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Channel: Les Laboratoires d’Aubervilliers - Les Laboratoires d’Aubervilliers
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Taichi Chuan class

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14. Juin 2014 - 10:00» 11:30
Saturday 14th June 2014, 10-11.30 am


tai chi

Taichi Chuan class Tung style for beginners: discovery through practice of this basic form of Taichi, in 87 movements and 3 parts. Memorization and learning of movements is the main goal of this class, as well as group exercise called Tuesho and that consists in a work of contact through hands, that allows to work on the sitting, the flexibility, the listening and reflex.
Tai Ji Quan, or Taichi Chuan is a contemporary practice of well-being. Thanks to its particular gentleness and slowness, to its various possibilities of practicing, the first step of learning Taichi Chuan suits young and less young people, fragile people, seniors, or even old people. Everybody benefits from it: adjusting your own vital breathe, stretching body mechanisms, calming down emotions and mind, etc. This martial art of Chinese origins consists in discovering, mastering and putting into practice the principles of ying and yang, while keeping in mind that flexibility is superior to rigidity.

This class is proposed by David Caubère, who has been practicing for 7 years with association Parallaxis, in Rueil and Paris.


Fees: yearly subscription to the association (25€) and the federation (30€)
Days: 22/02, 15/03, 12/04, 17/05, 14/06
Information:
davidcaubere@gmail.com et 0658934122

Labo des Labos

Tai Chi class

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22. Février 2014 - 10:00» 11:30
Saturday 22d February 2014, 10-11.30 am


tai chi

Taichi Chuan class Tung style for beginners: discovery through practice of this basic form of Taichi, in 87 movements and 3 parts. Memorization and learning of movements is the main goal of this class, as well as group exercise called Tuesho and that consists in a work of contact through hands, that allows to work on the sitting, the flexibility, the listening and reflex.
Tai Ji Quan, or Taichi Chuan is a contemporary practice of well-being. Thanks to its particular gentleness and slowness, to its various possibilities of practicing, the first step of learning Taichi Chuan suits young and less young people, fragile people, seniors, or even old people. Everybody benefits from it: adjusting your own vital breathe, stretching body mechanisms, calming down emotions and mind, etc. This martial art of Chinese origins consists in discovering, mastering and putting into practice the principles of ying and yang, while keeping in mind the flexibility is superior to rigidity.

this class is proposed by David Caubère, who has been practicing for 7 years with association Parallaxis, in Rueil and Paris.


Fees: yearly subscription to the association (25€) and the federation (30€)
Days: 22/02, 15/03, 12/04, 17/05, 14/06
Information:
davidcaubere@gmail.com et 0658934122

Labo des Labos

Cours de Taichi Chuan

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22. Février 2014 - 10:00» 11:30
Samedi 22 février 2014, 10h-11h30

tai chi

Cours de Taichi chuan Yang style Tung pour débutants: découverte par la pratique de la forme de base de l'école qui se fait en 87 mouvements et 3 parties. La mémorisation et l'apprentissage des mouvement constitue le principal du cours, ainsi que des exercices à deux, Tuesho qui est un travail de contact par les mains, permettant de travailler l'assise, la souplesse, l'écoute et les réflexes.
Le Tai Ji Quan, ou Taichi Chuan signifie Boxe du faîte suprême; c'est une pratique contemporaine de mieux-être. Grâce à ses particularités de douceur et de lenteur, et à ses diverses possibilités de pratique, la première étape d'apprentissage du taijiquan convient aux jeunes, aux moins jeunes, aux personnes faibles et fragiles, aux séniors, voire aux personnes âgées. Chacun y trouve son compte: régulariser son souffle vital, dérouiller les mécanismes corporels, apaiser ses émotions et calmer son esprit, ect...
Cet art martial d'origine chinoise consiste à découvrir, maîtriser et appliquer, les différents rapports des principes du ying et du yang, en gardant l'objectif de la supériorité de la souplesse sur la rigidité.

Cours proposés par David Caubère, qui pratique depuis 7 ans avec l'association Parallaxis, sur Rueil et Paris.


Entrée libre
Dates: 22/02, 15/03, 12/04, 17/05, 14/06
R
enseignements: davidcaubere@gmail.com et 06 58 93 41 22

Labo des Labos

Taichi Chuan class

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12. Avril 2014 - 10:00» 11:30
Saturday 12th April 2014, 10-11.30 am


tai chi

Taichi Chuan class Tung style for beginners: discovery through practice of this basic form of Taichi, in 87 movements and 3 parts. Memorization and learning of movements is the main goal of this class, as well as group exercise called Tuesho and that consists in a work of contact through hands, that allows to work on the sitting, the flexibility, the listening and reflex.
Tai Ji Quan, or Taichi Chuan is a contemporary practice of well-being. Thanks to its particular gentleness and slowness, to its various possibilities of practicing, the first step of learning Taichi Chuan suits young and less young people, fragile people, seniors, or even old people. Everybody benefits from it: adjusting your own vital breathe, stretching body mechanisms, calming down emotions and mind, etc. This martial art of Chinese origins consists in discovering, mastering and putting into practice the principles of ying and yang, while keeping in mind the flexibility is superior to rigidity.

This class is proposed by David Caubère, who has been practicing for 7 years with association Parallaxis, in Rueil and Paris.


Fees: yearly subscription to the association (25€) and the federation (30€)
Days: 22/02, 15/03, 12/04, 17/05, 14/06
Information:
davidcaubere@gmail.com et 0658934122

Labo des Labos

Cours de Taichi Chuan

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12. Avril 2014 - 10:00» 11:30
Samedi 12 avril 2014, 10h-11h30

tai chi

Cours de Taichi chuan Yang style Tung pour débutants: découverte par la pratique de la forme de base de l'école qui se fait en 87 mouvements et 3 parties. La mémorisation et l'apprentissage des mouvement constitue le principal du cours, ainsi que des exercices à deux, Tuesho qui est un travail de contact par les mains, permettant de travailler l'assise, la souplesse, l'écoute et les réflexes.
Le Tai Ji Quan, ou Taichi Chuan signifie Boxe du faîte suprême; c'est une pratique contemporaine de mieux-être. Grâce à ses particularités de douceur et de lenteur, et à ses diverses possibilités de pratique, la première étape d'apprentissage du taijiquan convient aux jeunes, aux moins jeunes, aux personnes faibles et fragiles, aux séniors, voire aux personnes âgées. Chacun y trouve son compte: régulariser son souffle vital, dérouiller les mécanismes corporels, apaiser ses émotions et calmer son esprit, ect...
Cet art martial d'origine chinoise consiste à découvrir, maîtriser et appliquer, les différents rapports des principes du ying et du yang, en gardant l'objectif de la supériorité de la souplesse sur la rigidité.

Cours proposés par David Caubère, qui pratique depuis 7 ans avec l'association Parallaxis, sur Rueil et Paris.


Entrée libre
Dates: 22/02, 15/03, 12/04, 17/05, 14/06
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enseignements: davidcaubere@gmail.com et 06 58 93 41 22

Labo des Labos

Présentation

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DEsFIGURES TOXIQUES

L’expression «figures toxiques» désigne des formes, des images, des corps, des gestes générés par des représentations et des comportements qui produisent dans le champs social et culturel des assignations identitaires, des effets nocifs sur les individus et sur le corps social car ils reconduisent des inégalités, des processus discriminatoires, des différenciations et des réifications identitaires. Elle signifie également un processus de rupture, de transformation, de résistance qui passe par l’utilisation complexe de ces représentations assujettissantes, par leur incarnation, leur déformation, leur torsion, leur défiguration. Ceci afin de retourner ces représentations, de les déconstruire, les désorienter et de désagréger l’enfermement de ces subjectivités étroitement policées. La figure toxique est une réaction à la violence éprouvée, elle habite la crise. Elle est omniprésente dans notre société.

DEsFIGURES TOXIQUES cherchera à identifier les figures toxiques opérantes aujourd’hui dans notre société. Quelles constructions? Quels effets? Le corps, comme lieu de symptôme et site de son dépassement, la performance comme espace de transaction de gestes, de circulation, l’institution comme lieu de transmission et d’expériences seront au cœur de cette semaine de rencontres et de programmation aux Laboratoires d’Aubervilliers. Cet évènement s’articule autour du travail de Latifa Laâbissi et d’un groupe de recherche permanent initié en 2012 et rassemblé dans l’objectif de réfléchir aux stratégies esthétiques développées au sein du champ de l’art (notamment en France) afin de transformer les habitus visuels hérités de la colonisation et de ses suites. Une première étape de travail à l’École des Beaux Arts de Nantes en janvier 2013 intitulé Ruser l’image fut consacrée aux notions de stéréotype, contre-stéréotype et anti-stéréotype.

DEsFIGURES TOXIQUES est un deuxième temps de travail de ce groupe de recherche qui réunit des artistes (Mathieu Kléyébé Abonnenc, Patrick Bernier, Latifa Laâbissi, Olive Martin), des théoriciennes et historiennes (Lotte Arndt, Emmanuelle Chérel) issus de différents champs disciplinaires. Des invités ponctuels interviendront quotidiennement pour des rencontres, plateformes de discussions et conférences (Alice Diop, Marie-Laure Allain, Elena Agudio, Yves Borowice, Maxime Cervulle, Azouz Gharbi, Olivier Marbœuf, Zahia Rahmani, Karima Ramdani, Bonaventure Soh Bejeng Ndikung, Ninette Succab-Glissant, Yolande Zauberman) et des spectacles et performances avec Nadia Beugré, Volmir Cordeiro, Latifa Laâbissi.

Les échanges, matériaux et réflexions seront rendus visibles en s’articulant autour d’un display — agencement malléable d’images et de textes exposés dans les Laboratoires d’Aubervilliers. Ce dispositif s’enrichira tout au long de la semaine au fur et à mesure des différentes interventions pour s’achever sous la forme d’une exposition ouverte au public et visible jusqu’au 20 décembre 2013.


Avec le soutien du Département de la Seine-Saint-Denis, et en collaboration avec l’Ecole des Beaux-Arts de Nantes et le Département Danse de l’Université de Paris 8, Saint Denis.

Mots-clés: 

  • résidence
  • chorégraphie
  • 2013-2014

Quartiers libres - Nadia Beugré

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13. Décembre 2013 - 20:00» 22:00
Vendredi 13 décembre 2013, 20h

quartiers libres nadia beugré

Y a-t-il des espaces où nous ne pouvons pas aller? Des lieux que nous n'avons pas le droit d'explorer? Et si nous y allions? Qu'en ferions-nous? Que deviendrions-nous? Quartiers libres explore et révèle ces espaces tabous où l'on nous impose de nous reclure, ces lieux interdits dans lesquels on choisit d'errer: espaces d'expression, de soumission, de révélation. Une vaine et violente quête de liberté s'engage, où l'abandon n'est pas une option. Au cœur du public, une singulière chanteuse surgit, se libérant et se moquant de ses carences vocales tout en restant prisonnière des outils de sa performance, tel le long câble inutile de son micro dans lequel elle s'emmêle. Ce désir impérieux d'expression lui fait prendre la scène, elle a enfin quartier libre. Comment assumer? A l'image des simples bouteilles de plastique vides qui l'entourent, la danseuse se transforme au fil des quartiers libres qu'elle se donne. Elle reprend parfois pied et force auprès de son public, puis s'enfonce plus encore dans ces territoires interdits. Tel un mammifère marin revenant en surface pour récupérer l'air qui l'accompagnera plus au fond. Dans une lutte contre un monde cherchant à l'ensevelir, dans un univers sonore tour à tour dominateur et caressant, son corps et ces déchets ne font finalement plus qu'un. Ils se traversent, se confondent, s'absorbent.


Entrée libre sur réservation à:
reservation@leslaboratoires.org et au 01 53 56 15 90


Chorégraphie, interprétation: Nadia Beugré  //  Dramaturgie, création et régie son: Boris Hennion  //  Costumes: Nadia Beugré et Boris Hennion  //  Création plastique: Nadia Beugré  //  Conception lumières et régie générale: Laurent Bourgeois et Erik Houllier  //  Composition du paysage sonore «alarmes»: Mathieu Grenier  //  Production déléguée Latitudes Prod (Lille)
Durée: 50'
Image: DR

Standard

Mots-clés: 

danse

Quartiers libres - Nadia Beugré

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13. Décembre 2013 - 20:00» 22:00
Friday 13 December 2013, 20h

quartiers libres nadia beugré

Are there places where we can’t go? Places we aren’t allowed to explore? What if we went there? What would we do? What would happen to us? Quartier libre reveals and explores these taboo places from which we are excluded, these forbidden places where we choose to wander: places of expression, submission, revelation. A vain and violent quest for freedom undertaken, where giving up is not an option. From out of the audience, a singular singer rises up, setting herself free, not caring about vocal shortcomings while still remaining a prisoner to the tools of her performance such as the long, useless microphone cord entangling her. This urgent desire to express herself pushes her to take the stage; she is finally free to do as she pleases, quartier libre. How to live up to that? Like the simple, empty plastic bottles that surround her, the dancer is transformed in the freedom she gives herself. She sometimes regains her footing and her strength with the audience, then delves ever deeper into these forbidden places. Like a marine mammal surfacing for air to take her down to the depths. In a fight against a world seeking to bury her, in a world of sound that is at times dominating and then tender, her body and that waste become one. They journey through one another, blend and meld.


Free entrance on reservation at:
reservation@leslaboratoires.org and +33 153 561 590


Choreography, interpretation: Nadia Beugré  //  Dramaturgy, creation and sound: Boris Hennion  //  Costums: Nadia Beugré and Boris Hennion  //  Plastic creation: Nadia Beugré  //  Light conception and general technics: Laurent Bourgeois and Erik Houllier  //  "Alarms" soundscape creation: Mathieu Grenier  //  Production Latitudes Prod (Lille)  //  Last 50'
Image: DR

Standard

Mots-clés: 

dance

Corps agissants: lieux et expositions (Active bodies: spaces and exhibitions)

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11. Décembre 2013 - 10:00» 18:00
Wednesday 11 December 2013, 10h-18h

To what extend do exhibition curators, through their curating practices and in the spaces under their direction, inhabit and serve toxic figures? Discussions moderated by Lotte Arndt and Mathieu Kléyébé Abonnenec.

10 am: Welcoming those who come faceless and unannounced
The exhibition Rendez-vous: sortie de mon corps (Rendez-vous: out of my body) imagines a body divested of its biography and “acts” through the contradictory messages of contemporary society, a body in which the vestiges of utopias, the violence of capitalism appear like vibrations of minority cultures. Working from this exhibition manifesto in the Espace Khiasma, Olivier Marboeuf looks back on his practice in spaces and his performative research that tests available ideas of space and possessions.

11.30 am: Cannibalise and metabolise “toxic figures” – off the beaten track
Elena Agudio, art historian and curator, and Bonaventure Soh Bejeng Ndikung, curator and biotechnologist, are co-directors of SAVVY Contemporary, an art centre in Berlin. We will be examining their next project, Giving contours to shadows, which rethinks History as a sort of Pharmakon, through which poisons are transformed to become antidotes.

2.30 pm: “The postcolonial exhibition” as a toxic figure.
By Marie-Laure Allain Bonilla, historian and critic. While we know what a colonial exhibition is and its enmity, like the Paris expo of 1931, it is more difficult to define precisely what a “postcolonial exhibition” would be. This is probably because we can no longer stand in strict opposition to the colonial past, we must offer different discursive and visual space, bearing witness to the unequal forces of cultural representation. (…) For this presentation, we will look at those that come closest to the idea of a toxic figure. By using specific examples from the 1980s onwards, we will trace a history of what can be called postcolonial exhibitions and highlight the most toxic elements in them, guilty of infecting the fabric of curatorial practices and contemporary art.”

4 pm: Round table discussion with Marie-Laure Allain Bonilla, Elena Agudio, Bonaventure So Bejeng Ndikung, Olivier Marboeuf and Zahia Rahmani
During the second portion of the afternoon, a round table will be dedicated to the structure of the art world, its financing and the impact that has on art creation. Artists and spaces committed to contesting hegemonic confines must face the institutional greed that tends to subsume liminal practices. These practices must then negotiate their positions within logic systems that defuse the disquiet and disorder for which they serve as a vehicle. What strategies can be developed in this situation shared by artists, theorists, curators and independent spaces?

5 pm: Presentation by Zahia Rahmaniµ
In conversation with Emmanuelle Cherel, writer and art historian Zahia Rahmani will present the INHA program "Art and mondialisation", from 2004.


Free entrance on reservation at:
reservation@leslaboratoires.org and +33 153 561 590

Standard

Mots-clés: 

meetings

Corps agissants: lieux et expositions

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11. Décembre 2013 - 10:00» 18:00
Mercredi 11 décembre 2013, 10h-18h

De quelles manières, dans leurs pratiques curatoriales et au sein des lieux qu’ils dirigent, les commissaires d’expositions investissent et mettent-ils au travail des figures toxiques? Rencontres modérées par Lotte Arndt et Mathieu Kléyébé Abonnenc.

10h: De l’accueil de ce qui vient sans visage et sans annonce, L'exposition Rendez-vous: sortie de mon corps imagine un corps débarrassé de sa biographie et "agit" par le flux contradictoires de la société contemporaine, un corps où apparaîtraient les vestiges des utopies, la violence du capitalisme comme les vibrations des cultures minoritaires. A partir de cette exposition manifeste à l'Espace Khiasma, Olivier Marboeuf revient sur sa pratique du lieu et ses recherches performatives qui mettent à l'épreuves les idées d'espaces disponibles et de possessions. 

11h30: Cannibaliser et métaboliser les «figures toxiques» - hors des sentiers battus

Elena Agudio, historienne de l’art et curatrice, et Bonaventure Soh Bejeng Ndikung, curateur et biotechnologue, co-dirigent le SAVVY Contemporary, centre d’art situé à Berlin. Il sera question de leur prochain projet, Giving contours to shadows, qui repense l’Histoire tel un genre de Pharmakon, au travers duquel les poisons se transformeraient en antidotes.

14h30: «L’exposition postcoloniale» comme figure toxique

Par Marie-Laure Allain Bonilla, historienne et critique: "Si nous savons ce qu’est une exposition coloniale et son antagonisme, telles les manifestations parisiennes de 1931, il est plus compliqué de définir précisément ce que serait une "exposition postcoloniale". Ceci probablement parce qu’il ne s’agit plus de s’inscrire en stricte opposition au fait colonial mais de proposer un espace discursif et visuel autre, témoignant des forces inégales de représentation culturelle. (...) Pour cette présentation, nous souhaitons nous intéresser à celles qui se rapprocheraient le plus de la notion de figure toxique. En nous appuyant sur des exemples précis depuis les années 1980, nous nous proposons de retracer une certaine histoire des expositions dites postcoloniales en en dégageant les éléments les plus toxiques, chargés d’infecter le tissu des pratiques curatoriales et de l’art contemporain"

16h: Table ronde entre Marie-Laure Allain Bonilla, Elena Agudio, Bonaventure Soh Bejeng Ndikung, Olivier Marboeuf et Zahia Rahmani

Dans la seconde moitié de l’après midi, une table ronde sera consacrée à la structuration du milieu de l’art, à ses financements et à leurs impacts sur le travail artistique. Les artistes et les lieux engagés dans des pratiques contestant les confinements hégémoniques doivent faire face à la convoitise institutionnelle qui tend à incorporer des pratiques liminales. Celles-ci sont alors amenées à négocier leurs positionnements au sein de logiques qui désamorcent le trouble et le désordre qu’elles véhiculent. Quelles stratégies peuvent-être développées dans cette situation partagée par les artistes, théoriecien.ne.s, curateurs et lieux indépendants?

17h: Zahia Rahmani en conversation avec Emmanuelle Chérel
Art et mondialisation: les enjeux d’une position initiée depuis 2004 à l’Institut National d’Histoire de l’Art. Zahia Rahmani est écrivaine et historienne de l'art.


Entrée libre sur réservation à:
reservation@leslaboratoires.org et 01 53 56 15 90

Standard

Mots-clés: 

rencontres

Gestes toxiques (Toxic gestures)

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12. Décembre 2013 - 9:30» 13:00
Thrusday 12 December, 9h30-13h

This discussion with Nadia Beugré, Latifa Laâbissi, Volmir Cordeiro, Emmanuelle Chérel and Isabelle Launay will deal with the specificity of the work of these artists from the dance world and more concrete measures by which they implement a complex and ambivalent gesture, the expression of a malaise and the tensions created through these contradictions.


Free entrance on reservation at:
reservation@leslaboratoires.org and +33 153 561 590

Standard

Mots-clés: 

meeting

Gestes toxiques

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12. Décembre 2013 - 9:30» 13:00
Jeudi 12 décembre, 9h30-13h

Cette rencontre entre Nadia Beugré, Latifa Laâbissi, Volmir Cordeiro, Emmanuelle Chérel et Isabelle Launay portera sur la spécificité du travail de ces artistes issus du champ de la danse, et sur les moyens concrets par lesquels ils mettent en oeuvre un geste complexe et ambivalent, expression d'un malaise et de la mise en tension de ses contradictions.


Entrée libre sur réservation à:
reservation@leslaboratoires.org et au 01 53 56 15 90

Standard

Mots-clés: 

rencontre

La sédimentation de l’invisible toxique dans les régimes de visibilité

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13. Décembre 2013 - 14:00» 18:00
Friday 13 December 2013, 14h-18h

Isaac Julien, The Attendant

La sédimentation de l’invisible toxique dans les régimes de visibilité (The sedimentation of the toxic invisibility in the systems of visibility): How much disintegration is caused by racism directed against individuals? How is it generated? How does it work in the private sphere and within social structures? While the social order brings its controlling influence to bear on subjects, they sometimes find a remedy in the desire that grows as they overcome their suffering. Moderators: Emmanuelle Chérel, Mathieu K. Abonnenc, Lotte Arndt

2 pm: Creolising a fantasy of submission
After showing the film The Attendant by Isaac Julien (10 min, 1993), Ninette Succab Glissant, psychologist and psychoanalyst, will discuss the toxicity of images from a psychological perspective. Observing the effects of the image on a subject allows us to spot how the subject is taken, manipulated, captured in the field of vision. However, the mental image, related to the visual image, is a form of suffering that is hidden from view.

3 pm: Seeing racism.
By Maxime Cervulle, sociologist. From the process of decolonisation to the present day, many authors have stressed to what extent racism depends on socially organised visibility. Whether they’re made invisible through the mechanism of urban segregation or whether they are called “visible minorities” by the public institutions in charge of regulating French media, the social groups that are the most vulnerable to racism seem caught in the trap of the visible/invisible dialectic. Handled in this way, the category of “race” can itself be seen as a “persistent image” (Gilroy, 1997; 185), a reminder filtered down from colonial cultures that have remained by seeping into numerous social and technical mediations that are layered over our own vision. The tangle of the regimes of visibility and racism are seen at different levels – in the modes of information production and the stories told about the social world, in the varied distribution of social spaces and time, in the technical instruments of surveillance, and even in the technology of visual mediation. This conference intends to present the importance of a visual sociology of racism, in order to outline the shapes of different visibility regimes.

4 pm: Round table discussion with speakers present


Free entrance on reservation at:
reservation@leslaboratoires.org and +33 153 561 590


Image: from The Attendant, by Isaac Julien. DR

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Mots-clés: 

meetings

La sédimentation de l’invisible toxique dans les régimes de visibilité

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13. Décembre 2013 - 14:00» 18:00
Vendredi 13 décembre 2013, 14h-18h

Isaac Julien, The Attendant
Quelles désagrégations sont causées par le racisme sur les individus? Comment sont-elles générées? De quelles manières opèrent-elles dans la sphère de l’intime et au sein des structures sociales? Si l’ordre social exerce son poids contraignant sur les sujets, ceux-ci trouvent parfois un remède dans le désir qui jaillit comme outrepassement de leurs souffrances. Modérateurs: Emmanuelle Chérel, Mathieu K. Abonnenc, Lotte Arndt

14h: Créoliser un fantasme de soumission
Sur la base de la projection du film The Attendant d’Isaac Julien (10 min, 1993), Ninette Succab Glissant, psychologue et psychanalyste, discutera de la toxicité de l’image dans une perspective psychanalytique. L’observation des effets de l’image sur un sujet permet de repérer comment celui-ci est pris, manipulé, capté par le champ de la vision. Néanmoins, l’image mentale, associée à l’image visuelle, relève d’une souffrance qui ne s’offre pas au regard.

15h: Voir le racisme
Par Maxime Cervulle, chercheur. Du processus de décolonisation à aujourd’hui, nombreux sont les auteurs qui ont souligné combien le racisme relevait d’un agencement social de la visibilité. Qu’ils soient rendus invisibles par les mécanismes de ségrégation urbaine ou qu’ils soient qualifiés de «minorités visibles» par les institutions publiques chargées de la régulation des médias français, les groupes sociaux les plus vulnérables au racisme semblent pris au piège de la dialectique du visible et de l’invisible. Appréhendée selon ce cadre, la catégorie de «race» elle-même peut être conçue comme une «image persistante» (Gilroy, 1997: 185), une trace sédimentée des cultures coloniales qui aurait perduré en imprégnant les nombreuses médiations sociales et techniques qui se superposent au regard. L’enchevêtrement des régimes de visibilité et du racisme se manifeste à divers niveaux : dans les modes de production de l’information et de mise en récit du monde social, dans la distribution différenciée des espaces et temps sociaux, dans les instruments techniques de surveillance, voire dans les technologies mêmes de médiation visuelle. Cette conférence propose de présenter les enjeux d’une sociologie visuelle du racisme, afin de dessiner les contours de ses différents régimes de visibilité.

16h: Table ronde entre les intervenant/es de la journée


Entrée libre sur réservation à:
reservation@leslaboratoires.org et au 01 53 56 15 90


Image: extrait de The Attendant, d'Isaac Julien. DR

Standard

Mots-clés: 

rencontres

Zaim - Filipa César

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9. Décembre 2013 - 20:00» 22:00
Monday 9 december 2013, 20h

zaim, filipa césar

In this first film-essay, part of the research project People are the mountain, César takes us on a wandering path to visit the work of the Guinean agronomist Amílcar Cabral, studying the erosion of soil in the Portuguese Alentejo region through to his engagement as one of the leaders of the African Liberation Movement. This line of thoughts will be intertwined with current documentation on an experimental gold mining site, operated by a Canadian company and located in the same Portuguese area once studied by Cabral. The essay will explore past and present definitions of soil as a repository of memory, trace, exploitation, crisis, arsenal, treasure and palimpsest.

Filipa César was born in Portugal in 1975; she lives and works in Berlin. She studied at the University of the Arts in Porto and Lisbon, at the Academy of the Arts in Munich and obtained a master’s in Context at the University of the Arts in Berlin (2007). Her work interrogates the porous relation between the animated image and its reception by the public. Interested by the fictional aspects of documentary and motivated by a desire to reveal the political behind the moving image, the artist positions herself at a crossroads between storytelling, chronical, documentary and experimental film. Her films—F for Fake (2005), Rapport (2007), Le Passeur (2008), The Four Chambered Heart (2009) and Memograma (2010)—were presented at the 8th Istanbul Biennale, 2003; at the Kunsthalle Vienna, 2004; the Serralves Museum, 2005; at the International Film Festival at Locarno, 2005, at the CAG—Contemporary Art Gallery, Vancouver, 2006; the Tate Modern, 2007; the St. Gallen Museum, 2007; the SF MOMA, San Francisco, 2009; the first Architecture Biennale in Venice, the 29th  São Paulo Biennale and Manifesta 8, in Cartagena.


Free entrance on reservation:
reservation@leslaboratoires.org and +33 153 561 590


In the frame of Possessions, a cycle produced by Khiasma in association with Phantom (Focus lusophone cinema).


Image: ©1977 Wladimir de Brito and Sofia dos Santos

 

Standard

Mots-clés: 

  • performance
  • projection
  • lecture

Zaim - Filipa César

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9. Décembre 2013 - 20:00» 22:00
Lundi 9 décembre 2013, 20h

zaim, filipa césar

Dans ce premier film-essai, qui fait partie du projet de recherche People are the mountain (Les gens sont la montagne), Filipa César nous fait visiter le travail de l’agronomiste Guinéen Amílcar Cabral et ses études sur l’érosion de la terre dans la région portugaise de l’Alentejo. Elle traite également de son engagement comme un des dirigeants du Mouvement Africain de Libération. Cette lignée de pensées s’entremêle avec un document contemporain sur une mine d’or gérée par une société canadienne et située dans la même région portugaise étudiée par Cabral. Le film-essai explore les définitions passées et présentes, de la terre en tant que réceptacle de la mémoire, trace, exploitation, crise, arsenal, trésor et palimpseste.

Filipa César est née au Portugal en 1975; elle vit et travaille à Berlin. Elle a étudié à la Faculté des Arts de Porto et de Lisbonne, à l’Académie des Arts de Munich et a obtenu le Master Art in Context de l’Université des Arts de Berlin (2007). Son travail interroge la relation poreuse entre l’image animée et sa réception publique. Intéressée aux aspects fictionnels du documentaire, et motivée par un désir de pointer le politique derrière l’image animée, l’artiste se situe entre le storytelling, la chronique, le documentaire et le film expérimental. Ses films – F for Fake (2005), Rapport (2007), Le Passeur (2008), The Four Chambered Heart (2009), et Memograma (2010) – ont été présentés à la 8e Biennale d’Istanbul, 2003; à la Kunsthalle Wien, 2004; au Serralves Museum, 2005; au Festival International du Film de Locarno, 2005; à la CAG- Contemporary Art Gallery, Vancouver, 2006; à la Tate Modern, 2007; au St. Gallen Museum, 2007; au SF MOMA, San Francisco 2009; à la 1ère Biennale d’Architecture de Venise; à la 29e Biennale de São Paulo; à Manifesta 8, Cartagena.


Entrée libre sur réservation:
reservation@leslaboratoires.org et 01 53 56 15 90


Dans le cadre du cycle Possessions, produit par Khiasma en association avec Phantom (Focus cinéma lusophone).


Image: ©1977 Wladimir de Brito et Sofia dos Santos

 

Standard

Mots-clés: 

  • performance
  • conférence
  • projection

Ines, car elle mérite les Laboratoires d’Aubervilliers - Volmir Cordeiro

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10. Décembre 2013 - 20:00» 22:00
Mardi 10 décembre 2013, 20h

                ines / voldmir cordeiro
Ines a déjà eu deux mérites. Le premier, c’était au Palais de Tokyo, en février 2013, avec une présentation dans le cadre de l’école ouverte du master ESSAIS, dirigé par Emmanuelle Huynh. Le second, c’était à la fin de ce master, au Centre National de Danse Contemporaine d’Angers. Maintenant, Ines arrive aux Laboratoires d’Aubervilliers et présente ses propres torsions dans le cadre des Figures Toxiques. Pour la cinquième fois Ines va essayer d’appartenir, d’entrer, de passer, de pénétrer, de figurer. Elle est souvent identifiée comme la représentante d’un peuple. Elle est le motif d’une grande fête à laquelle elle n’est jamais invitée. Ines n’est jamais finie. Pour faire partie du reality show auquel elle veut participer, elle se refait, elle se remoule, elle se désorganise, elle se gonfle, elle se réchauffe. Elle fait tout pour se rendre visible, lisible, accessible et palpable. J’aimerais beaucoup qu’Ines soit ici avec nous ce soir. Je l’ai invitée, je lui ai écrit, je l’ai appelée, mais elle ne m’a pas répondu. J’ai donc choisi d’y être quand même et d’offrir cette soirée à Ines, la pauvre.


Entrée libre sur réservation à:
reservation@leslaboratoires.org et au 01 53 56 15 90


Chorégraphie et interprétation: Volmir Cordeiro
Collaboration artistique: Anne Lise Le Gac
Durée: 25’
Image: Fernanda Tafner

Standard

Mots-clés: 

performance

Ines, car elle mérite les Laboratoires d’Aubervilliers - Volmir Cordeiro

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10. Décembre 2013 - 20:00» 22:00
Tuesday 10 December 2013, 20h

                ines / voldmir cordeiro
Ines, car elle mérite les Laboratoires d’Aubervilliers (Ines, because she deserves Les Laboratoires d’Aubervilliers): Ines has two merits. The first was at the Palais de Tokyo, in February 2013, a presentation as part of the ESSAIS open school master class, directed by Emmanuelle Huynh. The second was at the end of this, at the Centre National de Danse Contemporaine d’Angers. Now, Ines is coming to les Laboratoires d’Aubervilliers and presenting her own twists as part of DEsFIGURES TOXIQUES. For the fifth time, Ines will attempt to belong, enter, pass, be absorbed, be included. She is often identified as being the representative of a people. She is the reason for a great celebration to which she is never invited. Ines is never finished. To be part of the reality show she would like to participate in, she makes herself over, recasts herself, she disperses herself, she swells, she warms up. She does everything to make herself visible, understandable, accessible, palpable. I truly wish that Ines could be here with us tonight. I invited her, I wrote to her, I called her, but she never answered. I decided to come anyway and offer this evening’s entertainment to Ines, poor thing.


Free entrance on reservation at:
reservation@leslaboratoires.org and +33 153 561 590


Choreography and interpretation: Volmir Cordeiro  //  Artistic collaboration: Anne Lise Le Gac  // Last: 25’
Image: Fernanda Tafner

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Mots-clés: 

performance

Écran somnambule & La part du rite

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28. Février 2014 - 20:00» 22:00
Vendredi 28 février 2014, 20h


la part du rite, latifa laâbissi - domitille chautieu

Le deuxième temps de la résidence de la chorégraphe Latifa Laâbissi s’intéresse à la notion de re-enactment, explorant notamment un corpus de partitions puisées dans les arts vivants et des faits historiques. Contextualisant la question de la présentation d'oeuvres chorégraphiques en lien avec les modes opératoires de la recherche, ce temps s’ouvrira avec deux pièces de Latifa Laâbissi, Écran somnambule et La part du rite, de Latifa Laâbissi.

Écran somnambule
Un bloc compact au milieu de l'espace nu. Un visage, impassible et grimaçant. Une sculpture immobile, mais qui semble pourtant bouger, s'étirer, se contracter, tendre sa matière jusqu'à la limite d'elle-même. En choisissant de danser, aujourd'hui, au ralenti, la Danse de la sorcière de Mary Wigman, Latifa Laâbissi nous place en face d'un mirage, déréglant le statut de cet objet «historique» et brouillant les pistes d'interprétation. Pièce majeure de l'expressionnisme allemand, la Danse de la sorcière a laissé derrière elle une trace incomplète, qui continue de hanter l'inconscient de la danse à la manière d'un mauvais rêve: un film de 1 minute 40, datant de 1926, qui montre Mary Wigman au bord de la transe, les membres comme électrifiés, réagissant aux rythmes sourds des percussions. Cette esthétique du contraste, de la rupture abrupte, où le corps devient le traducteur d'états contradictoires, comment en restituer le potentiel perturbateur sans la momifier? Ne reproduisant que ce que montrent les images du film, Latifa Laâbissi se glisse dans le corps de la sorcière, et plonge la scène dans un état hypnotique où chaque mouvement dévoile sa lente construction. A la fois matériau et archive, cette silhouette discordante produit une série d'écarts – aussi bien perceptifs qu'historiques – amenant à repenser le rapport de la danse à sa reproduction, à son histoire, à ses zones de refoulement. (Gilles Amalvi)
 
À partir du film Mary Wigman Tanzt (1930), extrait La danse de la sorcière, (Hexentanz, 1926)  //  Conception et interprétation: Latifa Laâbissi  //  Conception costume: Nadia Lauro  //  Lumière: Yannick Fouassier  //  Création son: Olivier Renouf d’après l’interprétation instrumentale de H-B Lesguillier (d’après la musique de H. Hasting et W. Goetze)  //  Direction technique: Ludovic Rivière  //  Durée: 32 minutes  //  Production: Figure Project  //  Coproduction: CCN de Franche-Comté à Belfort, La Passerelle, scène nationale de Saint-Brieuc  //  Prêt de studio: Musée de la Danse / CCNRB (Rennes), La Ménagerie de Verre

La part du rite
Vous distinguez une forme immobile sous un tas de serviettes blanches. Une silhouette s'active autour d'elle, l'entoure de gestes minutieux. Puis vous distinguez une voix, sans être tout à fait sûr de sa provenance: une voix qui parle de danse amateur, de danse révolutionnaire, évoque le rapport entre pratique physique, discours et utopie dans l'Allemagne des années 20. Vous regardez deux corps à la tâche qui s'engendrent l'un l'autre, réactivant un espace-temps paradoxal d'où penser la danse en tant que force agissante. Quelle est La part du rite dans le rapport entre corps et discours articulé, art et transformation sociale? A la fois conférence, performance, installation, cette pièce creuse le lien unissant chair et mots pour en révéler les zones de creux, de heurts, les résidus, les devenirs. Dans une tension constante entre manipulation, articulation et désarticulation, une chorégraphe et une théoricienne de la danse cherchent à brancher des idées sur des états, à explorer différents régimes esthétiques pour en questionner l'actualité. Formant avec Écran somnambule un objet dialectique, reflétant les paradoxes des débuts de la modernité et l'invention d'un art chorégraphique simultanément «puissance magique et puissance critique», La part du rite secoue l'archive pour en réveiller les fantômes, et proposer un montage au présent. (Gilles Amalvi)

Conception: Latifa Laâbissi  //  Interprétation: Isabelle Launay, Latifa Laâbissi  //  Installation visuelle: Nadia Lauro  //  Durée: 40 minutes  //  Production: Figure Project  //  Coproduction: Centre national de danse contemporaine ANGERS, CCN de Franche-Comté à Belfort, La Passerelle, Scène Nationale de Saint-Brieuc  //  Prêt de studio: Musée de la Danse / CCNRB (Rennes), La Ménagerie de Verre


Entrée libre, sur réservation:
reservation@leslaboratoires.org et 0153561590


Photo: La part du rite, Latifa Laâbissi, crédit Domitille Chaudieu

Standard

Mots-clés: 

  • chorégraphie
  • spectacles

Écran somnambule & La part du rite

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28. Février 2014 - 20:00» 22:00
Friday 28th February 2014, 8pm


la part du rite, latifa laâbissi - domitille chautieu

The second phase of choreographer Latifa Laâbissi’s residency focuses on the idea of re-enactment, exploring a corpus of choreography drawn from living art and from history. The opening of this second phase will be the performance of Écran somnanbule (Sleepwalking Screen) and La part du rite (Part Rite) by Latifa Laâbissi.

Écran somnambule
Écran somnambule
: a compact block in the middle of a bare space. A face, impassive and grimacing. A motionless sculpture, yet it seems to move, stretch, contract, push its matter to the very limits. By choosing to dance Mary Wigman’s Witch Dance today, in slow motion, Latifa Laâbissi sets before us a mirage, upsetting the status of this “historic” item and covering up tracks left for interpretation. Witch Dance, a major piece in the German expressionist tradition, leaves an incomplete wake that continues to haunt the dance subconscious like a bad dream, a 1’45” film from 1926 showing Mary Wigman almost in a trance, with her legs and arms electric, reacting to the dull rhythm of the percussion. This aesthetic of contrasts, of an abrupt break, where the body transmits contradictory states; how can one restore its potential to disturb without mummifying it? Reproducing only the images from the film, Latifa Laâbissi slips into the body of the witch and fills the stage with a hypnotic state in which every movement reveals its slow construction. At once working material and archive, this discordant silhouette creates a series of disconnects, both in terms of perception and history, leading us to reconsider the connection between dance and its reproduction, its history, its repressed zones. (Gilles Amalvi)
 
Based on film by Mary Wigman tanzt (1930), extract from Witch Dance (Hexentanz, 1926)  //  Conception and interpretation: Latifa Laâbissi  //  Costume conception: Nadia Lauro  //  Lights: Yannick Fouassier  //  Sound creation: Olivier Renouf from instrumental interpretation by H-B Lesguillier (music by H. Hasting and W. Goetze)  //  Technical direction: Ludovic Rivière  //  Length: 32 minutes  //  Production: Figure Project  //  Coproduction: CCN de Franche-Comté à Belfort, La Passerelle, scène nationale de Saint-Brieuc  //  Studio: Musée de la Danse / CCNRB (Rennes), La Ménagerie de Verre


La part du rite
You can just make out a motionless shape under a pile of white towels. A silhouette is busy near it, surrounding it with minutely careful movements. Then you hear a voice, although you can’t be sure where it comes from – a voice that speaks of amateur dance, revolutionary dance, recalling the connection between physical practice, discourse and utopia in Germany in the 1920s. You see two bodies working to create each other, reactivating a paradoxical space-time in which to reconsider dance as an active force. What is the part of the rite in the connection between body and articulated discourse, art and social transformation? This piece, at once a conference, a performance, an installation, examines the connection between flesh and words to reveal the hollow places, the stumbles, residues, futures. In a constant balancing act between manipulation, articulation and de-articulation, a choreographer and a dance theorist seek to attach ideas to states and explore different aesthetic regimes in order to question the world today. Creating a dialectic object together with Écran somnambule, reflecting the paradoxes in the beginnings of modernity and the invention of choreographic art that is simultaneously “magical power and critical strength”, La part du rite, shakes up the archives to awaken ghosts and offer a montage of the present. (Giles Amalvi)

Conception: Latifa Laâbissi  //  Interprétation: Isabelle Launay, Latifa Laâbissi  //  Installation visuelle: Nadia Lauro  //  Durée: 40 minutes  //  Production: Figure Project  //  Coproduction: Centre national de danse contemporaine ANGERS, CCN de Franche-Comté à Belfort, La Passerelle, Scène Nationale de Saint-Brieuc  //  Prêt de studio: Musée de la Danse / CCNRB (Rennes), La Ménagerie de Verre


Free entrance, on reservation:
reservation@leslaboratoires.org and +33 153 561 590


Photo: La part du rite, Latifa Laâbissi, credit Domitille Chaudieu

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Mots-clés: 

  • choreography
  • shows
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