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Channel: Les Laboratoires d’Aubervilliers - Les Laboratoires d’Aubervilliers
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A CHEMIN

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22. Mai 2015 - 17:00» 21:30
Vendredi 22 mai 2015, 17h-21h30

LA SEMEUSE
accueille les étudiants du cours « Art participatif et créations collectives » donné par Marie Preston à l’université Paris 8

« La dimension expérimentale des pratiques collaboratives, des actions participatives, collectives, d’un art engagé socialement fut l’enjeu central de cette expérience de quelques mois à Aubervilliers entre Les Laboratoires, La Semeuse et la friche Chez Albert. Il s’agissait à la fois de favoriser une approche processuelle de l’art et une démarche créative qui se soucie du réel, du monde dans lequel on vit. Ainsi nous nous sommes demandés : quels dispositifs dialogiques inventer ? Comment discuter et mettre en commun des formes et des idées ? Ces questions extrêmement concrètes se sont inévitablement heurtées à la réalité du terrain. C’est ce que nous recherchions. En effet, comment apprendre sans faire soi-même l’expérience d’une situation donnée ? » 

Le cours s’est déroulé sur deux semestres ; quelques étudiants ont suivi le cours pendant toute l’année universitaire, d’autres sont arrivés en cours de route, d’autres enfin ont continué seul. À l’issue du premier semestre, le 6 décembre 2014 a eu lieu d’événement « Chez Albert, c’est tout vert » où les étudiants ont présenté aux passants, invités et amis les pistes de travail qu’ils avaient commencées à esquisser dans le quartier. La friche (en face des Laboratoires d’Aubervilliers) et son potentiel étaient au cœur des préoccupations. Néanmoins la difficulté de rendre compte de réelles collaborations en si peu de temps, la durée nécessaire à la découverte de la ville ainsi que la complexité administrative autour de la friche (gestion par La Semeuse et Les Laboratoires d’Aubervilliers d’un lieu « prêté » par la Mairie en charge d’une location auprès d’un propriétaire privé) et pour finir, sa prochaine fermeture nous a conduit à nous poser un certain nombre de questions sur les actions possibles en ce lieu.
Une des étudiants, Ioanna Neofytou, constatait après l’événement du 6 décembre : « […] Le contact avec les gens m’a montré que la langue est un premier obstacle mais qu’avec des efforts on peut le franchir. J’ai beaucoup apprécié d’être moi-même étrangère car cela établissait un lien avec tous les autres passants étrangers. Mais personnellement, je crois que c’était davantage les différences sociales que la communication langagière qui a vraiment posé problème. Même si nous habitons dans la même ville, nous ne vivons pas dans la même réalité, nous ne vivons pas les mêmes expériences car nos différences sociales, culturelles et notre passé, nous imposent des représentations et des systèmes de pensées différents. […] Même si l’immigré indien qui m’a parlé en italien avait toute la volonté du monde à communiquer et moi toute la volonté de le comprendre, le lieu commun de notre discussion était, en l’état, presque impossible à trouver. […] Ce contexte contradictoire m’a beaucoup préoccupée et je crois qu’il est très important pour l’avancement de notre projet. Si on veut vraiment établir une collaboration avec les habitants, il nous faudra chercher un langage commun. Pour faire cet effort, il serait bien de commencer à valoriser leurs connaissances. J’ai trouvé intéressant le moment où des visiteurs parlant arabes ont corrigé les erreurs que nous avions faites sur l’invitation. […] Une dernière question s’est posée après la fermeture — définitive — de la friche : que sera maintenant le lieu de nos actions, de la collaboration, car l’espace est essentiel pour la communication. »

Les utopies liées à la rencontre spontanée dans l’espace public et la création collaborative désintéressée ont été mises à l’épreuve pour être, dans un second temps, mises à distance, questionnées et réinvesties pendant le second semestre. L’événement « À chemin » rend compte de ce cheminement.

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Hubert Amiel
Appelez-moi Albert
Vidéo, 2015

Dans la friche « Chez Albert » avant que cela ne ferme, il y avait des jeunes. Nous sommes partis à leur recherche. En parcourant la ville, nous avons écouté celles et ceux qui en parlaient. Et nos intentions se sont dissipées.
Ce sont des histoires de trajets, de bifurcations et de reprises, au son du frottement de nos existences à peine effleurées. Histoire d’une image que nous ne devrions pas avoir à donner. Histoire d’un ailleurs un peu vague, légèrement à côté de soi, un terrain à partager, une friche en devenir. Histoire d’un anonyme dont chacun porte le nom.


Angélina Battais et Victoria Linhares

Rézonance
Installation performative de mises en situations, 2015

Il s’agit d’investir un terrain entre l’espace public et l’espace privé, au seuil et au sein d'un lieu dédié à l'art contemporain, afin d’y convier, l'ensemble des inconnus qui cheminent sur le trottoir d'en face. L’installation commence dès l’avenue de la République par des panneaux signalétiques dont la forme et le parcours créent une continuité entre l’extérieur (la rue) et l’intérieur (le centre d'art). L’espace, envisagé comme un trajet multiple, se déploie dans la cour des Laboratoires et se divise en zones interactives. Cet événement est une tentative artistique collaborative de transmission, de mise en réseau et de mise en situations.


Corrado Chiatti
Bios et Zoé
Performance participative, 2015

Comment la communauté peut se donner les moyens d'une « forme de vie » différente ? Par la pratique d'autres modalités d'« être-ensemble », il nous semble qu’il est possible de désactiver les dynamiques engendrées par la consommation qui rend les individus de plus en plus éloignés les uns des autres et qui les expose à un bonheur illusoire. Cette action propose de mettre œuvre certaines pratiques traditionnelles : le jeu, la lecture, la préparation et le partage d’un repas, en insistant sur leur fonction de connaissance et d’échange. L'attention est tournée vers le processus engendré par le fait d’être ensemble. Chacun apportera sa contribution au travail et donnera forme à un organisme imprévisible et collectif, afin de repenser à de nouvelles formes de vie communes.


Faryal Chikh
Histoires Albertivillariennes
Vidéo, 2015

Une ville et son histoire. Découverte d’Aubervilliers à travers les souvenirs de ses habitants.  Découvrir un endroit, c’est découvrir un vécu. Commerces, hôpital, institutions ou passants… chacun a son mot à dire ! Ces témoignages ont été recueillis à la croisée de quatre chemins.


Tanguy Deza Caceres
Les bourgeons de la Semeuse
Blog, 2015

Ce site internet (ou blog) a été créé pour réunir des photos et des informations sur les plantes de La Semeuse. Ce jardin gagne ainsi en taille, permettant des « visites » à distance.
Les articles peuvent aussi bien être lus par de simples amateurs de La Semeuse, ou encore par des personnes désireuses de s'informer sur les plantes qui y sont présentes. De plus de petites pancartes y ont récemment fait leur apparition, ce blog reprend donc la même idée via internet. Il est également possible aux parrains et marraines des différents plants de se présenter en quelques lignes avec la plante dont ils s'occupent.


Alice Lenay
Aubervilliers 100 chemins
Vidéo, 2015

Dans les cafés et dans les rues d'Aubervilliers, je demande aux gens que je croise si je peux filmer leurs visages. Le moment face à l’objectif permet de démarrer des discussions qui n’auraient pas eu lieu autrement. Ces visages deviennent alors mes repères, sur les cartes de la ville.

  
Hee-jung Noh avec Lucie Linder
Passage
Installation, 2015

Cette action cherche à modifier la perception de l’espace urbain en intervenant in situ dans un passage de la ville d’Aubervilliers. Par des bandes de tissus suspendues, des habitants sont invités à découper un passage dans le tissu. Un effet de profondeur, la transparence et la superposition des couches rendent cette œuvre labyrinthique. Les passants sont invités à traverser l’œuvre pour emprunter le passage.


Marie Vial
Aube et vies liées
Création sonore, 5'33, 2015

Découvrir un quartier à l'aube. Y rencontrer les personnes qui vivent et font vivre le petit matin. Au détour d'une ruelle, sur une grande avenue, sur la place d'un marché, les ambiances y sont différentes... Mais toujours ce mélange de calme et d'agitation. Alors que les oiseaux chantent encore, les habitants de l'aube préparent le terrain pour les générations futures. Celles de 8h, de 9h. L'aube semble être en fait, les prémices d'une humanité.





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PINK LINE // TRAM HOSPITALITÉS 2015

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6. Juin 2015 - 11:00» 22:00
Samedi 6 juin 2015, 11h-22h


Jeu de Paume, Paris
Le Crédac, Ivry-sur-Seine
Les Laboratoires d'Aubervilliers, Aubervilliers

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Informations pratiques : TRAM
01 53 34 64 43 / h15@tram-idf.fr

Tarifs :
Parcours plein tarif + dîner 11h-22h: 15€ (tarif réduit : 10 €)
Parcours plein tarif 11h-19h : 7€
(tarif réduit : 4 €)
Acheter vos places en ligne !

Télécharger le programme Hospitalités 2015


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Programme

La journée commence au Jeu de Paume avec la projection exceptionnelle de Time Is Working Around Rotterdam (2006, 25’) de Valérie Jouve avec qui vous pourrez échanger autour de son exposition Corps en résistance. Vous pourrez également découvrir la rétrospective que le Jeu de Paume consacre à l’œuvre de la photographe Germaine Krull et la proposition du jeune artiste cambodgien Khvay Samnang, dans le cadre de la programmation Satellite.

Déjeuner

Le parcours se poursuit au Crédac avec une visite commentée de l’exposition Modes & Usages de l'art de Delphine Coindet par Claire Le Restif qui s’articule autour d’œuvres réalisées par l’artiste au CIRVA (Centre International de Recherche sur le Verre et les Arts Plastiques) à Marseille.

Enfin, à l'occasion du Printemps des Laboratoires / Performing Opposition, Les Laboratoires d’Aubervilliers vous invitent à participer à un dispositif discursif et performatif explorant les stratégies de l’art et du théâtre prenant activement part à la vie politique de leurs contemporains.
Possibilité de dîner aux Laboratoires d’Aubervilliers avec l’ensemble des artistes et intervenants, dans la limite des places disponibles.


Cette année, des invités nous accompagnent par le biais d'interventions où se mêlent textes, performances et expériences sensorielles. Ils portent chacun un regard subjectif sur les parcours mis en place, l'histoire des territoires et des lieux hôtes.

Artiste, chorégraphe et auteure, Barbara Manzetti (avec Tanguy Nédélec et Barbara Coffy) investit les 11 parcours avec des textes issus d'un véritable pèlerinage de 5 semaines dans les 32 lieux d'Hospitalités 2015. Une présence entre édition et performance, accompagnera les visiteurs tout au long du parcours.

L'équipe de Code magazine 2.0 (Laetitia Chauvin & Clément Dirié) propose comme alternative au média imprimé une boîte vocale (01.79.86.12.34, tapez 1 pour le parcours Pink Line) qui permet d'accéder, depuis son téléphone notamment, à 6 créations sonores qui dessinent le portrait de chaque balade, entre journalisme de terrain et design sonore.

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Présentation

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Le Printemps des Laboratoires #3


Le Printemps des Laboratoires est un rendez-vous public annuel. Il est conçu comme un moment fort pour mettre en jeu et débattre, en théorie et en pratique, ces problématiques abordées par les artistes accueillis aux Laboratoires d’Aubervilliers. Prenant la forme d’un dispositif artistique, il se déploie sur deux jours et accueille des discussions pensées comme des espaces de partage à géométries variables, des performances et des ateliers. Ce rendez-vous est l’occasion d’abolir les frontières entre publics et spécialistes, de déployer un dispositif singulier préférant les expériences de l’art et du politique plutôt que ses représentations, la circulation et la confrontation des idées plutôt que leurs formes de transmissions autoritaires. Tout en étant un temps de condensation et de développement critique et artistique du projet des Laboratoires d’Aubervilliers, ce Printemps offre une occasion de nourrir la recherche et d’explorer les différents contextes artistiques, historiques et critiques actuels, aussi bien français qu’internationaux.

La première édition du Printemps des Laboratoires (2013), sous l’intitulé "Commune, Commun, Communauté", abordait la question des communs. La seconde édition (2014), "Ne travaillez jamais!" posait celle des relations qui unissent l’art et le travail. Performing opposition, troisième édition du Printemps qui se déroulera du 1er au 7 juin 2015, explorera les forces et les formes de révoltes qui ont marqué l’Histoire ces dix dernières années et leur rôle dans les transformations de la société. Performing opposition s’intéressera particulièrement aux pratiques et stratégies développées aussi bien par les performances artistiques que par les manifestations citoyennes et politiques.


La troisième édition de ce Printemps des Laboratoires se déroulera en trois temps qui sur la semaine s'organisent de la manière suivante :

Du 1er au 5 juin,
Les étudiants de l’Oslo National Academy of the Arts interviendront dans l’espace public d’Aubervilliers. Une documentation de ces interventions sera présentée au cours du week-end du Printemps.

Les 4 et 5 juin,
L'artiste Burak Arikan mènera en langue anglaise l'atelier Graph Commons, Network Mapping Workshop, en s'attachant à la conception et à la compréhension de réseaux complexes grâce à la cartographie et à l’analyse visuelle permettant d’ouvrir la pensée de l’individu sur le réseau comme moyen créatif. 

Les 6 juin et 7 juin,
Sur le format du dispositif discursif et performatif éprouvé, le rendez-vous annuel du Printemps des Laboratoires se déploie sur les deux jours du week-end invitant le public à participer aux discussions, performances, workshops, dîner, etc, sur la thématique de Performing Opposition.









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En collaboration avec l’HEAD de Genève et l’Academy of Fine Art at Oslo National Academy of the Arts

Mots-clés: 

  • plateforme publique
  • juin 2015

Marc Partouche

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Docteur en histoire de l’art et esthétique, historien et théoricien des arts et de la culture contemporaine, Marc Partouche est directeur de l’Ecole nationale supérieure des Arts Décoratifs de Paris. En parallèle d’une carrière de haut fonctionnaire, il conduit différentes activités au service de la création contemporaine : organisation d’expositions, création et diffusion de revues et de magazines, création et direction de collections d’ouvrages.
Dans le même mouvement, il développe un travail de recherche et d’écriture comprenant de nombreux articles, textes de catalogues, livres d’artistes et plus particulièrement : Marcel Duchamp. Sa vie même (al dante éd.), La lignée oubliée. Bohèmes, avant-gardes et art contemporain, de 1860 à nos jours (al dante éd.), Une vie de banlieue. Sur les photographies d’Alain Leloup (Hazan éd.), Les Déchargeurs. Manifeste de l’individualisme Solidaire (FRAC éd.), Mauvais œil et peinture abstraite (Sgraffite éd.), Orlan (Jéricho éd.). Il a également été responsable éditorial sur les ouvrages suivants : Isou. Contre l’Internationale Situationniste (H.C. éd.) et W.Flusser. Les gestes (H.C. éd., réédition Les cahiers du Midi).

Nathalie Quintane

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Nathalie Quintane, née en 1964, publie ses premiers textes dans des revues de poésie, puis chez P.O.L. des livres sans indication générique ainsi que deux romans. Elle  participe à de nombreuses lectures publiques, en France et à l'étranger et travaille régulièrement avec des artistes (Stéphane Bérard, Xavier Boussiron, Stephen Loye, Alain Rivière...). Ses derniers ouvrages parus sont : Descente de médiums (P.O.L., 2014) et Les années 10 (la Fabrique, 2014).

Nathalie Quintane

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Nathalie Quintane, born in 1964, publishes her first texts in poetry magazines and then at P.O.L. publishing house : two novels and other texts difficult to classify, at the frontier between autobiography, essay and poetry.  She participates in numerous public lectures in France and the rest of the world and she works regularly with artists such as Stéphane Bérard, Xavier Boussiron, Stephen Loye, Alain Rivière. Her latest publications are Descente de médiums (P.O.L., 2014) and Les années 10 (la Fabrique, 2014).


Diane Scott

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Diane Scott worked for many years as a stage director and director of the theatre company “Les corps secrets”. She participated in the Villa Médicis Hors les murs programme in 2011. Parallel to her artistic practice, she developed her work as a critic and researcher. She is now completing her PhD on the relationship between theatre and the political modernity in Amiens. He wrote Carnet critique, Avignon 2009 (L’Harmattan, 2010) and she is the chef editor of Revue Incise, the theatre magazine of Studio-Théâtre de Vitry.

Diane Scott

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Diane Scott a travaillé pendant de nombreuses années comme metteur en scène. Directrice de la compagnie de théâtre « Les corps secrets », elle a été lauréate de la Villa Médicis Hors les Murs en 2011. Elle a mené parallèlement un travail de critique dramatique qui l'a conduite à la recherche. Actuellement doctorante à Amiens, elle étudie les rapports entre le théâtre et la modernité politique. Elle a écrit Carnet critique, Avignon 2009 (L’Harmattan, 2010) et est rédactrice en chef de Revue Incise, une revue de théâtre liée au Studio-Théâtre de Vitry.


Sophie Wahnich

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Sophie Wahnich, PhD is a historian. She is a research director at CNRS (National Centre for Scientific Research) within the IIAC (Interdisciplinary Contemporary Institute) and the director of the TRAM (Radical transformations of the contemporary world) team. Her work deals with the French Revolution and the contemporary world. Her PhD work was on the notion of “foreigner” in the discourse of the French Revolution and her HDR (postdoc) on the history of emotion in politics : Histoire des émotions et présents de l'histoire, une approche politique et anthropologique du sensible en politique. She is a member of the editing team of the Vacarme magazine and the director of the collection “L'histoire rejouée” at Prairies ordinaires publishing house. Among her books : L’Intelligence politique de la Révolution française (Textuel, 2013), Mondes méditerranéens, l’émeute au cœur du politique, L'homme et la société (nos 187-188, October 2013, Éditions Harmattan), La Longue Patience du peuple, 1792, naissance de la République (Payot, 2008), Les Émotions, la Révolution française et le présent : Exercices pratiques de conscience historique (CNRS Éditions, 2009).


Sophie Wahnich

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Sophie Wahnich est historienne. Agrégée et docteur en histoire, elle est directrice de recherche au CNRS rattachée à l'Institut Interdisciplinaire du Contemporain (IIAC) et directrice de l'équipe Tram « Transformations radicales des mondes contemporains ». Son travail porte sur la Révolution française et le temps présent. Sa thèse avait pour sujet la notion d’étranger dans le discours de la Révolution française. Son HDR [Habilitation à Diriger des Recherches] s'intitulait Histoire des émotions et présents de l'histoire, une approche politique et anthropologique du sensible en politique. Elle est membre du comité de rédaction de la revue Vacarme et directrice de la collection L'histoire rejouée aux Prairies ordinaires. Parmi ses ouvrages : L’Intelligence politique de la Révolution française (Paris, Textuel, 2013), Mondes méditerranéens, l’émeute au cœur du politique, L'homme et la société (nos 187-188, octobre 2013, Éditions Harmattan), La Longue Patience du peuple, 1792, naissance de la République (Paris, Payot, 2008), Les Émotions, la Révolution française et le présent : Exercices pratiques de conscience historique (Paris, CNRS Éditions, 2009).


Brian Holmes

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Critique d’art, théoricien et activiste, Brian Holmes vit actuellement aux États-Unis et consacre une grande partie de son travail à la cartographie du capitalisme contemporain. Depuis « le Carnaval contre le Capital » dans la ville de Londres en 1999, il a pris part à la plupart des grandes manifestations contre la mondialisation des entreprises partout dans le monde et a écrit de nombreux textes à ce sujet. Récemment, il a publié l’anthologie d’essais Hieroglyphs of the Future (Zagreb: Arkzin/WHW, 2003). Brian Holmes a vécu en France pendant de nombreuses années au cours desquelles il a collaboré avec le groupe d’art conceptuel français « Bureau d’Etudes » et est devenu membre de l’association militante « Ne pas plier ».

Burak Arikan

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Burak Arikan est un artiste vivant entre Istanbul et New York. Il est diplômé du MIT Media Laboratory en « Physical Language Workshop » (PLW). Dans sa pratique, il utilise les réseaux complexes et prend comme entrées principales les questions sociales, économiques et politiques élémentaires qu’il aborde par un mécanisme abstrait, génèrant des cartes de réseaux et des interfaces algorithmiques. Il en résulte des données performantes et des prédictions visant à rendre visibles des relations de pouvoir vouées à être débattues. Burak Arikan est le fondateur de « Graph Commons », une plateforme de cartes de réseaux collaboratives.
Il a présenté son travail dans des institutions telles que le MoMA à New York, la Biennale d’Architecture de Venise, Biennale de São Paulo, Biennale d’Istanbul, Biennale de Berlin, Biennale de Marrakech, Ars Electronica, Neuberger Museum of Art, KW Institute for Contemporary Art, Borusan Contemporary, Centre culturel DEPO, etc. Ainsi que dans des lieux indépendants tels qu’Art Interactive Cambridge, Künstlerhaus Bethanien, Hafriyat, Turbulence (plateforme web). Il a également donné des conférences et des workshops au sein de grandes universités.

Thomas Hirschhorn

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L’artiste Thomas Hirschhorn est né à Berne en 1957. Il a étudié à la Schule für Gestaltung de Zürich entre 1978 et 1983 et vit à Paris depuis 1984. Son travail est présenté dans de nombreux musées, galeries et expositions internationales telles que la Biennale de Venise (1999), Documenta 11 à Kassel (2002), 27ème Biennale de São Paulo (2006), 55ème Carnegie International, Pittsburgh (2008), Triennale au Palais de Tokyo (2012), 9ème Biennale de Shanghaï (2012), Gladstone Gallery New York (2012), Manifesta 10 à Saint-Petersbourg (2014). ll était l’artiste invité du Pavillon Suisse pour la 54ème Biennale de Venise (2011). A travers chacune de ses expositions et de ses projets spécifiques dans l’espace public, Thomas Hirschhorn affirme son engagement envers un public nonexclusif.
En 2013, il réalise le « Gramsci Monument » dans le Bronx à New York et en 2014 « Flamme éternelle » au Palais de Tokyo. Une sélection de ses écrits a été publiée par MIT Press (October Books) sous le titre Critical Laboratory: The Writings of Thomas Hirschhorn. Le livre Gramsci Monument sera publié 2015 par Koenig Books et la Dia Art Foundation.


Antonia Alampi

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Antonia Alampi is an art historian, curator and writer born to southern Italy and based in Cairo since 2012, where she is curator at Beirut, director of the Imaginary School Program and art history lecturer at Azza Fahmy Design Studio. She lectures curatorial studies and exhibition history at the M.A. program of Alchimia Jewelry School in Florence and is a member of the advisory board of Viafarini in Milan. When in Rome she co-founded and co-directed the art initiative Opera Rebis, a not-for-profit art initiative that didn’t endure in the absence of public funding for small initiatives in Italy. She has worked for more sustainable institutions such as Manifesta7, Galleria Civica di Arte Contemporanea di Trento and Studio Stefania Miscetti. Her writings have appeared in various journals, magazines and art(ist) publications and independently she curates solo, group and other types of show.

Antonia Alampi

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Antonia Alampi est historienne de l’art, commissaire d’exposition et auteure. Elle est née dans le sud de l’Italie et vit au Caire depuis 2012 où elle est curatrice pour le centre d’art Beirut. Elle est aussi directrice du « Imaginary School Program » et chargée de cours en histoire de l’art à l’Azza Fahmy Design Studio. Elle donne des conférences sur le commissariat et l’histoire de l’exposition dans le cadre du programme de Master de l’Alchimia Jewelry School de Florence et est membre du conseil consultatif de Viafarini à Milan. Elle a cofondé et codirigé à Rome le projet Opera Rebis, une initiative artistique à but non-lucratif qui n’a pu être pérennisée en raison du manque de financements publics accordé aux initiatives de petites envergures en Italie. Elle a travaillé pour des institutions telles que Manifesta7, Galleria Civica di Arte Contemporanea à Trento et le Studio Stefania Miscetti. Ses écrits ont été publiés dans diverses revues, magazines et publications artistiques. En indépendante, elle aussi organisé de nombreuses expositions collectives et monographiques.


Beirut

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Beirut est un espace d’expositions et d’initiatives artistiques, basé au Caire, qui considère la construction d’institution comme un geste curatorial. Ses principales activités sont l’accueil d’artistes, la production d’oeuvres d’art, de projets de recherche et de partenariats avec d’autres institutions (locales, régionales et internationales) qui partagent un engagement commun sur les questions politiques, économiques, écologiques, artistiques et d’éducation. En tant qu’institution, Beirut souhaite être partie prenante des changements rapides qui s’opèrent actuellement en Egypte. Dans ce moment crucial de transition, cette structure accorde une importance toute particulière à observer la vie contemporaine par le spectre de l’art et à fournir des réponses concrètes. Beirut agit comme un forum à travers lequel une communauté internationale d’artistes, de travailleurs, de poètes, d’écrivains, de cinéastes, de militants, d’architectes, de penseurs et d’étudiants peuvent partager leurs affinités et leurs opinions sur la société, dans le but de créer de nouveaux fondements et d’affirmer des positions critiques qui reflètent cette nouvelle situation dans laquelle tout est
imaginable. Beirut a été fondé en mai 2012 par Jens Maier-Rothe et Sarah Rifky, rejoint la même année par Antonia Alampi.

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Le Printemps des Laboratoires #3 - Performing Opposition

Sous l’intitulé Performing Opposition, cette troisième édition du Printemps des Laboratoires explore l’art dans sa relation à la “polis” à contre courant des pouvoirs institués. De la naissance des avant-gardes au XIXe siècle jusqu’aux engagements des artistes dans des mouvements de contestations et de révoltes sociales récents, l’art renouvelle ses conditions, ses stratégies et ses formes d’opposition. C’est à travers la mise en perspective de certains héritages historiques et artistiques (agit-prop, spaßguerrilla, situationisme, Indignados) que Performing Opposition entend souligner une dynamique actuelle qui participe à creuser des brèches dans le continuum réglementé de l’espace public, pour le (re)peupler et se l’approprier. La question de “performer l’espace public” y est centrale, particulièrement à l’ère numérique qui redistribue autrement les stratégies de visibilité et de représentation. Performing Opposition met en avant les mouvements antagonistes qui reconfigurent à travers le monde et d’une localité à l’autre la carte d’un pouvoir aujourd’hui diffus et moléculaire. Un art qui est aussi capable de déjouer ses rapports à l’institution pour y inventer, encore et malgré tout, des stratégies critiques et opérantes.

Durant cette édition du Printemps des Laboratoires nous mettons en dialogue des diversités de témoignages d’expériences et de points de vue. Nous avons ainsi convié différents spécialistes des mouvements activistes (Brian Holmes), des avant-gardes (Marc Partouche), des cultures numériques (Marie Lechner, Nathalie Magnan) ou encore des relations entre le théâtre et la modernité politique (Diane Scott). Ces points de vues théoriques rentreront en résonance avec les paroles des artistes, qui tantôt prennent part à des révoltes populaires (Burak Arikan), tantôt agissent, via leur pratique et selon d’autres temporalités, à la construction de communautés de pensée et d’action (Marinella Senatore), proposent des formes d’occupation de l’espace public en prenant pour intermédiaire l’institution artistique (Thomas Hirschhorn, Renata Lucas) ou encore investissent le champ du théâtre, de la littérature et de la poésie comme lieu privilégié d’observation sociale et de ses injustices (Motus, Nathalie Quintane). Enfin il nous semble important d’interroger ces problématiques depuis l’institution, celle des Laboratoires d’Aubervilliers évidemment, qui cherche à créer les conditions d’émergence et d’accompagnement de formes artistiques libres, celles aussi de complices professionnels engagés à leur tour à travers les activités de leur lieu, à la fabrication d’une révolution lente (Beirut au Caire).

Ces discussions prendront corps au sein d’un ensemble composite: l’accompagnement musical du pianiste Alexey Aasantcheef dont la toile de fond, tissée à partir des morceaux de Cornelius Cardew, sera ponctuée de morceaux révolutionnaires que le public sera invité à chanter; de performances proposées par des étudiants de l’Academie de Beaux Arts d’Oslo; d’un dîner ouvert à tous; d’une projection mettant en regard des films contemporains (les cinéastes égyptiens Jasmina Metwaly et Philip Rizk ainsi que DAAR basé en Palestine) et un documentaire d’une pièce de théâtre majeure des années 70 (Paradise Now du Living Theater). En amont de cette édition du Printemps des Laboratoires aura lieu le workshop “Graph Commons” proposé par l’artiste turc Burak Arikan.

Nous remercions chaleureusement tous les intervenants d’avoir répondu à notre invitation ainsi que les membres des ateliers de lecture, qui se sont tenus durant l’année, contribuant largement à nourrir la programmation de ce Printemps. Nous nous réjouissons de la tenue de ces deux jours de réflexion commune. Ils seront, nous l’espérons, l’occasion de décrypter la manière dont les gestes artistiques contemporains et la politique s’informent, et d’imaginer ensemble l’actualisation de leur puissance d’agir.


Alexandra Baudelot, Dora García, Mathilde Villeneuve (Co-directrices des Laboratoires d’Aubervilliers)



Avec la participation de : Alexey Aasantcheef (pianiste), Burak Arikan (artiste), Thomas Hirschhorn (artiste), Brian Holmes (philosophe, critique d’art, activiste), Marie Lechner (journaliste), Renata Lucas (artiste), Nathalie Magnan (média-activiste), Marc Partouche (docteur en histoire de l‘art et en esthétique), Jasmina Metwaly et Philip Rizk (cinéastes), Daniela Nicolo et Enrico Casagrande (dramaturge pour le collectif Motus / Italie), Nathalie Quintane (écrivaine, poète), Diane Scott (critique et doctorante en arts du spectacle), Marinella Senatore (artiste), Antonia Alampi et Jens Maier-Rothe (directeurs de Beirut, centre d’art / Caire), DAAR (Decolonizing Architecture Art Residency / Palestine), Christopher Wachter et Mathias Jud (artistes), Sophie Wahnich (historienne) et la participation des étudiants de l’Oslo National Academy of the Arts.


"Performing Opposition"

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  • Dispositif discursif et performatif


Le Printemps des Laboratoires #3 - Performing Opposition

The third edition of the Printemps des Laboratoires, Performing Opposition, will be devoted to exploring how art relates to the ‘polis’, in opposition to instituted powers. From the emergence of avant-garde movements in the nineteenth century to artists’ engagement in more recent protest- and social revolt movements, art has been renewing its strategies and its forms of opposition. By putting into perspective certain historical and artistic legacies (agit-prop, spaßguerilla, Situationism, Indignados), Performing Opposition seeks to bring into focus a current dynamic that contributes to opening up gaps in the regulated continuum of public space in order to (re)occupy and appropriate it. The question of ‘performing public space’ is central, especially in the digital age with its changing strategies of visibility and representation. Performing Opposition will be foregrounding the antagonistic movements that reconfigure, across the globe and from one local to another, the map of a power that is now diffuse and molecular — an art that is also capable of eluding its ties to the institution in order to continue to develop therein, in spite of everything, critical and operative strategies. 

This edition of the Printemps des Laboratoires will set up a dialogue between diverse experiences and perspectives. Our guests include specialists in the fields of activist movements (Brian Holmes), avant-garde movements (Marc Partouche), digital cultures (Marie Lechner, Nathalie Magnan), and also the links between theatre and political modernity (Diane Scott). These theoretical perspectives will link in with the artists’ testimonies, which will include artists engaged in popular revolts (Burak Arikan), artists participating via their practice in building communities of thought and action (Marinella Senatore), artists using the art institution to propose ways of occupying public space (Thomas Hirschhorn, Renata Lucas) or artists working in the field of theatre, literature or poetry, as a privileged site for observing society and its injustices (Motus, Nathalie Quintane). Finally, we believe it crucial to investigate these problematics from the perspective of the institution, that of the Laboratoires d’Aubervilliers, of course, which seeks to establish the conditions of emergence and support for free artistic forms, but also from the perspective of like-minded centres engaged, via the work they carry out in their site, in building a slow revolution (Beirut, in Cairo).

These discussions will take shape amid a varied programme which will include a musical accompaniment by pianist Alexey Aasantcheef, presenting a set composed of works by Cornelius Cardew, punctuated by revolutionary pieces which the audience will be invited to sing; performances by students of the Oslo Academy of Fine Art; an evening meal open to all; a screening juxtaposing contemporary films (Egyptian filmmakers Jasmina Matwaly and Philip Rizk and the Palestine-based DAAR collective) and a documentary about a major 1970s play (Paradise Now by Living Theater). Prior to this edition of the Printemps des Laboratoires, Turkish artist Burak Arikan will be running a workshop titled “Graph Commons”. 

We would like to express our warmest thanks to all the participants for responding to our invitation and to the members of the reading workshops run over the course of the year, which have played an important role in developing this programme. We are delighted to be hosting this two-day collective reflection which we hope will be an opportunity to decipher the ways in which artistic actions and politics inform one another, and to envision together the actualisation of their action-potential.


Alexandra Baudelot, Dora García, Mathilde Villeneuve (Co-directrices of Laboratoires d’Aubervilliers)



Participants include: Alexey Aasantcheef (pianist), Burak Arikan (artist), Thomas Hirschhorn (artist), Brian Holmes (philosopher, art critic, activist), Marie Lechner (journalist), Renata Lucas (artist), Nathalie Magnan (media-activist), Marc Partouche (art historian), Jasmina Metwaly and Philip Rizk (filmmakers), Daniela Nicolo and Enrico Casagrande (Motus / Italy), Nathalie Quintane (writer, poet), Diane Scott (critique in theatre), Marinella Senatore (artist), Antonia Alampi (director of the Beirut art centre/ Cairo), DAAR (Decolonizing Architecture Art Residency / Palestine), Christopher Wachter and Mathias Jud (artists), Sophie Wahnich (historian) students from the Oslo National Academy of the Arts.


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Josefin Andersson est née en Suède en 1987. Cofondatrice du bureau en ligne INTÄKTEN, elle est membre du collectif féministe comique
« Dotterbolaget ». Elle travaille sur les différents mécanismes d’attraction et de hiérarchie sociale tels que l’économie et le genre. Elle est actuellement en Master à la Kunstakademiet de l’Oslo National Academy of the Arts.


Ksenia Aksenova est née en Russie en 1983, elle vit et travaille à Oslo. Parralèlement à des etudes en histoire de l’art et en théorie de la photographie à Moscou, elle y a validé un Master en linguistique. Par ailleurs, elle a participé à la Biennale de Venise au sein du pavillon de l’Asie centrale (2013) et au « First Supper Symposium: Second Course » (2014). Egalement co-organisatrice de « Akademirommet au Kunstnernes Hus » - espace expérimental pour les étudiants, l’équipe et les invités passant par l’Académie - elle est actuellement en Master à la Kunstakademiet de l’Oslo National Academy of the Arts.


Burak Arikan est un artiste vivant entre Istanbul et New York. Il est diplômé du MIT Media Laboratory en « Physical Language Workshop » (PLW). Dans sa pratique, il utilise les réseaux complexes et prend comme entrées principales les questions sociales, économiques et politiques élémentaires qu’il aborde par un mécanisme abstrait, génèrant des cartes de réseaux et des interfaces algorithmiques. Il en résulte des données performantes et des prédictions visant à rendre visibles des relations de pouvoir vouées à être débattues. Burak Arikan est le fondateur de « Graph Commons », une plateforme de cartes de réseaux collaboratives.
Il a présenté son travail dans des institutions telles que le MoMA à New York, la Biennale d’Architecture de Venise, Biennale de São Paulo, Biennale d’Istanbul, Biennale de Berlin, Biennale de Marrakech, Ars Electronica, Neuberger Museum of Art, KW Institute for Contemporary Art, Borusan Contemporary, Centre culturel DEPO, etc. Ainsi que dans des lieux indépendants tels qu’Art Interactive Cambridge, Künstlerhaus Bethanien, Hafriyat, Turbulence (plateforme web). Il a également donné des conférences et des workshops au sein de grandes universités.


Pianiste, arrangeur, compositeur et parolier, Alexey Asantcheeff est un musicien franco-britannique d’origine russe qui puise son inspiration à la fois dans la musique classique et dans le jazz qui le nourrit au quotidien. Petit-fils du compositeur et chef d’orchestre écossais Jack Lockhart, Alexey Asantcheeff commence l’étude du piano classique à l’âge de 7 ans, sous l’égide de la pianiste italienne Carla Segalini. Il complète sa formation jazz au sein de l’American School of Modern Music de Paris (filiale de la Berklee School of Music de Boston), avant de suivre l’enseignement de Pierre Bertrand (Paris Jazz Big Band, Nice Jazz Orchestra…) avec qui il explore
les rouages complexes de l’orchestration pour Big Band. Alexey Asantcheeff explore le langage harmonique modal auprès du réputé professeur hongrois Emil Spanyi. Il suit en parallèle les cours d’orchestration classique de David Lampel, afin de maîtriser l’usage des cordes au sein d’un ensemble plus important et cultive dès lors un goût prononcé pour l’arrangement, ce qui l’amène à multiplier les collaborations. Enfin, il compose également pour piano et/ou orchestre à géométrie variable une musique plus personnelle,
au carrefour de ses différentes influences et de ses racines russes et écossaises, musique où les accents slaves se perdent dans l’immensité des lochs nordiques.


Beirut
est un espace d’expositions et d’initiatives artistiques, basé au Caire, qui considère la construction d’institution comme un geste curatorial. Ses principales activités sont l’accueil d’artistes, la production d’oeuvres d’art, de projets de recherche et de partenariats avec d’autres institutions (locales, régionales et internationales) qui partagent un engagement commun sur les questions politiques, économiques, écologiques, artistiques et d’éducation. En tant qu’institution, Beirut souhaite être partie prenante des changements rapides qui s’opèrent actuellement en Egypte. Dans ce moment crucial de transition, cette structure accorde une importance toute particulière à observer la vie contemporaine par le spectre de l’art et à fournir des réponses concrètes. Beirut agit comme un forum à travers lequel une communauté internationale d’artistes, de travailleurs, de poètes, d’écrivains, de cinéastes, de militants, d’architectes, de penseurs et d’étudiants peuvent partager leurs affinités et leurs opinions sur la société, dans le but de créer de nouveaux fondements et d’affirmer des positions critiques qui reflètent cette nouvelle situation dans laquelle tout est
imaginable. Beirut a été fondé en mai 2012 par Jens Maier-Rothe et Sarah Rifky, rejoint la même année par Antonia Alampi.
Antonia Alampi est historienne de l’art, commissaire d’exposition et auteure. Elle est née dans le sud de l’Italie et vit au Caire depuis 2012 où elle est curatrice pour le centre d’art Beirut. Elle est aussi directrice du « Imaginary School Program » et chargée de cours en histoire de l’art à l’Azza Fahmy Design Studio. Elle donne des conférences sur le commissariat et l’histoire de l’exposition dans le cadre du programme de Master de l’Alchimia Jewelry School de Florence et est membre du conseil consultatif de Viafarini à Milan. Elle a cofondé et codirigé à Rome le projet Opera Rebis, une initiative artistique à but non-lucratif qui n’a pu être pérennisée en raison du manque de financements publics accordé aux initiatives de petites envergures en Italie. Elle a travaillé pour des institutions telles que Manifesta7, Galleria Civica di Arte Contemporanea à Trento et le Studio Stefania Miscetti. Ses écrits ont été publiés dans diverses revues, magazines et publications artistiques. En indépendante, elle aussi organisé de nombreuses expositions collectives et monographiques.


Amelia Beavis-Harrison est née en 1986 en Angleterre, elle vit et travaille entre la Norvège et l’Angleterre et utilise la performance afin d’explorer des narrations et des histoires. En 2014, elle a remporté le prix « Ungkunststipend / Festspillene i Nord-Norge » et présentera en 2015 sa performance Of Fire and Ice durant leur festival en juin. Cette année, elle a également exposé et performé à Critical Costume (plateforme), l’Université Aalto d’Helsinki, Live Art Bistro (Leeds, Angleterre), galerie Syson (Nottingham, Angletrre) et Spikersuppa Lydgalleri (Oslo, Norvège). Ses expositions et performances les plus notables ont été produites au Performance Art Oslo Festival (2014), Dimanche Rouge Festival et au Helsinki Art Museum (2013), SPILL Festival de Londres (2012) et au World Event Young Artists en Angleterre (2012). Elle est actuellement en Master à la Kunstakademiet de l’Oslo National Academy of the Arts.


Enrico Casagrande et Daniela Nicolò dirigent la compagnie Motus qu’ils ont fondée en 1991 à Rimini en Italie. Ils pensent leurs projets en réaction à l’actualité à partir de l’observation de faits sociaux, se nourrissant des contradictions contemporaines et les traduisant afin de donner matière à réflexions et provocations. La pratique théâtrale de Motus se caractérise par la mise en relation et la combinaison sur scène de textes classiques - comme Antigone de Sophocle réécrit par Berthold Brecht ou La Tempête de
Shakespeare - et de sujets, conflits ou blessures caractéristiques de notre réalité socio-politique actuelle. Ils croient profondément en
un théâtre qui impacte et soulève des questions plutôt qu’il ne rassure.


DAAR (Decolonizing Architecture Art Residency) est un studio d’architecture et un programme de résidence basé à Beit Sahour en Palestine. Les productions du DAAR mêlent spéculations conceptuelles et interventions pragmatiques dans l’espace, apprentissages collectifs et moments d’échanges. DAAR explore les possibilités de retournement, de subversion et de profanation des structures actuelles de domination : bases militaires évacuées, transformation de camps de réfugiés, réhabilitation de bâtiments gouvernementaux inachevés ou encore villages en ruines. DAAR a reçu le prix « Claus Prize for Architecture » et une bourse de la
« Foundation for Arts initiative », il a été sélectionné pour le « Lakov Chernikhov Prize ». Ses projets sont montrés dans plusieurs biennales et musées à travers le monde (www.decolonizing.ps).
Sandi Hilal and Alessandro Petti ont fondé DAAR, qu’ils co-dirigent depuis. Ils sont tous les deux architectes et chercheurs en urbanisme. Par leurs recherches et leurs pratiques, Hilal and Petti s’engagent dans la pédagogie critique ; ils ont créé un programme d’éducation expérimentale dans le camp de réfugiés Dheisheh à Bethléem  en partenariat avec l’Université Al Quds et hébergé par le Phoenix Center (www.campusincamps.ps). Plus récemment, ils ont co-écrit le livre Architecture after Revolution (Sternberg, Berlin 2014) : une invitation à repenser les luttes actuelles pour la justice et l’égalité, non seulement dans une perspective historique de révolution, mais aussi dans la poursuite de la lutte pour la décolonisation.


Artistes et amis, Henning Erlandsson et David Torstensson partagent des engagements et des rêves depuis plus de 10 ans. Ils ont été admis en duo à la Kunstakademiet de l’Oslo National Academy of the Arts. Cette admission devait leur assurer une marge de manoeuvre pour agir collectivement. Au lieu de cela, ils ont passé ces deux dernières années à élaborer des stratégies pérennes afin de savoir comment partager des pratiques actives au sein d’une relation étroite. Ils ont notamment réalisé le projet Siggalycke, du nom d’une ancienne école construite en 1907. Aujourd’hui, ce bâtiment est devenu une maison pour certains, un lieu de vacances pour d’autres, ou encore un endroit où étudier, construire collectivement, une école auto-organisée, un lieu d’accueil de cercles d’études, une cuisine, un lieu de célébrations et de rituels. C’est un espace de discussion, de communion et de compréhension de la politique, de la crise, de l’anxiété, de l’amitié, de la dépression et de l’économie.


L’artiste Thomas Hirschhorn est né à Berne en 1957. Il a étudié à la Schule für Gestaltung de Zürich entre 1978 et 1983 et vit à Paris depuis 1984. Son travail est présenté dans de nombreux musées, galeries et expositions internationales tels que la Biennale de Venise (1999), Documenta 11 à Kassel (2002), 27ème Biennale de São Paulo (2006), 55ème Carnegie International, Pittsburgh (2008), Triennale au Palais de Tokyo (2012), 9ème Biennale de Shanghaï (2012), Gladstone Gallery New York (2012), Manifesta 10 à Saint-Petersbourg (2014). ll était l’artiste invité du Pavillon Suisse pour la 54ème Biennale de Venise (2011). A travers chacune de ses expositions et de ses projets spécifiques dans l’espace public, Thomas Hirschhorn affirme son engagement envers un public nonexclusif.
En 2013, il réalise le « Gramsci Monument » dans le Bronx à New York et en 2014 « Flamme éternelle » au Palais de Tokyo. Une sélection de ses écrits a été publiée par MIT Press (October Books) sous le titre Critical Laboratory: The Writings of Thomas Hirschhorn. Le livre Gramsci Monument sera publié en 2015 par Koenig Books et la Dia Art Foundation.


Critique d’art, théoricien et activiste, Brian Holmes vit actuellement aux États-Unis et consacre une grande partie de son travail à la cartographie du capitalisme contemporain. Depuis « le Carnaval contre le Capital » dans la ville de Londres en 1999, il a pris part à la plupart des grandes manifestations contre la mondialisation des entreprises partout dans le monde et a écrit de nombreux textes à ce sujet. Récemment, il a publié l’anthologie d’essais Hieroglyphs of the Future (Zagreb: Arkzin/WHW, 2003). Brian Holmes a vécu en France pendant de nombreuses années au cours desquelles il a collaboré avec le groupe d’art conceptuel français « Bureau d’Etudes » et est devenu membre de l’association militante « Ne pas plier ».


Mathias Judet Christopher Wachter, artistes d’origine suisse, habitent et travaillent à Berlin. Ils ont participé à de nombreuses expositions internationales et ont reçu plusieurs prix. Les projets picidae (depuis 2007), New Nations (depuis 2009) et qaul.net (depuis 2012) ont notamment bénéficié d’un large intérêt. Ces projets, basés sur l’ « open-source », luttent contre les formes de censures sur internet, visent à réduire la concentration du pouvoir politique et à rendre indépendante l’infrastructure. Les outils produits par ces artistes sont utilisés par des communautés aux Etats-Unis, en Europe, en Australie et dans des pays tels que la Syrie, la Tunisie, l’Egypte, l’Iran, l’Inde, la Chine, la Thaïlande et même en Corée du Nord. En 2012, le projet HOTEL GELEM, réalisé avec des familles
roms à travers l’Europe, a été primé par le Conseil Européen tandis que Manuel Valls a organisé une manifestation contre ce projet artistique.



Marie Lechner est journaliste spécialiste des cultures numériques. Elle a animé durant quinze ans une rubrique hebdomadaire dans le quotidien national Libération et a participé à l’élaboration d’Ecrans, magazine hebdomadaire lancé par le journal en 2006, consacré à “la civilisation des écrans”. Elle collabore à Arte Creative et à MCD (Musiques et cultures digitales). En 2011, elle co-organise un Speed Show Volume 5 « Open internet » avec Anne Roquigny et Aram Bartholl. En 2011-2012, elle organise un cycle de conférences à la Gaîté Lyrique en partenariat avec Arte Creative, intitulé Le Folklore du web. En 2014, elle réalise une conférence Supertalk, Le Wi-fi, de l’Antiquité à nos jours. Depuis 2015, elle est chercheuse au PAMAL (Preservation & Art – Media Archaeology Lab) de l’Ecole Supérieure d’Art d’Avignon.


Le Living Theatreest une troupe de théâtre expérimental libertaire créée en 1947 à New York par Judith Malina (1926-2015) et Julian Beck (1925-1985). Judith Malina était metteur en scène d’avant-garde, tandis que Julian Beck a d’abord commencé avec la peinture (il a notamment exposé en 1945 dans la galerie new yorkaise de Peggy Guggenheim) avant d’être scénographe et dramaturge. À travers des oeuvres libertaires engagées, fortement influencées par Antonin Artaud et par le théâtre épique, le Living Theatre a permis un renouvellement des formes théâtrales et généré une influence importante sur le théâtre des années 1950 à nos jours. En 1968, le Living Theatre fait scandale au 22ème Festival d’Avignon. Il y est invité pour présenter trois oeuvres au Cloître des Célestins : Antigone d’après un texte de Brecht, Small Mysteries et Paradise Now. Le 24 juillet, lors de la représentation de cette dernière pièce, Julian Beck prône un théâtre qui doit « sortir de sa prison » et envahir la rue. Après le spectacle, un défilé s’improvise dans la ville. La foule scande « le théâtre est dans la rue ». Dès le lendemain, le maire, sans doute sur l’injonction du préfet et à la suite de plaintes, demande au Living de substituer à Paradise Now une des deux autres pièces de son programme. Paradise Now entre dans la légende. En 1970, après deux ans de tournée de Paradise Now dans toute l’Europe, le Living Theatre se sépare. Julian Beck et Judith Malina poursuivent alors séparément leurs propres recherches formelles.Diane Scott a travaillé pendant de nombreuses années comme metteur en scène. Directrice de la compagnie de théâtre « Les corps secrets », elle a été lauréate de la Villa Médicis Hors les Murs en 2011. Elle a mené parallèlement un travail de critique dramatique qui l'a conduite à la recherche. Actuellement doctorante à Amiens, elle étudie les rapports entre le théâtre et la modernité politique. Elle a écrit Carnet critique, Avignon 2009 (L’Harmattan, 2010) et est rédactrice en chef de Revue Incise, une revue de théâtre liée au Studio-Théâtre de Vitry.


Renata Lucas est une artiste brésilienne née en 1971 qui vit et travaille à São Paulo. En 1999, elle obtient son Master d’Arts plastiques à l’Universidade Estadual de Campinas, puis valide son doctorat à l’Université de São Paulo. En 2001, en collaboration avec un groupe d’artistes, elle crée la galerie non commerciale « x 10,20 3,60 », où elle réalise sa première exposition personnelle. Son travail a notamment été exposé à la Biennale de São Paulo (2006), à la Tate Modern de Londres (2007), à l’Institute of Contemporary Art de Boston (2008) et à la Biennale de Sydney (2008) puis présenté en 2009 dans l’exposition « Fare Mondi / Making Worlds »
à la 53ème Biennale de Venise. Renata Lucas travaille habituellement à partir de situations préexistantes. En se basant sur des fictions, elle intervient dans des paysages et des architectures où l’arrière-plan devient le personnage principal. Ces déplacements créent des espaces qui deviennent le principal centre d’attention, révélant leurs structures profondes et proposant de significatives transformations. Elle est aux Laboratoires d’Aubervilliers depuis mai 2015 pour un premier temps de résidence.


Line Møller Lyhne, née en 1991 au Danemark, est actuellement étudiante à la Kunstakademiet de l’Oslo National Academy of the Arts.
Son travail plastique met en dialogue l’art et le design. Consacrant une grande partie de son travail à la collecte, elle utilise tous types de matériaux et d’objets. Elle considère sa pratique artistique comme une exploration de notre relation tactile, physique et associative à la sculpture, sa disposition et son interaction dans l’espace : comme la poésie de combiner, choisir et composer la matière et comme une célébration d’une certaine esthétique et approche expérimentale de nouveaux matériaux et de leurs potentiels.


Nathalie Magnan est professeure à l'école nationale supérieure d'art de Bourges. Elle a dirigé La video entre art et communication  (ensba 1997), ainsi que Connection, art, réseaux, média (ensba 2002) en collaboration avec Annick Bureaud. Parmi ses autres publications : « Hacktivisme : pour une pratique politique du code » dans  Arts Numériques, tendance, artistes, lieux & festival (ed. M21, 2008) et Donna Haraway, Manifeste cyborg et autres essais, science-fiction-féminisme sous la direction de Laurence Allard, Delphine Gardey, Nathalie Magna (édition Exils).
Elle a enseigné à l'université de Paris 8 et à l'université de Californie à Santa Cruz.


Jasmina Metwaly et Philip Rizk sont respectivement artiste et réalisateur. Ensemble ils ont réalisé en 2014 le film Out on the streets (Egypte, 2015, 71 min), sur un groupe de travailleurs égyptiens du quartier ouvrier Helwan. Dans ce film, dix ouvriers participent à un atelier de jeu d’acteur. À travers les répétitions émergent des histoires racontant l'injustice de l'usine, la brutalité de la police, la fabrication d’accusations criminelles par les tribunaux, et d'innombrables histoires de corruption et d'exploitation de leurs employeurs capitalistes. Sur le toit du studio donnant sur le centre du Caire – lieu qui devient le symbole d’un possible glissement entre réalité et fiction - les participants entrent et sortent de leur personnage, performent des scènes qui engagent leur réalité quotidienne. Dans Out on the streets s’entremêlent des scènes d’atelier, des scènes de fiction et des images filmées au téléphone portable par un travailleur : des preuves fournies à la justice afin qu’elle empêche la destruction de son lieu de travail. Cette approche multiple vise à engager un imaginaire collectif et à placer les participants et les spectateurs dans une lutte sociale plus large.


Docteur en histoire de l’art et esthétique, historien et théoricien des arts et de la culture contemporaine, Marc Partouche est directeur de l’Ecole nationale supérieure des Arts Décoratifs de Paris. En parallèle d’une carrière de haut fonctionnaire, il conduit différentes activités au service de la création contemporaine : organisation d’expositions, création et diffusion de revues et de magazines, création et direction de collections d’ouvrages.
Dans le même mouvement, il développe un travail de recherche et d’écriture comprenant de nombreux articles, textes de catalogues, livres d’artistes et plus particulièrement : Marcel Duchamp. Sa vie même (al dante éd.), La lignée oubliée. Bohèmes, avant-gardes et art contemporain, de 1860 à nos jours (al dante éd.), Une vie de banlieue. Sur les photographies d’Alain Leloup (Hazan éd.), Les Déchargeurs. Manifeste de l’individualisme Solidaire (FRAC éd.), Mauvais œil et peinture abstraite (Sgraffite éd.), Orlan (Jéricho éd.). Il a également été responsable éditorial sur les ouvrages suivants : Isou. Contre l’Internationale Situationniste (H.C. éd.) et W.Flusser. Les gestes (H.C. éd., réédition Les cahiers du Midi).


Nathalie Quintane, née en 1964, publie ses premiers textes dans des revues de poésie, puis chez P.O.L. des livres sans indication générique ainsi que deux romans. Elle  participe à de nombreuses lectures publiques, en France et à l'étranger et travaille régulièrement avec des artistes (Stéphane Bérard, Xavier Boussiron, Stephen Loye, Alain Rivière...). Ses derniers ouvrages parus sont : Descente de médiums (P.O.L., 2014) et Les années 10 (la Fabrique, 2014).


Diane Scott a travaillé pendant de nombreuses années comme metteur en scène. Directrice de la compagnie de théâtre « Les corps secrets », elle a été lauréate de la Villa Médicis Hors les Murs en 2011. Elle a mené parallèlement un travail de critique dramatique qui l'a conduite à la recherche. Actuellement doctorante à Amiens, elle étudie les rapports entre le théâtre et la modernité politique. Elle a écrit Carnet critique, Avignon 2009 (L’Harmattan, 2010) et est rédactrice en chef de Revue Incise, une revue de théâtre liée au Studio-Théâtre de Vitry.


Marinella Senatore, née en Italie en 1977, vit et travaille à Berlin. Sa pratique artistique est caractérisée par la participation du public. L’idée est de stimuler la puissance créative d’une foule en lançant un dialogue entre l’histoire, la culture et les structures sociales. Son travail nous invite à créer une oeuvre participative dans lequel tout le monde peut jouer un rôle. Depuis 2006, la pratique artistique de Marinella Senatore a rassemblé d'innombrables équipes ou groupes (résidents locaux, étudiants universitaires, associations de retraités, travailleurs, danseurs amateurs,...) à travailler ensemble sur d'autres formes de narration. Elle travaille avec la vidéo, l’installation, la performance, la photographie, le dessin. Ses projets ont été largement exposés en Italie et à l’étranger entre autre au Château de Rivoli, Turin (Italie) ; Museum of Contemporary Art, Santa Barbara (Californie, USA) ; 54ème Biennale de Venise, Illuminations (Italie); Liverpool Biennial (Royaume Uni) ; Petach-Tikva Museum of Art, Tel Aviv (Israël) ; 12ème Biennale de Cuenca (Equateur) ; Moderna Museet Stockholm (Suède).


Sophie Wahnich est historienne. Agrégée et docteur en histoire, elle est directrice de recherche au CNRS rattachée à l'Institut Interdisciplinaire du Contemporain (IIAC) et directrice de l'équipe Tram « Transformations radicales des mondes contemporains ». Son travail porte sur la Révolution française et le temps présent. Sa thèse avait pour sujet la notion d’étranger dans le discours de la Révolution française. Son HDR [Habilitation à Diriger des Recherches] s'intitulait Histoire des émotions et présents de l'histoire, une approche politique et anthropologique du sensible en politique. Elle est membre du comité de rédaction de la revue Vacarme et directrice de la collection L'histoire rejouée aux Prairies ordinaires. Parmi ses ouvrages : L’Intelligence politique de la Révolution française (Paris, Textuel, 2013), Mondes méditerranéens, l’émeute au cœur du politique, L'homme et la société (nos 187-188, octobre 2013, Éditions Harmattan), La Longue Patience du peuple, 1792, naissance de la République (Paris, Payot, 2008), Les Émotions, la Révolution française et le présent : Exercices pratiques de conscience historique (Paris, CNRS Éditions, 2009).


Hannah Wiker est née en 1990 à Stockholm. Elle habite et travaille à Oslo, où elle étudie à la Kunstakademiet de l’Oslo National Academy of the Arts.. Travaillant avec plusieurs médiums, elle privilégie cependant le film et la vidéo dans une approche documentaire.
Elle vient du champ du cirque contemporain et de la performance et a suivi l’enseignement du Cirkus Cirkör de Stockholm et de Copenhague.
Elle travaille activement au sein du réseau « No Human is Illegal », qui focalise son action sur les jeunes et les enfants, et lutte pour les droits des sans papiers, soutenant le « no nations » et l’accès aux besoins vitaux premiers.

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Josefin Andersson, born in 1987 in Sweden, is co-founder of INTÄKTEN online office. She is also member of the feminist comic collective Dotterbolaget, works with different mechanisms of attraction and social hierarchy such as economy and sex. She studies at the Kunstakademiet of the Oslo National Academy of the Arts.


Ksenia Aksenova is an Oslo-based artist born in St. Petersburg (Russia) in 1983. She received a master's degree in linguistics in Moscow, studied art history and theory of photography. Among other projects, Ksenia has been involved in the Venice Biennial Central Asian Pavillion (2013) and The First Supper Symposium: Second Course (2014). Currently she is enrolled in a master program at the Kunstakademiet of the Oslo Natioanl Academy of the Arts and a co-organizer of Akademirommet at Kunstnernes Hus, Oslo. aksenovaksenia.com


Burak Arikan is a New York and Istanbul based artist working with complex networks. He takes the obvious social, economical, and political issues as input and runs through an abstract machinery, which generates network maps and algorithmic interfaces, that result in performances, and procreates predictions to render inherent power relationships visible, thus discussable. Arikan’s software, prints, installations, and performances have been featured in numerous exhibitions internationally. Arikan is the founder of Graph Commons collaborative “network mapping” platform.
Arikan has presented his work internationally at institutions including MoMA in New York, Venice Architecture Biennale, São Paulo Biennial, Istanbul Biennial, Berlin Biennial, Marrakech Biennial, Ars Electronica, Neuberger Museum of Art, KW Institute for Contemporary Art, Borusan Contemporary, Cultural center DEPO, etc. and at independent venues such as Art Interactive Cambridge, Künstlerhaus Bethanien, Hafriyat, Turbulence (online). He has given lectures and conducted workshops in the Importants University. 


Alexey Asantcheeff is a Franco – British musician of Russian origin who takes his inspiration from classical and jazz music. Grand-son of Scottish composer and conductor, Jack Lockhart, Alexey Asantcheeff studies piano since he was 7 years old, under the supervision of Italian pianist Carla Segalini. He graduates from the American School of Modern Music in Paris (part of the Berklee College of Music in Boston) before continuing his studies with Pierre Bertrand (Paris Jazz Big Band, Nice Jazz Orchestra…), exploring the complex orchestrations of Big Band. Alexey Asantcheeff researches the modal harmonica language with the famous Hungarian professor Emil Spanyi. He also studies the classical orchestration courses of David Lampel, in order to master the use of strings in a bigger ensemble and therefore develops a taste for musical arrangements, and has multiple collaborations. And last but not least, he composes for piano and orchestra (of different sizes) a more personal music, mixing his different influences and origins, a music that mingles Slavic accents into the immense Nordic lochs.


Beirut
is an art initiative and exhibition space in Cairo (EG) that considers institution building as a curatorial act. Its activities are centered around hosting artists, artworks, research projects and other institutions (locally, regionally, internationally) that wish to engage with shared questions concerning politics, economy, education, ecology and the arts. As institution, Beirut wishes to be mindful of the rapid changes Egypt and the region are experiencing. At this crucial time of transition, Beirut makes room to contemplate contemporary life from the position of art, and to provide a space of response. It acts as a forum through which the international community of artists, workers, poets, writers, filmmakers, activists, architects, thinkers and students can share their affinities and social sentiments, towards staking new grounds and taking up critical positions to reflect on this new and open situation. Beirut was founded in May 2012 by Jens Maier-Rothe and Sarah Rifky, Antonia Alampi joined in the same year.
Antonia Alampi is an art historian, curator and writer born to southern Italy and based in Cairo since 2012, where she is curator at Beirut, director of the Imaginary School Program and art history lecturer at Azza Fahmy Design Studio. She lectures curatorial studies and exhibition history at the M.A. program of Alchimia Jewelry School in Florence and is a member of the advisory board of Viafarini in Milan. When in Rome she co-founded and co-directed the art initiative Opera Rebis, a not-for-profit art initiative that didn’t endure in the absence of public funding for small initiatives in Italy. She has worked for more sustainable institutions such as Manifesta7, Galleria Civica di Arte Contemporanea di Trento and Studio Stefania Miscetti. Her writings have appeared in various journals, magazines and art(ist) publications and independently she curates solo, group and other types of show.


Amelia Beavis-Harrison, born in 1986 in UK, is an artist working in Norway and the UK, using performance through exploring narratives and histories. Amelia is a graduating MA student at the Kunstakademiet of the Oslo National Academy of the Arts, she graduated from her BA in the UK in 2007. In 2014, Amelia won the Ungkunststipend for Festspillene i Nord-Norge and will present her performance Of Fire and Ice at the festival in June. This June Amelia will also perform at Østlandsutstillingen in Oslo. In 2015, Amelia has exhibited and performed at Critical Costume, Aalto University, (Helsinki) and Silenced Histories Live Art Bistro (Leeds); Tempus Fugit in Syson Gallery (Nottingham); When Hostilities End Spikersuppa Lydgalleri (Oslo). Notable exhibitions and performances include Performance Art Oslo Festival (2014), Dimanche Rouge Festival, Helsinki Art Museum (2013), SPILL Festival (2012), World Event Young Artists (2012), to name a few. Amelia is also a freelance curator and has organized performance festivals, exhibitions and events in UK and Norway.


Enrico Casagrande and Daniela Nicolò founded and directed Motus since 1991. They have always sculpted their projects by action and reaction with regards to everyday facts large and small, like litmus paper, feeding on the contradictions of the contemporary world, translating them and making them active material for reflection and provocation. What characterizes Motus theatre practice is the continuous attempt to combine on stage classical texts, like Sophocles’s Antigone (rewritten by B. Brecht) or W. Shakespeare’s The Tempest, with topics, conflicts and wounds, compelling needs from the socio-political reality of our time. They believe in a kind of theatre that impacts, raises issues and does not reassure.


DAAR (Decolonizing Architecture Art Residency)
DAAR (Decolonizing Architecture Art Residency) is an architectural studio and art residency program based in Beit Sahour, Palestine. DAAR’s work combines conceptual speculations and pragmatic spatial interventions, discourse and collective learning. DAAR explores possibilities for the reuse, subversion and profanation of actual structure of domination: from evacuated military bases to the transformation of refugee camps, from uncompleted governmental structures to the remains of destroyed villages.
Sandi Hilal and Alessandro Petti are both architects and researchers in urbanism, founding members and co-directors of DAAR, an architectural office and an artistic residency program that combines conceptual speculations and architectural interventions. DAAR was awarded the Price Claus Prize for Architecture, won the foundation for Arts initiative Grant, was shortlisted for the Iakov Chernikhov Prize and has been showed in various biennales and museums around the world (www.decolonizing.ps). Alongside research and practice, Hilal and Petti are engaged in critical pedagogy. They established an experimental educational program in Dheisheh refugee camp Bethlehem in partnership with Al Quds University and hosted by the Phoenix Center (www.campusincamps.ps). More recently they co-authored the book Architecture after Revolution (Sternberg, Berlin 2014) an invitation to rethink today’s struggles for justice and equality not only from the historical perspective of revolution, but also from that of a continued struggle for decolonization.


Henning Erlandsson and David Torstensson are two friends who have shared engagements and dreams for over 10 years. They were collectively admitted to the Oslo National Academy of the Arts (Kunstakademiet) and thereby assumed that they had secured a leeway to act in. Instead, they found themselves spending the last two years seeking sustainable strategies for how one can share active practices within a close relationship, when intimacy and potentiality are at constant risk of turning into exhausting work. Siggalycke is an old school building from 1907. It is a home for some, a summerhouse for others, a place for studying, building, collectivity, self-organized schools, study circles, cooking, celebrations, rituals. It is a space for discussion and understanding of radical politics, crisis, anxiety, friendship, depression, economy - a space for communing.


Thomas Hirschhorn was born in 1957 in Bern (Switzerland). He studied at the Schule für Gestaltung, Zürich from 1978 to 1983 and moved to Paris in 1984, where he has been living since. His work has been shown in numerous museums, galleries and exhibitions among which the Venice Biennale (1999), Documenta11 (2002), 27th Sao Paolo Biennale (2006), the 55th Carnegie International, Pittsburg (2008), the Swiss Pavillion at the 54th Venice Biennale (2011), La Triennale at Palais de Tokyo, Paris (2012), the 9th Shanghai Biennale (2012), Gladstone Gallery New York (2012), Manifesta 10 in Saint-Petersburg (2014). In 2013, Thomas Hirschhorn presented the "Gramsci Monument" in the Bronx, New York. “Flamme éternelle”, his most recent ‘Presence and Production’ project, took place at Palais de Tokyo, Paris from April 24. to June 23. 2014. A selection of his writings was published by MIT Press (October Books): Critical Laboratory: The Writings of Thomas Hirschhorn, and the book Gramsci Monument will be published by Koenig Books and Dia Art Foundation in 2015.


Brian Holmes, is an art critic, cultural theorist and activist, particularly involved with the mapping of contemporary capitalism. Since the Carnival against Capital in the City of London in 1999, he has taken part in and written about many of the large demonstrations against corporate globalization around the world. He is the author of ... Personality, and has recently also published an anthology of essays, Hieroglyphs of the Future (Zagreb: Arkzin/WHW, 2003). Now living in France for many years, he collaborates with the French cartographers Bureau d'Etudes and is a member of the activist association Ne pas plier (Do not bend). Brian Homes was the English editor of publications for Documenta X, Kassel, Germany since 1997. Brian was a member of the graphic arts group 'Ne pas plier' from 1999 to 2001, and has recently worked with the French conceptual art group 'Bureau d'Études’ .


Mathias Judand Christopher Wachter, were both born in Zurich and live and work in Berlin. They have participated in numerous international exhibitions and have been awarded many international prizes. In particular, the projects picidae (since 2007), New Nations (since 2009) and qaul.net (since 2012) have gained worldwide interest. As “open-source” projects these works uncover forms of censorship of the internet, undermine the concentration of political power and even resolve the dependency on infrastructure. The tools, provided by the artists, are used by communities in the USA, Europe, Australia and in countries like Syria, Tunisia, Egypt, Iran, India, China, Thailand, even in North Korea activists participate. In 2012, HOTEL GELEM with Roma families in Europe has been awarded by the Council of Europe. On this occasion Manuel Valls organised a counter-manifestation against the Art project. The PR China denied Wachter and Jud to entry the country since 2013.



Marie Lechner is a journalist specialized in media cultures. She held a weekly column in the national newspaper Libération and she is the creator of Ecrans, a weekly magazine lunched by the newspaper in 2006 and focused on the “civilisation of the screen”. She collaborates with Arte Creative and MCD (Musiques et cultures digitales – Music and digital culture). In 2011, she co-organized a Speed Show Volume 5 “Open internet” with Anne Roquigny and Adam Bartholl. In 2011-2012, she organized a set of lectures at the Gaité Lyrique in collaboration with Arte Creative, named Le Folklore du web. In 2014, she realized a lecture supertalk Le wi-fi, de l’Antiquité à nos jours. Since 2015, she is a researcher at PAMAL (Préservation & Art – Media Archaeology Lab) at the Art Academy of Avignon (Ecole Supérieure d’Art).


The Living Theatrewas founded in 1947 as an imaginative alternative to the commercial theatre by Judith Malina (1926-2015) and Julian Beck (1925-1985). Julith Malina was a an avant-garde director and Julian Back an abstract expressionist painter of the New York School (he was exposed at the Peggy Guggenheim gallery) before turning to scenography and adaptation. Influenced by Antonin Artaud and the epical theatre, The Living Theatre revolutionized theatrical forms and produced a unique body of work that has influenced theatre all over the world from the 1950 onwards. In 1968 they make a huge scandal at the 22nd Avignon Festival. They are invited to present 3 works at the Cloître des Célestins : Antigone after a text by Brecht, Small Mysteries and Paradise Now. The 24th July, at the representation of the latter, Julian Beck advocated a theatre that has to “leave its prison” and get out on the streets. After the show, there is an improvised procession in the city and the crowds shout :“theatre is in the streets”. The day after, the mayor and the police department ask the Living Theatre to replace Paradise Now with one of the other plays on the programme due to complaints from the inhabitants. Paradise Now becomes a legend. In 1970, after 2 years of touring around Europe with Paradise Now, the Living Theatre breaks up. Julien Beck and Judith Malina take 2 different paths for their formal research.


Born in 1971, Renata Lucas is a bresilian artist who lives and works in São Paulo. Renata Lucas graduated a Master of Art plastic at the Universidade Estadual de Campinas in 1999 and then a Ph.D. University of São Paulo. In 2001, in collaboration with a group of artists, she
opened a non-commercial gallery "x 10.20 3.60 ", where she presented her first personal exhibition. Her work has been shown, among others, at the São Paulo Biennial (2006), the Tate Modern in London (2007), the Institute of Contemporary Art in Boston (2008), and at the Biennale of Sydney (2008). In 2009, her work was shown in the exhibition "Fare Mondi / / Making Worlds "at the 53th Biennale Venice. Renata Lucas usually works with already existing situations. Based on fictions, she intervenes into found landscapes and architectures making the background become the main character. Her displacements cause spaces to become the main focus of attention revealing their deeper structures and proposing meaningful transformations. She is in residency at Les Laboratoires d’Aubervilliers since May 2015 for a first while of residency.


Line Møller Lyhne was born in Aarhus (DK) in 1989. She is a first year MA student at the the Kunstakademiet of the Oslo National Academy of the Arts. Interested in the dialectic conversation between art and design, she collects and works with a lot of different types of material and objects. She sees her work as an exploration in our tactile, physical and associative relation to sculpture, its placement and interaction with the space, the poetry of choosing, combining and composing material, as a celebration of a certain aesthetic and an experimental approach to new materials and all their potentials.


Nathalie Magnan  teaches at the National School of Art in Bourges. She edited La video entre art et communication (ENSBA, 1997) and Connection, art, réseaux, média (ENSBA, 2002) in collaboration with Annick Bureaud. Some other publications are « Hacktivisme : pour une pratique politique du code » in Arts Numériques, tendance, artistes, lieux & festival (ed. M21 2008) and Donna Haraway, Manifeste cyborg et autres essais, science-fiction-féminisme edited by Laurence Allard, Delphine Gardey, Nathalie Magnan. She has been teaching at Paris 8 and the California University in Santa Cruz.


Jasmina Metwaly et Philip Rizk are an artist and a film director. Together they made the film Out on the streets in 2014, about a group of workers from one of Egypt’s working class neighborhoods, Helwan. In the film ten working-class men participate in an acting workshop. Through the rehearsals, numerous stories emerge: of factory injustice, police brutality, courts that fabricate criminal charges, and countless tales of corruption and exploitation by their capitalist employers. On a rooftop studio overlooking the heart of Cairo – presented as a space between fact and fiction – the participants move in and out of character as they shape the performance that engages their daily realities. Out in the street scenes from the workshop, fictional performances, and mobile phone footage shot by a worker intended as evidence for the courts to stop the destruction of his workplace are interweaved. This hybrid approach aims to engage a collective imaginary, situating the participants and spectators within a broader social struggle.


Marc Partouche PhD in art history and aesthetics, contemporary art critic and historian, is the director of the National School of Decorative Arts in Paris. Parallel to his administrative duties, Marc Partouche has a vide variety of activities on the contemporary cultural scene : he organises exhibitions, creates and diffuses magazines, creates and directs books’ collections. He is also a researcher and writer, having published numerous articles, catalogues and artists books, as Marcel Duchamp. Sa vie même (al dante éd.), La lignée oubliée. Bohèmes, avant-gardes et art contemporain, de 1860 à nos jours (al dante éd.), Une vie de banlieue. Sur les photographies d’Alain Leloup (Hazan éd.), Les Déchargeurs. Manifeste de l’individualisme Solidaire (FRAC éd.), Mauvais œil et peinture abstraite (Sgraffite éd.), Orlan (Jéricho éd.). He is the editor of Isou. Contre l’Internationale Situationniste (H.C. éd.) and W. Flusser. Les gestes (H.C. éd., réédition Les cahiers du Midi).


Nathalie Quintane, born in 1964, publishes her first texts in poetry magazines and then at P.O.L. publishing house : two novels and other texts difficult to classify, at the frontier between autobiography, essay and poetry.  She participates in numerous public lectures in France and the rest of the world and she works regularly with artists such as Stéphane Bérard, Xavier Boussiron, Stephen Loye, Alain Rivière. Her latest publications are Descente de médiums (P.O.L., 2014) and Les années 10 (la Fabrique, 2014).


Diane Scott worked for many years as a stage director and director of the theatre company “Les corps secrets”. She participated in the Villa Médicis Hors les murs programme in 2011. Parallel to her artistic practice, she developed her work as a critic and researcher. She is now completing her PhD on the relationship between theatre and the political modernity in Amiens. He wrote Carnet critique, Avignon 2009 (L’Harmattan, 2010) and she is the chef editor of Revue Incise, the theatre magazine of Studio-Théâtre de Vitry.


Marinella Senatore, born in 1977 in Italy, lives and works in London and Paris. Her practice is characterized by public participation. The idea is to foster the creative power of a crowd, initiating a dialogue between history, culture and social structures. Senatore’s work is to be experienced by everyone, inviting us to create a participative work in which everybody can play a role. She works with video, installations, performance, photographs and drawings. Her work has been exhibited widely throughout Italy and abroad, including solo exhibitions: Mendes Wood, São Paulo, Brazil (upcoming); Mot International, London; Museum of Contemporary Art, Santa Barbara; Castello di Rivoli, Turin; Kunsthalle, Sankt Gallen; Peres Projects, Berlin; Matadero, Madrid; Macro Museum, Rome. Among the group exhibitions: 13e Biennale de Lyon, La Vie Moderne; Thessaloniki Biennále    5 of Contemporary Art; Maxxi Museum, Rome; Castello di Rivoli, Turin; Whitechapel, London; Bozar, Bruxelles; Liverpool Biennial, UK; Tikva Mueseum of Art, Tel Aviv; Göteborg Biennial, Sweden; Visible  Award, Serpentine Gallery, London; 54th  Venice  Biennal, ILLUMINATIONS;    ISCP, New York; Magasin Centre National d’Art Contemporain, Grenoble; Museum of Contemporary Art, Chicago; Palazzo Grassi, Venice; Museum Boijmans Van Beuningen, Rotterdam; Moderna Museet, Stockholm.


Sophie Wahnich, PhD is a historian. She is a research director at CNRS (National Centre for Scientific Research) within the IIAC (Interdisciplinary Contemporary Institute) and the director of the TRAM (Radical transformations of the contemporary world) team. Her work deals with the French Revolution and the contemporary world. Her PhD work was on the notion of “foreigner” in the discourse of the French Revolution and her HDR (postdoc) on the history of emotion in politics : Histoire des émotions et présents de l'histoire, une approche politique et anthropologique du sensible en politique. She is a member of the editing team of the Vacarme magazine and the director of the collection “L'histoire rejouée” at Prairies ordinaires publishing house. Among her books : L’Intelligence politique de la Révolution française (Textuel, 2013), Mondes méditerranéens, l’émeute au cœur du politique, L'homme et la société (nos 187-188, October 2013, Éditions Harmattan), La Longue Patience du peuple, 1792, naissance de la République (Payot, 2008), Les Émotions, la Révolution française et le présent : Exercices pratiques de conscience historique (CNRS Éditions, 2009).


Hannah Wiker  was born in Stockholm in 1990. She currently lives and works in Oslo, studying at the Kunstakademiet of the Oslo National Acandemy of the Arts. She works in different mediums but mostly in film and video connected to a documentary research. She has a past in contemporary circus and performing arts, as she studied at the Cirkus Cirkör in Stockholm and in Copenhagen. Working actively within the network “No Human Is Illegal”, she is focusing on their child and youth group. To enlighten the rights of people without papers, encouraging no nations and eventual practical needs for life.


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