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Channel: Les Laboratoires d’Aubervilliers - Les Laboratoires d’Aubervilliers
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Edition des Manifestes (g.u.i)

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  • édition
  • manifeste


Au cours des dix ouvertures du projet Degré 48, le collectif de graphistes g.u.i. met en forme la trentaine de manifestes qui s'activeront sur une année.
C'est un témoignage. Une forme de documentation.
Il y a une première couche. C'est un agglomérat. Ce sont les résidus des manifestes historiques, de leurs formes de diffusion par la vue ; textes et images, imprimées ou numériques. Ce sont par exemple: Manifeste du Futurisme - 1909, Manifeste Dada - 1918, Manifeste De Stijl - 1918, Manifeste du surréalisme, 1924, Base de la peinture concrète - 1930, Manifeste contre rien pour l'exposition internationale de rien - 1960, Déclaration constitutive du Nouveau Réalisme - 1960, Manifeste Fluxus - 1961, First Things First - 1964, Manifeste du hacker - 1986, the Riot Grrrl Manifesto - 1991, Repair Manifesto - 2004, Neen Manifesto - 2006, Free Font Manifesto - 2006, Manifeste du Musée de la danse - 2009, Incomplete Manifesto for Change - 2011... Tous rediffusés, dédoublés, multipliés sur le net. Nous en prenons la trace, nous accumulons leur structure visuelle, les grilles dont elles sont faites, les tracés et blocs qui les composent. C'est une première impression, toujours la même.
Puis il y a une seconde couche, une seconde impression. C'est un texte. C'est manifeste. Ça joue de ces lettres glanées, de leurs confrontations hasardeuses. Nous les rassemblons en une typographie, c'est le 48 Doux. Puis de leurs empilements violents jusqu'à retrouver un corps dur, un corps commun, un squelette direct et bancal. C'est le 48 Dur.
Enfin il y a une troisième couche. Elle marque la manifestation, elle prend note du temps public, de ce qui se passe, de ce qui s'énonce, dans la durée de l'activation. Ce troisième passage est pluriel. Cette couche se transforme sans cesse, chaque passage est différent. Pour cette dernière, un dispositif se teste et s'invente, à plusieurs, à beaucoup. Nous recevons aussi des informations de spectateurs. Un dispositif pour la réaction chaude à ce qui se passe. La suite reste à construire.

Manifeste #1: A Constructed World Medicine Show


Manifeste #2:
Kristina Solomoukha & Paolo Codeluppi, Fabien Vallos, Ludovic Sauvage


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g.u.i. est un collectif de designers pour l'édition, l'image et l'intéraction créé en 2006 qui rassemble aujourd'hui Bachir Soussi Chiadmi, Nicolas Couturier, Julien Gargot, Angeline Ostinelli et Benoît Verjat. Basé à Paris, Strasbourg et Rotterdam, le collectif collabore avec des institutions culturelles et publiques, des groupes de travail et des artistes, principalement dans les champs de l'art contemporain et de la performance. Ses recherches concernent l'organisation, la mise en forme et l'accès à des collections de documents, la conception d'outils pour l'édition et la documentation collective, ainsi que la mise en place de systèmes centrés sur les utilisateurs. Pour cela, il enseigne, conçoit des structures de projet et des dispositifs, dessine des identités et des typographies,  développe des interfaces numériques, fabrique des images, des livres et des mises en espace. Dans un soucis de transmission et d'expérimentation, le collectif intervient dans les écoles des Beaux-Arts, des Arts Décoratifs, d'Arts Appliqués et Universités de Rennes, Nancy, Cergy, Nantes, Paris et Strasbourg.



Présentation

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Figures toxiques

sept. 2013- avril 2014

Depuis plusieurs années, Latifa Laâbissi se passionne pour l’archive historique dans le champ de la danse ainsi que dans l’histoire coloniale européenne. Les enjeux de ces deux champs peuvent sembler disjoints, ils se trouvent pourtant en permanence articulés, enchâssés au sein de son projet chorégraphique. La question de la figure et de la notion de refoulé forme un motif récurant dans ses œuvres. Ainsi les usages de partition, "de reliques", tableaux vivants, scripts ou re-enactment traduisent autant de modalités de mises en jeu de ces questions dans ses pièces. Depuis l’archive se trouve engagée une formulation critique; le fait historique devient déclencheur de fiction, d’autofiction.

Lors de sa résidence aux Laboratoires d’Aubervilliers, Latifa Laâbissi souhaite créer une plateforme de recherche articulée en deux temps. L'un à partir des réflexions développées par la critique post-coloniale (théorique, artistique et sociale) et l'autre autours de la notion de re-enactment adossée au fait historique. Autrement dit, l’archive comme processus d’activation d’une réalité poétique, politique et critique. Cette résidence de recherche soulève entre autre la question de savoir ce qu'est une archive pour les arts vivants, pour la danse et la performance? Comment en déplier les enjeux pour les rendre actifs? Comment en inventer ses formes?
C’est cet apparent paradoxe de l'archive et du vivant qui sera interrogé à travers quelques pratiques de la modernité: actualisation, documents dans les arts vivants, notion vitaliste de re-enactment, d’éphémère, de trace, de dispositif de copie, de survivance, de réinterprétation, de reconstitution...

Pour mener à bien cette recherche, seront réunis des artistes, chorégraphes, plasticiens, des enseignants-chercheurs et des critiques en danse, en histoire de l’art, en études littéraires. Le public des Laboratoires d’Aubervilliers et des étudiants en danse et en art plastique seront invités à se joindre à ces groupes de travail. Un grand nombre de rendez-vous sera proposé tout au longe de la résidence à travers différentes modalités : moments de pratique, de visionnage de films, de spectacles, de conférences et dispositifs de parole, de mise en commun de la recherche.

Mots-clés: 

  • résidence
  • chorégraphie

Présentation

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Degré 48

avril 2013- février 2014

Degré 48(Latitude exacte d'Aubervilliers: 48°54'): en référence au "degré 41" créé par le poète Iliazd, nom évoquant la latitude de Tbilissi, sa ville d'origine où sera créée cette revue futuriste souvent rapprochée de l'esprit Dada, compilation de nombreux manifestes et déclarations d'intentions.

Speak Corner

S'il n'y a pas encore eu de lieu spécifique pour promouvoir l'exercice du manifeste d'art, du manifeste littéraire ou autre du même genre, disons que Degré 48 se porte candidat. Le manifeste est ordinairement un lieu en soi. Il se publie, se proclame, dans les colonnes d'un journal, dans un café, sur des tracts. Le manifeste est le lieu d’un discours et d’une pratique performative. Il est, par définition, inattendu, on ne va pas à sa rencontre, c'est lui qui surgit au détour d'une publication. Sauf si nous proclamons, en son nom précisément, sa toute nouvelle fonctionnalité, celle de produire des rencontres. Donnons-lui un nouveau système d'exploitation où le réinitialiser, lui redonner sa fraîcheur, une plateforme qui deviendrait autant sa tribune et son tremplin que sa base de données. Degré 48 se propose d'intensifier la pratique didactique, mais très libre, de l'écriture à coups d'articles péremptoires, article 1, article 2, article 3, d'affirmations contestables parce que parfois provocatrices, de coups de balais hâtifs et de semonces. Le résultat est souvent succinct, car plus efficace ainsi et aisé à retenir, parfois plus documenté, disons mieux argumenté qu'on ne le croit, en tous cas toujours étonnant et excessif. Une dizaine de soirées sur une année, chaque soirée-manifeste présentant oralement ou à l'aide de diverses approches et techniques performatives un, deux ou trois manifestes commandés à des artistes, écrivains, essayistes, groupes.

Le collectif de graphistes g-u-i déploiera un projet d’édition et de publication qui prend forme à chaque soirée-manifestece. Ces publications ont pour vocation de relayer les manifestes sous la formes de tracts et autre objets d’édition et d’être diffusés dans l’espace public.

Avec (entre autres): Stéphane Bérard, Valentina Traianova, Fabrice Reymond, A Constructed World, Antoine Dufeu, Kristina Solo-moukha, Mathieu Briand, Laure Limongi, Bertrand Belin, Medhi Brit, Fabien Vallos, Patrick Corillon, David Guez, Olivier Bosson, Yoann Thommerel, Christophe Fiat, Ludovic Sauvage, Nicolas Tilly et Delphine Deval...

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+ dates +
26 avril, 24 mai, 28 juin, 6 juillet, 13 septembre, 18 octobre, 15 novembre, 13 décembre 2013; 17 janvier et 14 février 2014

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Projet réalisé avec le soutien de la ville de Paris et de la région Île-de-France

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Photographie: “John Webster, master orator, at his best at Speakers’ Corner,  Sydney (1964)” Crédit: R. Skobe

Mots-clés: 

  • résidence
  • littérature
  • manifeste

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Degré 48

april 2013-february 2014

Degré 48 (exact latitude of Aubervilliers: 48°54'): in reference to "41°" created by the poet Iliazd, that refers to the latitude of Tbilissi, his native city where the futurist, often referred to as Dadaist-inspired review was created, a compilation of numerous manifestos and declarations of intent.

Speak Corner

There may not yet be a specific space to promote the exercise of art manifestos, literary manifestos or other documents in the same vein, but let's just say that Degré 48 is a candidate. The manifesto is in general a place unto itself. It is published, proclaimed, printed in newspapers, in cafés, in tracts. The manifesto is the place for discussion and a performative practice. It is, by definition, unexpected; you do not go out in search of, it jumps out and finds you. Unless we proclaim, in its name, a brand new function for it, bringing people together, creating meetings. Let us give it a new operating system and reboot, freshen things up, for a platform that will become as much a pulpit and a springboard as a database. Degré 48 seeks to strengthen the didactic but very free practice of writing through peremptory articles, article 1, article 2, article 3, affirmations that are questionable because provocative, hasty warning shots to sweep in a new era. The result is often succinct, because it is more effective that way and easier to remember, sometimes better documented, perhaps better supported than we may think, in any case always surprising and excessive. The program is simple – a dozen or so evenings over a year of activity, every evening a presentation, orally or with whatever varied technical performance approach chosen, of one or two manifestos commissioned from artists, writers, essayists, groups, a complete event enlivened with readings of manifestos that have influenced participants.

Somewhat removed from our two standard focuses, information and communication, given that the manifesto neither informs nor communicates, it is seen as a third way, as fragile as it is inalienable, motivated by excess, or simply playfulness. In connection and in cooperation with Daniel Foucard's writing project and residence, we will invite the graphic artist collective g-u-i (Nicolas Couturier and Bachir Soussi-Chiadmi) who will develop their publishing project as it takes shape with every event planned during the residence. These publications are intended to communicate the manifestos in the form of tracts and other published articles that can be distributed publicly.

With (among others): Stéphane Bérard, Valentina Traianova, Fabrice Reymond, A Constructed World, Antoine Dufeu, Kristina Solo-moukha, Mathieu Briand, Laure Limongi, Bertrand Belin, Medhi Brit, Fabien Vallos, Patrick Corillon, David Guez, Olivier Bosson, Yoann Thommerel, Christophe Fiat, Ludovic Sauvage, Nicolas Tilly and Delphine Deval...

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+ dates +
26th April, 24th May, 28th June, 6th July, 13th September, 18th October, 15th November, 13th December 2013; 17th January and 14th February 2014

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Project realized with the support of the city of Paris and of the Région Île-de-France

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Photograph: “John Webster, master orator, at his best at Speakers’ Corner,  Sydney (1964)” Crédit: R. Skobe

 

Mots-clés: 

  • literature
  • manifesto
  • residency

Jardinage ouvert estival

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2. Août 2013 - 14:00» 30. Août 2013 - 18:00

Chaque mercredi et vendredi après-midi d'août 2013

Pendant tout le mois d'août, les mercredis et vendredis après-midi entre 14h et 18h (sauf le 16/08), l'équipe des Laboratoires vous accueille dans le jardin de la Semeuse pour des sessions de jardinage collectif: entretien du jardin, cueillette, arrosage, désherbage, etc., ouvertes à tous, petits et grands, curieux, amateurs ou jardiniers aguerris!

jardinage ouvert

La Semeuse est un espace ouvert sur la ville et ses habitants, qui vous permet de:
PROFITER DU LIEU ET D’OUTILS
(utiliser la serre pour vos semis ou mettre vos plantes à l’abri, ramener votre compost dans le bac à compost, emprunter des outils de jardinage à main ou électriques, profiter de l’espace, le temps d’un pique nique, d’un goûter, d’une réunion de plein air...)

VOUS INVESTIR PLUS DURABLEMENT
(prendre part au jardinage collectif: entretien du jardin, plantations de pleine terre..., investir un bac de plantations pour y cultiver vos tomates, vos herbes aromatiques, vos fleurs ou ce que vous voulez, proposer des idées d’évolution du jardin, de partenariats, d’ateliers, d’activités, de plantations, d’actions dans l’espace public, de débats, etc... et même les mettre en place!)

PARTICIPER PONCTUELLEMENT
(venir aux journées portes ouvertes du jardin, participer aux ateliers pour adultes et/ou pour enfants - initiation au compostage, fabrication de nichoirs à oiseaux ou de maisons à insectes, semis, jardinage, bricolage, arts plastiques,...- vous joindre aux rencontres de la Semeuse, une fois par mois une soirée de discussions autour d’une thématique liée au jardinage urbain - écologie, politique, paysage, cadre de vie urbain...)

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+ dates
les mercredis et vendredis d'août (sauf le 16) entre 14h  et 18h
+ renseignements, inscriptions
info@leslaboratoires.org / 01 53 56 15 90
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Photo: Ouidade Soussi Chiadmi

Labo des Labos

Mots-clés: 

atelier

Summer Open gardening sessions

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2. Août 2013 - 14:00» 30. Août 2013 - 18:00

Every Wednesday and Friday afternoon of August 2013

During all the month, on Wednesdays and frudays afternoons (2pm-6pm), excepted the 16th, the team of Les Laboratoires is welcoming you in the garden of La Semeuse for collective gardening sessions: watering the plants, weeding, maintening the garden, picking vegetables that grow... These sessions are open to all, kids to grown ups, amateurs and more experienced gardeners!

jardinage ouvert

La Semeuse is a platform opened on the city and its residents, where you can:
TAKE ADVANTAGE OF THE SPACE AND THE TOOLS
(use the greenhouse to sew your seeds or protect your plants, bring your compost into the compost bin, borrow electrical and manual gardening tools, enjoy the space for a picnic, a snack, an outdoor meeting…)

MAKE A MORE LASTING COMMITMENT
(participate in collective gardening: maintaining the garden, planting in the field; take over a plot and grow your tomatoes, herbs, flowers and whatever else there, propose ideas for changes to the garden, partnerships, workshops, activities, plantings, actions in the public space, debates, etc… and even be involved in setting them up!)

PARTICIPATE OCCASIONALLY
(come to the open-house days in the garden, participate in workshops for adults and children – intro to composting, making your own birdhouses or insect houses, sprouting seeds, gardening, DIY, art… - come to the monthly la Semeuse meetings for an evening’s discussion about a particular subject related to urban gardening – ecology, politics, landscape, urban setting lifestyle, etc.).

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+ dates
Every Wednesday a,d Friday afternoon (2pm-6pm), except August 16th
+ information
info@leslaboratoires.org / +33 153 561 590
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Photo: Ouidade Soussi Chiadmi

Labo des Labos

Mots-clés: 

workshop

Journal "Notes sur les mouvements"

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édition

Dans le cadre de sa résidence, Romana Schmalisch édite un journal gratuit, Notes sur les mouvements, pour rendre public, au fil de plusieurs numéros échelonnés sur un an, le développement du processus de recherche et de production de son projet, les pistes de réflexions et discussions engagées ainsi que matériel collecté.

couverture notes sur les mouvements

Le premier numéro se propose d’analyser  les relations entre la danse et les mouvements ouvriers des années 1930 ainsi que la manière dont la pratique chorégraphique a pu être utilisée dans l’industrie afin d’en accroitre la rentabilité. Il questionnera la valeur d’une performance dans le travail et son équivalent en salaire, considérera différentes formes d’abstraction (notations et dessins) et méthodes d’entraînement. Télécharger le #1

Manifeste #5 - Laure Limongi, Fabrice Reymond, Valentina Traïanova

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13. Septembre 2013 - 20:00» 22:00
Vendredi 13 septembre 2013, 20h

Tsai Ming Yiang, Good Bye Dragon inn


Laure Limongi - Indociles
. Writer and editor, Laure Limongi delivers her literary manifesto: indocilité ("unruliness"). "For me, artists who question form, reinvent it, are unruly. Able to call upon active participation from readers. Who don’t curl up in facile trends. Who don’t think twice about getting around genres, borders. Who are moved by necessity. You’ve understood too that this is also a political stance."

Fabrice Reymond - Le Grand Rewind. For his "Manifesto of lost causes" writer Fabrice Reymond explores the other side of thoughts, the other side of avant-gardes, looks at art from the back and everything else head on. He extends an invitation to plunge into art, the body and the experience of thought where they have today been left aside – at the slope of childhood, the thought of the trial of passing time, the return to origins, mysticism, art and politics.

Valentina Traïanova - Sol Sol Soleil. "Song for a roller-skating-singer. Six songs for four walls, one voice, two loudspeakers. Two songs for two surfaces. Three circles and a dance for three augmented surfaces (free)." Valentina Traïanova’s recorded and broadcast voice will be played in les Laboratoires d’Aubervilliers. Valentina Traïanova will also perform a specific choreography, while singing.

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Fabrice Reymond
See fabrice.reymond.free.fr

Laure Limongi, born in Bastia in 1976 is a French writer and editor. She has published several books and short criticisms (in La Revue Littéraire, Les Lettres Françaises and CCP). Her literary work is similar to some rhythmic research according to the explanation she gave in an interview for Le Matricule des anges; that explains how her book on Elvis Presley, according to the newspaper Le Figaro resembled "a chanson de geste, or any other song, combining incantations, more descriptive chapters, snapshots or stories from multiple perspectives, as if everything were clamouring to get out of the mind of our doped-up, fallen hero". Laure Limongi created the criticism collection "&" at Editions Al Dante in 2000, before going on to create the "Laureli" collection at Editions Léo Scheer in 2006. Along with renowned authors such as Raymond Federman, she publishes contemporary authors, Céline Minard, Daniel Foucard or even Emmanuel Tugny for example, but the work that stands out most perhaps are her efforts to reintroduce the world to the work of Hélène Bessette. The collection also includes translations (José Agrippino de Paula, Jörg Fauser). As a musician, she contributed to Deux coups de sonnette, a disk by composer Pierre Henry. She is also part of the group Molypop, as a writer, composer and musician. Take a look at laurelimongi.com and rougelarsenrose.blogspot.fr


Valentina Traïanova
: artist and performer, she creates radio broadcasts, drawings sound pieces using her voice, and shows in which she performs choreographies that correspond to a specific architecture. She is present in different fields of art and collaborates with a broad range of artists. She was the singer in Cargo-Sofia-Paris by Rimini Protokol and in the radio creation workshop Arthur Gonzales-Ojjeh, nomade commotionné on the station France Culture. Since 2009, she has undertaken a particular collaboration with writer Antoine Dufeu with whom she has created a series of performances entitled LUBOVDA. Her recent performances include Frankistan (duo with Antoine Dufeu, PAM) Ultimatum (duo with Antoine Dufeu, Flash79/ Nuit Blanche, Bétonsalon), It's the time time, (Centre Pompidou-Metz), Riorim (MUDAM), Pick-up (PLOTHR), Vinagi Gotov vinagi gotov (Sofia Underground Performance Art Festival), RADIO VALENTINA (Mac/Val), Tokgora (Galerie LMD), Demain demain (Une Nuit/Eine Nacht). Valentina Traïanova was born in Sofia, Bulgaria and now lives in Paris. She came to France in 1996, Nice specifically, where she pretended to be a windsurfing champion. She earned her degree from E.P.I.A.R. Villa Arson (Nice) and the Jules Pasquin Academy (Sofia, Bulgaria). See:  https://soundcloud.com/valentinatraianova

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+ day
friday 13th september, 8pm
+ free entrance on reservation
at reservation@leslaboratoires.org / +33 153 561 590

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Image: screen shot from the movie by Tsai Ming Yiang, Good Bye Dragon inn (2003)

Standard

Mots-clés: 

  • installation
  • performance
  • literature

Team

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Board
Xavier Le Roy
Bertrand Salanon
Loïc Touzé
Corinne Diserens
Jennifer Lacey
Julie Perrin
Jean-Pierre Rehm

Codirection
Alexandra Baudelot
Dora Garcia
Mathilde Villeneuve

Staff
Ingrid Amaro (La Semeuse coordination)
Maxime Bichon (illegal_cinema coordination)
Barbara Coffy (administration)
Charlène Dinhut (projects and publication coordination)
Pauline Hurel (receptionist)
Anne Millet (communication and press relations)
Sorana Munteanu (administration assistant)
Soizic Perrodou (documentation)
Eric Rouquette (accountant)
Amaury Seval (technique)

And
Kate Davis (website translation)
collectif g-u-i (graphism, webdesign)
Philaug (information systems)

Équipe

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Conseil d’administration
Xavier Le Roy (président)
Bertrand Salanon (trésorier)
Loïc Touzé (vice-président)
Corinne Diserens
Jennifer Lacey
Julie Perrin
Jean-Pierre Rehm

Direction collégiale
Alexandra Baudelot
Dora Garcia
Mathilde Villeneuve

Équipe permanente
Ingrid Amaro (coordination La Semeuse)
Maxime Bichon (coordination illegal_cinema)
Barbara Coffy (administration)
Charlène Dinhut (coordination des projets et éditions)
Pauline Hurel (accueil et relations avec les publics)
Anne Millet (communication et relations presse)
Sorana Munteanu (attachée à l'administration)
Soizic Perrodou (documentation)
Eric Rouquette (comptabilité)
Amaury Seval (technique)

Et aussi
Kate Davis (traduction du site)
collectif g-u-i (graphisme, webdesign)
Philaug (maintenance informatique)

HORS-LES-MURS: The Choreography of Labour #3

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23. Novembre 2013 - 20:00» 22:00

The Choreography of Labour #3
With Marina Vishmidt, at the Collège des Bernardins, in the frame of the cycle Possessions, produced by Khiasma, in collaboration with Phantom.

What are the parallels and the differences between a dancer and a worker? Is learning a gesture of a choreography the same as learning the movements for painting a wall? How do you learn how to dance? How do you learn how to work? Learning a dance choreography means the translation from one body to another by copying and imitating the images of the movements. But apart from their aesthetic value, what do the movements of a performance/dance mean in themselves? The human being copies gestures, mimics them; these bodily gestures are learnable. Through exercises the body is being trained, disciplined and automated, thus enabled to be put into service for the state or at a working place. But learnable working movements operate regardless of the contents of the work itself. What does the work in itself mean? With the training of movements and gestures, the body has to quickly adapt to new occupations and to grasp new skills. This becomes increasingly necessary in situations of crisis, e.g. during the economical crisis in the 1930s or in our days where workers have to face the demands of mobility and flexibility. Different programmes by employment offices engage to discipline unemployed people through various occupations. This requires a radical and absolute interiorisation of movement in the body.

This reflection also serves as a starting point for reconsidering the role of the body in art/film/production as a testing ground for strategies of efficiency and education and will elaborated and discussed in the lecture performances The Choreography of Labour#2 on the 4th/10 at Laboratoires d'Aubervilliers in collaboration with Jean-Marc Piquemal (choreographer, specialist of Labanotation) and The Choreography of Labour #3 on the 23rd/11 at the Collège des Bernardins, in the frame of the cycle Possessions, produced by Khiasma, in collaboration with Phantom.

Marina Vishmidt is a London-based writer who deals mainly with art, value and the politics of work and abstraction. A former Research Fellow at the Jan van Eyck Academie, she has an MA in Modern European Philosophy and got her PhD at Queen Mary, University of London on speculation as a mode of production in art and capital. She is the co-editor of 'Uncorporate Identity: Emblem and Void' (Lars Müller Publishers, 2010) and a regular contributor to artists’ publications, critical readers and journals such as Mute, Texte zur Kunst and Afterall.

The next issue of Notes sur les Mouvement #2, a journal from the artist, that follows her development of the research process and production in different stages, will be turning around this reflection, reconsidering the role of the body in art/film/production as a testing ground for strategies of efficiency and education and will accompany the event The Choreography of Labour#3.



+ place
Collège des Bernardins
20 rue de Poissy, 75005 Paris
+ date
saturday 23rd november 2013

 


Image: A vous de jouer, Ateliers du Bâtiment - 2013, Romana Schmalisch

 


Standard

Mots-clés: 

  • performance
  • lecture
  • outside Les Labos

HORS-LES-MURS: Chorégraphie du travail #3

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23. Novembre 2013 - 20:00» 22:00

Chorégraphie du travail #3
Avec Marina Vishmidt, au Collège des Bernardins, dans le cadre de Possessions, cycle produit par Khiasma en association avec Phantom.

A vous de jouer, Ateliers du Bâtiment - 2013. Image Romana Schmalisch

Quels sont les points communs et les différences entre un/e danseur/se et un/e travailleur/se. L'apprentissage d'un geste de danse est-il similaire à l'apprentissage d'un geste permettant de peindre un mur? Comment apprend-on à danser? Comment apprend-on à travailler?
Apprendre une chorégraphie signifie la traduire d'un corps à l'autre en copiant et en imitant les images du mouvement. Mis à part leur valeur esthétique, que signifient les mouvements d'une danse/performance en soi?
L'être humain copie les gestes, les imite; ces gestes corporels sont appropriables. A travers certains exercices, le corps est entrainé, discipliné, automatisé; il peut ainsi être mis en service pour l'Etat ou sur un lieu de travail. Mais les mouvements de travail transmissibles agissent, peu importe le contenu du travail lui-même. Que signifie le travail en soi?
En s'entrainant à reproduire des mouvements et des gestes, le corps doit s'adapter rapidement à de nouvelles occupations et développer de nouvelles compétences. Cela devient d'autant plus nécessaire en temps de crise, come dans les années 30, ou de nos jours, alors que les travailleurs doivent faire face à une demande accrue de mobilité et de flexibilité. Différents programmes de formation développés par les agences pour l'emploi servent à discipliner les chomeurs/ses à travers différentes occupations. Ce qui demande une intériorisation radicale et absolue du mouvement par le corps.

Cette réflexion sert de point de départ pour questionner le rôle du corps dans l'art/le film/la production - où le corps devient espace d'investigation et d'expérimentation de la mise en place de stratégies d'efficacité et d'éducation. Elle sera développée et discutée lors des performances/discussions Chorégraphie du travail #2 le 4 octobre aux Laboratoires, avec le chorégraphe et spécialiste de la notation Laban Jean-Marc Piquemal et Chorégraphie du travail #3 le 23 novembre au Collège des Bernardins, dans le cadre de Possessions, cycle produit par Khiasma en association avec Phantom.

Marina Vishmidt est écrivain et vit à Londres. Elle s’intéresse à l’art, à la notion de valeur, aux politiques du travail et à l’abstraction. Elle a été chercheuse associée à la Jan van Eyck Academie, et est titulaire d’un Master en Philosophie européenne moderne, ainsi que d’un doctorat (Queen Mary, Université de Londres) portant sur la spéculation comme mode de production artistique et capitaliste. Elle a co-édité l’ouvrage Uncorporate Identity: Emblem and Void (Lars Müller Publishers, 2010) et contribute régulièrement à des livres d’artistes et des revues critiques, Mute, Texte zur Kunst et Afterall.

Le prochain numéro de Notes sur les Mouvement (#2), journal créé par Romana Schmalisch pour suivre les différentes étapes du processus de recherche et de production de sa résidence aux Laboratoires d’Aubervilliers, sortira à cette occasion. Il portera sur cette question de la reconsidération du corps dans l’art/le film/la production – quand le corps devient espace d’investigation et d’expérimentation des stratégies d’éducation et d’«efficacité»


+ place
Collège des Bernardins
20 rue de Poissy, 75005 Paris
+ date
samedi 23 novembre 2013


Image: A vous de jouer, Ateliers du Bâtiment - 2013, Romana Schmalisch


Standard

Mots-clés: 

  • conférence
  • performance
  • conversation

illegal_cinema #121

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9. Septembre 2013 - 20:00» 22:00
Monday 9th September 2013, 8pm

Camérer

In response to the screening outside Les Labos with Atelier W on June 18, Clément Marmoz is going to present Le Moindre geste from Fernand Deligny Manenti Josée and Jean-Pierre Daniel.

Moindre

Deligny offered this, filming, even without film, in order to keep quiet. Film without projects, at most a simple story, a loose frame in order to try to stay anyway. Le Moindre Geste is thought of as the story of an escape, the one of Richard and Yves. Richard falls into a hole, then Yves wanders in the chaotic landscape of the Cevennes.Le Moindre geste is precarious. It is an attempt that, apparently, doesn't care of sense. Le Moindre geste seems to draw something real that the language can not contain in its meshes. Fernand Deligny has always tried to separate them, these meshes. First, among "offenders", "psychotic", "severely retarded" teenagers in urban areas, and in the late 50s in the landscape of the Cevennes, where he did not go alone. There, some adults with kids that psychiatry has qualified incurable — including Yves, a young man crossing the world and experimenting with his actions. As an attempt, Josée Manenti filmed his wandering.

Then, the images and sounds will remain in a trunk for almost a decade until a young editor, Jean-Pierre Daniel, find the coils, traces of these two years of wandering. He will strive with Josée Manenti editing the film. The movie, full of asymmetries, pulls the delirious substance of the voice over — Yves'— to make a crazy movie where the speech becomes common, strangely close. The film has unusual challenge: make a movie where meanings boil over. 

From Deligny's tries to the recovery by Jean-Pierre Daniel and Josée Manenti, the discourse dissolves, bringing the human to its slightest gesture, a gesture that does not escape the common but is away from the world.

 Clement Marmoz has been working with madness and his surroundings for 10 years. He has conducted radio workshop, in Lyon and Paris, with children, adolescents and adults dealing with psychiatry.


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+ projected movie
LE MOINDRE GESTE, Fernand Deligny, Josée Manenti et Jean-Pierre Daniel (1970, 105 min)
+ date
monday 9th september, 8pm
+ free entry 
bar & light meals served, from 7:30pm

Standard

Mots-clés: 

  • projection
  • discussion

Pique-nique collectif

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11. Septembre 2013 - 19:00» 22:00

We are waiting for you on Wednesday 11th in the garden, to celebrate together a new cycle of workshops and meetings with a collective pic nic. Bring you own specialty, your friends, your plants and seeds and your good mood!
Several time a month, on Wednesdays and Saturdays, Les Laboratoires team and garderners from the neighborhood welcome you in the Garden of La Semeuse for: collective gardening, seed exchange, workshops in link with gardening, for children and grown-ups... You can also enjoy the garden when Les Laboratoires are opened (weekdays from 10am to 6pm).


TAKE ADVANTAGE OF THE SPACE AND THE TOOLS
(use the greenhouse to sew your seeds or protect your plants, bring your compost into the compost bin, borrow electrical and manual gardening tools, enjoy the space for a picnic, a snack, an outdoor meeting…)

MAKE A MORE LASTING COMMITMENT
(participate in collective gardening: maintaining the garden, planting in the field; take over a plot and grow your tomatoes, herbs, flowers and whatever else there, propose ideas for changes to the garden, partnerships, workshops, activities, plantings, actions in the public space, debates, etc… and even be involved in setting them up!)

PARTICIPATE OCCASIONALLY
(come to the open-house days in the garden, participate in workshops for adults and children – intro to composting, making your own birdhouses or insect houses, sprouting seeds, gardening, DIY, art… - come to the monthly la Semeuse meetings for an evening’s discussion about a particular subject related to urban gardening – ecology, politics, landscape, urban setting lifestyle, etc.).


+ date
wednesday september 11th, 7pm
+ inscriptions, information
lasemeuse.aubervilliers@gmail.com / +33 695 850 161
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Picture: inauguration of the renovated garden, April 14th 2013

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Videos - Sunday 19 may 2013

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  • vidéo

You will find here videos of the workshops, meetings, performances that happened during the first Printemps des Laboratoires:


SUNDAY 19 MAY

 

"Notre-Dame-Des-Landes: la communauté des gens de boue"
With John Jordan, Isabelle Fremeaux, and Antonio Casilli


 
"Fabrique du commun dans la Cité"
With Marie-Hélène Bacqué, Cyclofficine (Giuseppe Caprarelli, Giampiero Ripanti, Aline Dannappe), Azouz Gharbi and Margaux Vigne

 
"Pédagogie des arts politiques"
With Valérie Pihet and Myriam Lefkowitz

 

"L'institution inventée: création d'espaces artistiques alternatifs"
With S.a.L.E Docks (Roberta Da Soler), Jan Ritsema, Cesare Pietroiusti, Adva Zakai (soon online)

Atelier "By the Way"
Une proposition de Adva Zakai
(à venir)


Captations - Dimanche 19 mai 2013

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Retrouvez, en vidéo, les différents ateliers, rencontres et performances qui se sont déroulés lors du deuxième jour du Printemps des Laboratoires:


DIMANCHE 19 MAI, 13H-21H

 

"Notre-Dame-Des-Landes : la communauté des gens de boue"
Avec John Jordan, Isabelle Fremeaux, et Antonio Casilli


 
"Fabrique du commun dans la Cité"
Avec Marie-Hélène Bacqué, Cyclofficine (Giuseppe Caprarelli, Giampiero Ripanti, Aline Dannappe), Azouz Gharbi et Margaux Vigne

 
"Pédagogie des arts politiques"
Avec Valérie Pihet et Myriam Lefkowitz

 

"L'institution inventée : création d'espaces artistiques alternatifs"
Avec S.a.L.E Docks (Roberta Da Soler), Jan Ritsema, Cesare Pietroiusti, Adva Zakai
(à venir)

Atelier "By the Way"
Une proposition de Adva Zakai
(à venir)

Videos - Saturday 18 May 2013

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You will find here videos of the workshops, meetings, performances that happened during the first Printemps des Laboratoires:


SATURDAY 18 MAY

"De la Commune à la communauté"
With Sophie Wahnich and Thomas Lacoste
 



"Performer la communauté"
With Chantal Pontbriand, Latifa Laâbissi, John Jordan and Isabelle Fremeaux



"What We Want Is Free - la pratique professionnelle d’un artiste et d’un linguiste"
With Joachim Scharloth and Cesare Pietroiusti



 
"System error, please reboot. Indignés, Occupy Wall Street, collectifs d’artistes et activistes"
With Barbara Casavecchia, Cesare Pietroiusti, Joachim Scharloth and S.a.L.E. Docks (Roberta da Soller)




Workshop "Construire une masse"
A proposal by Latifa Laâbissi
(son online)

Captations - Samedi 18 mai 2013

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Retrouvez, en vidéo, les différents ateliers, rencontres et performances qui se sont déroulés lors de ce premier Printemps des Laboratoires:


SAMEDI 18 MAI

 
"De la Commune à la communauté"
Avec Sophie Wahnich et Thomas Lacoste
 



"Performer la communauté"
Avec Chantal Pontbriand, Latifa Laâbissi, John Jordan et Isabelle Fremeaux



"What We Want Is Free - la pratique professionnelle d’un artiste et d’un linguiste"
Avec Joachim Scharloth et Cesare Pietroiusti



 
"System error, please reboot. Indignés, Occupy Wall Street, collectifs d’artistes et activistes"
Avec Barbara Casavecchia, Cesare Pietroiusti, Joachim Scharloth et S.a.L.E. Docks (Roberta da Soller)




Atelier "Construire une masse"
Une proposition de Latifa Laâbissi
(à venir)

Journal "Notes sur les mouvements"

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During her residency at Les Laboratoires, Romana Schmalisch is editing a free publication, Notes sur les mouvements, that follows the development of the research process and production in different stages, and will present the initial thoughts, collected materials and discussions with various people during a period of one year.

Notes sur les mouvements#1
The first issue analyses the conjunction of dance with Labour Movements of the 1930s (New Dance Group) as well as its use in the industry to enhance efficiency (Laban/Lawrence); it looks at the vague image that we have from various professions, researches the value of the performance of a work and its equivalence in the wage, and considers different forms of abstractions (notations and graphics) and training methods.

couverture notes sur les mouvements

Download #1

La Chorégraphie du travail #2

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4. Octobre 2013 - 20:00» 22:00

Chorégraphie du travail #2
avec Jean-Marc Piquemal, chorégraphe, spécialiste de la notation Laban.

chorégraphie du travail 2

Quels sont les points communs et les différences entre un/e danseur/se et un/e travailleur/se. L'apprentissage d'un geste de danse est-il similaire à l'apprentissage d'un geste permettant de peindre un mur? Comment apprend-on à danser? Comment apprend-on à travailler?
Apprendre une chorégraphie signifie la traduire d'un corps à l'autre en copiant et en imitant les images du mouvement. Mis à part leur valeur esthétique, que signifient les mouvements d'une danse/performance en soi?
L'être humain copie les gestes, les imite; ces gestes corporels sont appropriables. A travers certains exercices, le corps est entrainé, discipliné, automatisé; il peut ainsi être mis en service pour l'Etat ou sur un lieu de travail. Mais les mouvements de travail transmissibles agissent, peu importe le contenu du travail lui-même. Que signifie le travail en soi?
En s'entrainant à reproduire des mouvements et des gestes, le corps doit s'adapter rapidement à de nouvelles occupations et développer de nouvelles compétences. Cela devient d'autant plus nécessaire en temps de crise, come dans les années 30, ou de nos jours, alors que les travailleurs doivent faire face à une demande accrue de mobilité et de flexibilité. Différents programmes de formation développés par les agences pour l'emploi servent à discipliner les chomeurs/ses à travers différentes occupations. Ce qui demande une intériorisation radicale et absolue du mouvement par le corps.
Cette réflexion sert de point de départ pour questionner le rôle du corps dans l'art/le film/la production - où le corps devient espace d'investigation et d'expérimentation de la mise en place de stratégies d'efficacité et d'éducation.

Jean-Marc Piquemal est danseur-chorégraphe, notateur Laban et praticien en Body-Mind Centering. Il organise des stages, développe des projets chorégraphiques au sein de l'association 244, et collabore avec de nombreux artistes.


+ date
vendredi 4 octobre 2013, 20h
+ entrée libre sur réservation
à reservation@leslaboratoires.org / 01 53 56 15 90


Image: Carsten Koall / Visum



Standard

Mots-clés: 

  • performance
  • conférence
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