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Channel: Les Laboratoires d’Aubervilliers - Les Laboratoires d’Aubervilliers
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Walk, Hands, Eyes (Aubervilliers) / Et sait-on jamais dans une obscurité pareille

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28. Octobre 2014 - 11:00» 18:30
Mardi 28 octobre 2014


Dans le cadre de sa résidence aux Laboratoires d'Aubervilliers, Myriam Lefkowitz propose un rendez-vous par semaine, entre septembre et décembre 2014. L'occasion d'opérer une mise au point d’un projet itinérant entamé il y a six ans, d’enquête sur les modalités et transformations de la perception. Au cours de ces journées, elle activera deux des dispositifs qui constituent le cœur de sa pratique.

Walks, Hands, Eyes (Aubervilliers) est une expérience pour un spectateur et un guide, qui au cours d’une balade silencieuse d'une heure dans une ville, tissent une relation particulière entre marcher, voir et toucher.

Et sait-on jamais dans une obscurité pareille s’adresse également à un seul spectateur à la fois, reposant cette fois-ci sur l’expérience d’un corps immobile plongé dans le noir, mis en mouvement par le toucher et l’espace sonore qui se déploie avec et autour de lui.

Balades par Myriam Lefkowitz, Julie Laporte, et Jean Philippe Derail.

Dates, horaires:
Les mardis 23, 30 septembre; 7, 14, 28 octobre; 4, 11 novembre; 2, 9, 16 décembre aux horaires suivants: 11h, 13h, 17h, 18h30.

Rendez-vous:

Pour prendre rendez-vous pour l'un ou l'autre de ces dispositifs (à préciser), contactez-nous par teléphone au 01.53.56.15.90 ou par mail à reservation@leslaboratoires.org

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Mots-clés: 

expériences perceptives

Walk, Hands, Eyes (Aubervilliers) / Et sait-on jamais dans une obscurité pareille

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23. Septembre 2014 - 11:00» 18:30
Tuesday 23rd September 2014


In the context of her research residency at Les Laboratoires d'Aubervilliers, Myriam Lefkowitz proposes this fall a series of public openings. An opportunity to operate a first adjustment on a wandering project, initiated five years ago, focused on the modalities and the possible transformations of perception. During these days, she will activate two experiential devices which constitute the core of her artistic practice.

Walks, Hands, Eyes (Aubervilliers) is an experience for a spectator and a guide who, during an hour of silent walk in a given city, weave a specific relationship between walking, seing and touching.

Et sait-on jamais dans une obscurité pareille is also made for one spectator at a time. It consits in the experience of a motionless body plunged into darkness. The device relies on the sense of touch and on the sound space that spreads out around and with the spectator.

Walks are guided by Myriam Lefkowitz, Julie Laporte, and Jean Philippe Derail.


Dates, schedule:
On Tuesdays 23, 30 September; 7, 14, 28 October; 4, 11 November; 2, 9, 16 December, at 11 am, 1 pm, 5 pm and 6.30 pm.

Appointments:

To attend one or the other process, please contact us by phone at 01.53.56.15.90 or by e-mail at reservation@leslaboratoires.org

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Mots-clés: 

perceptive experiences

Walk, Hands, Eyes (Aubervilliers) / Et sait-on jamais dans une obscurité pareille

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14. Octobre 2014 - 11:00» 18:30
Tuesday 14th October 2014


In the context of her research residency at Les Laboratoires d'Aubervilliers, Myriam Lefkowitz proposes this fall a series of public openings. An opportunity to operate a first adjustment on a wandering project, initiated six years ago, focused on the modalities and the possible transformations of perception. During these days, she will activate two experiential devices which constitute the core of her artistic practice.

Walks, Hands, Eyes (Aubervilliers) is an experience for a spectator and a guide who, during an hour of silent walk in a given city, weave a specific relationship between walking, seing and touching.

Et sait-on jamais dans une obscurité pareille is also made for one spectator at a time. It consits in the experience of a motionless body plunged into darkness. The device relies on the sense of touch and on the sound space that spreads out around and with the spectator.

Walks are guided by Myriam Lefkowitz, Julie Laporte, and Jean Philippe Derail.


Dates, schedule:
On Tuesdays 23, 30 September; 7, 14, 28 October; 4, 11 November; 2, 9, 16 December, at 11 am, 1 pm, 5 pm and 6.30 pm.

Appointments:

To attend one or the other process, please contact us by phone at 01.53.56.15.90 or by e-mail at reservation@leslaboratoires.org

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Mots-clés: 

perceptive experiences

Walk, Hands, Eyes (Aubervilliers) / Et sait-on jamais dans une obscurité pareille

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7. Octobre 2014 - 11:00» 18:30
Mardi 7 octobre 2014


Dans le cadre de sa résidence aux Laboratoires d'Aubervilliers, Myriam Lefkowitz propose un rendez-vous par semaine, entre septembre et décembre 2014. L'occasion d'opérer une mise au point d’un projet itinérant entamé il y a six ans, d’enquête sur les modalités et transformations de la perception. Au cours de ces journées, elle activera deux des dispositifs qui constituent le cœur de sa pratique.

Walks, Hands, Eyes (Aubervilliers) est une expérience pour un spectateur et un guide, qui au cours d’une balade silencieuse d'une heure dans une ville, tissent une relation particulière entre marcher, voir et toucher.

Et sait-on jamais dans une obscurité pareille s’adresse également à un seul spectateur à la fois, reposant cette fois-ci sur l’expérience d’un corps immobile plongé dans le noir, mis en mouvement par le toucher et l’espace sonore qui se déploie avec et autour de lui.

Balades par Myriam Lefkowitz, Julie Laporte, et Jean Philippe Derail.

Dates, horaires:
Les mardis 23, 30 septembre; 7, 14, 28 octobre; 4, 11 novembre; 2, 9, 16 décembre aux horaires suivants: 11h, 13h, 17h, 18h30.

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expériences perceptives

Walk, Hands, Eyes (Aubervilliers) / Et sait-on jamais dans une obscurité pareille

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7. Octobre 2014 - 11:00» 18:30
Tuesday 7th October 2014


In the context of her research residency at Les Laboratoires d'Aubervilliers, Myriam Lefkowitz proposes this fall a series of public openings. An opportunity to operate a first adjustment on a wandering project, initiated six years ago, focused on the modalities and the possible transformations of perception. During these days, she will activate two experiential devices which constitute the core of her artistic practice.

Walks, Hands, Eyes (Aubervilliers) is an experience for a spectator and a guide who, during an hour of silent walk in a given city, weave a specific relationship between walking, seing and touching.

Et sait-on jamais dans une obscurité pareille is also made for one spectator at a time. It consits in the experience of a motionless body plunged into darkness. The device relies on the sense of touch and on the sound space that spreads out around and with the spectator.

Walks are guided by Myriam Lefkowitz, Julie Laporte, and Jean Philippe Derail.


Dates, schedule:
On Tuesdays 23, 30 September; 7, 14, 28 October; 4, 11 November; 2, 9, 16 December, at 11 am, 1 pm, 5 pm and 6.30 pm.

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perceptive experiences

Walk, Hands, Eyes (Aubervilliers) / Et sait-on jamais dans une obscurité pareille

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28. Octobre 2014 - 11:00» 18:30
Tuesday 28th October 2014


In the context of her research residency at Les Laboratoires d'Aubervilliers, Myriam Lefkowitz proposes this fall a series of public openings. An opportunity to operate a first adjustment on a wandering project, initiated six years ago, focused on the modalities and the possible transformations of perception. During these days, she will activate two experiential devices which constitute the core of her artistic practice.

Walks, Hands, Eyes (Aubervilliers) is an experience for a spectator and a guide who, during an hour of silent walk in a given city, weave a specific relationship between walking, seing and touching.

Et sait-on jamais dans une obscurité pareille is also made for one spectator at a time. It consits in the experience of a motionless body plunged into darkness. The device relies on the sense of touch and on the sound space that spreads out around and with the spectator.

Walks are guided by Myriam Lefkowitz, Julie Laporte, and Jean Philippe Derail.


Dates, schedule:
On Tuesdays 23, 30 September; 7, 14, 28 October; 4, 11 November; 2, 9, 16 December, at 11 am, 1 pm, 5 pm and 6.30 pm.

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perceptive experiences

Walk, Hands, Eyes (Aubervilliers) / Et sait-on jamais dans une obscurité pareille

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23. Septembre 2014 - 11:00» 18:30
Mardi 23 septembre 2014


Dans le cadre de sa résidence aux Laboratoires d'Aubervilliers, Myriam Lefkowitz propose un rendez-vous par semaine, entre septembre et décembre 2014. L'occasion d'opérer une mise au point d’un projet itinérant entamé il y a six ans, d’enquête sur les modalités et transformations de la perception. Au cours de ces journées, elle activera deux des dispositifs qui constituent le cœur de sa pratique.

Walks, Hands, Eyes (Aubervilliers) est une expérience pour un spectateur et un guide, qui au cours d’une balade silencieuse d'une heure dans une ville, tissent une relation particulière entre marcher, voir et toucher.

Et sait-on jamais dans une obscurité pareille s’adresse également à un seul spectateur à la fois, reposant cette fois-ci sur l’expérience d’un corps immobile plongé dans le noir, mis en mouvement par le toucher et l’espace sonore qui se déploie avec et autour de lui.

Balades par Myriam Lefkowitz, Julie Laporte, et Jean Philippe Derail.

Dates, horaires:
Les mardis 23, 30 septembre; 7, 14, 28 octobre; 4, 11 novembre; 2, 9, 16 décembre aux horaires suivants: 11h, 13h, 17h, 18h30.

Rendez-vous:

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expériences perceptives

Lancement du livre de Daniel Foucard, "Sexes"

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18. Septembre 2014 - 19:30» 22:00
Jeudi 18 septembre 2014, 19h30




Pour le lancement de son dernier roman, Sexes, Daniel Foucard invite plusieurs lecteurs pour une lecture dialoguée en mode impromptu. D'autres voix font écho à celle de l'écrivain, s'articulent en nombre, manière de rappeler l'origine de ce texte, celle du manifeste contemporain comme véhicule et mise en commun d'une approche contemporaine (auto)proclamée, singulière. Celle également des multiples propositions artistiques et productions de manifestes qui se sont déployées aux Laboratoires dans le cadre du projet Degré 48. Avec RadioMentale (environnement musical live), Daniel Foucard, Frédéric Héritier, Véronique Hubert, Fabrice Reymond, Jeanne Sève, Naia Sore (lectures)

Regarder l'interview de Daniel Foucard ici et lire l'article du Monde (abonnés) "Le Sexe n'est pas tout"ici.

Cocktail offert (avec la participation de La Chartreuse)

"Il n’y a pas d’addiction sexuelle. Déjà, de moins en moins de sexe. Le porno connecté est en train de donner un avantage décisif à la libido au détriment de la pratique. C’est, en tout cas, ce qu’explique le docteur Petrov, spécialiste du traitement des addictions, à son patient, Paul. Dans son cabinet, la consultation tourne à l’affrontement, car Paul, pseudo-pictophile, n’est venu que pour piéger le très controversé docteur. L’intimidante liste des paraphilies, ou déviances sexuelles, de Petrov contre l’agressivité gratuite de Paul. Il n’y a pas de match, jusqu’à ce que s’invite un mystérieux troisième personnage dans la bataille."

"Sexes" est publié aux éditions Incultes, en co-édition avec Les Laboratoires d'Aubervilliers. En librairie le 28 août 2014


Entrée libre
Réserver sur reservation@leslaboratoires.org et 01 53 56 15 90


Sexes est coédité par Inculte et les Laboratoires d'Aubervilliers

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Walk, Hands, Eyes (Aubervilliers) / Et sait-on jamais dans une obscurité pareille

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30. Septembre 2014 - 11:00» 18:30
Mardi 30 septembre 2014


Dans le cadre de sa résidence aux Laboratoires d'Aubervilliers, Myriam Lefkowitz propose un rendez-vous par semaine, entre septembre et décembre 2014. L'occasion d'opérer une mise au point d’un projet itinérant entamé il y a six ans, d’enquête sur les modalités et transformations de la perception. Au cours de ces journées, elle activera deux des dispositifs qui constituent le cœur de sa pratique.

Walks, Hands, Eyes (Aubervilliers) est une expérience pour un spectateur et un guide, qui au cours d’une balade silencieuse d'une heure dans une ville, tissent une relation particulière entre marcher, voir et toucher.

Et sait-on jamais dans une obscurité pareille s’adresse également à un seul spectateur à la fois, reposant cette fois-ci sur l’expérience d’un corps immobile plongé dans le noir, mis en mouvement par le toucher et l’espace sonore qui se déploie avec et autour de lui.

Balades par Myriam Lefkowitz, Julie Laporte, et Jean Philippe Derail.

Dates, horaires:
Les mardis 23, 30 septembre; 7, 14, 28 octobre; 4, 11 novembre; 2, 9, 16 décembre aux horaires suivants: 11h, 13h, 17h, 18h30.

Rendez-vous:

Pour prendre rendez-vous pour l'un ou l'autre de ces dispositifs (à préciser), contactez-nous par teléphone au 01.53.56.15.90 ou par mail à reservation@leslaboratoires.org

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Walk, Hands, Eyes (Aubervilliers) / Et sait-on jamais dans une obscurité pareille

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30. Septembre 2014 - 11:00» 18:30
Tuesday 30th September 2014


In the context of her research residency at Les Laboratoires d'Aubervilliers, Myriam Lefkowitz proposes this fall a series of public openings. An opportunity to operate a first adjustment on a wandering project, initiated six years ago, focused on the modalities and the possible transformations of perception. During these days, she will activate two experiential devices which constitute the core of her artistic practice.

Walks, Hands, Eyes (Aubervilliers) is an experience for a spectator and a guide who, during an hour of silent walk in a given city, weave a specific relationship between walking, seing and touching.

How can one be sure in such darkness? is also made for one spectator at a time. It consits in the experience of a motionless body plunged into darkness. The device relies on the sense of touch and on the sound space that spreads out around and with the spectator.

Walks are guided by Myriam Lefkowitz, Julie Laporte, and Jean Philippe Derail.

Schedule:
On Tuesdays 23, 30 September; 7, 14, 28 October; 4, 11 November; 2, 9, 16 December, at 11 am, 1 pm, 5 pm and 6.30 pm.

Appointments:

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PERFORMANCE PROLETARIANS!!! JOIN US!!

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Performance Proletarians, Lili Reynaud-Dewar & Benjamin Valenza




Rejoignez le programme de diffusion continue du délire post-média et changez dès aujourd’hui!!! Gratuit!!!

En 1970, Brian de Palma réalisait «Hi! Mom» une comédie sombre et grinçante, avec robert de niro. «Hi! Mom» est un genre de fable typique de l’époque de marshall mcluhan, qui raconte les usages que de niro fait de sa camera et de ses differents personnages et identités, depuis l’enregistrement du quotidien de ses voisins jusqu’a sa participation à une performance violente du célèbre wooster group. Cette performance, intitulée «Be Black Baby!» constitue le point culminant du film. Elle propose un échange de rôles entre citoyens americains blancs et noirs, dans laquelle les blancs, le visage noirci, se font frapper et insulter par des noirs grimés de blanc. De Niro y joue un rôle assez different: celui d’un policier qui intervient brutalement afin de couper court au déchainement de violence. Dans le reste du film, la familiarisation de De Niro (un vétéran du Vietnam) avec sa camera va de pair avec son identification à plusieurs figures plus ou moins détestables: de l’aspirant réalisateur au flic violent, en passant par le compagnon hyper jaloux et autoritaire (il emmenage avec une des filles qu’il espionnait avec sa caméra) jusqu’au terroriste. La scène finale, qui montre De Niro en train de donner des interviews pour la télévision locale, en tant que témoin d’un attentat à la bombe dont il est en réalité l’auteur, résume bien l’intention du film tout entier: tourner en dérision maximum l’influence des médias sur notre capacité innée à endosser des personnalités et jouer des rôles.
En 2008, dans son livre On Surplus Value in Art (Witte de With Publishings 2008, Sternberg Press, 2010), Diederich Diederichsen proposait un terme: "the performance proletarians", afin de décrire une nouvelle classe (créative) apparue avec les nouvelles conditions technologiques de circulation et de diffusion de contenus artistiques. Les conditions de production de cette classe, nous dit Diederichsen, sont dé-régulées, dé-professionalisées. Elle ne fonctionne plus seulement en tant que force de travail mais en tant que force de vie, déployant les produits de son activité créative à travers un flux continu d’énergie, d’agilité, de charme, de talent. Ces produits ne se distinguent pas par leur originalité, mais au contraire par leur identification répétitive à des motifs performatifs et spectaculaires pré-existants, par leur reconstruction incessante d’identités déja produites et mises en circulation. Ces nouveaux produits culturels sont interchangeables, disponibles, transformistes. Ils s’adaptent volontiers aux formats dans lesquels ils apparaissent et disparaissent continuellement.
Avec ces deux points de départ, qui s’inscrivent dans deux époques differentes: des débuts de l’usage personnel des caméras à la généralisation de formes de performances spécifiques encouragées par internet, notre programme «Prolétaire de la performance !!! Rejoins nous!» se donne pour objectif d’explorer les relations entre performance et technologie, en particulier «la technologie du divertissement».
L’idée ici n’est pas de réfléchir aux problèmes de conservation et de documentation de la performance, mais au contraire, de penser a la performance en relation à sa médiation instantanée, à sa diffusion simultanée, à sa circulation immédiate. À travers cette fenêtre (un terme à entendre au sens plus technique que conceptuel), nous voulons faire apparaitre la variété des rôles et des postures identitaires génerée par de telles conditions méthodologiques et technologiques.
Nous voulons réunir des artistes de générations différentes, qui cherchent à brouiller les limites entre film, vidéo, performance, musique, télévision, qui incarnent et subvertissent des personnages et des rôles déjà existants dans l’industrie du spectacle et du paysage technologique. Ces artistes combinent différents médiums afin de dépasser et de comprendre les protocoles des médias de masse, ils intègrent ces protocoles, ils embrassent leurs stéréotypes et leurs promesses de démocratisation, tout en produisant une posture critique vis-à-vis de l’esthétique de masse.
Cette variété d’œuvres et d’artistes liées par leur relation au divertissement et aux mass media sera regroupée sous une seule bannière: celle du broadcast continu d’un évènement qui regroupera des performances live diffusées simultanément, un programme vidéo mixé en live, et une sélection d’archives de performances.
L’auditorium du magasin sera transformé en studio dans lequel les performances auront lieu, seront filmées et retransmises simultanément sur une chaine internet dédiée: la chaine des prolétaires de la performance. Des caméras seront confiées aux étudiants de l’Ababx (école des Beaux-arts de Bordeaux) et de la Head (Haute école d’art et de design de Genève) qui assumeront l’entière responsabilité de l’enregistrement des performances, tandis que Benjamin Valenza et Lili Reynaud-Dewar prendront en charge la régie. C’est aux travers de leurs yeux et de leurs décisions que le public percevra les diverses manifestations des artistes invités au Magasin.
Cet évènement durera 36 heures, sans interruption, du jeudi 9 octobre à midi au vendredi 10 octobre à minuit.
Le studio d’enregistrement (l’auditorium) et la régie seront semi-privés, accessibles seulement aux participants du projet, créant ainsi une communauté provisoire tout entière dédiée à la production de nouveaux chapitres de l’histoire des prolétaires de la performance. Le public, quant à lui, sera assis derrière son ordinateur, seul ou avec des amis, chez lui, au bureau, au bar ou ailleurs encore.

Voir aussi www.performanceproletarians.com)

PERFORMANCE PROLETARIANS!!! JOIN US!!

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Performance Proletarians, Lili Reynaud-Dewar & Benjamin Valenza




PERFORMANCE PROLETARIANS !!!
JOIN THE CONTINUOUS BROADCAST POST-MEDIA BULLSHIT AND CHANGE TODAY !!!

In 1970, Brian de Palma released the black comedy feature film "Hi! Mom" starring Robert de Niro.“Hi! Mom” is a typically post-Macluhanesque tale, narrating De Niro's use of a personal camera, from recording his neighbors' daily life to taking part in a violent live theater performance. This performance, entitled Be Black Baby! Is the actual climax of the film. It consists of swapping roles between black and white US citizen, with whites blackening and getting beaten up and insulted by whitened blacks. In it, De Niro plays the role of policeman arresting and molesting the crowd of performers. Over the course of the film and its depiction of De Niro's acquainting to the camera, his character (a young Vietnam veteran) performs various roles or identities: from aspiring film director to surveillance obsessed guy to violent cop to over controlling partner (he moves with ones of the girls he was spying with his camera) to terrorist. With its final scene showing De Niro interviewed on the national news as a witness for a bomb attack he's actually responsible for, "Hi! Mom" shows the influence of  media on our natural role playing tendencies.
In 2008, in his book On Surplus Value in Art (Witte de With Publishings, Sternberg Press, 2010) Diederich Diederichsen coined the term "Performance Proletarians" to describe a specific "creative class" emerged under the new technological conditions of production and circulation of artistic content.
This labour of this class, Diederichsen writes, is both de-regulated and de-professionalized. It functions not so much as a working force but as a life force, displaying the products of its creative activity as continuous stream of energy, agility, charm, and talent. Needless to say these products are not defined by their originality, but on the contrary by With these two anchor points, spanning over four decade: from the beginnings of the use of personal cameras to the generalization of internet related methods of performing, our program "Performance proletarians!!! Join Us!" wishes to explore the relations between performance and technology, more specifically the technologies of entertainment. The point is not so much to think about the conservation aspects of performance - in its relation to documentation and recording - but on the contrary to think about performance in terms of its circulation, broadcasting and immediate release. Through this window, we aim to help resurface the various role play and identities generated by such methodological choices, and to focus primarily on the use of a very energetic body as a tool for media exposure. We wish to gather a group of artists and speakers from different generations, who have blurred the boundaries between film, video, performance, live music and television, and who have combined various medium in order to produce work that is aspiring to both challenge and integrate the mass media protocols, its stereotypes and its promise of creative freedom and democratization.
The auditorium of MAGASIN will host a studio for the performances to take place and be broadcasted. The program will be transmitted live on a dedicated internet channel. Benjamin Valenza and Lili Reynaud-Dewar will assemble and mix these videos and performances, live. Their students from Head Geneva and Ebabx Bordeaux will be given cameras and will take the responsibility for filming the event continually during 36 hours, from october 9 at 12pm until october 10 at midnight of the year 2014. This studio will be semi-private, accessible only to the participants in the project. The audience will be sitting behind their computer in their home, favorite bar, or else.

See www.performanceproletarians.com)

Présentation

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Walk, Hands, Eyes (a city)


walk hands eyes Lefkowitz

Myriam Lefkowitz engage une deuxième année de résidence qui est pour elle l’occasion d’opérer une mise au point sur une recherche, entamée il y a six ans, principalement axée sur les différents régimes d'attention produit par les dispositifs immersifs pour un spectateur et un performeur qu'elle met en place. Walks, Hands, Eyes (a city) - projet développé depuis six ans - est une expérience pour un spectateur et un guide, qui au cours d’une balade silencieuse d'une heure dans une ville, tissent une relation particulière entre marcher, voir et toucher. Depuis de nombreuses balades engagées dans plusieurs villes du monde (New-York, Vilnus, Venise, Brno, Buenos Aires...) une forme d’existence inédite de la ville a émergée, au-delà de sa fonctionnalité habituelle et de ses usages réglés.
Et sait on jamais dans une obscurité pareille - projet développé lors de sa première année de résidence aux Laboratoires d'Aubervilliers - s’adresse également à un seul spectateur à la fois, reposant cette fois-ci sur l’expérience d’un corps immobile plongé dans le noir, mis en mouvement par le toucher et l’espace sonore qui se déploie avec et autour de lui. Basé sur un principe de raréfaction des stimulations sensorielles, ce dispositif insiste sur la fiction de corps et d'espace qui se noue à partir de presque rien. Particulièrement intéressée par le pannel considérable d'effets produit par ces deux dispositifs, Myriam Lefkowitz s'est attachée à comprendre comment la modification de nos attentions sensibles altèrent notre rapport à l’espace. À partir des nombreuses conversations que l’artiste a eu avec les personnes ayant vécu une balade mais aussi avec les guides qui l'ont porté, un livre sera publié questionnant le type de réalité que l'expérience perceptive recompose.

Ouvertures 2014: Une permanence sera tenue par Myriam Lefkowitz, Julie Laporte et Jean Philippe Derail afin d'activer les deux dispositifs Walk, Hands, Eyes (Aubervilliers) ainsi que Et sait on jamais dans une obscurité pareille les 23, 30 septembre; 7, 14, 28 octobre; 4, 11 novembre; 2, 9, 16 décembre, sur rendez-vous.


Image: Walk, Hands, Eyes (Aubervilliers)
Crédit: Pauline Hurel, mise en page: Simon Ripoll Hurier


Avec le soutien de la FNAGP

 

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expériences perceptives

Glass Bead: seminar #1

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29. Septembre 2014 - 19:00» 21:30
Monday September 29th 2014, 7 pm


Andrée C. Ehresmann (with Mathias Béjean)
: The Glass Bead Game revisited: Weaving emergent dynamics with the MES methodology

In Hermann Hesse's book, the Glass Bead Game constructs "a kind of universal language" based on interrelations between different disciplines, the aim being a synthesis of all the arts and sciences. The game is not entirely, nor even consistently, described, thus opening to several interpretations: is it reduced to an intricate combinatory game searching for interactions between beads of established knowledge, or could it be extended for leading to innovative interdisciplinary research? It is the question we are going to examine. To this end, we will consider the 25 years development of the MES methodology (cf. Memory Evolutive Systems, A. Ehresmann and J.-P. Vanbremeersch, 2007) to try to play a revisited "glass bead game" aiming at synthesizing the main characteristics of living systems, be they biological, cognitive, social or cultural. Based on a 'dynamic' category theory, MES models autonomous multi-scale evolutionary systems which evolve through successive complexification processes -- adding, suppressing or binding components. The global dynamic weaves local operative dynamics, whose interactions are mediated by a flexible and plastic central memory developing over time. One main result (Emergence Theorem) shows that the existence of multifaceted components ("Multiplicity Principle") is a necessary condition for the emergence of components of increasing complexity orders, whose interrelations ("complex links") are not reducible to a simple combination of links between their components. Applied to MENS (a MES representing the neural-mental-cognitive system), it explains the emergence of higher cognitive processes up to anticipation and creativity through the development of a higher Archetypal Core. Recently this has been extended to collective action, in particular to innovative design.
As long as the Glass Bead Game is played with rigid glass beads representing invariant structures or pieces of knowledge, it cannot deal with “becoming”, thus at most allowing for “combinatory” and “exploratory” creativity in Boden’s sense. To model “transformational” creativity - e.g. understanding how properly new rules (complex links) could emerge - the beads should be multifaceted, presenting different facets depending on context. These beads should have some plasticity and eventually disappear over time (e.g. to account for evolving knowledge).


Olivia Lucca Fraser:Artificial Intelligence in the Age of Sexual Reproduction: Some Sketches for Xenofeminsm

The notion of artificial general intelligence has taken on an almost mythic significance in accelerationist discourse, both left and right. I will try to analyse and plot this notion's political coordinates, in a space that has, with somewhat different and sometimes conflicting ends, been mapped out by cyberfeminist research (by Alison Adam and Sarah Kember, for instance). The idea that artificial intelligence seems to crystallize, for many accelerationists, is something like an "emancipation of intelligence", as Nick Land once put it. The forking of accelerationism into the left and right spectra can be seen as so many ways of articulating this idea and forging it into a programme: whether in the form of a neoreactionary demand for private exit (AGI as a line of flight), or the form of a cybersocialist push towards the rational social cognition (AGI as Geist).
The question for today, though, is: what should this idea – an emancipation of intelligence as crystallized in the notion of AGI – mean for feminism? How should feminism orient itself with respect to this idea? Cyberfeminism's exploratory critiques of AI research and development (Alison Adam, Sarah Kember) are crucial in helping us get our bearings here, but the long game, the end we have in sight, is the one set in Shulamith Firestone's searing manifesto of 1970, The Dialectic of Sex. There, she draws the skeleton of an uncompromisingly promethean feminism, which hinges on a strict normative antinaturalism: "Nature" shall no longer be a refuge of injustice, or a basis for any political justification whatsoever.
The emancipation of intelligence, for Xenofeminism, is continuous with the project of the enlightenment, understood as a thoroughgoing desacralization of nature, which itself is inseparable from a long-term project of gender abolitionism: the destruction of sexual difference's political significance. This is the endgame xenofeminism has in sight, and the keystone joining cyberfeminist and transfeminist concerns with Firestone's unrelenting radicalism. This presentation will try to lay some of the groundwork for these interconnected projects.


Free entrance on reservation at reservation@leslaboratoires.org and +33 153 561 590


Monday, September 29, 7pm
Seminar #1: Andrée C. Ehresmann (mathematician), The Glass Bead Game revisited: weaving emergent dynamics with the Memory Evolutive Systems methodology and Olivia Lucca Fraser (philosopher), Artificial Intelligence in the age of sexual reproduction: sketches for xenofeminism.
 
Wednesday, October 1, 7pm
Seminar #2: Martin Holbraad (anthropologist), Anthropology, metaphysics, art: ethnographic aporia at the limit and Franck Jedrzejewski (philosopher, mathematician, musicologist), Ontological fields: a categorification of space.
 
Friday, October 3, 7pm
Seminar #3: Frederik Stjernfelt (philosopher), Diagrammatical reasoning and natural propositions and Giuseppe Longo (mathematician, logician, epistemologist), The constitution of meaning: from mathematical structures to organisms (e ritorno).

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Glass Bead: seminar #2

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1. Octobre 2014 - 19:00» 21:30
Wednesday October 1st 2014, 7 pm


Martin Holbraad:Anthropology, metaphysics, art: ethnographic aporia at the limit

One can think of the particular turn of thinking we associate with anthropology as a calibration of two scales of alterity: one that plots difference on geo-cultural coordinates, from one society to another, and one that measures distances on the terrain of the imagination, from thought to thought. Anthropologists translate ethnographic alterities into intensities of argument, transfiguring the aporia of ethnographic ‘culture shock’ in the activity of thinking new thoughts. If metaphysics is par excellence devoted to thinking new thoughts, then anthropology conceived in this way is a royal road to it. One might even say that anthropology is hyper-metaphysical, inasmuch as its constitutive investment in alterity renders novelty of thinking as a kind of methodological necessity: the ‘meta’ of metaphysics must, by disciplinary exigency, also be ‘alter’, which is to say constitutively different, new.
This paper seeks to address the complaint that this vision of anthropology as ‘alterphysics’ does not quite live up to its promise in practice. Even when looking at the work of anthropologists who most deliberately ascribe to versions of the alterphysical project, at a certain level of analytical abstraction one tends to find a rather similar-looking set of ideas being (re-)generated with reference to ethnographic settings as different from each other as ceremonial gift exchange in Papua New Guinea, Mongolian shamanism, Japanese finance, Afro-Cuban divination, Amazonian hunting, European laboratory science, West African political violence, and so on: relationism, ontological transformation, mutual constitution, self-differentiation, multiplicity, process, becoming, non-humanism, cyborgs, the post-, the para-, the off-, the exo-, the minor. Indeed, these kindred ideas are typically not a million miles away from the conceptual currencies of certain strands of contemporary social theory, if not metaphysics – often the trendier ones. So how aporetic exactly, goes the complaint, are ethnographic exposures that tend so typically to issue in one version or other of, say, relationism? Taking this complaint as the single-most urgent challenge to the discipline of anthropology at present, this paper seeks to set out the coordinates within which different responses to it might be developed, and assess their chances of succeeding. In this connection, with reference to Lévi-Strauss’s idiosyncratic characterisation of art as a manner of allowing ‘the necessary’ to be revealed through ‘the contingent’, I end with the suggestion that anthropology’s distinctive claim to creativity may be cast as an inversion of art – a matter of allowing the contingent (i.e. ethnography) to be revealed through the necessary (i.e. analytical conceptualizations).


Franck Jedrzejewski: Ontological fields: a categorification of space

We live in a world of fields - mathematical fields, scalar or tensor fields, electric fields or the Earth’s magnetic field - that keeps us bolted to the ground in complete indifference. In this lecture, I would like to show that the very existence of things is also a question of fields that I would qualify as ontological. These fields which induce appearances are responsible for the mutability of things and for the topology of multiple and heterogeneous sites that we develop today, such as the multiverse and pluriverse. I will illustrate my points with several examples, and show that to grasp these fields and the real in both its actual and virtual components, diagrammatic thought offers a suitable solution – as the diagram has a machinic and rhizomatic generosity that structure does not have. Finally, I will look at how the concept of field is a “categorification” of space – a concept I borrow from category theory in mathematics – and clarify what “to categorify” means in terms of methodology.


Free entrance on reservation at reservation@leslaboratoires.org and +33 153 561 590


Monday, September 29, 7pm
Seminar #1: Andrée C. Ehresmann (mathematician), The Glass Bead Game revisited: weaving emergent dynamics with the Memory Evolutive Systems methodology and Olivia Lucca Fraser (philosopher), Artificial Intelligence in the age of sexual reproduction: sketches for xenofeminism.
 
Wednesday, October 1, 7pm
Seminar #2: Martin Holbraad (anthropologist), Anthropology, metaphysics, art: ethnographic aporia at the limit and Franck Jedrzejewski (philosopher, mathematician, musicologist), Ontological fields: a categorification of space.
 
Friday, October 3, 7pm
Seminar #3: Frederik Stjernfelt (philosopher), Diagrammatical reasoning and natural propositions and Giuseppe Longo (mathematician, logician, epistemologist), The constitution of meaning: from mathematical structures to organisms (e ritorno).

 

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Glass Bead: séminaire #1

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29. Septembre 2014 - 19:00» 21:30
Lundi 29 septembre 2014, 19h



Andrée Ehresmann (avec Mathias Béjean):Le Jeu des Perles de Verre revisité: le tissage de dynamiques émergentes selon les Systèmes Evolutifs à Mémoire (SEM)
Dans le livre d'Hermann Hesse, le Jeu des Perles de Verre construit une "sorte de langage universel" basé sur des interrelations entre différentes disciplines, le but étant une synthèse des arts et des sciences. Le jeu n'est pas entièrement, ni précisément décrit et ouvre ainsi à de multiples interprétations: est-il réduit à un jeu combinatoire complexe cherchant des interactions entre perles de connaissance établie, ou peut-il être étendu afin de développer des recherches interdisciplinaires innovantes? Telle est la question que nous allons examiner.
Dans ce but, nous allons essayer de revisiter le "Jeu des Perles de Verre" en suivant le développement, depuis 25 ans, de la méthodologie MES (Systèmes Evolutifs à Mémoire, cf. Memory Evolutive Systems, A. Ehresmann and J.-P. Vanbremeersch, 2007) qui vise à synthétiser les caractéristiques principales des systèmes vivants, qu'ils soient biologiques, cognitifs, sociaux ou culturels. Partant d'une théorie des catégories "dynamique", les MES modélisent des systèmes autonomes multi-échelles qui évoluent à l'aide de processus de complexification itérés - par ajout, suppression ou recollement de composants. La dynamique globale s'obtient par tissage de dynamiques opératives locales dont les interactions sont médiées par une mémoire centrale, flexible, et plastique qui se développe au fil du temps.
Un des résultats principaux (le Théorème d'Emergence) montre que l'existence de composants multi-facettes ("Principe de Multiplicité") est une condition nécessaire pour l'émergence de composants d'ordre de complexité croissante dont les interrelations ("liens complexes") ne sont pas réductibles à une simple combinaison de liens entre leurs propres composants. Appliqué à MENS (un MES représentant le système neural-mental-cognitif), ceci explique le développement d'un Noyau Archétypal permettant l'émergence de processus cognitifs d'ordre supérieur, incluant l'anticipation et la créativité. Récemment, ceci a été étendu à l'action collective, en particulier à la conception innovante et au design.
Tant que les perles du "Jeu" sont rigides et représentent des structures de connaissance invariantes, on ne peut pas envisager réellement le "devenir" au delà d'une créativité "combinatoire" et "exploratoire" (au sens de M. Boden). Pour obtenir une créativité "transformationnelle", permettant l'émergence de règles réellement nouvelles (liens complexes), les perles doivent être multi-facettes, présenter différentes facettes en fonction du contexte, être plastiques et même pouvoir disparaître au fil du temps (par exemple pour rendre compte de l'évolution de la connaissance).


Olivia Lucca Fraser: L’intelligence artificielle à l’ère de la reproduction sexuelle: ébauches pour un Xénofeminisme
La notion d’intelligence artificielle forte (IAF) a pris un sens presque mythique dans le discours accélérationniste, qu’il soit de droite ou de gauche. Je tenterai d’analyser et de retracer les coordonnées politiques de cette notion, dans un espace qui a été, à des fins politiques parfois contradictoires, cartographié par la recherche cyberféministe (Alison Adam et Sarah Kember, par exemple). L’idée que l’intelligence artificielle semble cristalliser pour de nombreux accélérationistes est de l’ordre d’une "émancipation de l’intelligence", ainsi que Nick Land l’a proposé. La bifurcation interne de l’accélérationisme à gauche comme à droite du spectre politique correspond aux différentes manières d’articuler cette idée et d’en faire un programme: soit sous la forme d’une demande néo-réactionnaire pour une voie de sortie privée (IAF comme ligne de fuite), soit sous la forme d’une poussée cybersocialiste en vue d’une cognition sociale rationnelle (IAF comme Geist).
Notre question aujourd’hui sera cependant de se demander: qu’est ce que cette idée – d’une émancipation de l’intelligence comme le cristallise l’intelligence artificielle forte – peut signifier pour le féminisme? Autrement dit, comment le féminisme doit-il se positionner par rapport à cette idée? Les critiques exploratoires du cyberféminisme sur la recherche et le développement de l’intelligence artificielle (Alison Adam, Sarah Kember) sont cruciales pour nous orienter, mais ce que nous avons en vue est plus proche de ce que propose Shulamith Firestone dans son brûlant manifeste de 1970, The Dialectic of Sex. Elle y esquisse le squelette d’un féminisme prométhéen sans compromis, qui s’articule autour d’un strict antinaturalisme normatif: la "Nature" ne devrait plus être le refuge de l’injustice, ni servir de base pour n’importe quelle justification politique.
L’émancipation de l’intelligence, pour le Xénoféminisme, prolonge le projet des Lumières, compris comme la désacralisation complète de la Nature, qui elle-même est inséparable d’un projet au long terme d’abolition du genre: la destruction de la signification politique de la différence sexuelle. Voici l’objectif que le Xénoféminisme a en vue, la clé de voûte articulant les préoccupations cyberféministes et transféministes au radicalisme implacable de Firestone. Cette présentation tentera d’exposer une partie du travail préalable pour l’interconnection de tels projets.


Entrée libre sur réservation à reservation@leslaboratoires.org
et au 01 53 56 15 90


Lundi 29 septembre, 19h:
Séminaire #1 avec Andrée C. Ehresmann (mathématicienne): Le Jeu des Perles de Verre revisité: le tissage de dynamiques émergentes selon la méthodologie des Systèmes Evolutifs à Mémoire (SEM) et Olivia Lucca Fraser (philosophe): L’intelligence artificielle à l’ère de la reproduction sexuelle : ébauches pour un Xénofeminisme.

Mercredi 1er octobre, 19h:
Séminaire #2, avec Martin Holbraad (anthropologue): Anthropologie, métaphysique, art: aux limites de l’aporie ethnographique et Franck Jedrzejewski (philosophe, mathématicien, musicologue): Les champs ontologiques: une catégorification de l'espace.

Vendredi 3 octobre, 19h:
Séminaire #3 avec Giuseppe Longo (mathématicien, logicien, épistémologue): La constitution du sens: des structures des mathématiques aux organismes (e ritorno) et Frederik Stjernfelt (philosophe): Raison diagrammatique et propositions naturelles.

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Glass Bead: séminaire #2

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1. Octobre 2014 - 19:00» 21:30
Mercredi 1er octobre 2014, 19h


Martin Holbraad: Anthropologie, métaphysique, art: aux limites de l’aporie ethnographique

On peut réfléchir à la manière de penser associée à l’anthropologie comme à une calibration de deux échelles d’altérité: l’une qui retrace la différence sur des coordonnées géo-culturelles, d’une société à une autre, et l’autre qui mesure des distances sur le terrain de l’imagination, d’une pensée à une autre. Les anthropologues traduisent les altérités ethnographiques en intensités d’argument, transfigurant l’aporie du “choc culturel” ethnographique en une conception de nouvelles pensées. Si la métaphysique est, par excellence, l’activité de conception de nouvelles pensées, alors l’anthropologie ainsi conçue lui ouvre une voie royale. On pourrait même dire que l’anthropologie est hyper-métaphysique, en ce sens que son investissement constitutif dans la question de l’altérité fait de la nouveauté de la pensée une nécessité méthodologique: le ‘meta’ de la métaphysique doit, par exigence de la discipline, aussi être ‘alter’, c’est-à-dire constitutivement différent, nouveau.
Cette conférence s’intéresse à l’objection selon laquelle cette conception de l’anthropologie comme ‘alterphysique’ ne tient pas ses promesses en pratique. Même en considérant le travail d’anthropologues souscrivant délibérément à différentes versions du projet alterphysique, on trouve, à divers niveaux d’abstraction analytique, la (re)génération d’un ensemble d’idées similaires, et ce en référence à des configurations éthnographiques aussi diverses que les cérémonies d’échanges rituels en Papouasie-Nouvelle-Guinée, le chamanisme Mongole, la finance Japonaise, la divination Afro-Cubaine, la chasse en Amazonie, les laboratoires scientifiques européens, la violence politique en Afrique de l’Ouest, et ainsi de suite : des idées telles que le relationnisme, la transformation ontologique, la co-constitution, l’auto-différenciation, la multiplicité, les processus, le devenir, le non-humanisme, les cyborgs, le post-, le para-, le sous-, l’exo-, le mineur. En effet, ces idées relatives ne sont pas si éloignées des “monnaies d’échange” conceptuelles de certaines tendances de la théorie sociale contemporaine, si ce n’est de la métaphysique – parfois de celles les plus répandues. Ainsi donc pourrait être formulée l'objection: quel est exactement le degré d'aporie partagé par des exposés ethnographiques qui tendent typiquement vers une forme ou une autre de relationnisme? Considérant cette objection comme le plus urgent défi de la discipline anthropologique actuelle, cette conférence entend poser les coordonnées à partir desquelles différentes réponses peuvent lui être apportées, et évaluer les chances de succès de celles-ci. En référence à la définition idiosyncratique que Lévi-Strauss a donné de l’art comme moyen de révélation du ‘nécessaire’ à travers ‘le contingent’, je conclue en suggérant que la revendication distinctive de l’anthropologie peut être modélisée comme une forme d’art inversée – un moyen de laisser le contingent (l’ethnographie) être révélé par le nécessaire (les conceptualisations analytiques).


Franck Jedrzejewski: Les champs ontologiques: une catégorification de l'espace

Nous vivons dans un monde de champs: champs mathématiques, champs scalaires ou tensoriels, champs électriques ou champ magnétique terrestre qui nous tient vissé au sol dans une parfaite indifférence. Dans cette conférence, je voudrais vous montrer que l'existence des choses elle-même est aussi une affaire de champs, que nous qualifierons d'ontologiques. Ces champs qui induisent l'apparaître sont responsables de la mutabilité des choses et de la topologie des espaces multiples et hétérogènes que nous façonnons aujourd'hui, comme les multivers ou les plurivers. Pour illustrer ces propos, je prendrai plusieurs exemples et je montrerai que pour saisir ces champs et le réel dans ses deux composantes d'actuel et de virtuel, la pensée diagrammatique offre une solution adaptée, parce que le diagramme a cette générosité machinique et rhizomatique que n'a pas la structure. Enfin, je montrerai en quoi le concept de champ est une "catégorification" de l'espace, concept que j'emprunte à la théorie mathématique des catégories, et je préciserais ce que, du point de vue méthodologique, catégorifier signifie.


Entrée libre sur réservation à reservation@leslaboratoires.org
et au 01 53 56 15 90


Lundi 29 septembre, 19h:
Séminaire #1 avec Andrée C. Ehresmann (mathématicienne): Le Jeu des Perles de Verre revisité: le tissage de dynamiques émergentes selon la méthodologie Memory Evolutive Systems et Olivia Lucca Fraser (philosophe): L’intelligence artificielle à l’ère de la reproduction sexuelle : ébauches pour un Xénofeminisme.

Mercredi 1er octobre, 19h:
Séminaire #2, avec Martin Holbraad (anthropologue): Anthropologie, métaphysique, art: aux limites de l’aporie ethnographique et Franck Jedrzejewski (philosophe, mathématicien, musicologue): Les champs ontologiques: une catégorification de l'espace.

Vendredi 3 octobre, 19h:
Séminaire #3 avec Giuseppe Longo (mathématicien, logicien, épistémologue): La constitution du sens: des structures des mathématiques aux organismes (e ritorno) et Frederik Stjernfelt (philosophe): Raison diagrammatique et propositions naturelles.

rg

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Journal "Notes sur les mouvements"

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During her residency at Les Laboratoires, Romana Schmalisch is editing a free publication, Notes sur les mouvements, that follows the development of the research process and production in different stages, and will present the initial thoughts, collected materials and discussions with various people during a period of one year.


Notes sur les mouvements #1(download)
24 pages, French / English, with contributions by Jean-Marc Piquemal and Tangui Perron. September 2013.
couverture notes sur les mouvements
The first issue analyses the conjunction of dance with Labour Movements of the 1930s (New Dance Group) as well as its use in the industry to enhance efficiency (Laban/Lawrence); it looks at the vague image that we have from various professions, researches the value of the performance of a work and its equivalence in the wage, and considers different forms of abstractions (notations and graphics) and training methods.


Notes sur les mouvements #2(download)
24 pages, French / English, with contributions by Anne Querrien, Marina Vishmidt and Romana Schmalisch. March 2014.

The second issue of the journal reflects on the last two performances La Chorégraphie du travail #2 and #3 with a special focus on educational question. In an interview, sociologist Anne Querrien discusses social norms and the school system. In her text, the London-based writer Marina Vishmidt revisits an earlier essay which considered the relationship between contemporary dance and the de-materialization of labour. With reference to Romana Schmalisch’s inquiry into skills training and performance, what changes about this relationship as all employment becomes more and more of a brutal hypothesis in our post-crisis conditions?


Notes sur les mouvements #3 (download)
24 pages, French / English, with contributions by Farida Gillot, Robert Schlicht and the 2C class from the lycée Jean-Pierre Timbaud. September 2014.

This third and last issue deal with what is at stake when one learns a job, with relationships between teachers and students, with various methods of education, and with the way these systems reflect certain social norms.

Journal "Notes sur les mouvements"

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Dans le cadre de sa résidence, Romana Schmalisch édite un journal gratuit, Notes sur les mouvements, pour rendre public, au fil de plusieurs numéros échelonnés sur un an, le développement du processus de recherche et de production de son projet, les pistes de réflexions et discussions engagées, ainsi que le matériel collecté.


Notes sur les mouvements #1 (télécharger)
24 pages, français / anglais, avec la participation de Jean-Marc Piquemal et Tangui Perron. Septembre 2013.
couverture notes sur les mouvements
Le premier numéro se propose d’analyser  les relations entre la danse et les mouvements ouvriers des années 1930 ainsi que la manière dont la pratique chorégraphique a pu être utilisée dans l’industrie afin d’en accroitre la rentabilité. Il questionnera la valeur d’une performance dans le travail et son équivalent en salaire, considérera différentes formes d’abstraction (notations et dessins) et méthodes d’entraînement.


Notes sur les mouvements #2 (télécharger)
24 pages, français / anglais, avec la participation d'Anne Querrien et Marina Vishmidt. Mars 2014.

Le deuxième numéro fait écho aux deux dernières performance, La Chorégraphie du travail #2 et #3, et s’intéresse plus particulièrement à l’éducation. Dans un entretien, la sociologue Anne Querrien évoque les normes sociales et le système scolaire. Dans son texte, Marina Vishmidt, auteure basée à Londres, revient sur un de ses essais qui analysait la relation entre danse contemporaine et dématérialisation du travail. En regard de la recherche menée par Romana Schmalisch sur la formation professionnelle et la performance, elle se demande ce qui a changé dans cette relation, alors que, dans notre situation de post-crise, l'emploi est de plus en plus facteur de violence latente.


Notes sur les mouvements #3 (télécharger)
24 pages, français / anglais, avec la participation de Farida Gillot, Robert Schlicht et la classe 2C du lycée Jean-Pierre Timbaud. Septembre 2014.

Ce troisième numéro aborde, entre autres, les enjeux de l’apprentissage d’un métier, les relations entre élèves et enseignants, les méthodes d’éducation, et comment ces systèmes reflètent certaines normes sociales.

Walk, Hands, Eyes (Aubervilliers) / Et sait-on jamais dans une obscurité pareille

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14. Octobre 2014 - 11:00» 18:30
Tuesday 14th October 2014


In the context of her research residency at Les Laboratoires d'Aubervilliers, Myriam Lefkowitz proposes this fall a series of public openings. An opportunity to operate a first adjustment on a wandering project, initiated six years ago, focused on the modalities and the possible transformations of perception. During these days, she will activate two experiential devices which constitute the core of her artistic practice.

Walks, Hands, Eyes (Aubervilliers) is an experience for a spectator and a guide who, during an hour of silent walk in a given city, weave a specific relationship between walking, seing and touching.

Et sait-on jamais dans une obscurité pareille is also made for one spectator at a time. It consits in the experience of a motionless body plunged into darkness. The device relies on the sense of touch and on the sound space that spreads out around and with the spectator.

Walks are guided by Myriam Lefkowitz, Julie Laporte, and Jean Philippe Derail.


Dates, schedule:
On Tuesdays 23, 30 September; 7, 14, 28 October; 4, 11 November; 2, 9, 16 December, at 11 am, 1 pm, 5 pm and 6.30 pm.

Appointments:

To attend one or the other process, please contact us by phone at 01.53.56.15.90 or by e-mail at reservation@leslaboratoires.org

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Mots-clés: 

perceptive experiences
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