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Classes de Lutte #1 / Les deux mémoires de Jorge Semprún

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20. Mai 2017 - 19:00» 22:30
Samedi 20 mai 2017, 19h

 

Classes de Lutte #1
Samedi 20 mai 2017, 19h

Les deux mémoires de Jorge Semprún (1974)

La projection est suivie d'une discussion avec Carmen Claudín (historienne et philosophe), Costa Gavras (cinéaste), Dominique Martinet et Thomas Landman (fille et petit-fils de Semprún).

Le film Les deux mémoires est une « une enquête sur les mémoires républicaine et franquisteᅠ » pour reprendre les mots de Semprún. Résultat d'une résultat d'une enquête sur cess mémoires parentes et pourtant ennemies, il témoigne des confrontations politiques existantes depuis la guerre civile et sous Franco dans l'Espagne du XXe siècle. Républicaine et franquiste, ces mémoires  s'affrontent et se font écho au fil d'entretiens avec les figures principales de la lutte espagnoles et d'images d'archives collectées par Jorge Semprún, réalisateur du film mais également acteur majeur du Parti Communiste Espagnol. Après son exclusion du parti en 1964, il se consacre à l'écriture romanesque et cinématographique.
Si le film sort dans les salles françaises en 1974, il n'est jamais distribué en Espagne et à peine montré. La restauration réalisée en 2012 par la Cinémathèque française permet dès lors de proposer une projection d'une version inédite aux Laboratoires d'Aubervilliers.

 

Entrée libre sur réservation à
reservation@leslaboratoires.org ou au 01 53 56 15 90

 

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Carmen Claudín
est chercheuse associée au centre d'études internationales de Barcelone (CIDOB) où elle est directrice adjointe. Son travaille porte particulièrement en philosophie de l'histoire sur la Russie et l'Union Soviétique. Elle a validé un master en philosophie à l'Université de la Sorbonne à Paris, après avoir étudié la philosophie et l'histoire en troisième cycle. Son livre Lénine et la Révolution culturelle a été traduit dans différentes langues. Elle a collaboré à d'autres livres et rédigé des articles pour des magazines et journaux liés aux questions soviétiques et post-soviétiques. De 1990 à 1992, elle a été membre du Groupe du Haut Groupe de travail sur l'Union soviétique de l'Institut d'Etudes de Sécurité de l'Union Européenne (EUISS) à Paris, ainsi que d'autres experts européens. Ses principaux domaines d'intérêt sont la Russie et les politiques nationales et étrangères de l'Ukraine, les conflits dans l'espace post-soviétique, la transformation de la société post-soviétique et les processus de réforme dans les anciens pays soviétiques. Elle est membre du Conseil d'administration du Migration Policy Group, à Bruxelles, et membre du Comité de rédaction de la politique étrangère, édition espagnole, Madrid. Elle a beaucoup voyagé dans toute la Russie mais aussi en Ukraine, Azerbaïdjan, Asie centrale et dans les Balkans. Avant d'établir sa résidence à Barcelone en 1976, elle vivait en Union soviétique et en France. Elle parle espagnol, français, catalan, anglais et russe. Dans le cadre du film de Jorge Semprún, elle intervient en tant que militante et artiste. Son père, Fernando Claudin, expulsé du Parti en même temps que Semprún, apparaît aussi à l'écran.

Costa-Gavras est un cinéaste français né le 10 février 1933 en Grèce. Auteur pertinent, politiquement engagé, il est le fils d’un fonctionnaire accusé d’avoir des idées communistes. Pour cette raison, à 18 ans, il décide de partir pour Paris où il s’inscrit à l'Institut des Hautes Etudes Cinématographiques (IDHEC), après un passage par la faculté de lettres. Après avoir travaillé en tant que critique de cinéma et assistant de René Clément et Jacques Demy, il débute derrière la caméra en 1965 avec Compartiment tueurs, produit par Julien Derode et bénéficiant de la participation financière de tous les acteurs. Le film remporte un grand succès et la critique salue la maîtrise de la mise en scène et de la direction d'acteur. Il triomphe avec Z en 1969 qui remporte deux prix à Cannes et deux Oscars. Tiré du roman de Vassilis Vassilikos, le film relate l'assassinat authentique du député Lambrakis à Athènes en 1963. Co-écrit par Costa-Gavras et Jorge Semprun, Z est salué par la critique comme le premier grand film politique français. En 1970, L'Aveu, d'après le récit autobiographique d'Arthur London, ancien vice-ministre des Affaires étrangères de Tchécoslovaquie, dénonce les excès du Stalinisme et État de siège, en 1973, prend pour cible la main-mise politique des États-Unis sur certains Etats d'Amérique latine. Après une rapide excursion dans le film sentimental, Costa-Gavras continue son voyage dans le cinéma engagé.

 

 

Les deux mémoires (1974) de Jorge Semprún - tous droits réservés

 

Les deux mémoires, film réalisé entre 1972 et 1974 - restauré en 2012

Réalisateur : Jorge Semprún
Assistant réalisateur : Alain Corneau
Scénariste : Jorge Semprún
Sociétés de production : Fildebroc, UPF - Uranus Productions France (Paris), Aldebaran Films
Distributeur d'origine : Les Films Molière
Ingénieur du son : Harald Maury
Compositeur de la musique originale : Francisco Semprun
Monteurs : Colette Leloup, Chris Marker, Dominique Landman
Interprètes : Maria Casarès (la voix d'une narratrice), Yves Montand (la voix d'un narrateur), François Périer (la voix d'un narrateur), Georges Kiejman (la voix d'un narrateur), Costa-Gavras (la voix d'un narrateur), Florence Delay (la voix d'une narratrice).

 

 

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Performance / Lenio Kaklea, Martine Pisani and Alain Michard

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5. Mai 2017 - 20:00» 22:30
Friday 5th May 2017, 8 p.m.

 

 

Performance #2

With Lenio Kaklea, Marine Pisani and Alain Michard,
assisted by Alice Gautier


The choreographer and filmmaker Alain Michard continues a residency at Les Laboratoires d’Aubervilliers beguin in December 2016, with his project En danseuse. His residence takes place in several interconnected stages involving creative work, research, and public presentations. Designed as a vehicle for collaborative work, En danseuse brings together choreographers and artists working in other fields, inviting them to present a unique history of dance via the medium of the body of each participant, which Alain Michard will then capture on film.

For this third public event, Lenio Kaklea and Martine Pisani, accompanied by Alain Michard, will experiment with the En danseuse concept for five days before giving a public presentation on Friday 5 May at 8 pm.

Greek-born dancer and choreographer Lenio Kaklea also studied arts and politics with Bruno Latour at Sciences Po, Paris. Since 1992 Martine Pisani has developed a non-virtuoso approach to dance completely free of formalism.

By working with them in this way, Alain Michard tries to understand what drives them. Each will present different ways of articulating the body and visual images, showing the way they relate to the history of dance and, beyond that, to a personal and collective history of the body in motion. The three artists will be presenting the journeys they made as they carried out this research, in the form of dance, images, archives and discussions with the audience.

 

Free entrance on reservation
reservation@leslaboratoires.org ou au 01 53 56 15 90




Lenio Kaklea © Photo Sylvia Fredriksson

 

 

 

 

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Atelier de lecture "Extra Sensory Perception" #14

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27. Avril 2017 - 16:00» 18:00
Jeudi 27 avril 2017, de 16h à 18h



Les Laboratoires d’Aubervilliers poursuivent les ateliers de lecture qui, tous les quinze jours, proposent de mener collectivement recherches et réflexions autour d’une problématique spécifique abordée depuis différentes disciplines (l’art, les sciences humaines, la politique). Ces ateliers participent à la construction du « Printemps des Laboratoires », programmation qui se décline tout au long de l’année via des workshops, tables rondes, projections jusqu’à l’avènement d’un moment public intense. Ce rendez-vous public, qui aura lieu en juin 2017, en constitue la mise en perspective finale à une échelle internationale. Cette programmation est articulée chaque année autour d’une notion spécifique ; cette année il s’agit de « Extra Sensory Perception ».

La quatrième édition du Printemps des Laboratoires a ouvert un champ très vaste que nous souhaitons continuer à explorer pour cette nouvelle saison. Sous l’intitulé « ESP (Extra Sensorial Perception) », nous proposons de poursuivre nos réflexions.

Il sera question de comment faire de la place dans nos vies à des voix multiples et contradictoires, à un “Je” non unique, centre de gravité narratif, à des entités non-humaines et autres mondes invisibles, de comment en être remplis sans être assaillis. On se demandera ce que peut être une mystique contemporaine et dans quelle histoire hallucinée, illuminée, visionnaire nous souhaitons nous situer aujourd’hui. On cherchera les méthodes de désindividualisation afin de partager ces visions et de les rendre collectives et habitables.




Atelier # 14


Tarantella ! Possession et dépossession dans l'ex-royaume de Naples
Alèssi Dell’Umbria

« Ces rites et ces façons de chanter font partie d'un ensemble qui a toujours rendu le monde populaire non intégré et non intégrable : il s'agit d'en comprendre la vérité, c'est-à-dire la valeur : les îlots d' « ignorance » sont des îlots de résistance. » de Gianni Bosio, animateur de l'Istituto De Martino (in Tarantella ! Possession et Dépossession dans l'Ex-Royaume de Naples, p.408)

Suite aux expériences écoféministes et néopaïennes de Starhawk que nous avons évoquées lors du dernier atelier de lecture « Extra Sensory Perception » aux Laboratoires d'Aubervilliers, nous continuerons à nous intéresser aux états de conscience modifiée et aux sorties de soi, aux possibilités de renouer avec les forces telluriques et les constructions collectives, en nous inspirant des mondes habités par d'autres, ailleurs et dans d'autres temps, en l'occurrence ceux décrits dans Tarantella ! Possession et dépossession dans l'ex-royaume de Naples par son auteur, Alèssi Dell’Umbria, qui nous fait l'honneur d'être avec nous ce jour là.

Comment ne pas développer une fascination pour la tarentelle à la lecture de cet ouvrage-somme qui nous fait saisir combien elle est à la fois un pharmakon (un poison et sa cure), une transe, un rituel au fort impact émotionnel, un culte sans dieu ni temple, un système qui tisse des attentions complexes entre elles, un rite de voyage et de passage qui dirige l'intensité de la vie, l'appel au mouvement contenu dans sa musique même.

Cet ouvrage très documenté, étayé de nombreuses citations, d'appuis philosophiques et ethnographiques, qui prend soin de revenir à la définition des termes (transe, kosmos, orgasme...), remonte le fil de la généalogie de ce phénomène qui a très largement infuser notre imaginaire collectif et nos pratiques – qu'elles soient de pensées, de danses, de musiques, de comportements humains et de formes de soin. Il adopte une approche transversale qui passe joyeusement de son histoire originelle, des morsures d'araignée, aux films hollywoodiens qui s'en sont saisis, des croyances populaires relatées par Pline l'Ancien aux mythes, rituels dionysiaques et tragédies grecques avec lesquels la tarentelle partage un bon nombre de traits communs (ne serait-ce que leur fonction cathartique et leur pouvoir de transformation), jusqu'à ses formes de persistance aujourd'hui malgré les forces de désagrégation dont elle a été assaillie.

Alessi Dell'Umbria a étudié son développement multiple, en fonction des différentes aires culturelles et géographiques, ses vestiges et ses dérives aseptisées jusqu'à devenir un folklore pour tourisme, les traces qu'elle est parvenue à laisser malgré tout, dans la musique, dans le carnaval, dans des pratiques religieuses qui s'étaient pourtant efforcées de l'évincer, dans le théâtre de rue, voire dans des luttes de revendication identitaire transgenre.

Pleine d'une charge subversive, la tarentelle met en difficulté la science et la médecine via  l'intrusion de la magie, de la puissance thérapeutique de la musique et de la prise en charge collective du malade. Elle se loge au cœur des croyances paysannes, qui par leur élasticité, brouillent les frontières entre sacré et profane, culture et nature, âme et corps - des croyances antidogmatiques qui contrecarrent les autorités (dont celle de l'Eglise catholique), défient l'approche matérialiste et individualiste d'auto-célébration du Moi, apanage de notre société occidentale, et arborent à l'inverse leur caractère fondamentalement communautaire tourné vers une célébration du cycle cosmique qui fait la part belle au sens, à la relation et à l'improvisation.

Dans ce livre partisan, c'est toute l'histoire du monde paysan qui y est dépeinte, les îlots de résistance qu'il a formé contre le développement d'une société consumériste cherchant à liquider ses puissances et diversités créatrices. C'est avec lui, celle des musiques mineures et leur puissance d'envoutement qui est décryptée, leur liberté dans le chant, dans le mélange des genres qu'elles convoquent, dans la parole politique qu'elles recouvrent, dans l'érotisme dont elles peuvent être empruntes, dans le rituel dont elles émanent, qui accompagne chaque moment de la vie, dans les combats politiques qu'elles ont enregistrés et accompagnés, dans les injustices sociales contre lesquelles elles se sont levées.


Alèssi Dell’Umbria a grandi à Marseille. Réalisateur et essayiste, il travaille, entre autres, autour des questions d’histoire et de politique urbaines. Il a collaboré à différentes revues de critique sociale et a notamment écrit : C’est de la racaille ? Eh bien, j’en suis ! À propos de la révolte de l’automne 2005 (L’Échappée, 2006, réédité et augmenté sous le titre La Rage et la révolte, Agone, 2010) ; Histoire universelle de Marseille, de l’an mil à l’an deux mille (Agone, 2006), Échos du Mexique indien et rebelle (Rue des cascades, 2010), R.I.P. Jacques Mesrine (Pepitas de calabaza, 2011). Il a réalisé en 2009 La Madonna de la montagne et en 2014 Istmeño, le vent de la révolte, un documentaire sur les communautés indigènes bouleversées par l’industrialisation de parcs éoliens dans l’Isthme de Tehuantepec au Mexique. 

 

 

Labo des Labos

Séminaire Pratiques de soin et collectifs - Rencontre #7

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27. Avril 2017 - 19:00» 22:30
Jeudi 27 avril 2017, 19h00

 

 

Friches: expériences communales.

 

Qu'est-ce qu'une friche dans la métropole ?
Un non-lieu pour les administrateurs de la ville.
Mais pour d'autres, les habitants, un lieu où se recomposent des formes de vie et des amitiés.
Un refuge pour des oiseaux et d'autres animaux clandestins.
Le lieu d'une archéologie des  cohabitations entre végétaux, animaux, humains contre le temps vectorisé par l'administration.
Un lieu pour se cacher, pour se rencontrer, pour y fabriquer des présences, pour résister à la « requalification » urbaine, à la future spéculation immobilière.
Un espace en suspension.
Un lieu qui se réinvente avec des constructions sauvages, des collecteurs d'eau, des espaces de compostage, des fêtes et des rencontres.
Pour s'y reposer ou pour ne rien faire.
Ou un lieu pour la transmission de l'histoire populaire de la ville, de savoir-faire, d'apprentissages collectifs.
Un lieu investi par la guerilla gardening. Où la propriété est temporairement abolie.

Ce n'est pas pour rien que les pouvoirs municipaux cèdent de plus en plus souvent ces terrains pour des  jardins partagés temporaires, avec des chartes précises d'usage, démantelés aussitôt que sera mise en place une opération immobilière. De même que des bâtiments vides sont prêtés avec des conventions particulières à des artistes pour éviter qu'ils ne soient pas squattés par ceux qui sont exclus du logement et du droit à la ville. Avec cette  esthétique ordonnée de l'exception métropolitaine,  la fameuse « rénovation urbaine » n'est ici que la restauration de la propriété et l'affirmation du pouvoir de la gestion .

 

Lors de cette discusssion, Olivier Pousset, habitant à la frontière de Pantin et d'Aubervilliers, nous parlera d'une friche que se sont réappropriés des habitants d'un quartier populaire et des projets collectifs qui en sont issus. Léonard Nguyen Van The, évoquera les pratiques agricoles sauvages en milieu urbain, les cohabitations entre plantes, la nature des sols urbains. Henri Taïb, nous parlera plus particulièrement de la petite ceinture sous la Gare de Charonne, un lieu emblématique des errances et des libertés urbaines.

Léonard Nguyen Van The est agronome, jardinier paysagiste.
Olivier Pousset est réalisateur de films documentaires.
Henri Taïb est un artiste plasticien qui intervient dans les espaces délaissés de la ville.

 

 


 

Labo des Labos

Presentation

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The Ark : Centre d'experimentation pluridisciplinaire


A Happy Workplace is a Productive One





Selk’nam, Tierra del Fuego (1919)
Image by Martin Gusinde - courtesy Of Grace Ndiritu


The Ark is a post-internet living research/live art project - part scientific experiment, part spiritual experience. It is inspired by Ndiritu's own experiences during the last decade, living on and off in New Age communities. The Ark will have no audience for the first six days, so the participants can go deep into this process. Instead it will be closed to encourage creativity and vulnerability, in order to come up with radical, new ways of thinking about life and the problems of today's world.

Through a multiplicity of themes including Plants, Biology, Shamanism, Meditation, Food, Philosophy, Communities, Education, Architecture, Future of Cities, Democracy and Activism. The Ark will aim to firstly open a dialogue between its own participants and secondly with a wider audience during the Public Weekend.

The Ark will have no audience for the first 6 days, so the participants can go deep in this process. Instead it will be closed in order to encourage creativity and vulnerability in order to come up with radical, new ways of thinking about life and the problems of today's world. All invitees will be asked to participate and share in each others offerings whether that is a lecture, meditation session, cooking, creating a performance or Non Violent Communication (NVC) or poetry workshop.

Moreover, the ancient Indian Vedic chakra system is the conceptual and energetic foundation for the holistic nature of The Ark i.e. the daily spiritual workshops, academic talks and performance schedule. It is also the inspiration for the visual design of the uniforms, banners, flags and the menu of food which the participants will consume during The Ark.

During this first moment of the project which is closed to the public, the public will be able to follow what is happening inside The Ark using Facebook, Instagram and Twitter. And the week will conclude with an extensive public programme on the Saturday 8th and Sunday 9th July 2017.

During the week, The Ark will organize its activities in four teams:

The Spiritual Team will design purification practices and energetic rituals, to elevate the consciousness of each participant individually and as a group, so that new ideas and ways of thinking about the world's problems will be produced throughout the week. This team will include Grace Ndiritu (Kenya/UK), artist and designer of The Ark community experiment and Rebecca Farr (USA), artist and spiritual worker who will lead all the spiritual workshops during The Ark

The Food Team is inspired by The Ark's guidelines about growing and eating food following the chakra system which will allow the food program to be aligned with the rest of The Ark program of activities. The Ark week is a platform for seeing Food as Curative/Preventive medicine and the expansion of participant's consciousness. Thus, vegan, wild, macrobiotic, ayuverdic and raw cooking are some of the ways that food will be introduced into it. Members of this team are Denise Palma Ferrante(Australia/Italy), head chef, she will design the menu and organize the kitchen at The Ark, Julian Cox (UK), radical gardener, he will grow food for The Ark, Maxime Bichon(FR), sous chef and artist, will focus on cooking and creative thinking during The Ark andSue Burge (UK), sous chef and poet, she will be helping in the kitchen and leading a Food Poetry night during The Ark.

The Art Team will design Daily Performance workshops with all participants, which will take place throughout The Ark leading up to the final public performance on Sat 8 July in the streets of Aubervillers. Urara Tsuchiya (Japan) and Anna Tanner (USA) performance artists, will be leading the performance workshops during The Ark. Rafaela Lopez will be in charge of the social media at The Ark.

The Academic Team will be leading talks and scientific experiments throughout The Ark week, accumulating at the Academic Roundtable on Sunday 9th July 2017 which will be moderated by Grace Ndiritu. For this, the team includes Petra Carma (Slovenia), sociologist, who will focus on criminal forensics, police states and cults – group v individual dynamics and doing Non- Violent Communication community building exercises with the participants, Gleb Vyacheslavovich (Russia/Siberia), economist, will focus on BRIC and doing social testing on the subject of intercultural & interracial dialogues with participants, Katia Laura Sidali (Italy/Ecuador), sociologist, will focus on Corporate theft of indigenous knowledge in the Amazon rainforest, Eric Heist (USA), artist, will focus on the history of communities and the lineage of Biosphere scientific experiments which took place between 1987 to 1994 in Arizona, Kayla Anderson (USA), theorist and artist, will focus on the Anthropocene, Queer & Race Theory, Inter-species relationships and Future communities, Edgardo I. Garrido Perez (Panama/Mexico), biologist, will focus on Plants and Human communities at The Ark and at least Margaret McLaren (USA), philosopher, will focus on India, Gender, Economics & Rural Communities.


 

Mots-clés: 

  • Residency 2017
  • Extra Sensory Perception

Le ciel était trop nuageux pour voir les étoiles / Bastien Mignot

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28. Avril 2017 - 20:00» 22:30
Vendredi 28 avril 2017, 20h

 

Le ciel était trop nuageux pour voir les étoiles
Performance de Bastien Mignot

 

Dans le cadre de la cinquième édition du Printemps des Laboratoires, portant cette année sur le thème d'Extra Sensory Perception, le 28 avril au soir, deux jours après la nouvelle lune, Bastien Mignot nous conviera à passer un temps dans la forêt de sa pièce à venir Un regard suffit à rayer l'invisible. Une pièce pour pierres, humains, animaux, forêts et théâtres qui dépliera le motif du noir dans un rêve d’obscur.

La performance Le ciel était trop nuageux pour voir les étoiles est imaginée comme un acte de divination collectif. Elle contiendra des fragments de ce qui se fera jour dans la future forme. Ensembles, axes, directions, points, lignes, écarts, manques : autant de facettes dont est fait le pelage épais des agencements à venir.

De l’intime s’offrant dans un espace d’exposition multiplié, où les entités invisibles ne seront pas exemptes d’adresses ni de soins. Un espace qui ne cesserait d’arriver et où s’exposeraient, vulnérables, des présences, des matières, des images, des éléments, des objets, des figures. Nous invitant à être, à l’instar des images passantes, les passants crépusculaires du labyrinthe.

 

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Rêver l’obscur c’est défaire son opposition avec la lumière nous dit Starhawk.

Ce rêve d’obscur sera la mise en place d’une expérience esthétique agissante comme un soin et comme une prière.

Par ce rêve d’obscur il s’agira d’extraire tout le noir lumineux du noir ambiant et de rendre le monde visible par sa poussière.

Un rêve d’obscur à la surface des vues du rêve de la peau des nuits.

Comme un rituel de dépossession, une magie blanche de sorcières pour contrer la magie noire en cours dans la grande époque de la circulation des poisons.

Un rêve d’obscur qui sera la caisse de résonance lumineuse d’un présent apocalyptique.

Comme un rituel de réparation du monde.

Comme une métaphysique de la matière ténébreuse.

Pour nous sortir de l'Anthropocène et replacer la figure humaine au cœur d’une tempête de poussières cosmiques.

Dans ce rêve d’obscur qui est la nuit même, la vision nous est rendue mais la capacité de description nous est retirée. Car la description réduirait l’expérience, qui plus est une expérience qui n’existe pas encore.

L’entreprise est boulimique mais elle ne cherche ni l’exhaustivité, ni l’épuisement des possibles. Elle ne sera au contraire qu’une caresse dans l’étendue.



 Bastien Mignot, Un regard suffit à rayer l'invisible_Atlas

 

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Né au début des années 80 à Paris, Bastien Mignot pourrait être danseur, acteur, metteur en scène, performeur ou chorégraphe. Il fut formé au théâtre à l’École Supérieure d’Art Dramatique Pierre Debauche au début des années deux mille. Après avoir été acteur quelques années, il se rapproche de la performance et de la danse contemporaine. C’est là qu’il rencontre Yves-Noël Genod et Massimo Furlan et qu’il entame son propre travail à la fois scénique et plastique. Il collabore notamment avec le photographe Grégoire Édouard et le musicien Clément Vercelletto, son alter ego. C’est avec ce dernier qu’il fonde l’association Les Sciences Naturelles. Entité dans laquelle ils choisissent de mettre ensemble ce qu’ils font chacun et aussi ce qu’ils font ensemble. En 2013, il intègre le master de recherche ex.e.r.ce au Centre Chorégraphique National de Montpellier sous la direction de Mathilde Monnier. On pourrait dire de son travail artistique qu’il consiste en des réinventions de rituels. Que c’est un travail protéiforme et sensible où se rencontrent des inspirations et des obsessions multiples volontairement non hiérarchisées. Les mondes invisibles, la ruine, le paysage et la disparition en sont les principaux champs d'exploration.

LES SCIENCES NATURELLES
NACHLEBEN
LE SPECTRE DU SPECTRE DES SPECTRES
ALORS QU'UN CERTAIN NOMBRE DE CHOSES AVAIENT DISPARU
DU SILENCE DE LA NUIT

 

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Le ciel était trop nuageux pour voir les étoiles / Bastien Mignot

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28. Avril 2017 - 20:00» 22:30
Friday 28th April 2017, 8 p.m.

 

 

Le ciel était trop nuageux pour voir les étoiles
Performance by Bastien Mignot

 

On 28 April, in the evening, two days after the full moon, Bastien Mignot will invite us to spend a while in the forest of his upcoming piece Un regard suffit à rayer l'invisible. A piece for stones, human beings, animals, forests and theatres that will unravel the motif of darkness in a dream of obscurity.

The performance Le ciel était trop nuageux pour voir les étoiles is conceived as an act of collective divination and will contain fragments of what will be revealed in the future form. Sets, approaches, orientations, points, lines, gaps, lacks — all facets making up the thick cloak of the arrangements yet to come.

Intimacy emerging in a multiplied exhibition space in which invisible entities will also be addressed and cared for. A space that never stops happening and in which vulnerable presences, substances, images, elements, objects and figures will be displayed, inviting us to be, like the passing images, the twilight passers-by of the labyrinth.

 

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According to Starhawk, to dream of obscurity is to deconstruct its opposition to light.

This dream of obscurity will implement an aesthetic experiment that will act as a therapy and a prayer.

This dream of obscurity will involve extracting all the luminous darkness from the ambient darkness, making the world visible through its dust.

A dream of obscurity located on the surface of views of the dream of the skin of the night.

Like a ritual of dispossession, a witch’s white magic to counter the black magic at work during the heyday of the circulation of poisons.

A dream of obscurity that will be the light box of an apocalyptic present.

Like a repair ritual for the world.

Like a metaphysics of dark matter.

In order to exit the Anthropocene and relocate the human figure amid a storm of cosmic dust.

In this dream of obscurity that is night itself, vision is returned to us but our capacity for description is withdrawn. For description would reduce experience, an experience which, furthermore, does not yet exist.

The endeavour is bulimic, yet it seeks neither to be comprehensive nor to exhaust all possibilities. On the contrary, it will be but a caress amid the expanse.



 Bastien Mignot, Un regard suffit à rayer l'invisible_Atlas

 

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Born in the early 1980s, Bastien Mignot could be a dancer, an actor, a stage director, a performer or a choreographer. He trained in the dramatic arts at the École Supérieure d’Art Dramatique Pierre Debauche in the early 2000s. After pursuing acting for several years, he began to explore performance art and contemporary dance. This was the point at which he met Yves-Noël Genod and Massimo Furlan and began his own scenic and visual work. He has also collaborated with photographer Grégoire Édouard and with musician Clément Vercelletto, his alter ego. With the latter he founded the organisation Les Sciences Naturelles, through which they combine both the work they pursue individually and the work they do together. In 2013 he enrolled on the Master’s programme ex.e.r.ce at the Centre Chorégraphique National de Montpellier under the supervision of Mathilde Monnier. One might describe his artistic work as consisting in reinventing rituals, as a protean, sensitive project where multiple, intentionally non-hierachised inspirations and obsessions meet. Invisible worlds, ruins, landscape and disappearance are his main areas of exploration.

LES SCIENCES NATURELLES
NACHLEBEN
LE SPECTRE DU SPECTRE DES SPECTRES
ALORS QU'UN CERTAIN NOMBRE DE CHOSES AVAIENT DISPARU
DU SILENCE DE LA NUIT

 

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Restitution : faire parler les perles

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23. Mai 2017 - 15:00» 18:00
Mardi 23 mai 2017, 15h

 

Faire parler les perles / Restitution
Mardi 23 mai 2017, 15h

 

 

Une première visite aux Laboratoires et un repas partagé qui ont inauguré les ateliers en janvier dernier ont donné l'idée d'y organiser un évènement qui en rendent compte : Les élèves se feront les hôtes des Laboratoires le Mardi 23 mai en s'appropriant les lieux pour vous recevoir* !

 

 

 

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Documentation filmée des séances / extraits

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Depuis 2006, Laurent Pichaud vit un compagnonnage artistique, personnel et professionnel, auprès de la chorégraphe américaine Deborah Hay. Ancré à même la pratique, cette relation s’est développée au fil du temps sur plusieurs axes. C’est ainsi que, dans le cadre d’un cours à l’Université de Paris 8, où il est professeur associé, Laurent Pichaud a construit et mené une série de rencontres auprès des étudiants de Paris 8 ou d’un public plus large.

Ces rencontres publiques, accueillies aux Laboratoires d'Aubervilliers entre les mois de février et mars 2017 sous l’intitulé  Performer la recherche : cinq séances sur Deborah Hay, ont notamment permis à l’artiste-chercheur, danseur et chorégraphe, de déployer sur le mode de la performance et de la transmission les questions qui structurent sa propre recherche et sa propre démarche d’artiste.

L’ensemble de ces séances a fait l’objet d’une captation vidéo, dont chaque film est dans sa totalité consultable à la médiathèque du CND.

Quelques extraits de ces séances sont par ailleurs visibles ci-dessous en cliquant sur le lien de chacune de ces dates :

Mercredi 22 Février 2017 : Séance inaugurale – artiste où chercheur

Mercredi 1 Mars 2017 : Séance #1 – traverser en archives

Mercredi 8 Mars 2017 : Séance #2 – écrire en chorégraphe

Mercredi 15 Mars 2017 : Séance #3 – traduire en danseur

Mercredi 22 Mars 2017 : Dernière séance – Faire de l'in situ dans l'œuvre de Deborah Hay


Atelier Auberfabrik / Collections Végétales #1

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6. Mai 2017 - 14:00» 18:00
Samedi 6 mai 2017, à 14h

 

Atelier Auberfabrik
Collections Végétales #1


Les plantes tinctoriales sont des plantes qui produisent naturellement des pigments, lesquels sont extraits et utilisés pour la coloration de différents matériaux (tissus, laine, bois...), la fabrication d'aliments colorés (colorants alimentaires), de produits cosmétiques (maquillage, colorants capillaires), d'encres naturelles ou encore de peintures végétales. Les pigments sont, selon les cas, contenus dans les feuilles, les fleurs, les fruits ou les graines, les racines, le bois, ou encore la sève. Sylvie Napolitano, artiste de l’association Auberfabrik, propose dans le cadre ses ateliers de création aux Laboratoires d'Aubervilliers, d'expérimentater les qualités plastiques et tinctoriales de végétaux sur des papiers et des tissus, en jouant notamment avec les transparences et la lumière. Chaque participant sera amené à créer sa propre collection via une forme personnelle. Une forme collective de ces expérimentations sera exposée aux Laboratoires d’Aubervilliers dans le cadre des Journées Européennes du Patrimoine en septembre prochain.

Labo des Labos

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Le Wampicôn et ses hôtes


« Le Wampicôn et ses hôtes »

Rencontre avec des collégiens qui nous disent l’accueil en 1386 perles


Le projet « Le Wampicôn et ses hôtes » est initié par Patrick BERNIER et Olive MARTIN dans le cadre d'une résidence aux Laboratoires d'Aubervilliers en janvier et juin 2017. Il est composé d'un ensemble de rencontres, visites et ateliers menés par les deux artistes avec la classe UP2A du collège Jean Moulin à Aubervilliers dans le cadre du dispositif PED.


L'usage d'une œuvre d’art dans l’espace public relève d’un subtil entrecroisement de désirs et de hasards, d’alchimie entre les volontés des uns et les réactions des autres, entre des initiatives à échelles individuelles et des encadrements institutionnels. Depuis son installation dans la cour du collège Jean Moulin, au titre du 1% artistique, le Wampicôn, surface commune d'expression graphique, comme son pendant numérique, le Wampigraph, accessible en ligne, sont régulièrement activés : en témoignent les photos transmises par le principal du collège et l'enrichissement de la collection de dessins diffusée par la Rivière (écran dédié) au CDI. L'œuvre est autonome. Les artistes, Olive Martin et Patrick Bernier, s'étaient néanmoins mis à la disposition de l'équipe administrative et pédagogique pour accompagner des classes ou des groupes d'élèves dans l'approfondissement et l'expérimentation conjoints de l'œuvre.

Après une première expérience avec sept élèves de 5e et un assistant d'éducation, en septembre 2015 lors des journées du patrimoine, c'est grâce au dispositif PED (Projet éducatif départemental) mis en place par le Département de la Seine-Saint-Denis, en collaboration avec Les Laboratoires d'Aubervilliers, que cette année a vu la concrétisation de cette proposition. Une belle occasion pour le centre de production artistique et le collège qui s'inscrivent dos à dos dans une même parcelle géographique, de s'ouvrir l'un à l'autre et rendre poreuse la cloison tant symbolique que physique qui les sépare. L'occasion également de mettre en jeu avec son voisin l'un des axes de l'oeuvre : partager activement un territoire.

La collaboration spécifique de cette année s’est faite en concertation avec Mme Horbant, professeur, responsable de la classe UP2A (Classe d'accueil tous niveaux du collège). Les artistes ont été invités à proposer leur projet à une petite vingtaine d’élèves, entre 11 et 18 ans, arrivés récemment en France. Cette classe de transition les aide à apprendre la langue et à se familiariser avec le système scolaire avant de rejoindre les autres classes.
C'est la question de l'hospitalité et de l'accueil que le groupe, fort de son expérience, s'est donné de discuter et d'illustrer au cours d'ateliers d'une ou plusieurs journées réparties entre janvier et juin 2007. Ceux-ci alternent des temps de réalisation pratique sur les supports proposés par l'oeuvre - son logiciel et le panneau de perles - ainsi que d'autres expérimentations dessinées ou filmées.

En complément à cette approche pratique et en référence aux objets dont s'inspirent le Wampicôn, le groupe a été reçu pour des visites commentées - au Musée du Quai Branly à Paris et aux Archives diplomatiques à la Courneuve -, respectivement l'endroit où sont conservés, en tant qu'artefacts culturels désactivés, des ceintures de perles amérindiennes (wampums), et le lieu où elles pourraient avoir leur juste place en tant que traités bilatéraux.

Une première visite aux Laboratoires et un repas partagé qui ont inauguré les ateliers en janvier dernier ont donné l'idée d'y organiser un évènement qui en rendent compte : les élèves se feront les hôtes des Laboratoires le Mardi 23 mai en s'appropriant les lieux pour vous recevoir !

Ce projet permet d’inventer ensemble et progressivement des manières d’activer l’œuvre existante, de déployer un imaginaire et les modes d’expressions des élèves à partir d’elle. Il avance pas à pas, au fil des attentions qu’il parvient à tenir, des uns pour les autres, des désirs de prendre le crayon pour dessiner ce que serait un « motif d’hospitalité », des découvertes de totems, de masques ou de costumes historiques qui puissent faire écho à sa propre histoire ou à celles des autres, d’étonnements devant des recueils cousus d’or qui contiennent les échanges anciens entre les chefs d’Etats de France et d’Amérique, de traduction à tour de rôle du mot « bienvenu » dans sa langue au tableau, de tentative de nommer les espaces d’accueil, de réflexion sur quoi offrir et quoi recevoir, et comment.

Plus qu’un projet, ce sont les conditions d’une expérience commune qu’ont mises en place Patrick Bernier et Olive Martin, faisant fi des logiques de résultat, trop concentrés qu’ils ont tous été à laisser advenir une question fondamentale : ce qu’on s’apporte.

Patrick Bernier et Olive Martin tiennent remercier tout particulièrement :

La classe UP2A, Patricia Horbant et l'équipe des Laboratoires d'Aubervilliers
Morten Salling et Dominique Bourzeix du Département Seine-Saint-Denis
Valéry Devillers-Braun, principal du collège, Ambre Xavier et les enseignantes du collège Jean Moulin à Aubervilliers
Claudia Le Guellanff, documentaliste, Christine Pomerantz et Sébastien Delelis qui nous ont reçu aux archives Diplomatiques
ainsi que les services pédagogiques du Musée du Quai Branly, à Paris.



Mots-clés: 

  • Résidence 2017
  • Hospitalité

Rencontre avec des collégiens qui nous disent l’accueil en 1386 perles

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23. Mai 2017 - 15:00» 18:00
Mardi 23 mai 2017, 15h

 


Après une première visite aux Laboratoires et un repas partagé, ayant inauguré les ateliers en janvier dernier, l'idée d'y organiser un évènement qui en rende compte s'est progressivement imposée : les élèves se feront les hôtes des Laboratoires le mardi 23 mai en s'appropriant les lieux pour vous recevoir !

En effet, les élèves de la classe UP2A (Classe d’accueil pour élèves allophones) du collège Jean Moulin à Aubervilliers avec lesquels Patrick Bernier et Olive Martin ont échangé et expérimenté autour du Wampicôn investiront Les Laboratoires d'Aubervilliers pour offrir un temps d’accueil et d’hospitalité et partageront avec le public présent l’expérience de l’atelier.

La rencontre se conclura par un goûter partagé avec tous.



images tous droits réservés

 

 

 

 

 

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Classes de Lutte

                                     Cela suppose que la politique est, en premier
                                     sens, de l’ordre de la pensée et non de
                                     l’ordre
des « réalités objectives », de la
                                     réalité
objective des contradictions, dont
                                     l’État est le
produit paradigmatique. La
                                     pensée n’est donc
pas pensée d’un objet, elle 
                                     relève d’une
subjectivation, mais elle n’est
                                     pas pour autant
sans assignation ni
                                     exactitude. On le dira sous
la forme : la
                                     pensée est rapport du réel.

                                     «Rapport du réel» et non «rapport au réel»,
                                     cette entorse à la grammaire sert à bien
                                     marquer que la pensée ne prend pas le réel
                                     comme objet. La formule non objectivante
                                     «rapport du réel» suppose que cette pensée
                                     n’est pas appréhendable ni dans les
                                     catégories du vrai ou du faux, ni dans un
                                     rapport du subjectif à l’objectif. Ainsi, les
                                     gens pensent donne un premier sens à
                                     l’énoncé : « la politique est de l’ordre de la
                                     pensée ».

                                    Peut-on penser la politique en intériorité ? 
                                    Sylvain Lazarus - L’Intelligence de la Politique.


A une époque où le triomphalisme capitaliste a prétendument vaincu toutes les utopies pour un changement politique humain, Paloma Polo a porté son attention aux connaissances léguées par les luttes progressistes malgré le silence, la soumission et l'oppression qu'elles ont eu à combattre. Fouiller dans les épisodes passées ou sonder des conflits en cours, les efforts de Paloma Polo travaillent à se mettre face à notre contemporanéité.

Pour son projet aux Laboratoires d'Aubervilliers, Paloma Polo a engagé une enquête sans précédent dans une dimension de l'histoire remarquable des luttes politiques qui ont façonné la périphérie Nord de Paris. Loin de se livrer à un détour nostalgique, elle débusque et révèle les récits éclipsés et dissimulés, les dialogues et configurations sociales à la lumière de la réalité actuelle d'Aubervilliers, ville française qui accueille le plus important pourcentage de migrants, selon des chiffres qui ne tiennent d'ailleurs pas compte des personnes n'ayant pas de papiers.

Aubervilliers, Saint-Denis et, de manière plus générale, la Banlieue Rouge aux abords de Paris a abrité des milliers d'exilés politiques espagnols depuis la guerre civile et plus particulièrement durant toute la période du franquisme. Des centaines d'entre eux ont vécu une existence fantomatique, beaucoup sous de fausses identités, et certains de manière complètement clandestine, luttant dans l'ombre pour la mise en place en Espagne d'un mouvement qui puisse renverser de manière démocratique le système répressif et violent du franquisme.
Ce mouvement souterrain, orchestré depuis la périphérie de Paris par le Parti Communiste Espagnol, a laissé peu de traces matérielles. Plus important encore, il est également et aujourd'hui à peine traçable dans une histoire nationale espagnole écrite par effacement systématique des exploits qui ont ouverts la voie à ce qui a, malheureusement, glissé vers une «ouverture démocratique» trompeuse, à la suite de la dictature.

Paloma Polo plonge dans une mémoire en sommeil, ayant principalement survécue grâce à la transmission orale de militants qui ont presque entièrement disparus. Et ce n'est d'ailleurs pas arbitraire qu'il n'y ait pas de réflexion critique complète, de compilation ou recueils de cette période historique décisive. Seules quelques autobiographies attestent de ces épisodes.

Aujourd'hui, notre organisation politique est différente et pourtant il existe une corrélation inquiétante avec cette époque antérieure : l'Europe traverse une importante crise convulsive émaillée par une recrudescence du fascisme, ancrée dans un tissu social dévasté, et faisant face aux millions de migrants et d'exilés qui, fuyant la guerre, l'oppression et l'exploitation, affluent vers l'Europe pour tomber dans la violence et la discrimination d'États brutaux. Cependant, les temps présents en Occident sont marqués par une différence très significative : nous manquons d'horizons ou de projets politiques concrets et nous ne semblons pas en mesure de penser la politique en termes nouveaux.

Le parlementarisme, approuvé par des pans importants de l'opinion populaire, a déclaré sa violence. Il fait la guerre, il est la guerre selon les mots de Sylvain Lazarus. Au milieu de ces circonvolutions, seuls quelques-uns avancent, bien qu'avec hésitation, pour trouver les nouveaux mots - pour continuer à se référer à Sylvain Lazarus - nécessaires à la compréhension de notre époque.

Le mouvement politique espagnol pendant le franquisme, comme beaucoup d'autres à l'époque, a été propulsé vers l'avant par un projet socio-politique, des idées et des valeurs cristallisées dans la discipline clandestine des processus d'organisation et des petites communautés manifestement plus consolidées au sein des organisations de base espagnoles.

A côté de ces réseaux de solidarité, ces collectifs étaient-ils en mesure de doter les individus d'une autre compréhension des caractéristiques essentielles des relations humaines ?
Si nous convenons de l'idée que la politique est rare et précaire, y avait-il là une aptitude à créer les lieux de la politique, de la pensée indépendante ?
Est-il possible de sauver quelque chose de cette lutte pour nous aider à raviver les relations sociales et nous équiper pour faire face à la situation contemporaine ?
Comment pouvons-nous penser et parler de ce qui n'a pas été pensé, ni parlé au-delà de groupes mineurs, aujourd'hui inaccessibles et coupés d'un passé canonisé ?

En ponctuant son enquête, avec les mots de Sylvain Lazarus, qui affirme que nous devons assumer la tâche d'établir tout à fait les nouveaux termes attendus des résultats et méthodes de pensée et de connaissance si le dialogue se fait entre les gens, Paloma Polo, en collaboration avec son partenaire de recherche, l'historien de l'art et curateur Oscar Fernandez, s'attachera à reconstituer les récits de cette histoire enfouie.

Pour cela, seront réalisés des dialogues avec des personnalités importantes de l'histoire de ces combats politiques, tout comme seront mis en place des ateliers de rencontres-discussions permettant d'inclure la diversité des collaborateurs et de ces personnes impliquées et concernées. Enfin, ce projet aboutira à l'écriture d'un script pour un film, dont les étapes préparatoires incluront des performances dans l'espace public et au sein des Laboratoires d'Aubervilliers.




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Avec le soutien de l'Acción Cultural Española, AC/E

 

Mots-clés: 

  • résidence 2016-2017
  • Luttes politiques
  • Clandestinité

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The Ark : Centre d'experimentation pluridisciplinaire


Un lieu de travail heureux est un environnement productif




Selk’nam, Terre de Feu (1919) - photographie prise par Martin Gusinde, rephotographiée par Grace Ndiritu - courtesy de l'artiste


The Ark est un projet post-internet ambitieux de recherche vivante situé au croisement entre expériences scientifiques et spirituelles inspirées des propres expériences vécues par Grace Ndiritu au cours de la dernière décennie, au sein et à proximité de communautés New Age qu'une approche individuelle et éclectique de la spiritualité caractérisent.

Ce projet se concentre principalement sur les thèmes allant des plantes à la démocratie et l’activisme en passant par la biologie, le chamanisme, la méditation, les aliments crus, la psychologie, les communautés, l'éducation, l'architecture et l'avenir des villes.

Afin de permettre aux participants de rentrer en profondeur dans ce processus d’expériences spirituelles et scientifiques, The Ark sera fermé au public pendant les six premiers jours. Ce temps d’isolement est pensé afin d’encourager la créativité et la vulnérabilité de chacun et pour permettre l'émergeance des façons nouvelles et radicales de penser la vie et les problèmes du monde d'aujourd'hui. Tous les invités seront amenés à participer aux propositions de chacun et à partager entre eux leurs savoirs et connaissances, qu’il s’agisse de conférences, séances de méditation, cuisine, performance, de communication non violente (NVC) ou d’atelier de poésie, etc.

L’ancien système de chakras védiques indiens constitue la base conceptuelle et énergétique du déploiement de la nature holistique de The Ark. Des ateliers spirituels quotidiens, des discussions académiques, ainsi qu’un calendrier de performances seront donc mis en place. Cet ancien système est aussi la source d’inspiration du design des uniformes, bannières, drapeaux et du menu alimentaire que les participants consommeront tout au long du projet The Ark.

Durant les cinq premiers jours du projet, The Ark sera donc fermé au public. Celui-ci pourra cependant suivre son évolution via les réseaux sociaux, Facebook et Twitter notamment. Par ailleurs, la semaine se concluera par un programme public sur les deux jours du week-end, les 8 et 9 juillet 2017.

Durant la semaine, The Ark organisera ses activités en quatre équipes :

L'Équipe Spirituelle sera celle qui au cours de cette semaine d’isolement concevra les pratiques de purification et les rituels énergétiques, afin d’élever la conscience de chacun individuellement et en tant que groupe, de sorte que de nouvelles idées et manières de penser les problèmes du monde soient produites tout au long de la semaine. L’équipe spirituelle sera composée de Grace Ndiritu (Kenya/UK), artiste, conçoit et met en oeuvre le projet The Ark et de Rebecca Farr (USA), artiste, mènera l’ensemble des ateliers spirituels de la semaine. 

L'Équipe Alimentaire s'inspirera de la politique de The Ark concernant la culture et la consommation d'aliments établies selon le système des Chakras (centres spirituels) afin d'aligner le programme alimentaire sur l’ensemble des activités du projet. Le projet est une plateforme qui envisage la nourriture comme médecine préventive et curative, et souhaite mener les participants à une prise de conscience de ces qualités. Ainsi, les cuisines végan, macrobiotique, ayurvédique, crue et la “wild cooking” seront quelques-unes des pratiques culinaires introduites tout au long de la semaine auprès des participants.
Les membres de l’Équipe Alimentaire sont Denise Palma Ferrante(Australie/Italie), chef cuisinier, concevra les menus et organisera la cuisine durant The Ark, Julian Cox (UK), jardinier, cultivera les aliments pour The Ark, Maxime Bichon (FR), sous chef cuisinier et artiste, se consacrera à la cuisine et aux pensées créatives durant The Ark et Sue Burge (UK), sous-chef cuisinier et poète, qui aidera en cuisine et mènera les nuits de Food Poetry pendant The Ark.

L’Équipe Art aura en charge la conception et la mise en oeuvre d’ateliers de performances quotidiennes pour tous les participants tout au long de la semaine. Le dernier atelier fera l’objet d’une représentation publique le samedi 8 juillet 2017 dans les rues d'Aubervilliers. Cette équipe comprend Urara Tsuchiya (Japon) et Anna Tanner (USA), artistes performeuses, qui mèneront les ateliers de performance pendant The Ark et Rafaela Lopez(FR), artiste, qui sera en charge de l'animation des réseaux sociaux au sein du projet.

L’Équipe Académique est pour sa part composée d’un groupe d'universitaires qui mènera conférences et expériences scientifiques tout au long de The Ark, préparant notamment la table ronde publique programmée le dimanche 9 juillet 2017. Pour cela, l'équipe est composée de Petra Carma (Slovenie), sociologue, se concentrera sur la préparation de sa modération pour la table ronde publique en fin de projet en effectuant d’une part des tests sociaux groupes/individus et d’autre part en construisant des communauté de communication non violente avec les participants, de Gleb Vyacheslavovich (Russie), économiste, étudiera l’ensemble BRIC - Brésil, Russie, Inde et Chine - en effectuant des tests de dialogues interculturels et interracials avec les participants, de Katia Laura Sidali (Italie/Equateur), sociologue, elle se concentrera sur le pillage des savoirs indigènes en lien avec la forêt amazonienne par les entreprises, de Eric Heist (USA), artiste, s’attachera à l’histoire des communautés dans le sillage de l’expérience scientifique Biosphère qui s’est déroulée entre 1987 et 1994 en Arizona, de Kayla Anderson (USA), artiste et théoricienne, interviendra sur l’Anthropocène, les théories Queer & Race, les relations inter-espèces et les communautés du Futur, de Edgardo I Garrido Perez (Panama/Mexique), biologiste, reviendra sur les communautés des plantes et des humains dans le cadre de The Ark et enfin de Margaret McLaren (USA), philosophe, sera plus spécifiquement attentive à l’Inde, aux Gender studies, à l'Économie et aux Communautés rurales.


 

Mots-clés: 

  • Résidence 2017
  • Extra Sensory Perception

The Exegesis of Philip K. Dick / Louis Castel and Hélène Collon

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4. Mai 2017 - 16:00» 18:00
Thursday 4th May 2017, from 4 to 6 pm

 

The Exegesis of Philip K. Dick

Readers’ workshop #1
Beyond the logic of reason.
With Louis Castel and Hélène Collon



The Exegesis of Philip K. Dick has a special place in the author’s bibliography: it is a diary he kept secret for years that was not written for publication, containing notes on his visions and dreams, letters, preparatory work, and thoughts on existing and forthcoming works.

The book is the result of a huge amount of editing carried out by a number of Philip K. Dick specialists in the USA (who ultimately kept one tenth of the original notes) and—for the French edition—a painstaking translation by Hélène Collon. It is a striking testimonial to the work of a major 20th century author with an extravagant imagination and a body of work that has many layers of meaning. An insatiable builder of systems, he explains the unbroken thread of his thoughts and obsessions in these pages. These thoughts are presented in the form of a glossary at the end of the book, which lists the notions he drew from or invented, the German or Greek terms he referred to, and the founding myths, philosophers and theologians that informed his writing.

To explore this vast  collection, we are organising two sessions, on 4th and 18th May, with the translator Hélène Collon, the author and actor Louis Castel, who presented a stage version of one of Philip K Dick’s lectures, and the author Pacôme Thiellement, a specialist of Philip K. Dick and pop culture.

This opening session aims to situate the publication of the Exegesis in the context of its publication in the USA, then in France; to focus on the process of moving from one language into another and the problems this poses; and the unusual place these texts have in Philip K. Dick’s output as a whole, revealing the close connections between his biography and his books.

To do this we shall be returning to the mystical event that Philip K. Dick experienced in 1974, and which formed the basis for his new cosmogony. We will also be approaching his work from the standpoint of duality, which is a major theme for him: from his twin sister who died in infancy and who always haunted him to the voice of A.I. (Artificial Intelligence) whispering in his ear before he went to sleep  and the presence of certain figures such as “Thomas”, Dick constantly felt the presence of others within himself, and the figure of the double often appeared in his work. An extremely sensitive soul and a brilliant manipulator, Philip K. Dick  allowed his interpretative delirium (the voices he heard, for instance) to inform his abundant literary inventiveness: these systemic ravings were able to break through the illusion on which reality is founded and sweep away generally accepted rules and codes.

Dick constantly constructed systems that operated in a remarkably precise way (even when their foundations were unstable); new ones were constantly added, with a view to creating a theological cosmogony. Flying in the face of the taboos of Western culture, awash with hated materialism since the Enlightenment, Dick, who belonged to a more Protestant vein, promoted direct communication with an omniscient God and removed the boundaries between religion and rationality and between observation and spirituality. He leaned towards the notion of possession, the idea of “being controlled”, challenging our feelings that are built on sand, while remaining aware of the endless possible combinations and patterns of our thoughts, which allowed him, for instance, to fulfil his quest for meaning and the truth of permanent reality.

 

Free entrance on reservation
at reservation@leslaboratoires.org or 01 53 56 15 90




Cover of the french edition of the L’Exégèse de Philip K. Dick
© Editions J’ai lu / Nouveaux Millénaires.

 


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Whether he is staging Adamov, Philip K. Dick, Molière, Novarina, Sade, Strindberg, Chekhov or his own plays, Louis Castel tries to journey to the hidden structure of the work. He has been described as attending to the very depths of text. He likes to convey thought in theatre, preferably in a jubilatory mode. For Castel, image is produced by the word and not vice versa. He likes the different languages that theatre draws in and incorporates to give them more meaning. In this way, in keeping with his company’s name — Théatrographe, that evokes the Cinématographe — a projected or digitalised image is a recurrent motif of the company’s shows. For the 1993 Avignon (in) festival he staged “Comment construire un univers qui ne s’effondre pas deux jours plus tard” (How to Build a Universe that Doesn’t Fall Apart Two Days Later), a legendary lecture in which Philip K. Dick humorously reflects on reality, what constitutes “the authentic human being”, God and Disneyland.   

Hélène Collon is a French literary translator. Her translations include works by science fiction and modern fantasy writers such as Brian Aldiss, Scott Baker, Iain M. Banks, Ray Bradbury, Christopher Priest, Robert Silverberg, Mike McQuay, Pat Murphy, Jack Finney, Jonathon Carroll, Harlan Ellison, Gregory Benford, Richard Matheson, Michael Marshall Smit and Norman Spinrad. In 1994 she was awarded the Grand Prix de l’imaginaire in the “Translation” section for L’Homme des jeux (original title: The Player of Games) by Iain M. Banks, and again in 1997 for the autobiography of Isaac Asimov. In 1992 she edited a collective publication on Philip K. Dick titled Regards sur Philip K. Dick. Between 1994 and 2000 she coordinated, in collaboration with Jacques Chambon, the translation of Dick’s entire corpus of short stories for the éditions Denoël. She also translated Lawrence Sutin’s biography of Philip K. Dick, Invasions divines (Divine Invasions), and another work by Lawrence Sutin on Philip K. Dick, Dernière conversation avant les étoiles. In 2013 she translated Philip K. Dick’s last novel, Ô Nation sans pudeur. She is currently working on the French edition of The Exegesis of Philip K. Dick— the first tome was published in October 2016 with Nouveaux Millénaires, and the second tome is due for publication late 2017.

 

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L'Exégèse de Philip K. Dick / Louis Castel et Hélène Collon

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4. Mai 2017 - 16:00» 18:00
Jeudi 4 mai 2017, de 16h à 18h

 

L'Exégèse de Philip K. Dick

Atelier de lecture #1

L’au-delà logique de la raison.
Avec Louis Castel et Hélène Collon

 

L’Exégèse de Philip K. Dick occupe une place particulière dans la bibliographie de l’auteur : un journal tenu secret pendant des années, non destiné à être publié, qui contient des notes sur ses visions et ses rêves, des lettres, des travaux préparatoires, des réflexions sur ses productions antérieures et sur celles en gestation.

Elle résulte d’un travail colossal d’expurgation mené par de nombreux spécialistes de Dick aux Etats-Unis (conservant au final un 10e de la totalité des notes d’origine) et d’un rigoureux travail de traduction réalisé par Hélène Collon. Elle constitue un témoignage saisissant de cet auteur majeur du XXe siècle, auteur à l’imagination extravagante et à l’œuvre polysémique, insatiable constructeur de systèmes, qui livre dans ses pages l’explication du fil ininterrompu de sa pensée et de ses obsessions. On les retrouve d’ailleurs rassemblées sous forme de Glossaire à la fin du livre, listant les notions dans lesquelles il a puisées ou qu’il a inventées, les termes allemands ou grecs qu’il convoque, les mythes fondateurs, les philosophes et théologiens qui l’ont nourri.

Pour approcher cette somme faramineuse, nous proposons deux séances, les 4 et 18 mai, en compagnie de la traductrice de l’ouvrage, Hélène Collon, de l’auteur et acteur Louis Castel qui a mis en scène une conférence de Dick, et de l’auteur Pacôme Thiellement, spécialiste de l’auteur et de culture pop.

Cette séance inaugurale est consacrée à situer la genèse de la publication de L’Exégèse, de son contexte de publication des Etats-Unis vers la France, du passage d’une langue dans une autre et des problématiques qu’elle fait surgir, de la place inédite que ces textes tiennent dans l’œuvre de Dick, révélant les liens indissociables qui se nouent entre la biographie de l’auteur et son œuvre.

Nous reviendrons, pour ce faire, à l’événement mystique déclencheur que Philip K. Dick a vécu en 1974 et à partir duquel il échafaudera sa nouvelle cosmogonie. Nous l’aborderons également depuis le thème majeur de la dualité : de sa sœur jumelle morte quasi à la naissance et qui n’a cessé de le hanter, à la voix de A.I. (Artificial Intelligence) qui susurre à son oreille avant qu'il ne s’endorme, aux pénétrations par certaines figures telle que Thomas, Dick n’a eu de cesse d’éprouver l’autre en soi et de mettre en scène le double. Sensible exacerbé et génial manipulateur, Dick a mis son délire interprétatif (en l’occurrence ses auditions de voix) au service d’une invention littéraire foisonnante et une élucubration systémique à même de percer l’illusion qui fonde la réalité et renverser ce qui faisait jusqu’alors autorité.

Dick n’a eu de cesse d’échafauder des systèmes au fonctionnement d’une remarquable précision (quand bien mêmes les bases étaient instables), qui se renouvelaient en permanence, en vue de créer une cosmogonie théologique. Défiant les tabous d’une culture occidentale baignant depuis les lumières dans un matérialisme exécré et s’inscrivant davantage dans une veine protestante, Dick promeut une communication directe à Dieu (un Dieu omniscient), lève les frontières entre religion et rationalité, entre des activités d’observation et de spiritualité ; il se place du côté de la possession, de l’« être agi par », de la remise en question de nos sensations, bâties sur du sable, tout en étant conscient des combinaisons infinies des agencements possibles de notre pensée, qui lui permettent notamment de répondre à sa quête de sens et de vérité de la réalité permanente.

 

Entrée libre sur réservation
à reservation@leslaboratoires.org ou au 01 53 56 15 90

 



Couverture de l’édition française de L’Exégèse de Philip K. Dick
© Editions J’ai lu / Nouveaux Millénaires.

 


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Qu’il monte Adamov, K. Dick, Molière, Novarina, Sade, Strindberg, Tchekhov ou ses propres pièces, Louis Castel s’efforce de voyager jusqu’à la structure cachée de l’œuvre. On dit de lui qu’il sert le texte en profondeur. Il aime porter la pensée au théâtre, de préférence dans la jubilation. Pour lui, l’image naît du mot plutôt que l’inverse. Il aime les langues et les différents langages que le théâtre a vocation à aspirer, à intégrer pour leur donner plus de sens ; ainsi l’image projetée ou numérisée est-elle un motif récurrent des spectacles de la compagnie comme le suggère la dénomination de celle-ci : Théatrographe évocatrice de Cinématographe. Pour le festival (in) d’Avignon en 1993, Il a traduit en théâtre « Comment construire un univers qui ne s’effondre pas deux jours plus tard », une conférence mythique dans laquelle Philip K. Dick s’interrogeait non sans humour sur la réalité, « l’être humain authentique », Dieu et Disneyland.
   
Hélène Collon est une traductrice littéraire française. Elle a notamment traduit des auteurs de science-fiction et de fantastique moderne, dont Brian Aldiss, Scott Baker, Iain M. Banks, Ray Bradbury, Christopher Priest, Robert Silverberg, Mike McQuay, Pat Murphy, Jack Finney, Jonathan Carroll, Harlan Ellison, Gregory Benford, Richard Matheson, Michael Marshall Smit, Norman Spinrad. Elle obtient en 1994 le Grand Prix de l’Imaginaire, catégorie « Traduction » pour L’Homme des jeux de Iain Banks et en 1997 pour l’autobiographie d’Isaac Asimov. En 1992, elle dirige un ouvrage collectif sur Philip K. Dick intitulé Regards sur Philip K. Dick. Entre 1994 et 2000, elle coordonne la traduction de l’intégrale des Nouvelles de Philip K. Dick pour les éditions Denoël avec Jacques Chambon, puis traduit notamment la biographie de Philip K. Dick par Lawrence Sutin, Invasions divines, et, toujours à propos de cet auteur, Dernière conversation avant les étoiles. En 2013 elle signe la traduction du dernier roman de Philip K. Dick encore inédit en français,Ô Nation sans pudeur. Elle travaille actuellement à l’édition française de L’Exégèse de Philip K. Dick, dont le premier volume est paru en octobre 2016, également pour Nouveaux Millénaires. Le second volume est prévu pour fin 2017.

 

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"Biographies des participants"

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  • Résidence 2017
  • Extra Sensory Perception

 
BIOGRAPHIES

 

 


Rebecca Farr (US), née en Californie, vit actuellement à Los Angeles, Californie. De sa naissance à aujourd’hui, elle a vécu tout le long de la côte Ouest des États-Unis, et dans différents lieux au Mexique. Rebecca est artiste, praticienne en énergie Reiki et assidue de méditation. Ses diverses études ont été guidées par une curiosité sans fin pour les mots illumination et incarnation. Ses pratiques de la médiation et des rituels inclues notamment le bouddhisme zen, la cérémonie des Natifs Américains (Native based ceremony), la mythologie chrétienne, les pratiques yogiques et hindoues, tout comme la théorie quantique. En tant qu'artiste, Rebecca Farr est représentée par la Klowden Mann Gallery à Los Angeles. Elle a exposé à Los Angeles, San Francisco, Miami, Houston, Istanbul, Rotterdam et dans tout le Pacifique Nord-Ouest. Son travail figure dans des collections privées américaines et internationales. Elle a, par ailleurs et récemment, effectué deux années d'expérience en tant qu’artiste-enseignant’ au département éducatif du Los Angeles County Museum of Art où elle a développé un programme d’ateliers publics menés par des jeunes.

http://www.rebeccafarr.com/


Denise Palma Ferrante (AS), née à Melbourne en 1975, s'installe en Italie en 1993, puis passe 7 ans à Londres entre 1994 et 2001. Elle vit aujourd'hui à Berlin. Elle travaille dans le domaine de la gastronomie depuis 1991. En 1993, elle commence à étudier la cuisine, par passion et nécessité. Elle a vendu et livré des plats végétariens fait maison dans les bars à Londres sur une courte période avant de devenir la barmaid et manager du Two Floors and Hoxton Square Bar & Kitchen pendant plusieurs années. A Berlin, à partir de 2001, elle a travaillé dans le tristement célèbre Ost Gut/Panorama Bar devenu après sa fermeture le Berghain. A compter de 2016, elle arrête ces activités. Tout au long de cette période, elle a développé une pratique artistique via les médium suivant : photographie, sculpture (avec de la nourriture), performance et installation. En 2009, en collaboration avec Benjamin Huseby, elle a fondé le «Bistro», un club de souper mensuel organisé en collaboration avec le collectif d’artistes basso. Le club de souper s’était concentré sur des aliments de saison, locaux et fourragers, tous fait à partir de rien. Cela a attiré son attention sur la restauration événementielles dans le monde de l’art. En 2013, elle a travaillé en tant que producteur / organisateur d'événements culinaire. À partir de 2013-2016 a été curatrice culinaire pour le Foreign Affairs festival à la Haus der Berliner Festspiele de Berlin (un des théâtres les plus importants de la capitale). En 2016, elle commencé à travailler avec Bite Club Berlin, un marché alimentaire d'été. En 2014, elle a fondé l'OLIB CSA, un groupe agricole parrainé par la communauté qui reçoit des légumes biologiques directement de OLIB, une ferme biologique collective anarchiste à l'extérieur de Berlin, en échange de travaux agricoles et une redevance mensuelle. En 2016, elle est devenu un professeur de yoga tout en continuant ses études de yoga.http://bistroinourstudio.blogspot.in/?m=1
http://www.berlinerfestspiele.de/de/aktuell/festivals/berlinerfestspiele/archiv_bfs/archiv_programme_bfs/foreign_affairs/start.php
http://biteclub.de/
http://olib-ev.org/


Julian Cox (UK) a étudié la géographie sociale à l'université, suite à son intérêt dans la relation entre les gens, l'espace, la nature et la ville. En 2010, il a rejoint en vélo Mumbai depuis Londres, sur une période de 18 mois. Au cours du voyage, il a entrepris plusieurs projets afin de documenter les paysages et expériences traversés. Cette restitution comprend notamment une documentation sur les arrêts de bus de 18 pays différents, une cartographie des campings et un ensemble de dessins quotidiens. À Londres, Julian a géré 2 jardins communautaires : d’une part le jardin terrasse de Southbank Centre et d’autre part le Caravansérail. Dans les deux projets, l'accent était mis sur l'art et le jardinage. Les programmes de participation reflétaient quant à eux les interactions, espaces et champs entre l’art et le jardinage. Aujourd’hui installé à Marseille, il dirige 2 bibliothèques de semences en lien avec des projets de culture. Il continue par ailleurs à dessiner, en mettant plus particulièrement l’accent sur l'espace et les lignes.

http://cargocollective.com/juliancox


La démarche de Maxime Bichon s’inscrit dans le paysage, qu’il soit géographique ou relationnel, et dans les activités pouvant s’y exercer. Sur un toit, à la plage ou dans le l'espace d’exposition traditionnel, les interventions prennent en compte les situations dans lesquelles elles s’établissent ou dessinent des contextes, solitaires ou collectifs, ébranlant la localité de l’œuvre et son apparition. L’autonomie, l’abandon et le partage marquent les gestes et les formes d’un travail qui se veut intuitif, fait de déplacements, d’événements et d’associations, soumis aux traits du relief, de l’altérité et du language. L’espace et ses pratiques nourrissent ainsi régulièrement une réflexion qui se manifeste par des médiums hétérogènes, de la peinture au parachutisme. Maxime Bichon a exposé au Centre Pompidou (Paris - Nouveau Festival 2015), à la Mosquito Coast Factory (Campbon - 2016), Centrale Fies (Dro - 2016). Il a reçu le Prix Live Works en 2016 pour sa performance Act III: Like a Flag Within a Frame. Il est actuellement en résidence au Carreau du Temple (Paris) pour le projet d'école expérimentale The Cheapest University qu'il a cofondé.

maximebichon.net
thecheapestuniversity.org


Sue Burge (UK) est poète, auteure indépendante et chargée de cours en cinéma à King's Lynn au Royaume-Uni. Elle a travaillé pendant plus de vingt ans à l'Université d'East Anglia à Norwich, enseignant l'anglais, les études culturelles, le cinéma et l'écriture créative, et a été maître de conférences en écriture créative à l'Open University. Sue est un chef d'atelier expérimenté ; elle a animé des sessions à travers le monde, en travaillant avec un grand nombre de personnes - étudiants internationaux, universitaires, retraités professionnels de tous les horizons, toxicomanes en phase de sevrage, adolescents, réfugiés, etc. Elle a beaucoup voyagé pour le travail et le plaisir et a animé des blogues, tel "The Peripatetic Poet" en 2016. L'année dernière, elle a reçu une subvention du Conseil des arts qui lui a permis d'écrire un corpus de poésie en réponse à l'héritage cinématographique et littéraire de Paris. Ses poèmes sont apparus dans des publications telles que The North, Mslexia, The Lampeter Review, Stride, The French Literary Review, Brittle Star, Ink, Sweat and Tears, Cake et Orbis. En janvier 2017, elle collabore avec dix autres poètes sur les réponses au film documentaire de 1916 "Bataille de la Somme". Elle est une végétarienne engagée, adore cuisiner et notamment l’expérimentation culinaire en jouant avec différents goûts.

www.sueburge.uk


Urara Tsuchiya (JA) est née en 1979 au Japon, elle vit et travaille à Glasgow, en Écosse. Artiste, elle travaille principalement avec les medium de la performance, de la vidéo, de la céramique, mais également via des événements publics au cours desquels elle fait souvent intervenir des éléments de sculpture composée de matériaux souples et mous, des costumes et de l’alimentation cuisinée maison. L’ensemble de ces éléments fonctionnent comme des accessoires afin d’établir un environnement alternatif et propice à l'émergence de  comportements sortant de l’ordinaire.

http://glasgowinternational.org/artists/urara-tsuchiya


Anna Tanner (USA), née en Arkensas, vit à Los Angeles. Elle intègre dans son travail la narration, explorant le fantastique à l'intérieur du familier qui répond au rôle changeant des humains en terme de technologie, nature et de valeurs folkloriques. Elle travaille principalement avec la peinture à l'huile, le plâtre, parfois le papier mâché et d'autres moyens mixtes. Elle a reçu son BFA de la Rhode Island School of Design et MFA de la Glasgow School of Art en 2009. Elle faisait partie du New Works Scotland Program de la Collective Gallery à Édimbourg, a fait la résidence Studio Voltaire à Londres, Transmission Gallery, Glasgow. Elle est actuellement artiste enseignant boursiaire pour l'Armory Centre for the Arts à Pasadena, en Californie. Son travail figure actuellement dans un certain nombre de collections privées aux Pays-Bas, au Royaume-Uni et aux États-Unis.

http://annatanner.com/


Rafaela Lopez (FR) est née en 1988 à Paris. Elle a étudié à l'Ecole Nationale des Arts Décoratifs de Paris (ENSAD), à la Villa Arson (Nice) et au Royal College of Art de Londres d'où elle est sortie diplômée en 2015. Son travail se concentre sur la création de projets collectifs et communautaires qui reflètent le potentiel social de l'art et de la sculpture à travers diverses formes telles que la vidéo, la performance ou l'événement. Elle est membre du collectif d'artistes à l'initiative du DOC à Paris (association d'artistes qui occupent un ancien lycée technique dans le 19e arrondissement) où elle a aussi son studio. Le travail de Rafaela Lopez a été montré dans des lieux tels qu'au Studio Voltaire et au Camden Art Center à Londres, à la Villa Arson à Nice, au Palais de Tokyo et au Centquatre à Paris.

http://rafaelalopez.net/


Petra Carman (UK) est chercheuse communautaire titulaire d'un doctorat conjoint européen/international en Communication et Représentations Sociales qui met l’accent particulièrement sur l’étude de la Psychologie Sociale et des Médias. Ses intérêts de recherche incluent les écovillages, la relation homme-nature, la spiritualité et la politique préfigurative. Actuellement, elle est en résidence à l'École de recherche sociale intégrative de Braziers Park à Oxfordshire en Angleterre, où elle travaille, entre autres, à l'élaboration d’activités éducatives alternatives et à la publication de recherches communautaires. Elle est en étroite relation avec le mouvement de l'écovillage, et souhaite dans le futur s’impliquer plus dans le projet Gaia Education, dont l’objectif est d’améliorer la dimension sociale et le regard porté sur le monde au sein d’un programme ecovillage d'éducation.

https://www.researchgate.net/profile/Petra_Carman


Gleb Vyacheslavovich Toropchin (RU), né en 1990, enseigne en tant que professeur agrégé au département des langues étrangères (Programmes techniques) et au département de l'économie mondiale, des relations internationales et de droit à l’Université d'Etat de Novosibirsk (Russie). Diplômé Summa Cum Laude de l'Université d'Etat de Kemerovo en 2012, il est sorti major de la filière Relations internationales, traduction et interprétation (anglais et allemand). Il possède par ailleurs un Ph.D. en histoire moderne et contemporaine, validé à l’Université d’Etat de Tomsk State en 2015. Enfin, il participe régulièrement à des conférences et à des forum internationaux en Russie, aux Émirats Arabes Unis, en Allemagne, en Azerbaïdjan, en Suisse, en France, en Autriche et au Kazakhstan et a publié plus de 60 articles scientifiques (y compris une monographie imprimée en Allemagne).

http://ciu.nstu.ru/kaf/persons/75783
https://nstu-uni.academia.edu/GlebToropchin


Eric Heist (USA), en tant qu'artiste multimédia et cofondateur de l'organisation artistique alternative Momenta Art, explore les complexités de la relation entre l'individu et le groupe. En étudiant la politique sociale, le féminisme, le post-colonialisme, la critique culturelle et l'analyse critique de la race et des classes, Momenta Art a débuté sous la forme d'un espace d'exposition à Philadelphie en 1986. Fondé par Heist avec les artistes Donna Czapiga, James Mills, Christina LaSala et Timothy Aubry, l'espace a déménagé à New York en 1990, en tant que centre pertinent pour l'art et les dynamiques culturelles de cet ordre. Le travail de Heist est profondément lié à ces idées, en utilisant souvent références culturelles et historiques pour explorer la dynamique de la communauté et des systèmes de soutien complexes. En plus de son travail en tant que directeur de Momenta Art, Heist a présenté son travail dans des expositions à Schroeder Romero (Brooklyn, NY), Leslie Heller Gallery (New York), Invisible-Exports (New York), Islip Art Museum (East Islip, New York) et Brooklyn Museum of Art (Brooklyn, NY).

http://eutopia.us/eric-heist/
http://www.artspace.com/eric-heist

 
Kayla Anderson (US) est une artiste pluridisciplinaire vivant à Chicago. Elle a été en résidence et a participé à des incubateurs à la Chicago Artists Coalition et au Hyde Park Art Center de Chicago, ainsi qu’à d’autres programmes hors Chicago, dont le Living Museum de Greensboro. Elle est également boursière en art visuel de la Luminarts Cultural Foundation.
Ses recherches portent notamment sur l'anthropocène, les flat ontologies (modèles de réalité spécifiant que tous les objets, même ceux imaginés, ont le même degré d'être que n'importe quel autre objet), le post-humanisme, la perception non humaine, l'animisme, les récits post-apocalyptiques, l'art médiatique et la technologie.
Son travail a été exposé à travers les États-Unis et dans le reste du monde, dont le Currents International New Media Festival de Santa Fe, l’Institut urbain d'art contemporain à Grand Rapids; le Centre pour la photographie contemporaine de Détroit, le  Festival de courts métrages de montagne en Virginie-Occidentale, le Regis Centre for Art de l'Université du Minnesota, au Projets Gris à Tiong Bahru à Singapour, au Nối Projects à Hanoi au Vietnam. Plus particulièrement à Chicago, elle a exposé au Johalla Projets, Tritriangle, Comfort Station, à la Woman Made Gallery, The Nightingale Cinema, Efrain Lopez Gallery, Roman Susan, et LVL3.
Ses écrits ont été publié dans divers revues et ouvrages, incluant notamment le Leonardo Journal (MIT Press), l’International Awards in Art Criticism (The Royal College of Art), MU TXT (MU Art Space, Eindhoven), Tijdschrift Kunstlicht (University of Amsterdam), The 3D Additivist Cookbook, et Aperture.
En 2016, elle a été artiste et chercheuse à l’Anthropocene Campus de la Haus der Kulturen der Welt (HKW - Maison des Cultures du Monde) à Berlin, et professeure invitée au Dutch Art Institute et à la Gerrit Rietveld Academie aux Pays-Bas. En plus de sa pratique artistique, elle a commissariée plusieurs expositions autour du cinéma, de la vidéo et des nouveaux médias, dont notamment à Chicago Code / Switchà la Woman Made Gallery, Freeze Frame: Artists’ Books and the Moving Imageà la Joan Flasch Artists 'Book Collection et [History] Under Constructionà la Galerie X. Parallèlement, elle organise et mène un groupe de critique mensuel pour les pratiques artistiques féminines appelé Media Grrrl.


Edgardo I. Garrido-Perez (PM) est né en décembre 1970 à Boca la Caja, un canton afro-caribéen de la ville de Panama au Panama où il a grandit. Après des études de premier cycle à l'École de Biologie de l'University of Panama, il est devenu assistant de terrain auprès de l’antenne biologique du Smithsonian Tropical Research Institute situé sur l’ile Barro Colorado - île artificielle dans le lac Gatun au sein des étendues d’eau du canal de Panama. Par la suite, Edgardo I. Garrido-Perez s’est installé au Mexique afin de poursuivre une thèse auprès du Yucatan Scientific Research Center (Centro de Investigación Científica de Yucatán - CICY) situé dans la Zone Maya du Yucatan. L'Université allemande de Goettingen l'a ensuite accueilli en tant que doctorant où il a soutenu sa thèse puis a travaillé comme post-doctorant. Ses recherches au Panama et au Mexique portaient sur les interactions plantes-plantes, et plus spécifiquement sur les plantes grimpantes se développant sur les arbres. Ayant rapidement pris conscience que la connaissance des plantes dans la zone maya exigeait également une connaissance de l'histoire des interactions homme-forêt en raison des activités, rituels et cosmovisions liées à l’usage des terres, et dans la continuité d’une utilisation des forêts pour se nourrir spirituellement et concrètement, Edgardo a réalisé plusieurs projets sur la sécurité alimentaire en Amérique latine et dans les Caraïbes, incluant la cosmovision, la biodiversité perçue et la communication pour la protection de la nature. Travaillant actuellement sur le changement climatique, Edgardo vérifie la manière dont les humains affectent la diversité des plantes, la composition des espèces ainsi que la capture du dioxyde de carbone. De 2014 à 2016, il a mis en pratique ces études en Amazonie équatorienne en dirigeant une équipe pluridisciplinaire regroupant biologistes, autochtones locaux kichwa, historiens et économistes. Ce projet est aujourd’hui exporté vers l'Europe où les effets des actions humaines sur les forêts sont millénaires.
En tant que maître de conférence, Edgardo applique des méthodes de terrain afin de développer théories et compétences pratiques en introduisant notamment les étudiants dans des projets de recherche et en valorisant leurs capacités à questionner et à acquérir leurs propres savoirs. Actuellement, Edgardo est chercheur associé à l'Herbarium and Botanical Garden de l'Autonomous University of Chiriqui (Université autonome de Chiriqui) au Panama.

http://edgardoga.jimdo.com
Peer-reviewed publications



Margaret A. McLaren (US) est titulaire de la chaire de Philosophie George D. et Harriet W. Cornell au Rollins College à Winter Park en Floride, où elle enseigne la philosophie dans le cadre du Program of Sexuality, Gender, and Women’s Studies (SWAG)..
Elle a reçu son M.A. et Ph. D. en philosophie de l'Université Northwestern. Elle est l'auteur de  Feminism, Foucault, and Embodied Subjectivity (2002, Université de l'État de New York Press). Ses articles sur les questions de genre, sur les femmes et les droits de l'homme, le multiculturalisme, Foucault, le féminisme et l'éthique de la vertu sont parus dans plusieurs revues, y compris Theory and Practice, Journal of Developing Societies, Forum on Public Policy, Philosophy Today, et Hypatia ; tout comme dans des anthologies telles que Feminism and the Final Foucault,  Feminists Doing Ethics, et Florida Without Borders: Women at the Intersections of the Local and Global.
Elle travaille actuellement sur un ouvrage intitulé provisoirement: Transnational Feminist Approaches for Global Gender Justice, où elle soutient que le modèle global pour le changement social et la justice sociale employé par une organisation de femmes de base en Inde pourrait fournir un modèle utile pour une approche féministe transnationale. Le modèle global de justice sociale négocie avec succès certaines tensions omniprésentes dans la théorie féministe et le discours philosophique: entre les droits de l'homme universels et le respect de l'intégrité culturelle, entre les droits politiques et civils et les droits économiques et sociaux, entre le local et le global et entre l'individu et le collectif.

https://rollins.academia.edu/MargaretMclaren


 

"Biographies"

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  • Residency 2017
  • Extra Sensory Perception

 
BIOGRAPHIES





Rebecca Farr (USA) is an artist, Reiki energy worker and devoted practitioner of meditation. Her various studies have been guided by an endless curiosity of two words: enlightenment and embodiment. Her mediation and ritual practices have included Zen Buddhism, Native based ceremony, Christian mythology, Yogic and Hindu practices and quantum theory. As an artist, Rebecca is represented by Klowden Mann Gallery in Los Angeles and has exhibited in Los Angeles, San Francisco, Miami, Houston, Istanbul, Rotterdam, and throughout the Pacific Northwest. Her work is held in private collections both nationally and internationally. She recently completed two years as faculty artist in the education department at the Los Angeles County Museum of Art where she developed a program for youth driven public works. 

http://www.rebeccafarr.com/


Denise Palma Ferrante (AUSTRALIA/ITALY), began studying cooking in 1993 out of passion and necessity. Eventually began selling/delivering home cooked vegetarian food to bars in London for a short period before taking over as a barman and manager at Two Floors and Hoxton Square Bar & Kitchen for several years. Once in Berlin in 2001 began working in the now infamous Ost Gut/Panorama Bar, which, once closed down, turned into Berghain. Retired from this in 2016. Throughout this period developed artistic practice through the mediums of photography, sculpture (with food), performance and installation. In 2009, together with Benjamin Huseby, founded the 'Bistro', a monthly supper club held in conjunction with the basso artists collective. The focus of the supper clubs was seasonal, local and foraged foods all made from scratch. This turned my focus onto catering and food events within the art industry. In 2013 began work as a food event producer/organiser. From 2013-2016 was the food curator for the Foreign Affairs festival at the Haus der Berliner Festspiele. In 2016 I began work with Bite Club Berlin, a summer street food market. In 2014 founded the OLIB CSA, a community sponsored agricultural group that receives organic vegetables directly from OLIB, an Anarchist collective organic farm outside of Berlin, in exchange for farm work and a monthly fee. Also in 2016 became a yoga instructor and am currently continuing my studies in yoga.

http://bistroinourstudio.blogspot.in/?m=1
http://biteclub.de/


Julian Cox (UK) studied social geography at university which sparked an interest in the relation between people, space, nature and the city. In 2010 he spent 18 months cycling from London to Mumbai. During the voyage he undertook several projects which documented the landscapes and experiences. These included: A documentation of bus stops through 18 countries, mapping campsites and a daily drawing. In London Julian has managed 2 community gardens; Southbank Centre roof garden and the Caravanserai. In both projects the focus was on art and gardening and the participation programmes reflected both fields and the space between them. Now he is based in Marseille where he runs 2 seed libraries and related growing projects and continues to draw, with a particular focus on space and lines.

http://cargocollective.com/juliancox


Maxime Bichon's practice falls within the landscape, whether geographical or relational, and through the activity that can take place there. In the sky, on the beach or in the traditional exhibition space, his interventions take into account the situations in which they are established or draw collective contexts, shaking the locality of the artwork and its appearance. Autonomy, abandonment and sharing mark the gestures and forms of a work that intends to be intuitive, made up of displacements, events and associations, subjected to the relief, otherness and language. Space and its practices thus regularly nourish a reflection that manifests itself through heterogeneous mediums, from painting to skydiving. Maxime Bichon has exhibited at Centre Pompidou (Paris - New Festival 2015), Mosquito Coast Factory (Campbon - 2016), Centrale Fies (Dro - 2016). He received the Live Works Award in 2016 for his performance Act III: Like a Flag Within a Frame. He is currently in residency at Le Carreau du Temple (Paris) for the experimental school project The Cheapest University which he co-founded.

www.maximebichon.net
www.thecheapestuniversity.org


Sue Burge (UK) is a poet and freelance creative writing and film studies lecturer based in King’s Lynn in the UK. She worked for over twenty years at the University of East Anglia in Norwich teaching English, cultural studies, film and creative writing and was an Associate Lecturer in Creative Writing with the Open University. Sue is an experienced workshop leader and has facilitated sessions all over the world, working with a wide range of people – international students, academics, retired professionals from all walks of life, recovering addicts, teenagers and refugees. She has travelled extensively for work and pleasure and spent 2016 blogging as “The Peripatetic Poet”. Last year she received an Arts Council grant which has enabled her to write a body of poetry in response to the cinematic and literary legacy of Paris. Her poems have appeared in publications such as The North, Mslexia, The Lampeter Review, Stride, The French Literary Review, Brittle Star, Ink, Sweat and Tears, Cake and Orbis. In January 2017 she collaborated with ten other poets on responses to the 1916 documentary film “Battle of the Somme”. She is a committed vegetarian, loves cooking and experimenting with different tastes and spent many years as an allotment holder. 

www.sueburge.uk


Urara Tsuchiya (JA) lives and works in Glasgow, Scotland.
She works mainly with performance, video, ceramics, and live events, often incorporating soft sculpture, costumes, and home cooking. These function as props to set up an alternate environment for out of the ordinary behaviours to take place.

http://glasgowinternational.org/artists/urara-tsuchiya


Anna Tanner is based in Los Angeles. Born in Arkansas, Tanner’s work incorporates narrative, exploring the fantastic within the familiar that address the changing role humans have in terms of technology, nature, and folk values. She predominately works in oil painting, plaster, and at times papier-mâché and other mixed media. Tanner received her BFA from the Rhode Island School of Design and MFA from the Glasgow School of Art in 2009. She was part of New Works Scotland Programme from Collective Gallery in Edinburgh, awarded residency at Studio Voltaire in London, Transmission Gallery, Glasgow, and currently is part of an artist teaching Fellowship with the Armory Center for the Arts in Pasadena, California.  Her work can be found in a number of private collections in Netherland, UK, and US. 

http://annatanner.com/


Rafaela Lopez, born in 1988, Paris. She studied at Ecole Nationale des Arts Décoratifs de Paris (ENSAD), Villa Arson (Nice) and Royal College of Art from (London) from where she graduated in 2015. Her work focuses on creating collaborative and community projects that are reflecting on the social potentials of art and sculpture through various shapes such as video, performance or happening. She is currently in the board of artist run space DOC in Paris where she also has her studio. Rafaela Lopez's work has been shown in venues such as Studio Voltaire, Camden Art Centre, CNAC Villa Arson, Palais de Tokyo, Centquate in Paris.

http://rafaelalopez.net/


Petra Carman (Slovenia) is a community researcher holding a European/International Joint PhD in Social Representations and Communication with a special focus on Social Psychology and media studies including cults and criminal forensics. Her research interests include ecovillages, human-nature relationship, spirituality, and prefigurative politics. Currently, she is a resident of the Braziers Park School of Integrative Social Research where she is, among others, working on developing alternative educational events and publishing community research. She has strong ties with the ecovillage movement, and in the future aims to be more involved with Gaia Education, facilitating social and worldview dimensions of ecovillage design education.

https://www.researchgate.net/profile/Petra_Carman


Gleb Vyacheslavovich Toropchin (RU), born October 3, 1990, Associate Professor at Novosibirsk State Technical University, Foreign Languages Department (Technical Programmes); Novosibirsk State University of Economics and Management, Department of Global Economy, International Relations and Law. Graduated Summa Cum Laude from Kemerovo State University in 2012, majors: International Relations; Translation & Interpretation (English and German). Obtained Ph.D. in Modern and Contemporary History (Cand. Sc. in History) at Tomsk State University in 2015. Took part in international conferences and fora in Russia, UAE, Germany, Azerbaijan, Switzerland, France, Austria and Kazakhstan. Published more than 60 scholarly papers (including a monograph printed in Germany).

http://ciu.nstu.ru/kaf/persons/75783
https://nstu-uni.academia.edu/GlebToropchin


Eric Heist (USA), as multimedia artist and co-founder of the alternative arts organization Momenta Art, explores the complexities of the relationship between the individual and the group. Investigating social politics, feminism, post-colonialism, cultural critique and critical race and class analysis, Momenta Art began as an exhibition space in Philadelphia in 1986. Founded by Heist along with artists Donna Czapiga, James Mills, Christina LaSala, and Timothy Aubry, the space relocated to New York in 1990, where it remains a presence of art making and cultural critique. Heist’s work is deeply connected to these ideas, often using cultural and historical reference to explore the dynamics of community and complex support systems. In addition to his work as the Director of Momenta Art, Heist has had shows at Schroeder Romero, Brooklyn, NY, Leslie Heller Gallery, New York, Invisible-Exports, New York, Islip Art Museum, East Islip, New York, and Brooklyn Museum of Art, Brooklyn, NY.

http://eutopia.us/eric-heist/
http://www.artspace.com/eric-heist


Kayla Anderson (US) is an interdisciplinary artist, writer, and organizer based in Chicago. She has participated in artist residencies and incubators at the Chicago Artists Coalition and Hyde Park Art Center, Chicago, IL; Elsewhere: A Living Museum, Greensboro, NC; and ACRE, WI. She is a Visual Arts Fellow of the Luminarts Cultural Foundation. Her research interests include the Anthropocene, flat ontologies, post-humanism, non-human perception, animism, post-apocalyptic narratives, media art and technology. Her writing has been published in Leonardo Journal (MIT Press), the International Awards in Art Criticism (The Royal College of Art), MU TXT (MU Art Space, Eindhoven), Tijdschrift Kunstlicht (University of Amsterdam), The 3D Additivist Cookbook, and Aperture. In 2016 she was a participating artist and researcher at the Anthropocene Campus at Haus der Kulturen der Welt (HKW), Berlin and a Visiting Tutor at the Dutch Art Institute and the Gerrit Rietveld Academie in the Netherlands. In addition to her art practice, she has curated several exhibitions focusing on film, video, and new media art, including Code/Switch at Woman Made Gallery, Freeze Frame: Artists’ Books and the Moving Image at the Joan Flasch Artists’ Book Collection, and [History] Under Construction at Gallery X, Chicago, IL. In her spare time, she organizes a monthly critique group for feminine spectrum media artists called Media Grrrl.

http://kaylanderson.com/writing-2/


Edgardo I. Garrido-Perez (PM), born and grown in Boca la Caja, an Afro-Caribbean township in Panama City, Panama, on late December 1970. Undergraduate studies at the Biology School of the University of Panama. Five years experience as field assistant at Smithsonian Tropical Research Institute -Barro Colorado Island Biological Station helped to perform his English and Field Biology passion. Then, Edgardo moved to Mexico for Ph.D studies in the Mayan Zone (Yucatan Scientific Research Center -Spanish Acronym: CICY). Germany's University of Goettingen welcomed him as Ph.D student where he got "magna cum laude" and then worked as Post-Doctoral fellow. His research in Panama and Mexico were about plant-plant interactions; particularly climbing plants related to trees. Yet Edgardo rapidly understood that achieving knowledge from plants in the Mayan Zone demands to learn from the history of human-forest interactions because of the activities, rituals, and cosmovisions related to land-use. Humans use forests for both spiritual and concrete food so Edgardo made some projects on food security in Latin America and the Caribbean, ranging from cosmovision, perceived biodiversity, and communication for Nature conservation by adjusting discourse based on the texts of Salsa songs. Currently working on Global Change, Edgardo checks how humans affect plant diversity, species composition, and capture of Carbon Dioxide. From 2014-2016 he has made it in the Ecuadorian Amazon by leading a multidisciplinary team combining biologists, local Kichwa indigenous, historian, and economists; the project is now in expansion to Europe -where human effects on forests are millenary. For studying human-forest relationships, Edgardo's methods range from numerical ecology to ethnography. As a lecturer, Edgardo applies field-based methods so both theories and practical skills are developed by introducing students into research projects and empowering their capabilities to formulate questions and acquire their own knowledge. Edgardo is Research Associate at the herbarium and Botanical Garden of the Autonomous University of Chiriqui, Panama.

http://edgardoga.jimdo.com
Peer-reviewed publications



Margaret A. McLaren (USA) holds the George D. and Harriet W. Cornell Chair of Philosophy at Rollins College in Winter Park, Florida where she teaches Philosophy and in the Program of Sexuality, Gender, and Women’s Studies (SWAG). She received her M.A. and Ph. D. in philosophy from Northwestern University. She is the author of Feminism, Foucault, and Embodied Subjectivity (2002, State University of New York Press). Her articles on gender issues, women and human rights, multiculturalism, Foucault, feminism, and virtue ethics have appeared in several journals, including Social Theory and Practice, Journal of Developing Societies, Forum on Public Policy, Philosophy Today, and Hypatia, and book anthologies including, Feminism and the Final Foucault, Feminists Doing Ethics, and Florida Without Borders: Women at the Intersections of the Local and Global. She is currently working on a book tentatively titled: Transnational Feminist Approaches for Global Gender Justice, where she argues that the comprehensive model for social change and social justice employed by some grassroots women's organization in India could provide a useful model for a transnational feminist approach. The comprehensive social justice model successfully negotiates some pervasive tensions in feminist theory and philosophical discourse: between universal human rights and respecting cultural integrity, between political and civil rights and economic and social rights, between the local and the global, and between the individual and the collective.

https://rollins.academia.edu/MargaretMclaren




 

The Ark / public programme

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THE ARK / PUBLIC PROGRAMME OF THE WEEK END

Saturday 8th and Sunday 9th July 2017

[ All this programme could be modified ]



Saturday 8th July 2017

5 - 7 p.m.   --   Party for the Animals (PFTA), public performance

Led by Urara Tsuchiya (artist and performer, Japan) and Anna Tanner (artist and performer, USA) along with The Ark participants. On the streets of Aubervillers The Ark will present a playful, cheeky, interactive performance entitled Party for the Animals (PFTA). It will use the visual language of political protests such as placard signs and costumes, to highlight its Reverse Darwinism campaign to bring extinct animals back to life.
 

7 - 9 p.m.   --   Barbecue with DJ set at les Laboratoires

DJ music - Tropical Bass, Electro and World Music
Bring your instruments if you want to join and jam!

9 - 11 p.m.  --  Outdoor Film Screening A Quest For Meaning at Les Laboratoires

A Quest For Meaning, director Nathanaël Coste and Marc de la Ménardière
Original French Language with English subtitles. Two childhood friends travel the world to meet some of the greatest thinkers of our time. This incredible voyage, full of moments of doubt and moments of joy, will lead them to question the very beliefs that have shaped Western civilization. This film captures the change in human consciousness currently happening all over the planet, and the desire to live in harmony with oneself and the world.

 


Sunday 9th July 2017

10 a.m.  --  Public Purification Ritual

Members of the public will have the opportunity to experience what it is like to be participant in The Ark by taking part in a mass group purification ritual before entering the conference.


Academic Roundtable

Led by moderator Grace Ndiritu (arist and designer of the project), with The Ark academics Petra Carman (sociologist on Criminal Forensics, New Age communities & Cults,  Slovenia), Kayla Anderson (theorist - Anthropocene &  Future communities involving queer & race theory & inter-species relationships, USA), Edgardo I. Garrido-Perez (Biologist - Plants and Human Cultures, Panama/Ecuador), Margaret A. McLaren (Gender & Third World Feminism philosopher, USA), Katia Laura Sidali (sociologist - Corporate theft of indigenous knowledge in the Amazon rainforest), Eric Heist (artist - History of communities and Biosphere lineage) & Gleb Vyacheslavovich Toropchin (Economist BRIC & intercultural dialogues, Russia)

11 a.m. - 1 p.m.   --   Morning Session

Ecology and Capitalism by Eric Heist & Margaret A. McLaren
Peace and Security by Gleb Vyacheslavovich Toropchin & Petra Carman

2  - 5 p.m.   --   Afternoon Session

Spirituality and Economics by Petra Carman & Edgardo I. Garrido-Perez
Community and Culture by Kayla Anderson & Margaret A. McLaren



The Ark / Programme public

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THE ARK / PROGRAMME PUBLIC DU WEEK END

Samedi 8 et Dimanche 9 juillet 2017

[ L'ensemble de ce programme est susceptible de modifications ]



Samedi 8 juillet 2017

17h - 19h   --   Party for the Animals (PFTA), performance publique

Performance publique menée par Urara Tsuchiya (artiste performeuse japonaise) et Anna Tanner (artiste performeuse américaine) avec les participants de The Ark, dans les rues d'Aubervilliers.
Il s'agira d'une performance ludique, effrontée et interactive qui s’inspirera du vocabulaire visuel des manifestations politiques, avec des affiches et les costumes animaliers, dans l'objectif d'appuyer une campagne de Reverse Darwinism (Évolution inversée) afin d'essayer de stopper l'extinction de certaines races d’animaux.
 

19h - 21h   --   Barbecue public avec DJ set aux Laboratoires

Les orientations musicales de ce DJ set iront de la Tropical Bass à l’Electro en passant par la World Music.
Chacun est conviés à venir munis de son instrument s'il souhaite se joindre à la jam session.

21h - 23h  --  Projection en plein air du film A Quest For Meaning aux Laboratoires

Film de Nathanaël Coste et Marc de la Ménardière en français sous-titré en anglais. Deux amis d'enfance parcourent le monde pour rencontrer certains des plus grands penseurs de notre temps. Ce voyage incroyable, plein de moments de doute et de joie, les amènera à remettre en question les croyances mêmes qui ont façonné la civilisation occidentale. Ce film capte le changement qui a lieu en ce moment dans la conscience humaine sur toute la planète, associé au désir de vivre en harmonie avec soi et le monde.
 


Dimanche 9 juillet 2017

10h  --  Rituel public de purification

Ce rendez-vous matinal est une occasion offerte au public de venir expérimenter ce qu’auront vécu les participants à The Ark en prenant part à un rituel de purification de groupe avant d’assister à la conférence.


Table ronde
: une discussion publique sur le modèle de la table ronde faisant intervenir l’ensemble des participants du projet ayant vécu aux Laboratoires durant la semaine The Ark sera proposée. La modération sera assurée par Grace Ndiritu (artiste et conceptrice du projet) avec la participation de Petra Carman (sociologue - Médecine légale criminelle, Communautés et cultures New Age), Kayla Anderson (Théoricienne - Anthropocène, Communauté du Future impliquant les théories Queer et de race, et relations interespèces),  Edgardo I. Garrido-Perez (Biologiste - Cultures des plantes et humaines), Margaret A. McLaren (Philosophe - Théories du genre et Féminisme de troisième génération), Katia Laura Sidali (sociologue - Pillage des savoirs indigènes en lien avec la forêt amazonienne par les entreprises), Eric Heist (artiste - Histoire des communautés et  of communities et lignée de Biosphère II) et Gleb Vyacheslavovich Toropchin (économiste - BRIC et dialogues interculturels).

11h - 13h   --   Session du matin 

Ecologie et Capitalisme avec Eric Heist & Margaret A. McLaren
Paix et Sécurité avec Gleb Vyacheslavovich Toropchin & Petra Carman

14h - 17h   --   Session de l’après midi

Spiritualité et Économies avec Petra Carman & Edgardo I. Garrido-Perez
Communauté et Culture avec Margaret A. McLaren & Kayla Anderson



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