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Channel: Les Laboratoires d’Aubervilliers - Les Laboratoires d’Aubervilliers
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Présentation

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DEsFIGURES TOXIQUES

Depuis plusieurs années, Latifa Laâbissi s’intéresse à l’archive historique en créant des pièces chorégraphiques qui s’adossent, rejouent, réactivent des éléments de l’histoire de la danse, notamment des débuts de la modernité en Allemagne, avec Phasmes (2001), Écran somnambule (2012), Autoarchive (2011), La part du rite (2012) et Adieu et merci (2013). Elle souhaite aujourd’hui explorer plus largement la nature réinterprétable de documents issus de différents domaines artistiques et de faits historiques et voir comment les usages de partitions, de «reliques», tableaux vivants, scripts ou re-enactment peuvent traduire autant de modalités de mises en jeu dans son travail. Sur la base de combinaisons de différents documents, elle explore la construction de nouvelles partitions qui joueront sur l’enchâssement de plusieurs strates historiques et artistiques. L’archive est donc abordée comme un processus d’activation d’une réalité poétique, politique, artistique et critique. Ce temps de recherche soulève entre autres les questions suivantes: Comment l’archive peut-elle s’actualiser par le prisme des arts vivants et de la performance? Comment peut-on l’aborder comme dispositif éphémère, comme lieu d’une réinvention des traces, de dispositif de copie, de survivance, de réinterprétation, de reconstitution?
L’invention d’une archive performative via une recherche qui s’apparente à de la «spéculation en actes» est au cœur de la démarche de Latifa Laâbissi. Il s’agit ici autant de performer des documents existants à travers la production d’archives vivantes que d’en produire de nouveaux, selon des formes parfois inattendues mais toujours adressées au(x) public(s) à l’occasion de plusieurs rendez-vous qui sont proposés selon différentes modalités: moments de pratique, de spectacles, de rencontres, et dispositifs de parole. Pour cette recherche et la création de formes qui en découle, Latifa Laâbissi travaille en collaboration avec Nathalie Boulouch, Fabrice Reymond,Isabelle Launay, Fabien Pinaroli et Ludovic Bure.


Avec le soutien du Département de la Seine-Saint-Denis, et en collaboration avec l’Ecole des Beaux-Arts de Nantes et le Département Danse de l’Université de Paris 8, Saint Denis.

Mots-clés: 

  • résidence
  • chorégraphie
  • 2013-2014

DEsFIGURES TOXIQUES - I

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  • rencontres
  • spectacles
  • projections
  • 9-13 décembre 2013


Lors du premier temps de sa résidence, Latifa Laâbissi a rassemblé un groupe de recherche, initié à Nantes en 2012, qui réunit des artistes (Mathieu Kléyébé Abonnenc, Patrick Bernier, Latifa Laâbissi, Olive Martin), des théoriciennes et historiennes (Lotte Arndt, Emmanuelle Chérel) issus de différents champs disciplinaires. Ce groupe s'est rassemblé dans l’objectif de réfléchir aux stratégies esthétiques développées au sein du champ de l’art (notamment en France) afin de transformer les habitus visuels hérités de la colonisation et de ses suites. Une première étape de travail à l’École des Beaux Arts de Nantes en janvier 2013 intitulé Ruser l’image fut consacrée aux notions de stéréotype, contre-stéréotype et anti-stéréotype.

L’expression «figures toxiques» désigne des formes, des images, des corps, des gestes générés par des représentations et des comportements qui produisent dans le champs social et culturel des assignations identitaires, des effets nocifs sur les individus et sur le corps social car ils reconduisent des inégalités, des processus discriminatoires, des différenciations et des réifications identitaires. Elle signifie également un processus de rupture, de transformation, de résistance qui passe par l’utilisation complexe de ces représentations assujettissantes, par leur incarnation, leur déformation, leur torsion, leur défiguration. Ceci afin de retourner ces représentations, de les déconstruire, les désorienter et de désagréger l’enfermement de ces subjectivités étroitement policées. La figure toxique est une réaction à la violence éprouvée, elle habite la crise. Elle est omniprésente dans notre société.

DEsFIGURES TOXIQUES cherchera à identifier les figures toxiques opérantes aujourd’hui dans notre société. Quelles constructions? Quels effets? Le corps, comme lieu de symptôme et site de son dépassement, la performance comme espace de transaction de gestes, de circulation, l’institution comme lieu de transmission et d’expériences seront au cœur de cette semaine de rencontres et de programmation aux Laboratoires d’Aubervilliers.

A l'invitation du groupe de recherche, des invités ponctuels interviendront quotidiennement pour des rencontres, plateformes de discussions et conférences (Alice Diop, Marie-Laure Allain, Elena Agudio, Yves Borowice, Maxime Cervulle, Azouz Gharbi, Olivier Marbœuf, Zahia Rahmani, Karima Ramdani, Bonaventure Soh Bejeng Ndikung, Ninette Succab-Glissant, Yolande Zauberman) et des spectacles et performances avec Nadia Beugré, Volmir Cordeiro, Latifa Laâbissi.

Les échanges, matériaux et réflexions ont été rendus visibles en s’articulant autour d’un display — agencement malléable d’images et de textes exposés dans les Laboratoires d’Aubervilliers. Ce dispositif s’est enrichi tout au long de la semaine au fur et à mesure des différentes interventions.

Presentation

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Degré 48


Degré 48 (exact latitude of Aubervilliers: 48°54')
: in reference to "41°" created by the poet Iliazd, that refers to the latitude of Tbilissi, his native city where the futurist, often referred to as Dadaist-inspired review was created, a compilation of numerous manifestos and declarations of intent.

Speak Corner

There may not yet be a specific space to promote the exercise of art manifestos, literary manifestos or other documents in the same vein, but let's just say that Degré 48 is a candidate. The manifesto is in general a place unto itself. It is published, proclaimed, printed in newspapers, in cafés, in tracts. The manifesto is the place for discussion and a performative practice. It is, by definition, unexpected; you do not go out in search of, it jumps out and finds you. Unless we proclaim, in its name, a brand new function for it, bringing people together, creating meetings. Let us give it a new operating system and reboot, freshen things up, for a platform that will become as much a pulpit and a springboard as a database. Degré 48 seeks to strengthen the didactic but very free practice of writing through peremptory articles, article 1, article 2, article 3, affirmations that are questionable because provocative, hasty warning shots to sweep in a new era. The result is often succinct, because it is more effective that way and easier to remember, sometimes better documented, perhaps better supported than we may think, in any case always surprising and excessive. The program is simple – a dozen or so evenings over a year of activity, every evening a presentation, orally or with whatever varied technical performance approach chosen, of one or two manifestos commissioned from artists, writers, essayists, groups, a complete event enlivened with readings of manifestos that have influenced participants.Somewhat removed from our two standard focuses, information and communication, given that the manifesto neither informs nor communicates, it is seen as a third way, as fragile as it is inalienable, motivated by excess, or simply playfulness.

In connection and in cooperation with Daniel Foucard's writing project and residence, we invited the graphic artist collective g-u-i (Nicolas Couturier and Bachir Soussi-Chiadmi) who develop their publishing project as it takes shape with every event planned during the residence. These publications are intended to communicate the manifestos in the form of tracts and other published articles that can be distributed publicly.

With: A Constructed World, Speech and What Archive, Kristina Solomoukha, Paolo Codeluppi, Fabien Vallos, Ludovic Sauvage, Bertrand Belin, Nicolas Tilly, Stéphane Bérard, Antoine Dufeu, Patrick Corillon, Laure Limongi, Fabrice Reymond, Valentina Traïanova, Mehdi Brit, Morgane Rousseau, Jeanne Moynot, Anna Byskov, Natsuko Uchino, David Guez, Olivier Bosson, Dominiq Jenvrey, l'Agence du doute, Magdalena Chowaniec, Valérie Oberleithner, Yoann Thommerel, Sonia Chiambretto, Benjamin Seror.


+ dates
26th April, 24th May, 28th June, 6th July, 13th September, 18th October, 15th November, 6th December 2013; 17th January and 14th February 2014


Project realized with the support of the Région Île-de-France, in the frame of the regional program of residences in Île-de-France, and with the support of the City of Paris.


Image: “John Webster, master orator, at his best at Speakers’ Corner,  Sydney (1964)”. Credit: R. Skobe

 

Mots-clés: 

  • literature
  • manifesto
  • residency
  • 2013-2014

Présentation

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Degré 48


Degré 48(Latitude exacte d'Aubervilliers: 48°54'): en référence au "degré 41" créé par le poète Iliazd, nom évoquant la latitude de Tbilissi, sa ville d'origine où sera créée cette revue futuriste souvent rapprochée de l'esprit Dada, compilation de nombreux manifestes et déclarations d'intentions.

Speak Corner

S'il n'y a pas encore eu de lieu spécifique pour promouvoir l'exercice du manifeste d'art, du manifeste littéraire ou autre du même genre, disons que Degré 48 se porte candidat. Le manifeste est ordinairement un lieu en soi. Il se publie, se proclame, dans les colonnes d'un journal, dans un café, sur des tracts. Le manifeste est le lieu d’un discours et d’une pratique performative. Il est, par définition, inattendu, on ne va pas à sa rencontre, c'est lui qui surgit au détour d'une publication. Sauf si nous proclamons, en son nom précisément, sa toute nouvelle fonctionnalité, celle de produire des rencontres. Donnons-lui un nouveau système d'exploitation où le réinitialiser, lui redonner sa fraîcheur, une plateforme qui deviendrait autant sa tribune et son tremplin que sa base de données. Degré 48 se propose d'intensifier la pratique didactique, mais très libre, de l'écriture à coups d'articles péremptoires, article 1, article 2, article 3, d'affirmations contestables parce que parfois provocatrices, de coups de balais hâtifs et de semonces. Le résultat est souvent succinct, car plus efficace ainsi et aisé à retenir, parfois plus documenté, disons mieux argumenté qu'on ne le croit, en tous cas toujours étonnant et excessif. Une dizaine de soirées sur une année, chaque soirée-manifeste présentant oralement ou à l'aide de diverses approches et techniques performatives un, deux ou trois manifestes commandés à des artistes, écrivains, essayistes, groupes.

Le collectif de graphistes g-u-i déploie un projet d’édition et de publication qui prend forme à chaque soirée-manifeste. Ces publications ont pour vocation de relayer les manifestes sous la formes de tracts et autre objets d’édition et d’être diffusés dans l’espace public.

Avec: A Constructed World, Speech and What Archive, Kristina Solomoukha, Paolo Codeluppi, Fabien Vallos, Ludovic Sauvage, Bertrand Belin, Nicolas Tilly, Stéphane Bérard, Antoine Dufeu, Patrick Corillon, Laure Limongi, Fabrice Reymond, Valentina Traïanova, Mehdi Brit, Morgane Rousseau, Jeanne Moynot, Anna Byskov, Natsuko Uchino, David Guez, Olivier Bosson, Dominiq Jenvrey, l'Agence du doute, Magdalena Chowaniec, Valérie Oberleithner, Yoann Thommerel, Sonia Chiambretto, Benjamin Seror.


+ dates +
26 avril, 24 mai, 28 juin, 6 juillet, 13 septembre, 18 octobre, 15 novembre, 6 décembre 2013; 17 janvier et 14 février 2014


Projet réalisé avec le soutien de la région Île-de-France, dans le cadre du programme régional de résidence en Île-de-France, et de la ville de Paris


Photographie: “John Webster, master orator, at his best at Speakers’ Corner,  Sydney (1964)” Crédit: R. Skobe

Mots-clés: 

  • résidence
  • littérature
  • manifeste
  • 2013-2014

"Ne travaillez jamais!" #6

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11. Mars 2014 - 19:00» 21:00
Tuesday 11th March 2014, 7pm

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"Ne travaillez jamais!" #6 ("Never Work!")
: the text studied during this 6th workshop will be published soon. Stay tuned!

To participate in the workshop and to receive the texts, please contact Clara Gensburger : c.gensburger@leslaboratoires.org


"Ne travaillez jamais!" ("Never Work!")a reading and discussion workshop open to all! While waiting for the Printemps des Laboratoires #2 (May 2014) focusing on the subject of "art and work", we propose a reading group to exchange ideas and come to grips with what is at the core of this rich issue, through monthly sessions and a body of literature supported by other material – texts, objects, films, documents, etc. We could discuss, among other things, the choice that some artists make to orient their practice to immaterial work, processing information and inhabiting social networks. In our reflection we will also include the question of remuneration and what it means, examining the specific cases of artists’ unions, studying the role of the artist as belonging to a capitalist semi-feudal system or occupying an oppressed and marginalized position, and many roles in between.

The meetings take place every second Tuesday of the month. This reading workshop is free and open to all: no specific knowledge is required, only the desire to read and participate to discussions!

Labo des Labos

Mots-clés: 

  • workshop
  • reading

"Ne travaillez jamais!" #6

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11. Mars 2014 - 19:00» 21:00
Mardi 11 mars 2014, 19h

ne travaillez jamais!

"Ne travaillez jamais!" #6:
Nous vous proposons, pour cet atelier, de venir avec vos propres propositions de textes, relatifs à l'art et au travail au sens large.

Afin de participer à cet atelier, contacter Clara Gensburger : c.gensburger@leslaboratoires.org


"Ne travaillez jamais!", un atelier de lecture et de discussion ouvert à tous! En attendant le Printemps des Laboratoires #2 (mai 2014), qui se penchera sur la thématique "art et travail", nous vous proposons de venir constituer un groupe de lecteurs qui puissent échanger et s’emparer des enjeux soulevés par cette riche problématique, au gré de séances mensuelles et avec l'appui d’un corpus de textes et d’autres matériaux de réflexion de notre choix - textes, objets, films, documents, etc. Nous pourrons débattre, entre autres, du choix que font certains artistes d’orienter leur pratique vers un travail immatériel, un traitement de l’information et un investissement des réseaux sociaux. Nous serons aussi amenés à considérer la question de la rémunération et ce qu’elle implique, examiner le cas spécifique des syndicats d’artistes, étudier la place de l’artiste, allant de l’appartenance à un système capitaliste semi-féodalisé à une position opprimée et marginale.

Les rendez-vous ont lieu tous les 2ème mardi du mois. Cet atelier de lecture est gratuit et ouvert à tous: aucune connaissance préalable n’est requise, seulement le désir de lire et de participer aux discussions!

Labo des Labos

Mots-clés: 

  • atelier
  • lecture

Écran somnambule & La part du rite

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28. Février 2014 - 20:00» 22:00
Vendredi 28 février 2014, 20h


la part du rite, latifa laâbissi - domitille chautieu

Le deuxième temps de la résidence de la chorégraphe Latifa Laâbissi s’intéresse à la notion de re-enactment, explorant notamment un corpus de partitions puisées dans les arts vivants et des faits historiques. Contextualisant la question de la présentation d'oeuvres chorégraphiques en lien avec les modes opératoires de la recherche, ce temps s’ouvrira avec deux pièces de Latifa Laâbissi, Écran somnambule et La part du rite.

Écran somnambule
Un bloc compact au milieu de l'espace nu. Un visage, impassible et grimaçant. Une sculpture immobile, mais qui semble pourtant bouger, s'étirer, se contracter, tendre sa matière jusqu'à la limite d'elle-même. En choisissant de danser, aujourd'hui, au ralenti, la Danse de la sorcière de Mary Wigman, Latifa Laâbissi nous place en face d'un mirage, déréglant le statut de cet objet «historique» et brouillant les pistes d'interprétation. Pièce majeure de l'expressionnisme allemand, la Danse de la sorcière a laissé derrière elle une trace incomplète, qui continue de hanter l'inconscient de la danse à la manière d'un mauvais rêve: un film de 1 minute 40, datant de 1926, qui montre Mary Wigman au bord de la transe, les membres comme électrifiés, réagissant aux rythmes sourds des percussions. Cette esthétique du contraste, de la rupture abrupte, où le corps devient le traducteur d'états contradictoires, comment en restituer le potentiel perturbateur sans la momifier? Ne reproduisant que ce que montrent les images du film, Latifa Laâbissi se glisse dans le corps de la sorcière, et plonge la scène dans un état hypnotique où chaque mouvement dévoile sa lente construction. A la fois matériau et archive, cette silhouette discordante produit une série d'écarts – aussi bien perceptifs qu'historiques – amenant à repenser le rapport de la danse à sa reproduction, à son histoire, à ses zones de refoulement. (Gilles Amalvi)
 
À partir du film Mary Wigman Tanzt (1930), extrait La danse de la sorcière, (Hexentanz, 1926)  //  Conception et interprétation: Latifa Laâbissi  //  Conception costume: Nadia Lauro  //  Lumière: Yannick Fouassier  //  Création son: Olivier Renouf d’après l’interprétation instrumentale de H-B Lesguillier (d’après la musique de H. Hasting et W. Goetze)  //  Direction technique: Ludovic Rivière  //  Durée: 32 minutes  //  Production: Figure Project  //  Coproduction: CCN de Franche-Comté à Belfort, La Passerelle, scène nationale de Saint-Brieuc  //  Prêt de studio: Musée de la Danse / CCNRB (Rennes), La Ménagerie de Verre

La part du rite
Vous distinguez une forme immobile sous un tas de serviettes blanches. Une silhouette s'active autour d'elle, l'entoure de gestes minutieux. Puis vous distinguez une voix, sans être tout à fait sûr de sa provenance: une voix qui parle de danse amateur, de danse révolutionnaire, évoque le rapport entre pratique physique, discours et utopie dans l'Allemagne des années 20. Vous regardez deux corps à la tâche qui s'engendrent l'un l'autre, réactivant un espace-temps paradoxal d'où penser la danse en tant que force agissante. Quelle est La part du rite dans le rapport entre corps et discours articulé, art et transformation sociale? A la fois conférence, performance, installation, cette pièce creuse le lien unissant chair et mots pour en révéler les zones de creux, de heurts, les résidus, les devenirs. Dans une tension constante entre manipulation, articulation et désarticulation, une chorégraphe et une théoricienne de la danse cherchent à brancher des idées sur des états, à explorer différents régimes esthétiques pour en questionner l'actualité. Formant avec Écran somnambule un objet dialectique, reflétant les paradoxes des débuts de la modernité et l'invention d'un art chorégraphique simultanément «puissance magique et puissance critique», La part du rite secoue l'archive pour en réveiller les fantômes, et proposer un montage au présent. (Gilles Amalvi)

Conception: Latifa Laâbissi  //  Interprétation: Isabelle Launay, Latifa Laâbissi  //  Installation visuelle: Nadia Lauro  //  Durée: 40 minutes  //  Production: Figure Project  //  Coproduction: Centre national de danse contemporaine ANGERS, CCN de Franche-Comté à Belfort, La Passerelle, Scène Nationale de Saint-Brieuc  //  Prêt de studio: Musée de la Danse / CCNRB (Rennes), La Ménagerie de Verre


Entrée libre, sur réservation:
reservation@leslaboratoires.org et 0153561590


Photo: La part du rite, Latifa Laâbissi, crédit Domitille Chaudieu

Standard

Mots-clés: 

  • chorégraphie
  • spectacles

Écran somnambule & La part du rite

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28. Février 2014 - 20:00» 22:00
Friday 28th February 2014, 8pm


la part du rite, latifa laâbissi - domitille chautieu

The second phase of choreographer Latifa Laâbissi’s residency focuses on the idea of re-enactment, exploring a corpus of choreography drawn from living art and from history. The opening of this second phase will be the performance of Écran somnanbule (Sleepwalking Screen) and La part du rite (Part Rite) by Latifa Laâbissi.

Écran somnambule
Écran somnambule
: a compact block in the middle of a bare space. A face, impassive and grimacing. A motionless sculpture, yet it seems to move, stretch, contract, push its matter to the very limits. By choosing to dance Mary Wigman’s Witch Dance today, in slow motion, Latifa Laâbissi sets before us a mirage, upsetting the status of this “historic” item and covering up tracks left for interpretation. Witch Dance, a major piece in the German expressionist tradition, leaves an incomplete wake that continues to haunt the dance subconscious like a bad dream, a 1’45” film from 1926 showing Mary Wigman almost in a trance, with her legs and arms electric, reacting to the dull rhythm of the percussion. This aesthetic of contrasts, of an abrupt break, where the body transmits contradictory states; how can one restore its potential to disturb without mummifying it? Reproducing only the images from the film, Latifa Laâbissi slips into the body of the witch and fills the stage with a hypnotic state in which every movement reveals its slow construction. At once working material and archive, this discordant silhouette creates a series of disconnects, both in terms of perception and history, leading us to reconsider the connection between dance and its reproduction, its history, its repressed zones. (Gilles Amalvi)
 
Based on film by Mary Wigman tanzt (1930), extract from Witch Dance (Hexentanz, 1926)  //  Conception and interpretation: Latifa Laâbissi  //  Costume conception: Nadia Lauro  //  Lights: Yannick Fouassier  //  Sound creation: Olivier Renouf from instrumental interpretation by H-B Lesguillier (music by H. Hasting and W. Goetze)  //  Technical direction: Ludovic Rivière  //  Length: 32 minutes  //  Production: Figure Project  //  Coproduction: CCN de Franche-Comté à Belfort, La Passerelle, scène nationale de Saint-Brieuc  //  Studio: Musée de la Danse / CCNRB (Rennes), La Ménagerie de Verre


La part du rite
You can just make out a motionless shape under a pile of white towels. A silhouette is busy near it, surrounding it with minutely careful movements. Then you hear a voice, although you can’t be sure where it comes from – a voice that speaks of amateur dance, revolutionary dance, recalling the connection between physical practice, discourse and utopia in Germany in the 1920s. You see two bodies working to create each other, reactivating a paradoxical space-time in which to reconsider dance as an active force. What is the part of the rite in the connection between body and articulated discourse, art and social transformation? This piece, at once a conference, a performance, an installation, examines the connection between flesh and words to reveal the hollow places, the stumbles, residues, futures. In a constant balancing act between manipulation, articulation and de-articulation, a choreographer and a dance theorist seek to attach ideas to states and explore different aesthetic regimes in order to question the world today. Creating a dialectic object together with Écran somnambule, reflecting the paradoxes in the beginnings of modernity and the invention of choreographic art that is simultaneously “magical power and critical strength”, La part du rite, shakes up the archives to awaken ghosts and offer a montage of the present. (Giles Amalvi)

Conception: Latifa Laâbissi  //  Interprétation: Isabelle Launay, Latifa Laâbissi  //  Installation visuelle: Nadia Lauro  //  Durée: 40 minutes  //  Production: Figure Project  //  Coproduction: Centre national de danse contemporaine ANGERS, CCN de Franche-Comté à Belfort, La Passerelle, Scène Nationale de Saint-Brieuc  //  Prêt de studio: Musée de la Danse / CCNRB (Rennes), La Ménagerie de Verre


Free entrance, on reservation:
reservation@leslaboratoires.org and +33 153 561 590


Photo: La part du rite, Latifa Laâbissi, credit Domitille Chaudieu

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Mots-clés: 

  • choreography
  • shows

Présentation

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Le puzzle n'est pas un jeu solitaire

Seinfeld Adva Zakai

Le Puzzle n'est pas un jeu solitaire
Un sitcom liveà Aubervilliers, par Adva Zakai et Åbäke

«Imaginez un sitcom sans intrigue ni télévision. Une série en cinq épisodes, le portrait d’un voisinage prenant la forme de rassemblements publics chez l’habitant. Plutôt que d’allumer son téléviseur, chacun est invité à rendre visite à ses voisins s’il veut pouvoir suivre les épisodes de la série. Chaque chapitre est une performance live, mais il n’y a pas de personnage, ni véritablement d’acteur; il n’y a pas non plus de scénario à suivre. En revanche, au gré des épisodes, des éléments récurrents vont se déployer en de possibles narrations et un tissage complexe de relations va se révéler - relations entre les gens et leur habitation, entre une personne et une autre, entre un espace et un autre. Avant que ce sitcom ne soit lancé, certains de ses éléments de composition seront disséminés dans la ville, propageant comme le bruit sourd d’une légende urbaine. Des gens seront "mis au courant" grâce au bouche à oreille, tomberont (accidentellement ou non) sur des publications de poche, et ainsi seront incités à suivre le développement de ces histoires jusqu’à ce qu’elles se cristallisent en les épisodes d’un "sitcom en salon"» (Adva Zakai)

Le puzzle n’est pas un jeu solitaire est un projet mené en collaboration avec Maki Suzuki (du collectif de graphistes Åbäke) et accompagné du conseil artistique de la dramaturge Shila Anaraki. Au cours de leur résidence aux Laboratoires d'Aubervilliers début 2014, ils développeront un projet curatorial et performatif, prenant la forme d'un séminaire public (le 8 février), d'entretiens suivis de workshops avec les habitants, d'une publication fragmentée disséminée dans la ville (série de cinq publications de poche) puis des différents épisodes du "sitcom en salon", chez les habitants. Un livre rassemblera tous les fragments écrits, histoires, images et documentation, quatrième plateforme où les matériaux continueront d’évoluer. Ce livre, conçu telle une nouvelle pièce du puzzle, sera publié en juin 2014.


Projet réalisé avec le soutien du Ministère flamand de la Culture, d’Arcadi et de Fluxus

logo flamand
     logo arcadi
        logo fluxus


Image: tirée de la série Seinfeld (DR)

Mots-clés: 

  • résidence
  • 2013-2014

Episode 1 - la Maladrerie

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26. Avril 2014 - 16:00» 18:00
Dimanche 26 avril 2014

Premier épisode de la série, chez l'artiste Jennifer Caubet, à la Maladrerie
Plus d'informations prochainement sur le site.


Entrée libre, réservation obligatoire (jauge limitée)
reservation@leslaboratoires.org et 0153561590

Standard

Mots-clés: 

  • sitcom live
  • Aubervilliers

Episode 1 - la Maladrerie

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26. Avril 2014 - 16:00» 18:00
Sunday 26th April 2014

First episode of the sitcom, at artist Jennifer Caubet's place, in La Maladrerie. More information soon on the website.


Free entrance, on reservation only (limited number of seats)
reservation@leslaboratoires.org and +33 153 561 590

Standard

Mots-clés: 

  • sitcom live
  • Aubervilliers

Episode 2

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30. Avril 2014 - 19:00» 21:00
Wednesday 30th April 2014

Second episode of the sitcom. More information soon on the website.


Free entrance, on reservation only (limited number of seats)
reservation@leslaboratoires.org and +33 153 561 590

Standard

Mots-clés: 

  • sitcom live
  • Aubervilliers

Episode 2

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30. Avril 2014 - 19:00» 21:00
Mercredi 30 avril 2014

Second épisode de la série. Plus d'informations prochainement sur le site.


Entrée libre, réservation obligatoire (jauge limitée)
reservation@leslaboratoires.org et 0153561590

Standard

Mots-clés: 

  • sitcom live
  • Aubervilliers

Episode 3

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4. Mai 2014 - 16:00» 18:00
Dimanche 4 mai 2014

Troisième épisode de la série. Plus d'informations prochainement sur le site.


Entrée libre, réservation obligatoire (jauge limitée)
reservation@leslaboratoires.org et 0153561590

Standard

Mots-clés: 

  • sitcom live
  • Aubervilliers

Point de Rassemblement: treasure-drinks!

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12. Mars 2014 - 19:00» 21:00
Wednesday 12th March, 7-9 pm


détournement 41/41

With our friends from the local non-profit Point de Rassemblement, we would like to follow up the Détournement 41/41 (25 and 26/01, see photo) to talk together of your desire for the neighborhood, and your local treasures: places or atmospheres that you like. With oven-baked potatoes!

The non-profit Point de Rassemblement, located two steps from Les Laboratoires: 41 rue Trévet, develops for inhabitants and local actors simple tools of creation and solutions for publi space. Their aim is to enhance citizenship capacity in the city.


Free entrance
information:lasemeuse.aubervilliers@gmail.com and +33 695 850 161


Image: credit Habib François

Labo des Labos

Mots-clés: 

  • Quatre-Chemins
  • meeting

Point de Rassemblement: apéro-trésors!

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12. Mars 2014 - 19:00» 21:00
Mercredi 12 mars 2014, 19h-21h


détournement 41/41

Avec nos amis de Point de Rassemblement, on vous propose une suite conviviale au Détournement 41/41 (25 et 26/01, photo) pour évoquer ensemble vos envies pour le quartier et vos trésors; endroits ou ambiances qui vous plaisent. Avec pommes au four!

L'association Point de Rassemblement, située à deux pas des Laboratoires: 41 rue Trévet, dévéloppe à destination des habitants et des acteurs locaux des outils simples et accessibles de création et d’invention de solutions pour l’espace public. Il s'agit essentiellement de développer une capacité d’agir citoyenne dans la ville.


Entrée libre
Renseignements: lasemeuse.aubervilliers@gmail.com et 06 95 85 01 61


Image: crédit Habib François

Labo des Labos

Mots-clés: 

  • rencontre
  • Quatre-Chemins

Jardin en partage: c'est le printemps!

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22. Mars 2014 - 12:00» 16:30
Samedi 22 mars 2014, 12h-16h30




Le Jardin en Partage de La Semeuse est ouvert pour préparer cet espace accueillant à l’arrivée du printemps. L'heure des semis a sonné! Vous pourrez d’ores et dèjà parrainer une plante, laquelle n’aura plus aucun secret pour vous.


Entrée libre
Renseignements: lasemeuse.aubervilliers@gmail.com et 06 95 85 01 61


Image: Ouidade Soussi Chiadmi

Labo des Labos

Mots-clés: 

  • jardinage
  • printemps

Jardin en partage: c'est le printemps!

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15. Mars 2014 - 12:00» 16:30
Samedi 15 mars 2014, 12h-16h30




Le Jardin en Partage de La Semeuse est ouvert pour préparer cet espace accueillant à l’arrivée du printemps. L'heure des semis a sonné! Vous pourrez d’ores et dèjà parrainer une plante, laquelle n’aura plus aucun secret pour vous.


Entrée libre
Renseignements: lasemeuse.aubervilliers@gmail.com et 06 95 85 01 61


Image: Ouidade Soussi Chiadmi

Labo des Labos

Mots-clés: 

  • jardinage
  • printemps

Jardin en partage: c'est le printemps!

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8. Mars 2014 - 12:00» 16:30
Samedi 8 mars 2014, 12h-16h30




Le Jardin en Partage de La Semeuse est ouvert pour préparer cet espace accueillant à l’arrivée du printemps. L'heure des semis a sonné! Vous pourrez d’ores et dèjà parrainer une plante, laquelle n’aura plus aucun secret pour vous.


Entrée libre
Renseignements: lasemeuse.aubervilliers@gmail.com et 06 95 85 01 61


Image: Ouidade Soussi Chiadmi

Labo des Labos

Mots-clés: 

  • jardinage
  • printemps

Shared garden: spring time!

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8. Mars 2014 - 12:00» 16:30
Saturday 8th March




The shared garden of La Semeuse is opened: it's Spring time, time to prepare this welcoming place, with seedings and gardening!
you can from now on sponsor a plant, and become an expert of it.


Free entrance
Information: lasemeuse.aubervilliers@gmail.com and +33 695 850 161


Image: Ouidade Soussi Chiadmi

Labo des Labos

Mots-clés: 

  • gardening
  • spring
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