique armée franquiste, torturé et emprisonné. A compter de 1973, Helena Lumbreras et Mariano Lisa réalisent ensemble quelques films dont El campo para el hombre entre juillet 1973 et novembre 1975, O todos o ninguno en 1976 et A la vuelta del grito en 1977. Leur vie commune sera emprunte d'engagements politiques les menant à développer un cinéma
militant et alternatif financé grace à leur activité d'enseignant.


Spagna ’68 (1968) d'Helena Lumbreras _ tous droits réservés


Direction, scénario et montage
: Helena Lumbreras.
Photographie : Helena Lumbreras et Lorenzo Soler (dans des séquences de Barcelone).
Format: 16 mm, noir et blanc, 35 minutes.
Production: Unitelefilm (Roma).

Images de la guerre civile espagnole à l'Université Ville de Madrid en 1938: le front qui arrête l'avancée des forces fascistes de Franco. Mai 1968. Une affiche à l'Université de Madrid: « Bienvenue dans la première Université Libre d’Espagne ». Concert de Raimon (Ramón Pelegero Sanchis). Assemblée étudiante. Importante manifestation à la sortie de l’Assemblée. Chars et cars de la police. Travailleurs et ouvriers avançant ensemble. Les dirigeants des Universités de Madrid et de Barcelone traitant du mouvement étudiant. Enrique Tierno Galván analysant le moment espagnol et prédisant un avenir socialiste pour l'Espagne. Bidonville dans la capitale Espagnole. Qui, comment et à travers quels canaux s’articule la lutte ? Mouvement ouvrier, mouvement étudiant, prisonniers politiques, clergé progressiste. Barcelone: ​​réunion clandestine des ouvriers en sous-sol d'une église dans la périphérie. Travail à la pièce dans les usines, la construction, à l'intérieur des casernes-logement.


El campo para el hombre (1972-1975) d'Helena Lumbreras et Mariano Lisa
tous droits réservés


Réalisation, scénario du film et de l'édition: Lisa Helena Lumbreras et Maro.
Musique: Josep Cercós, Quico Peña (romance) et Julia León (chanson).
Format: 16 mm, noir et blanc, 60 minutes.
Production: Helena Lumbreras et Maro Lisa.
 

Une fable. Enfants allant à l'école dans les villages de Galice et d'Andalousie. La leçon d’un professeur à l'école nationale franco-catholique. Un ancien élève lance un encrier sur la carte de l'Espagne. La Romance aveugle chante l'histoire illustrée de la paysannerie ibérique du Moyen Age à la guerre civile espagnole. Pascual Carrión responsable technique de la Loi sur la Réforme Agraire de la Deuxième République explique l'histoire contemporaine. Petite exploitation Galicienne. Xosé Manuel Beiras décrit et interprète la situation des petits agriculteurs en Galice. Scènes paysannes et de vie rurale en Galice. Immigrés entassés comme des moutons dans un train. Champs de blé de la Mancha. Moisson et battage dans le sud de la Castille. Grands domaines andalous : ouvriers journaliers, paysans sans terre. Migration saisonnière dans les fermes. Le travail dans les champs: coton, pois chiches, vendange, ramassage des olives. Jeunes journaliers qui parlent. Les agriculteurs réfléchissent à leur situation actuelle et rêve d'une autre vie dans le champ, etc.


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Mots-clés: 

  • cinéma
  • Histoire de l'Espagne
  • Franquisme
  • Luttes politiques

Communisation. Des régimes du visible : Pratiques de soin et collectifs / Josep Rafanell i Orra

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11. Juin 2017 - 14:30» 19:00
Dimanche 11 juin 2017, 14h30




Communisation. Des régimes du visible :
Pratiques de soin et collectifs

Rencontre organisée par Josep Rafanell i Orra



Pour cette cinquième édition du Printemps des Laboratoires, nous souhaitons revenir sur les deux années du séminaire Pratiques de soin et collectifs, au cours desquelles nous avons tenté de rendre visible de nouveaux modes d’existence des pratiques de soin singulières, d’en partager les expérimentations, de créer des moments de transmission et de résonance entre ces expériences.

Aussi, après une première journée de travail en atelier, nous proposons une rencontre publique le dimanche 11 juin, à partir de 14h30. Il y sera question de la suite du séminaire avec lequel nous continuerons à dessiner le paysage de formes singulières de réappropriation du soin psy, médical... ; de nos rapports à des êtres non-humains ; de l’instauration des lieux du collectif... 

Certains des intervenants des années précédentes mais aussi d’autres personnes engagées dans la recherche, l’écriture, l’expérimentation et les pratiques politiques participeront à ces échanges. Ils sont engagés dans des interventions politiques, dans l'instauration de lieux depuis une perspective d'autonomie politique, dans des expériences de réappropriation de nos rapports au soin, aux plantes, aux drogues, aux objets techniques, à l'espace métropolitain. Ils participent à de collectifs politiques et de recherche, à de groupes d'auto-support, animent des initiatives dans la vie des quartiers... Is sont philosophes, médecins, psychiatres, psychologues, sociologues, travailleurs sociaux, chercheurs universitaires ou enseignants, botanistes, cinéastes, artistes... Ou plusieurs choses en même temps.

Dans la continuité de ces deux années écoulées, il sera question des formes de coopération et des manières de déterminer nos expériences collectives, et de notre désir de nous approprier les fabriques de nos attachements dans l'espace atomisé de la métropole.

Ce temps public de rencontre sera également l’occasion de présenter un nouveau dispositif d’enquête et de liaison.

« Des mondes en train de se faire », disait l’un parmi nous lors d’une rencontre de l’an passé.
Qu’est-ce qui nous fait tenir, ensemble ?
Comment articuler les pratiques d’intervention politique avec l’affirmation de nouveaux modes d’existence de nos expériences singulières ?
Faut-il parler d’institution ou plutôt d’instauration de nouvelles formes de vie du collectif ?

Dans un moment de profonde déliquescence de toutes les formes de représentation politique, nous faisons le pari d’affirmer des expériences de réappropriation contre le pouvoir de la représentation et la logique de délégation qu’il impose. Rendre habitable le monde passe par la création de différentes manières de s’y engager en partageant des expériences qui ne se laissent pas gouverner. Contre l’administration de l’espace, l’émergence de nouveaux lieux. Contre la vectorisation du temps de la catastrophe, le  temps relatif des rapports entre les êtres, humains et non-humains.
Nous lier, donc. Mais cela implique un travail de liaison traversant des modes d’existence hétérogènes.
L’instauration de la différence est la condition de l’affirmation de formes de vies collectives. Voici une définition minimale d’une politique des communs.




Entrée libre sur réservation à
reservation@leslaboratoires.org ou au 01 53 56 15 90

 

 

 Xavier Ribas, Invisible Structure n°10, 2006

 

 

 

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Communisation. Des régimes du visible : Pratiques de soin et collectifs / Josep Rafanell i Orra

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11. Juin 2017 - 14:30» 19:00
Sunday 11th June 2017, 2:30 p.m.




Communisation. Des régimes du visible :
Pratiques de soin et collectifs

Public discussion organized by Josep Rafanell i Orra



For the 2017 edition of Le Printemps des Laboratoires, we intend to retrace the work pursued over past two years in the seminar Partiques de soin et collectifs during which we attempted to bring to light new modes of existence of individual care practices, to share experimentations, and to create occasions for transmitting, and identifying resonances between, different experiences.

Moreover, following an initial workshop, we will be organising a public discussion on Sunday 11th June from 2.30 p.m. We will consider orientations for pursuing the seminar, through which we will continue to map the landscape of singular forms of appropriation of psychiatric/psychotherapeutic and medical care, of our relationship to non-human entities and of emerging sites for the collective…
These exchanges will be attended by certain guest speakers present at previous sessions of the seminar, but also by new participants involved in research, writing, experimentation and political practices. These public discussions will also be an occasion to present a new inquiry and liaison scheme.

As a continuation of the work pursued over the past two years, we will be exploring forms of cooperation and ways of determining our collective experiences, and our desire to appropriate the crafting of our attachments in the atomised space of the metropole.
“Worlds in the making”, to borrow the words of one of our seminar participants last year.
What supports us, what holds us all together?
How might we make practices of political intervention articulate with the assertion of new modes of existence for our individual, singular experiences?
Should we speak of the instituting or rather the establishment of new forms of life of the collective?

At this time of profound decline in all forms of political representation, we set the challenge of asserting experiences of re-appropriation in opposition to the power of representation and the logic of delegation that it enforces. Making the world habitable involves creating different ways of engaging with it by sharing experiences that resist governance. Opposing the administration of space with the emergence of new sites. Opposing the vectorising of a time of disaster with the relative time of relations between beings, both human and non-human. In short, connecting us to one another. But this implies establishing links across heterogeneous modes of existence.

Establishing the principle of difference is the necessary condition for asserting collective forms of life. Here you have a minimal definition of a politics of the commons.

 

 

 Xavier Ribas, Invisible Structure n°10, 2006

 

 

 

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"Projet de recherche"

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  • résidence 2016-2017
  • Luttes politiques
  • Clandestinité

 

                                     Cela suppose que la politique est, en premier
                                     sens, de l’ordre de la pensée et non de
                                     l’ordre
des « réalités objectives », de la
                                     réalité
objective des contradictions, dont
                                     l’État est le
produit paradigmatique. La
                                     pensée n’est donc
pas pensée d’un objet, elle 
                                     relève d’une
subjectivation, mais elle n’est
                                     pas pour autant
sans assignation ni
                                     exactitude. On le dira sous
la forme : la
                                     pensée est rapport du réel.

                                     «Rapport du réel» et non «rapport au réel»,
                                     cette entorse à la grammaire sert à bien
                                     marquer que la pensée ne prend pas le réel
                                     comme objet. La formule non objectivante
                                     «rapport du réel» suppose que cette pensée
                                     n’est pas appréhendable ni dans les
                                     catégories du vrai ou du faux, ni dans un
                                     rapport du subjectif à l’objectif. Ainsi, les
                                     gens pensent donne un premier sens à
                                     l’énoncé : « la politique est de l’ordre de la
                                     pensée ».

                                    Peut-on penser la politique en intériorité ? 
                                    Sylvain Lazarus - L’Intelligence de la Politique.


A une époque où le triomphalisme capitaliste a prétendument vaincu toutes les utopies pour un changement politique humain, Paloma Polo a porté son attention aux connaissances léguées par les luttes progressistes malgré le silence, la soumission et l'oppression qu'elles ont eu à combattre. Fouiller dans les épisodes passées ou sonder des conflits en cours, les efforts de Paloma Polo travaillent à se mettre face à notre contemporanéité.

Pour son projet aux Laboratoires d'Aubervilliers, Paloma Polo a engagé une enquête sans précédent dans une dimension de l'histoire remarquable des luttes politiques qui ont façonné la périphérie Nord de Paris. Loin de se livrer à un détour nostalgique, elle débusque et révèle les récits éclipsés et dissimulés, les dialogues et configurations sociales à la lumière de la réalité actuelle d'Aubervilliers, ville française qui accueille le plus important pourcentage de migrants, selon des chiffres qui ne tiennent d'ailleurs pas compte des personnes n'ayant pas de papiers.

Aubervilliers, Saint-Denis et, de manière plus générale, la Banlieue Rouge aux abords de Paris a abrité des milliers d'exilés politiques espagnols depuis la guerre civile et plus particulièrement durant toute la période du franquisme. Des centaines d'entre eux ont vécu une existence fantomatique, beaucoup sous de fausses identités, et certains de manière complètement clandestine, luttant dans l'ombre pour la mise en place en Espagne d'un mouvement qui puisse renverser de manière démocratique le système répressif et violent du franquisme.
Ce mouvement souterrain, orchestré depuis la périphérie de Paris par le Parti Communiste Espagnol, a laissé peu de traces matérielles. Plus important encore, il est également et aujourd'hui à peine traçable dans une histoire nationale espagnole écrite par effacement systématique des exploits qui ont ouverts la voie à ce qui a, malheureusement, glissé vers une «ouverture démocratique» trompeuse, à la suite de la dictature.

Paloma Polo plonge dans une mémoire en sommeil, ayant principalement survécue grâce à la transmission orale de militants qui ont presque entièrement disparus. Et ce n'est d'ailleurs pas arbitraire qu'il n'y ait pas de réflexion critique complète, de compilation ou recueils de cette période historique décisive. Seules quelques autobiographies attestent de ces épisodes.

Aujourd'hui, notre organisation politique est différente et pourtant il existe une corrélation inquiétante avec cette époque antérieure : l'Europe traverse une importante crise convulsive émaillée par une recrudescence du fascisme, ancrée dans un tissu social dévasté, et faisant face aux millions de migrants et d'exilés qui, fuyant la guerre, l'oppression et l'exploitation, affluent vers l'Europe pour tomber dans la violence et la discrimination d'États brutaux. Cependant, les temps présents en Occident sont marqués par une différence très significative : nous manquons d'horizons ou de projets politiques concrets et nous ne semblons pas en mesure de penser la politique en termes nouveaux.

Le parlementarisme, approuvé par des pans importants de l'opinion populaire, a déclaré sa violence. Il fait la guerre, il est la guerre selon les mots de Sylvain Lazarus. Au milieu de ces circonvolutions, seuls quelques-uns avancent, bien qu'avec hésitation, pour trouver les nouveaux mots - pour continuer à se référer à Sylvain Lazarus - nécessaires à la compréhension de notre époque.

Le mouvement politique espagnol pendant le franquisme, comme beaucoup d'autres à l'époque, a été propulsé vers l'avant par un projet socio-politique, des idées et des valeurs cristallisées dans la discipline clandestine des processus d'organisation et des petites communautés manifestement plus consolidées au sein des organisations de base espagnoles.

A côté de ces réseaux de solidarité, ces collectifs étaient-ils en mesure de doter les individus d'une autre compréhension des caractéristiques essentielles des relations humaines ?
Si nous convenons de l'idée que la politique est rare et précaire, y avait-il là une aptitude à créer les lieux de la politique, de la pensée indépendante ?
Est-il possible de sauver quelque chose de cette lutte pour nous aider à raviver les relations sociales et nous équiper pour faire face à la situation contemporaine ?
Comment pouvons-nous penser et parler de ce qui n'a pas été pensé, ni parlé au-delà de groupes mineurs, aujourd'hui inaccessibles et coupés d'un passé canonisé ?

En ponctuant son enquête, avec les mots de Sylvain Lazarus, qui affirme que nous devons assumer la tâche d'établir tout à fait les nouveaux termes attendus des résultats et méthodes de pensée et de connaissance si le dialogue se fait entre les gens, Paloma Polo, en collaboration avec son partenaire de recherche, l'historien de l'art et curateur Oscar Fernandez, s'attachera à reconstituer les récits de cette histoire enfouie.

Pour cela, seront réalisés des dialogues avec des personnalités importantes de l'histoire de ces combats politiques, tout comme seront mis en place des ateliers de rencontres-discussions permettant d'inclure la diversité des collaborateurs et de ces personnes impliquées et concernées. Enfin, ce projet aboutira à l'écriture d'un script pour un film, dont les étapes préparatoires incluront des performances dans l'espace public et au sein des Laboratoires d'Aubervilliers.



 

Classes de Lutte #2 / Two recollections of Spain under Franco, by Jorge Semprún

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30. Mai 2017 - 20:00» 23:00
Tuesday 30th May 2017, 8:00 pm



 

Classes de Lutte #2 /
Two recollections of Spain under Franco, by Jorge Semprún

Screening Tuesday 30th May 2017, 8:00 pm

Les deux mémoires by Jorge Semprún (1974)

The screening will be followed by a discussion with Carmen Claudín (historian and philosopher), Costa Gavras (filmmaker), and Dominique Martinet and Thomas Landman (Jorge Semprún's daughter and grandson).

To quote Semprún himself, Les deux mémoires is "an investigation of the Republican and pro-Franco memories". Drawing on these related but antagonistic versions of things, the film looks into 20th-century Spain's political confrontations since the Civil War and under Franco. These memories clash and echo each other in the course of interviews with the main figures in the struggle in Spain, and in archival footage collected by Semprún, the film's director and long a leading member of the Spanish Communist Party. Expelled from the party in 1964, he subsequently devoted himself to writing and filmmaking.

The film was released in France in 1974, but has never been distributed in Spain and since then has been shown only rarely. Its restoration by the Cinémathèque Française in 2012 has provided the opportunity to see this new version at the Laboratoires d'Aubervilliers.

 

Admission free, advance booking required:
reservation@leslaboratoires.org or 01 53 56 15 90

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Carmen Claudín is Senior Research Fellow Associate at CIDOB, Barcelona Centre for International Affairs, where she has been the Director of Research since 1998 and previously Deputy Director from September 1999. She was awarded a Master's in Philosophy from the University of the Sorbonne, Paris, where she studied a postgraduate course in Philosophy and History, specialising in Russian and Soviet history. Her book on Lenin and the Cultural Revolution has been translated in different languages. She has written various chapters for other books and articles in magazines and newspapers related with Soviet and post Soviet issues. From 1990 to 1992, she has been member of the High Task Force Group on Soviet Union of the European Union Institute for Security Studies (EUISS), Paris, together with other European experts. Her main areas of interest are: Russia and Ukraine's domestic and foreign policies, conflicts in the post-Soviet space, the transformation of post-Soviet society and reform processes in the former Soviet countries. She is a member of the Executive Board of the Migration Policy Group, Brussels, and Member of the Editorial Board of Foreign Policy, Spanish edition, Madrid. She has travelled extensively throughout Russia, Ukraine, Azerbaijan, Central Asia, and the Balkans. Prior to establishing residence in Barcelona in 1976, she lived in Soviet Union and France. She speaks Spanish, French, Catalan, English and Russian.

 

 

Les deux mémoires (1974) by Jorge Semprún - all rights reserved

 

Les deux mémoires, film made between 1972 and 1974 - restored in 2012

Director:: Jorge Semprún
Assistant director: Alain Corneau
Writer: Jorge Semprún
Production companies: Fildebroc, UPF - Uranus Productions France (Paris), Aldebaran Films
Original distributor: Les Films Molière
Sound: Harald Maury
Original music: Francisco Semprun
Editors: Colette Leloup, Chris Marker, Dominique Landman
Cast: Maria Casarès (voice of a woman narrator), Yves Montand (voice of a male narrator), François Périer (voice of a male narrator), Georges Kiejman (voice of a male narrator), Costa-Gavras (voice of a male narrator), Florence Delay (voice of a woman narrator).

 

 

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Introduction and Manifesto Classes de Lutte

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Classes de Lutte

 


The artist Paloma Polo, based at Les Laboratoires d'Aubervilliers since 2016 as part of her residency, has conducted theoretical and practical research on the notion of clandestinity, starting from the value that this notion encompasses in anti-franquist communist history (in relation to a political exile) to the conditions in which a large number of refugees are confined today.

Through her project Classes de Lutte, Paloma Polo intends to take part in writing a missing history of Spain and its resistance, within which there are still significant stigmas. To this end, drawing on her numerous meetings with actors, theorists, practitioners and associations who work for the protection and inclusion of immigrants, Paloma Polo starts an open school connecting these various affected communities.

The Classes de Lutte are an invitation to share activist and alternative forms of knowledge. Working from the postulate that these are not easy to pass on, the Classes de Lutte encounters are constructed in such a way as to open up breaches receptive to individual or shared messages and exchanges of experiences. By "forms of knowledge" we very broadly mean what emerges from commitment: what has been tested out, heard, read and seen individually or collectively as part of a mobilisation of the political ethos.

Rendering these exchanges public by opening them up to all thus seems to us a way of making visible, challenging and combating state injustice. Anyone feeling inclined to pass on what they know – migrants, activists, unionists, researchers, lawyers, students, artists and everybody who experiments and invents in the course of struggles – is invited to come along and have their say at activist seminars, and to contribute to these free sharing spaces.

As part of the underlying dynamic of Paloma Polo's practice – her work regularly takes the form of a verification and necessary rewriting of history as a method for understanding and actively responding to the present day and our contemporary epoch – the Classes de Lutte project allows this Spanish artist, currently in residence at Les Laboratoires d’Aubervilliers, to pursue a problematising of contemporary situations as a means of revealing the state of the political in thought and action.

Introduced at Les Laboratoires d'Aubervilliers in the context of its residency scheme, these Classes de Lutte can be filmed if those involved agree; the main objective being to document the forms taken by the reinvention of the thinking behind contemporary political acts.

 

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CLASSES DE LUTTE : THE MANIFESTO

                                           How can you learn to get by
                                           in this shit world?

 


Politics, politics, when do you come about?

Our starting point is the idea that politics is rare and precarious. It's an ad hoc act of thinking. Today ordinary, elementary acts can be political. A blanket given to someone sleeping in the street ends up ripped off him by the forces of law and order and thrown into a municipal dumpster. Helping undocumented migrants has been criminalised. Demonstrations are banned right and left and chanted slogans are drowned out by the whomp of flash-balls. Does contemporary politics surface in the urgency of everyday survival or in our search for the event that triggers the spark of impeachment?


Politics, politics, where are you?

Politics does not exist in parliament or in governing bodies. Or in the moribund thinking of parties or movements for social change. Which means it is now outside the decision-making apparatus and functioning in clandestine forms, in the interstices of the world we live in. It is in people's heads. It is in the singularity of individual acts. Sometimes these subjectivities meet, interact and clear the way for political thought. Where are the political loci, and how are they to be constructed from here on in?


Politics, politics, who are you?

Politics is not an object, is not an embodiment, and designates nothing. It is neither the state nor the revolution. It is not some distant horizon to be talked about, or to be dissected like a lab rat by scientists wielding conceptual scalpels in search of what's inside. Politics is alive, it's subject and action. It is not a critical construct that neutralises the fact of the act.


Politics, politics, what are you saying?

So Marx's maxim springs to mind: in the struggle we have nothing to lose but our chains. But have we got what it takes to unlock the handcuffs capitalism has clamped on our wrists? Now, maybe more than ever, we live in fear of losing what we do not have. We're aware of one thing: of being stuck in the mire of more and more rhetoric, more and more analyses that whirl, clash and echo, leaving us gasping and dazed.


Politics, politics, what are you doing?

Is it a wish for another possible world that eclipses our thinking about politics? We're not wondering how another world can be possible, but how we can make this world impossible. The social fabric is torn and the attributes of our humanity are so thoroughly undermined that even managing to present a united front has become an obstacle course.


This is why politics is a gesture, a clenched fist. Quivering like a tightrope artist on a wire stretched between the mountains of a splintered epoch.

We have to fight back because there's nothing to be gained.



"So, the horizon? Dark, radiant? No! There's no horizon; there's a present, there's a possibility." — Sylvain Lazarus

 

 

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List of events programmed in the context of Classes de Lutte :

Saturday 20th May 2017, 7 p.m.
Classes de Lutte #1 : Cinéma espagnol militant sous Franco
Projection suivie d'une discussion avec le philosophe et activiste Mariano Lisa

Tuesday 30th May 2017, 8 p.m.
Classes de Lutte #2 : Les deux mémoires de l'Espagne sous Franco par Jorge Semprún
Projection suivie d'une discussion avec Carmen Claudín (historienne et philosophe), Dominique Martinet et Thomas Landman (fille et petit-fils de Semprún).

 

 

 Drawing done by Paloma Polo, 2017 - all rights reserved

 

 

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The project Classes de Lutte by Paloma Polo is supported by the Acción Cultural Española, AC/E, Mondriaan fonds, Canon France and the Cinémathèque française.

 

 


Mots-clés: 

  • Residency 2016-2017
  • political struggle
  • clandestinity

Classes de Lutte #1 / Activist Spanish Cinema under Franco

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20. Mai 2017 - 19:00» 22:00
Saturday 20th May 2017, 7:00 pm



 

Classes de Lutte #1 / Activist Spanish Cinema under Franco
Screening Saturday 20th May 2017, 7:00 pm

Spagna ’68 (1968) by Helena Lumbreras
El campo para el hombre (1972-1975) by Helena Lumbreras and Mariano Lisa

The screening of the two films will be followed by a discussion with philosopher and activist Mariano Lisa


Context: these films were made in Franco's Spain.

Internationally the 1960s and 1970s were years of latent conflict, notably in the form of the Cold War between the Eastern and Western blocs. At the time Spain was still under Franco's thumb, with the "enemies of the regime" under threat of arbitrary arrest and imprisonment, and even assassination. The artistic scene was marked by frequent use of a military vocabulary, with the term "vanguard" hijacked by the government as a label for a movement made up of victors; artists and filmmakers fell in with the dominant line, even if some of them managed to make subversive play with it.    

During the period of transition following Franco's death in 1975, the dismantling of the workers' and people's movement was the price Spanish society had to pay for its new government and institutions to be given the seal of approval by the dominant capitalist countries. This meant the forced deactivation of popular militancy and the deindustrialisation of Spain. Given their reputation as politically committed filmmakers, Helena Lumbreras and Mariano Lisa were blackballed both at institutional level and within the industry. Moreover Spanish men – including those who had opposed Franco – scorned not only feminism, but also all forms of female participation in society. Lumbreras suffered considerably because of this situation, which prevented her from pursuing her cinema and television work.

 

 

Admission free, advance booking required:
reservation@leslaboratoires.org or 01 53 56 15 90

 

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Helena Lumbreras (Cuenca, 1935 - Barcelone 1995) was a Spanish film director, screenwriter and camera operator. She spent much of her life teaching school in Madrid's working-class neighbourhoods. A grant enabled her to study cinema at the Centro Sperimentale di Cinematografia at Cinecittà, in Rome, and from 1964 to 1970 she worked as assistant director with Nanni Loy, Federico Fellini, Francesco Rossi, Renato Castellani and Gillo Pontecorvo. While she was learning her craft in Italy she encountered for the first time all the enthusiasm of workers' struggles and the existence of political parties and mass organisations with deep roots in society. On her return to Spain she became a leading member of the activist cinema collective Colectivo Cine de Clase. In May 1968 she clandestinely made Spagna '68, entirely financed by Pier Paolo Pasolini; the first film in history to be made under and in opposition to a totalitarian regime.

Mariano Lisa, philosopher and activist, met Helena Lumbreras in Barcelona in 1970 during protests against the "Burgos Trial", at which six of sixteen accused Basque nationalists were summarily condemned to death. Both teachers at the time, Lumbreras and Lisa organised Franco Spain's first-ever teachers' strike; as a reprisal they were arrested on Monday 2 August 1971 by armed members of the political police, and subsequently tortured and imprisoned. From 1973 they made a number of films together, among them El campo para el hombre (July 1973–November 1975), O todos o ninguno in 1976 and A la vuelta del grito in 1977. Their life together was shot through with political commitments that led them to develop an alternative, activist cinema financed by their teaching jobs.


Spagna ’68 (1968) by Helena Lumbreras _ all rights reserved


Direction, scénario et montage
: Helena Lumbreras.
Photographie : Helena Lumbreras et Lorenzo Soler (dans des séquences de Barcelone).
Format: 16 mm, noir et blanc, 35 minutes.
Production: Unitelefilm (Roma).

Images de la guerre civile espagnole à l'Université Ville de Madrid en 1938: le front qui arrête l'avancée des forces fascistes de Franco. Mai 1968. Une affiche à l'Université de Madrid: « Bienvenue dans la première Université Libre d’Espagne ». Concert de Raimon (Ramón Pelegero Sanchis). Assemblée étudiante. Importante manifestation à la sortie de l’Assemblée. Chars et cars de la police. Travailleurs et ouvriers avançant ensemble. Les dirigeants des Universités de Madrid et de Barcelone traitant du mouvement étudiant. Enrique Tierno Galván analysant le moment espagnol et prédisant un avenir socialiste pour l'Espagne. Bidonville dans la capitale Espagnole. Qui, comment et à travers quels canaux s’articule la lutte ? Mouvement ouvrier, mouvement étudiant, prisonniers politiques, clergé progressiste. Barcelone: ​​réunion clandestine des ouvriers en sous-sol d'une église dans la périphérie. Travail à la pièce dans les usines, la construction, à l'intérieur des casernes-logement.


El campo para el hombre (1972-1975) by Helena Lumbreras et Mariano Lisa
tous droits réservés


Réalisation, scénario du film et de l'édition: Lisa Helena Lumbreras et Maro.
Musique: Josep Cercós, Quico Peña (romance) et Julia León (chanson).
Format: 16 mm, noir et blanc, 60 minutes.
Production: Helena Lumbreras et Maro Lisa.
 

Une fable. Enfants allant à l'école dans les villages de Galice et d'Andalousie. La leçon d’un professeur à l'école nationale franco-catholique. Un ancien élève lance un encrier sur la carte de l'Espagne. La Romance aveugle chante l'histoire illustrée de la paysannerie ibérique du Moyen Age à la guerre civile espagnole. Pascual Carrión responsable technique de la Loi sur la Réforme Agraire de la Deuxième République explique l'histoire contemporaine. Petite exploitation Galicienne. Xosé Manuel Beiras décrit et interprète la situation des petits agriculteurs en Galice. Scènes paysannes et de vie rurale en Galice. Immigrés entassés comme des moutons dans un train. Champs de blé de la Mancha. Moisson et battage dans le sud de la Castille. Grands domaines andalous : ouvriers journaliers, paysans sans terre. Migration saisonnière dans les fermes. Le travail dans les champs: coton, pois chiches, vendange, ramassage des olives. Jeunes journaliers qui parlent. Les agriculteurs réfléchissent à leur situation actuelle et rêve d'une autre vie dans le champ, etc.


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Mots-clés: 

  • cinéma
  • Histoire de l'Espagne
  • Franquisme
  • Luttes politiques

L'Exégèse de Philip K. Dick / Louis Castel, Hélène Collon et Pacôme Thiellement

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18. Mai 2017 - 16:00» 18:00
Jeudi 18 mai 2017, de 16h à 18h

 

 

L'Exégèse de Philip K. Dick

Atelier de lecture #2

Gnose.
Intervention de Pacôme Thiellement,
Accompagné d’Hélène Collon et Louis Castel


« Qu’est-ce que le gnosticisme ? « Littéralement « connaissance », par extension, en philosophie religieuse, connaissance directe de la divinité via la révélation. Le terme de gnostiques, qui ne fait pas l’unanimité chez les chercheurs, englobe un éventail disparate de sectes ayant existé dans l’Antiquité. Pour généraliser, elles professaient une forte opposition (dualité) entre monde spirituel et monde matériel, ce dernier étant souvent considéré comme une prison ou un piège pour l’âme, et associé à un dieu inférieur ou démiurge. » (extrait du glossaire de L’Exégèse).

En quoi Philip K. Dick est-il (ou non) un gnostique ? C’est en compagnie de Pacôme Thiellement, que nous tenterons de répondre à cette question, en faisant le lien entre gnose et pop culture. Rappelons les nombreux films et séries qui sont allées puiser dans le formidable réservoir à idées qu’est l’œuvre de Philip K. Dick - Blade Runner 1 & 2, Total Recall 1 & 2, Minority Report, L’agence, The Matrix, Dark Star, Inception, Mr. Robot, etc.)

 

Entrée libre sur réservation
à reservation@leslaboratoires.org ou au 01 53 56 15 90

 



Couverture de l’édition française de L’Exégèse de Philip K. Dick
© Editions J’ai lu / Nouveaux Millénaires.

 

 

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Qu’il monte Adamov, K. Dick, Molière, Novarina, Sade, Strindberg, Tchekhov ou ses propres pièces, Louis Castel s’efforce de voyager jusqu’à la structure cachée de l’œuvre. On dit de lui qu’il sert le texte en profondeur. Il aime porter la pensée au théâtre, de préférence dans la jubilation. Pour lui, l’image naît du mot plutôt que l’inverse. Il aime les langues et les différents langages que le théâtre a vocation à aspirer, à intégrer pour leur donner plus de sens ; ainsi l’image projetée ou numérisée est-elle un motif récurrent des spectacles de la compagnie comme le suggère la dénomination de celle-ci : Théatrographe évocatrice de Cinématographe. Pour le festival (in) d’Avignon en 1993, Il a traduit en théâtre « Comment construire un univers qui ne s’effondre pas deux jours plus tard », une conférence mythique dans laquelle Philip K. Dick s’interrogeait non sans humour sur la réalité, « l’être humain authentique », Dieu et Disneyland.

Hélène Collon est une traductrice littéraire française. Elle a notamment traduit des auteurs de science-fiction et de fantastique moderne, dont Brian Aldiss, Scott Baker, Iain M. Banks, Ray Bradbury, Christopher Priest, Robert Silverberg, Mike McQuay, Pat Murphy, Jack Finney, Jonathan Carroll, Harlan Ellison, Gregory Benford, Richard Matheson, Michael Marshall Smit, Norman Spinrad. Elle obtient en 1994 le Grand Prix de l’Imaginaire, catégorie « Traduction » pour L’Homme des jeux de Iain Banks et en 1997 pour l’autobiographie d’Isaac Asimov. En 1992, elle dirige un ouvrage collectif sur Philip K. Dick intitulé Regards sur Philip K. Dick. Entre 1994 et 2000, elle coordonne la traduction de l’intégrale des Nouvelles de Philip K. Dick pour les éditions Denoël avec Jacques Chambon, puis traduit notamment la biographie de Philip K. Dick par Lawrence Sutin, Invasions divines, et, toujours à propos de cet auteur, Dernière conversation avant les étoiles. En 2013 elle signe la traduction du dernier roman de Philip K. Dick encore inédit en français,Ô Nation sans pudeur. Elle travaille actuellement à l’édition française de L’Exégèse de Philip K. Dick, dont le premier volume est paru en octobre 2016, également pour Nouveaux Millénaires. Le second volume est prévu pour fin 2017.

Pacôme Thiellement, né à Paris de père français et de mère égyptienne, s’est d’abord illustré dans le milieu de la bande dessinée dès l’âge de 13 ans en dirigeant le fanzine Réciproquement, auquel participèrent, entre autres, J.C. Menu, Killoffer, Got, Captain Cavern, Olivia Clavel, Pyon, Placid, Muzo et Mattt Konture. Il arrête à 17 ans mais gardera de très fortes attaches avec l’univers de la bande dessinée. En 1998, il crée la revue Spectre. Celle-ci s’arrête en 2002, année de la publication de son premier livre Poppermost. Il est l’auteur de huit essais d’inspiration exégétique et burlesque, dont notamment Poppermost – Considérations sur la mort de Paul McCartney (MF, 2002), Economie Eskimo – Le Rêve de Zappa (MF, 2005), Cabala – Led Zeppelin occulte (Hoëbeke, 2009), La Main gauche de David Lynch (P.U.F., 2010), Les Mêmes yeux que Lost (Léo Scheer, 2011) et Pop Yoga (Sonatine, 2013). Il a également écrit un roman, Soap Apocryphe, publié par les éditions Inculte en 2012, et un feuilleton, illustré par Jonathan Bougard, Les Cinq Livres du King, publié aux éditions Le Feu Sacré en 2014. Il est le co-auteur avec Thomas Bertay de la collection de films expérimentaux regroupés sous le nom de Le Dispositif : 52 vidéos expérimentales ayant fait l’objet de nombreuses projections et de trois rétrospectives, et publie des textes dans de nombreuses revues, magazines, ouvrages collectifs (Fresh Théorie, Ecrivains en série). Il a donné des conférences ou participé à des débats au sein d’institutions du monde de l’art contemporain en France et à l’étranger. Ses livres ont été salués par la critique. Philippe Manœuvre a notamment parlé de lui comme d’un « poète » et d’un « prophète du rock ».

http://www.pacomethiellement.com/accueil.php

 

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The Exegesis of Philip K. Dick / Louis Castel, Hélène Collon and Pacôme Thiellement

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18. Mai 2017 - 16:00» 18:00
Thursday 18th May 2017, from 4 to 6 pm

 

The Exegesis of Philip K. Dick

Readers’ workshop #2
Gnosis.
Presentation by Pacôme Thiellement.
With Hélène Collon and Louis Castel



To what extent was Philip K. Dick a gnostic? Pacôme Thiellement will help us to answer this  question, pointing out the connection between gnosis and pop culture. It is worth reminding ourselves of the many films and series that have drawn from the vast repository of ideas that Philip K. Dick’s work represents—Blade Runner 1 & 2, Total Recall 1 & 2, Minority Report, The Adjustment Bureau, The Matrix, Dark Star, Inception, Mr. Robot, etc.)

 

Free entrance on reservation
at reservation@leslaboratoires.org or 01 53 56 15 90



Couverture de l’édition française de L’Exégèse de Philip K. Dick
© Editions J’ai lu / Nouveaux Millénaires.

 

 

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Whether he is staging Adamov, Philip K. Dick, Molière, Novarina, Sade, Strindberg, Chekhov or his own plays, Louis Castel tries to journey to the hidden structure of the work. He has been described as attending to the very depths of text. He likes to convey thought in theatre, preferably in a jubilatory mode. For Castel, image is produced by the word and not vice versa. He likes the different languages that theatre draws in and incorporates to give them more meaning. In this way, in keeping with his company’s name — Théatrographe, that evokes the Cinématographe — a projected or digitalised image is a recurrent motif of the company’s shows. For the 1993 Avignon (in) festival he staged “Comment construire un univers qui ne s’effondre pas deux jours plus tard” (How to Build a Universe that Doesn’t Fall Apart Two Days Later), a legendary lecture in which Philip K. Dick humorously reflects on reality, what constitutes “the authentic human being”, God and Disneyland.

Hélène Collon is a French literary translator. Her translations include works by science fiction and modern fantasy writers such as Brian Aldiss, Scott Baker, Iain M. Banks, Ray Bradbury, Christopher Priest, Robert Silverberg, Mike McQuay, Pat Murphy, Jack Finney, Jonathon Carroll, Harlan Ellison, Gregory Benford, Richard Matheson, Michael Marshall Smit and Norman Spinrad. In 1994 she was awarded the Grand Prix de l’imaginaire in the “Translation” section for L’Homme des jeux (original title: The Player of Games) by Iain M. Banks, and again in 1997 for the autobiography of Isaac Asimov. In 1992 she edited a collective publication on Philip K. Dick titled Regards sur Philip K. Dick. Between 1994 and 2000 she coordinated, in collaboration with Jacques Chambon, the translation of Dick’s entire corpus of short stories for the éditions Denoël. She also translated Lawrence Sutin’s biography of Philip K. Dick, Invasions divines (Divine Invasions), and another work by Lawrence Sutin on Philip K. Dick, Dernière conversation avant les étoiles. In 2013 she translated Philip K. Dick’s last novel, Ô Nation sans pudeur. She is currently working on the French edition of The Exegesis of Philip K. Dick— the first tome was published in October 2016 with Nouveaux Millénaires, and the second tome is due for publication late 2017.

Pacôme Thiellement, born in Paris to a French father and an Egyptian mother, first distinguished himself in the field of comics at the age of 13 as editor of the fanzine Réciproquement, which included contributions from J.C. Menu, Killoffer, Got, Captain Cavern, Olivia Clavel, Pyon, Placid, Muzo and Mattt Konture, among others. He left the fanzine at the age of 17 but has continued to maintain very strong ties to the world of comics/graphic novels ever since. In 1998 he created the journal Spectre. The journal ceased in 2002, the same year Pacôme Thiellement published his first book, Poppermost. He has written eight essays inspired by the exegetic and the burlesque, including Poppermost — Considérations sur la mort de Paul McCartney (MF, 2002), Economie Eskimo – Le Rêve de Zappa (MF, 2005), Cabala – Led Zeppelin occulte (Hoëbeke, 2009), La Main gauche de David Lynch (P.U.F., 2010), Les Mêmes yeux que Lost (Léo Scheer, 2011) et Pop Yoga (Sonatine, 2013). He has also written a novel, Soap Apocryphe, published by Inculte in 2012, and a serial, Les cinq livres du King, illustrated by Jonathon Bougard and published by Le Feu Sacré in 2014. He is co-writer-director, with Thomas Bertay, of a collection of experimental films titled Le Dispositif: 52 experimental videos that have been extensively screened, including three retrospectives. He has published articles in numerous journals (R de Réel, Vertige, L’Eprouvette, Le Tigre, Espaces), magazines (Rock & Folk, Chronic’art, Standard, Les Cahiers du Cinéma, Fluide Glacial, Le Magazine Littéraire) and collective publications (Fresh Théorie, Ecrivains en série). He has given lectures and taken part in discussions in contemporary art centres in France and worldwide.
His books have received critical acclaim. Philippe Manœvre has described him as a “poet” and a “prophet of Rock music”. .

http://www.pacomethiellement.com/accueil.php

 

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Séminaire Pratiques de soin et collectifs - Rencontre #8

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18. Mai 2017 - 19:00» 21:30
Jeudi 18 mai 2017, 19h


« Ne tirez pas sur l'ambulance»
L'invention de pratiques de soin en milieu hostile

Avec l'association de soins intercommunale.

Des personnes qui pratiquaient déjà du soin dans des endroits tels que des manifestations, des campements ou des chantiers collectifs ont décidé de s'associer pour acheter une ambulance. Elle intervient dans différents lieux : le Plateau de Millevaches, le camps de migrants de Ventimiglia, la ZAD de Notre Dame de Landes, la Jungle de Calais, la ligne de front à Bure, la place de la République occupée à Paris... Il s'agit de prendre soin des blessés par la police, faire intrusion par le soin dans un milieu hostile. Se lier. Dans le Plateau de Millevaches et ailleurs.

Il y a la basse police, celle qui blesse, qui mutile, qui tue parfois. Mais il y a aussi d'autres polices, d'autres formes d'hostilité : celles de l'administration du soin, celles de la déliaison qu'entraîne la délégation des gestes du soin aux institutions, par ailleurs de plus en plus asphyxiées pas les plans d'austérité.

Depuis 6 ans, des rencontres hexagonales rassemblent des gens qui se réapproprient diverses pratiques de soin : le soin psy, le planning familial, l'usage thérapeutique des plantes, les premiers secours (...). Dans certains endroits des liens se sont tissés avec des réseaux locaux de professionnels soignants (médecins généralistes, infirmières, psychologues, psychiatres, botanistes..) et avec des collectifs qui explorent la transmission des formes de savoirs situées. Des rencontres ont également lieu avec des dispensaires autogérés en Grèce et d'autres expériences d'autonomie politique ailleurs...

La question n'est peut-être pas d'emblée, ici, de se défaire des institutions, mais de faire émerger des formes d'autonomie. Autrement dit, de se fabriquer de nouvelles dépendances : instaurer des formes de vie collectives qui nous relient à un commun toujours provisoire, fait de rencontres imprévues. Un commun hétérogène.

Créer des lieux contenants et propices aux rencontres contre le quadrillage des espaces administrés.
Mais aussi sédimenter l'expérience. C'est donc la question de la transmission qui se pose nécessairement.


Pour cette rencontre, nous compterons avec la présence de Gabrielle et de Thomas, membres de l'association de soins intercommunale.


Entrée libre sur réservation à
reservation@leslaboratoires.org ou au 01 53 56 15 90




Labo des Labos

Pièce de danse

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La langue brisée (3) / Pauline Le Boulba

 

La langue brisée (3)
Avec Pauline Le Boulba et Laurent Pichaud

Vendredi 19 mai 2017, 20h

 

Après une semaine de travail aux Laboratoires d’Aubervilliers, Pauline Le Boulba présentera une étape du dernier opus de sa trilogie de solos, La langue brisée. Il s’agit à chaque fois d’agencer sur le plateau sa réception face à des pièces de danses qu’elle a préalablement vues, de se confier sur la relation singulière qu’elle entretient avec ces œuvres choisies. Elle se laisse dériver, déplacer. Elle convoque d’autres pièces, d’autres rencontres, d’autres fantômes pour comprendre comment elle regarde une œuvre et comment celle-ci la regarde. L’œuvre-source devient le support au déliement d’une langue s’articulant dans une multiplicité de régimes discursifs et performatifs.

Pour La langue brisée (3), elle s’arrête sur une œuvre d’Alain Buffard, Dispositif 3.1 (2001) et invite Laurent Pichaud à partager avec elle la soirée afin de mettre en regard leurs approches respectives autour de formats performatifs autour d’œuvres d’autres artistes. Laurent Pichaud s’interroge sur la manière de faire de l’in situ dans l’œuvre de Deborah Hay.

 

Entrée libre sur réservation à
reservation@leslaboratoires.org ou au 01 53 56 15 90

 


Pauline Le Boulba est artiste et chercheuse. Elle mène une recherche-création depuis octobre 2013 au département Danse de Paris 8 avec le concours du Labex Arts H2H (2013-2016) intitulée « Performer la critique » sous la direction d’Isabelle Ginot. Dans ce contexte, elle a amorcé une trilogie de solos, intitulée La langue brisée. Le troisième et dernier volet sera présenté en octobre 2017 au CN D et prend pour point de départ une pièce d’Alain Buffard, Dispositif 3.1 (2001).

 



Laurent Pichaud, danseur, chorégraphe et chercheur, se forme à la danse contemporaine dans les années 1990, tout en suivant des études en histoire de l'art, avec un intérêt particulier pour le land art anglais et les questions de mémoires, notamment liées à la shoah. Lors qu'il débute son parcours d'interprète et de chorégraphe dans ces années 90, la danse contemporaine est traversée par une remise en cause du spectacle et de ses codes, l'amenant ainsi à participer pleinement de ces réflexions et expérimentations. Depuis, il n'a jamais cessé de mener avec un même intérêt une double activité de chorégraphe et d'interprète. En tant que chorégraphe, il privilégie les recherches sous le mode des 'consignes' et 'contraintes', toujours en immédiate relation avec le réel environnant de l'interprète. Ce souci du lieu de présentation est devenu peu à peu une constante centrale dans sa démarche — chaque projet est associé à un contexte spécifique, un lieu en lui-même pouvant suffire à définir le sujet d'une pièce. Qu'il s'agisse de lieux de vie 'réelle' ou d'espaces singuliers aménagés, voire d'un théâtre, c'est toujours la globalité de l'espace visuel qui participe de l'écriture. Et le plus souvent on ne saurait en isoler la seule part chorégraphique. Depuis 2005, Laurent Pichaud vit un compagnonnage artistique, personnel et professionnel, auprès de la chorégraphe américaine Deborah Hay. Ancré à même la pratique, cette relation s’est développée au fil du temps sur plusieurs axes. C’est ainsi que, dans le cadre d’une invitation de l’Université de Paris 8, Laurent Pichaud a construit et mené une série de rencontres avec des étudiants de Paris 8, certaines ouvertes au public, autour de ce compagnonage et de la chorégraphe américaine Deborah Hay. Intitulée Performer la recherche : cinq séances sur Deborah Hay et accueilli aux Laboratoires d'Aubervilliers entre les mois de février et mars 2017.

 

Mots-clés: 

  • danse
  • rencontre
  • Pauline Le Boulba
  • Laurent Pichaud

Pièce de danse

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La langue brisée (3) / Pauline Le Boulba

 

 

La langue brisée (3)
With Pauline Le Boulba and Laurent Pichaud

Friday 19th May 2017, 8:00 pm

 

After working for a week at the Laboratoires d’Aubervilliers, Pauline Le Boulba will be presenting La langue brisée, part of her latest opus comprising a trilogy of solos. The idea is to present on stage the way she responds to dance pieces she has seen, and to share her unique relationship with these selected works. She allows herself to move around freely, drawing from other pieces, other encounters and other “ghosts” to understand how she looks at a work and how it looks at her. The source piece becomes a medium for free expression on a number of different discursive and performance-related levels.

For La langue brisée (3), she focuses on Alain Buffard’s Dispositif 3.1 (2001) and invites Laurent Pichaud to take part in the evening. They will be presenting their respective approaches in performance formats inspired by the work of other artists : Laurent Pichaud will be exploring how to produce a site-specific piece via the work of Deborah Hay.

 

Free entrance on reservation at
reservation@leslaboratoires.org or 01 53 56 15 90

 


Pauline Le Boulba is an artist and researcher. She has been carrying out research and creative work since October 2013 in the Dance department at Paris 8 University, preparing a thesis entitled “Performer la critique” [Performing Criticism] under the supervision of Isabelle Ginot, for which she received support from Labex Arts H2H (2013-2016). In this context she began a trilogy of solos entitled La langue brisée. The third and last part will be presented in October 2017 at the CND: it takes as its starting point Alain Buffard’s Dispositif 3.1 (2001).

 



Laurent Pichaud, danseur, chorégraphe et chercheur, se forme à la danse contemporaine dans les années 1990, tout en suivant des études en histoire de l'art, avec un intérêt particulier pour le land art anglais et les questions de mémoires, notamment liées à la shoah. Lors qu'il débute son parcours d'interprète et de chorégraphe dans ces années 90, la danse contemporaine est traversée par une remise en cause du spectacle et de ses codes, l'amenant ainsi à participer pleinement de ces réflexions et expérimentations. Depuis, il n'a jamais cessé de mener avec un même intérêt une double activité de chorégraphe et d'interprète. En tant que chorégraphe, il privilégie les recherches sous le mode des 'consignes' et 'contraintes', toujours en immédiate relation avec le réel environnant de l'interprète. Ce souci du lieu de présentation est devenu peu à peu une constante centrale dans sa démarche — chaque projet est associé à un contexte spécifique, un lieu en lui-même pouvant suffire à définir le sujet d'une pièce. Qu'il s'agisse de lieux de vie 'réelle' ou d'espaces singuliers aménagés, voire d'un théâtre, c'est toujours la globalité de l'espace visuel qui participe de l'écriture. Et le plus souvent on ne saurait en isoler la seule part chorégraphique. Depuis 2005, Laurent Pichaud vit un compagnonnage artistique, personnel et professionnel, auprès de la chorégraphe américaine Deborah Hay. Ancré à même la pratique, cette relation s’est développée au fil du temps sur plusieurs axes. C’est ainsi que, dans le cadre d’une invitation de l’Université de Paris 8, Laurent Pichaud a construit et mené une série de rencontres avec des étudiants de Paris 8, certaines ouvertes au public, autour de ce compagnonage et de la chorégraphe américaine Deborah Hay. Intitulée Performer la recherche : cinq séances sur Deborah Hay et accueilli aux Laboratoires d'Aubervilliers entre les mois de février et mars 2017.

 

Mots-clés: 

  • danse
  • rencontre
  • Pauline Le Boulba
  • Laurent Pichaud

Rencontre avec des collégiens qui nous disent l’accueil en 1386 perles

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23. Mai 2017 - 15:00» 18:00
Mardi 23 mai 2017, 15h

 


Après une première visite aux Laboratoires et un repas partagé, ayant inauguré les ateliers en janvier dernier, l'idée d'y organiser un évènement qui en rende compte s'est progressivement imposée : les élèves se feront les hôtes des Laboratoires le mardi 23 mai en s'appropriant les lieux pour vous recevoir !

En effet, les élèves de la classe UP2A (Classe d’accueil pour élèves allophones) du collège Jean Moulin à Aubervilliers avec lesquels Patrick Bernier et Olive Martin ont échangé et expérimenté autour du Wampicôn investiront Les Laboratoires d'Aubervilliers pour offrir un temps d’accueil et d’hospitalité et partageront avec le public présent l’expérience de l’atelier.

La rencontre se conclura par un goûter partagé avec tous.



images tous droits réservés

 

 

 

 

 

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be for the birds (variation II) / Silvia Maglioni et Graeme Thomson

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2. Juin 2017 - 20:00» 23:00
Vendredi 2 juin 2017, 20h

 

 

be for the birds (variation II)
Performance / Projection de Silvia Maglioni et Graeme Thomson

 

Une forêt dans la brume, il y a 20 millions d’années, vestige d’un monde bien avant l’arrivée des êtres humains ; les sifflements d’un langage en voie de disparition ; la puissance épuisée de morts-vivants, en fuite de la dette. Avec cet éparpillement de graines de fabulation, Silvia Maglioni et Graeme Thomson survolent la circonférence de leur nouveau film en cours, Common Birds, et nous emmènent dans l’écosystème fragile mais toujours en expansion des oiseaux, voletant d’Aristophane à Hitchcock, de John Cage à François-Bernard Mâche jusqu’à Merzbow.

Présentée dans le cadre du Printemps des Laboratoires #5 / Extra Sensory Perception, cette performance propose un voyage parmi les matériaux de recherche produits au cours de leur résidence aux Laboratoires, « common infra/ctions ». Elle est une étape intermédiaire vers l’élaboration de leur prochain film qui mettra en scène un déplacement géographique autant que langagier, d’une Grèce, à la fois antique et actuelle, à l’île de la Gomera et sa langue sifflée.



 Silvia Maglioni et Graeme Thomson, Common Birds

 




Silvia Maglioni et Graeme Thomson ont reçu l'aide du CNAP Soutien à une recherche/production artistique

common infra/ctions - projet de résidence de Silvia Maglioni et Graeme Thomson aux Laboratoires d'Aubervilliers

 

 

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