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Channel: Les Laboratoires d’Aubervilliers - Les Laboratoires d’Aubervilliers
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Atelier de lecture "Extra Sensory Perception" #9

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2. Février 2017 - 16:00» 18:00
Jeudi 2 février 2017, 16h



Les Laboratoires d’Aubervilliers poursuivent les ateliers de lecture qui, tous les quinze jours, proposent de mener collectivement recherches et réflexions autour d’une problématique spécifique abordée depuis différentes disciplines (l’art, les sciences humaines, la politique). Ces ateliers participent à la construction du « Printemps des Laboratoires », programmation qui se décline tout au long de l’année via des workshops, tables rondes, projections jusqu’à l’avènement d’un moment public intense. Ce rendez-vous public, qui aura lieu en juin 2017, en constitue la mise en perspective finale à une échelle internationale. Cette programmation est articulée chaque année autour d’une notion spécifique ; cette année il s’agit de « Extra Sensory Perception ».

La quatrième édition du Printemps des Laboratoires a ouvert un champ très vaste que nous souhaitons continuer à explorer pour cette nouvelle saison. Sous l’intitulé « ESP (Extra Sensorial Perception) », nous proposons de poursuivre nos réflexions.

Il sera question de comment faire de la place dans nos vies à des voix multiples et contradictoires, à un “Je” non unique, centre de gravité narratif, à des entités non-humaines et autres mondes invisibles, de comment en être remplis sans être assaillis. On se demandera ce que peut être une mystique contemporaine et dans quelle histoire hallucinée, illuminée, visionnaire nous souhaitons nous situer aujourd’hui. On cherchera les méthodes de désindividualisation afin de partager ces visions et de les rendre collectives et habitables.



Atelier # 9

Ce neuvième atelier de lecture se place sous le signe de La nuit des prolétaires de Jacques Rancière, et plus particulièrement de son épilogue La nuit d’octobre. De la révolution parisienne de 1830 aux prédications nouvelles des Saint Simoniens, de la naissance du fouriérisme et de ses utopies sociales à ses échecs, ces « Archives du rêve ouvrier » remontent le cours d’une génération d’ouvriers, fils de la révolution française et de la
« déclaration du droit du moi » portée par Jean-Jacques Rousseau. Ces ouvriers - artisans  autodidactes revendiquent le droit à une vie de la pensée, contemplative, séparée des contraintes du travail, et le besoin d’apprendre comme conquête de la liberté et accès au plaisir. Les livres, l’écriture, ont une place prépondérante dans leur intérieur imaginaire. Beaucoup écrivent, racontent leur expérience, revendiquent leur droit d’être pensant, allant contre la rupture radicale qui séparerait l’ouvrier laborieux de ceux dont le destin est voué aux privilèges de la pensée.

Cet épilogue mais l’accent sur des extraits de lettres envoyées par Désirée Véret à Victor Considerant (fouriériste, exilé aux USA dans une commune utopiste, puis soutien de la Commune en 1871 et membre de l’Internationale), lui rappelant la passion qui les unissaient 53 ans plus tôt en 1837 aussi bien dans la vie affective que sociale, des lettres envoyées par cette femme libre à cet « apôtre des idées sociales ».

Ici les invisibles se retrouvent en communiant entre amour, utopies politiques et passion de l’esprit et racontent au crépuscule de leur vie, à l’image de ces mots de Désirée Véret, témoignage parmi d’autres :

«  J’ouvris les yeux au milieu d’une lumière douce et d’une sensation de calme tendre, comme si je planais, tout en agissant sans avoir conscience de mouvement. Je suis restée quelque temps dans cette béatitude céleste et terrestre. Le sentiment m’en est resté comme un parfum persistant. Je me rappelais avoir entendu Fourier décrire un effet analogue qu’il pensait être l’état des âmes de ceux qui nous aiment et planent ainsi autour de nous dans notre atmosphère ».


Labo des Labos

Séminaire Pratiques de soin et collectifs - Rencontre #4

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26. Janvier 2017 - 19:00» 21:30
Jeudi 26 janvier 2017, à 19h




La psychiatrie. Bordures.


Si j'ai choisi de mettre notre rencontre sous la signe de la bordure, c'est que la psychiatrie en tant qu'institution aura multiplié tout au long de son histoire les frontières. Frontières spatiales avec ses formes d'enfermement, de contention, mais aussi ontologiques, avec la reconversion de l'expérience singulière de souffrance en expérience psychopathologique : séparation de l'expérience de soi d'avec la pluralité de mondes avec lesquels elle était en prise.

Cette construction de frontières repose sur un pouvoir discursif mais aussi, ne l'oublions pas, d'affectation des régimes de visibilité de la folie par les spécialistes du soin. Personne n'ignore que ce qui est défini dans nos contrées comme une pathologie, la schizophrénie, peut être caractérisé autrement, dans d'autres lieux et d'autres temps, par exemple au sein d'un processus de médiation avec d'autres êtres (nous y reviendrons lors d'une prochaine rencontre autour des pratiques actuelles de néo-chamanisme). Mais personne ne peut ignorer non plus l'asymétrie entre les différents pouvoirs d'assignation de l'expérience. La psychiatrie « occidentale » aura imposé depuis longtemps sa tradition d'interprétation de la folie et ses formes de rationalité, proclamées universelles. Ce que l'on appelle les étiologies traditionnelles « autres », ne serait que l'habillage « culturel » d'une unicité première des phénomènes intrapsychiques. Encore des frontières : la construction d'un dehors exotique.

C'est avec l'assurance de pouvoir établir des causes premières universelles, assurance partagée par les différents courants du champ psy (de la psychiatrie biologique aux théories cognitivistes, en passant par la psychanalyse), et ceci malgré les guerres intestines auxquelles se livrent ces corpus théoriques, qu'a lieu la réinstitution permanente de logiques de séparation dans la constitution du champ psychiatrique. D'un côté, ses spécialistes et, de l'autre, ses patients plus ou moins impatients.
Et pourtant, il ne s'agit pas ici simplement de mener une guerre à l'hospitalisme et aux nouvelles formes asilaires, mais de réhabiliter par le même mouvement l'hospitalité et des propositions pour donner asile à des expériences souvent impartageables. Et c'est alors que la notion de bordure nous intéresse particulièrement. Bordures comme création de « zones potentielles » d'émergence de nouvelles situations qui font que des passages redeviennent possibles, où ce qui nous importe ce sont les devenirs indéterminés de nos relations conjointes plutôt que les états avec ses diagnostics, ses pronostiques et leur avenir déjà prédéterminé. Plutôt alors des mondes communs en train de se faire que le monde « tel qu'il est » et dont nous serions, les professionnels du soin, les hérauts de son interprétation.

Nombreuses ont été les tentatives historiquement situées qui ont eu lieu dans ce sens. D'autres se poursuivent dans une incessante expérimentation malgré l'adversité. Dans celles-ci, ce dont il s'agit c'est instaurer un « dedans » (celui de l'accueil) qui s'ouvre vers le « dehors » (celui des processus de désassignation). Peut-être que le mot « instauration » est une autre manière de nommer les conditions de ce que Félix Guattari appelait il y a bien longtemps, une « processualisation » :

« (Les) manifestations hétérodoxes de la subjectivité, il ne s’agit ni de les ignorer, ni de les détruire, ni même de les interpréter, mais de contribuer à leur forger des scènes et des contextes les conduisant à se processualiser, c’est-à-dire à travailler à leur propre compte jusqu’au point où elles sortent de leur auto-référenciation bornée, fermée sur elle-même, et où elles parviennent à s’articuler à de nouveaux univers de référence ».
Félix Guattari, Les dimensions inconscientes de l’assistance, Revue Chimères n° 1, 1987

Au fond, ce dont il s'agit c'est du questionnement pratique de ce qui permet d'établir des espaces transitionnels permettant l'émergence de communautés situées. Autrement dit, d'une politique du soin.


Lors de cette discussion, nous compterons avec la présence de Mounia Ahammad, et de Charles Burquel, respectivement infirmière et psychiatre, complices dans différentes expériences de renouveau de l'héritage de la psychiatrie démocratique en Belgique, expérimentateurs inlassables de nouveaux espaces de partage des expériences de souffrance psychique. Aussi avec celle de Florent Gabarron Garcia, psychanalyste critique, ayant travaillé à La Borde et menant depuis longtemps des recherches sur l'articulation entre la clinique et la politique. Et enfin avec celle d'Alexandre Vaillant, psychologue et animateur d'un GEM (groupe d'entraide mutuel) à Saint-Denis, engagé dans une recherche sur les cartographies du soin.

 

 

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Entrée libre sur réservation
à reservation@leslaboratoires.org

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Labo des Labos

En danseuse / workshop avec Alain Michard

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  • 25. Mars 2017 - 10:30» 18:00
  • 26. Mars 2017 - 10:30» 18:00
Samedi 25 et dimanche 26 mars 2017, 10h30 à 18h

 


Alice Gautier filmant DD Dorvillier /
En danseuse aux Laboratoires le 13 janvier 2017
_ tous droits réservés




Ce workshop proposé par Alain Michard s'inscrit dans le cadre de la résidence de création En danseuse aux Laboratoires d'Aubervilliers.

En danseuse, pensé comme un espace de collaboration, réunit de nombreux chorégraphes et artistes travaillant dans le registre de l'image. Il se développe sous plusieurs formes.

Partant du postulat que le chorégraphe est d'abord et avant tout un danseur, le projet a pour ambition de révéler comment chacun porte en lui/elle, une Histoire personnelle de la danse. Pour cela, Alain Michard confronte les chorégraphes, les interviewe, les filme. Le résultat de ce travail au long cours sera visible sous diverses formes performatives dans un premier temps, puis sous celle d'une installation, où seront réunies toutes ces danses-filmées.


Le workshop sera mené aux Laboratoires d'Aubervilliers sur deux jours de week-end. Il porte sur deux axes de travail :
_ les relations de la danse à l'image (images intérieures, images photographiques et cinématographiques, images produites par la danse, images inspirées de la danse...).
_ l'inscription d'une Histoire personnelle du corps dans le corps même de l'artiste.

C'est à partir d'un travail corporel que les liens de la mémoire à la parole et au corps seront explorés durant ces deux jours. Une recherche personnelle et collective sera simultanément menée, en partie nourrie par des images proposées par Alain Michard et par les stagiaires.

 

Ce workshop programmé
samedi 25 et dimanche 26 mars 2017, de 10h30 à 18h

est ouvert aux danseurs, acteurs et artistes ayant une pratique corporelle ainsi qu'aux étudiants des écoles d'art

L'inscription est valable pour les deux jours du week-end
Il est recommandé de suivre les deux jours pour une meilleure inscription dans la pratique déployée

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Entrée libre sur réservation
à reservation@leslaboratoires.org ou au 01 53 56 15 90

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Les Laboratoires d'Aubervilliers
41 rue Lecuyer
93300 Aubervilliers




Labo des Labos

Cuisiner les plantes albertivillariennes #5

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18. Février 2017 - 14:00» 17:00
Samedi 18 février 2017, 14h à 17h

 

Cuisiner les plantes albertivillariennes avec Véronique Désanlis
Les rhizomes

 
A l’occasion de ce cinquième atelier animé par Véronique Desanlis, nous nous intéresserons aux rhizomes. Souvent souterraine ou subaquatique, cette tige qui se trouve gonflée de nutriment nous ouvre à de nouvelles vies.

En botanique, le rhizome offre la possibilité à ses racines et à ses pousses d’aller dans de nombreuses directions non prédéterminées. Cette impermanence rhizomatique, développée notamment par Gilles Deleuze et Félix Guattari, questionne l’organisation d’une société segmentaire et pyramidale.

La perspective horizontale du processus rhizomique propose un autre modèle d’organisation de la connaissance qui n’a ni centre, ni début, ni fin car chacun des maillons est finalement un potentiel en devenir.

 


Atelier limité à 15 participants - Entrée libre sur réservation
à reservation@leslaboratoires.org ou au 01 53 56 15 90



images / droits réservés

 

 

 

Labo des Labos

Question n°63 : éléments de réponse

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10. Février 2017 - 20:00» 22:30
Vendredi 10 février 2017, 20h



Question n°63 : éléments de réponse
Alain Bertho, Sonia Chiambretto, Yoann Thommerel


Élaboré collectivement aux Laboratoires d’Aubervilliers dans le cadre des actions menées en lien avec le « Groupe d’information sur les Ghettos », le Questionnaire n°1 interroge les mécanismes d’exclusion et de repli.
Cette rencontre publique est pensée comme une tentative de réponse à l’une des questions les plus brûlantes du questionnaire :

63.    Quel souvenir gardez-vous de ce qu’on a couramment appelé les
        « émeutes de 2005 ? »
        Avez-vous l’impression que des événements similaires pourraient
        se reproduire prochainement ?
        Le souhaitez-vous ?
        Pourquoi ?

Elle réunira les écrivains Sonia Chiambretto et Yoann Thommerel, actuellement en résidence aux Laboratoires d’Aubervilliers, ainsi qu’Alain Bertho, anthropologue et professeur à l’université Paris-8. Ce dernier consacre ses travaux depuis 1990 aux mobilisations urbaines et aux émeutes, en France et dans le monde. Il est notamment l’auteur d’un essai paru au Seuil en 2016 : Les Enfants du chaos.



Entrée libre sur réservation
à reservation@leslaboratoires.org ou au 01 53 56 15 90



Sonia Chiambretto et Yoann Thommerel, Question n°63 du "Questionnaire n°1", 2006 - mise en forme par Gabriele Cepulyte

 

Standard

Atelier Auberfabrik

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25. Février 2017 - 14:00» 17:00
Samedi 25 février 2017, 14h à 17h


Atelier Auberfabrik avec Valérie Truong




Pour cette première séance en sa compagnie, l’artiste Valérie Truong propose un atelier de création à partir de papier.

Jouant autour de l’opposition entre ombre et lumière et à l’image du “jardin planétaire” de Gilles Clément, chaque participant pourra expérimenter les techniques de pliage et de découpe afin de créer lui aussi un jardin imaginaire.


L’atelier est ouvert à tous sur réservation obligatoire
à reservation@leslaboratoires.org ou au 01 53 56 15 90



La vallée de Gilles Clément   -   tous droits réservés

 

Labo des Labos

Présentation

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Revue N/Z

 






A l'occasion du déploiement du second numéro de la revue N/Z sur l'année 2016/2017, Les Laboratoires d'Aubervilliers sont heureux d'accueillir à nouveau la revue et deux chefs de rubrique pour deux soirées de rencontres publiques.


La revue N/Z s’intéresse à l’écriture, comme pratique de travail, en amont de sa formalisation définitive. Elle observe les processus de création des auteurs et des artistes à travers l’écriture.

Laboratoire de création, elle organise des rencontres publiques sous forme de rubriques une fois par mois, anime un site internet sur la durée de son édition et publie un volume papier à l’issue de l’édition. Chaque édition dure 10 mois. Chaque rubrique est dirigée par un auteur ou un artiste.

Ces chefs de rubrique, qui changent à chaque numéro, invitent à leur tour des intervenants et renouvellent les formes de la rencontre en public. Elle a pour but de toucher un public large, de sensibiliser, de faire découvrir les écritures artistiques contemporaines. Ses activités se déroulent dans divers lieux parisiens et franciliens.

 
Aux Laboratoires d'Aubervilliers en 2016 ce seront

Alban Lefranc pour une première soirée publique
intitulée Etat d'Urgence, Jouissance d'Etat
le vendredi 23 septembre 2016 à 20h

et

Agnès Geoffray pour une seconde soirée
intitulée Suspens & Syncope
le vendredi 27 janvier 2017 à 20h30

 


Revue N/Z #2

 

 


La revue N/Z reçoit le soutien du Goethe Institut


Présentation

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La Semeuse initie une réflexion autour de la place du vivant dans nos sociétés contemporaines. C’est un projet organique fédérateur de liens entre l’Homme et son espace, pour imaginer ensemble un avenir plus durable dans le contexte de développement de la ville. À travers un acte comme le jardinage, porteur de valeurs sociales, des réflexions plus théoriques et artistiques sur le devenir du vivant en ville et des actions collectives dont elles seront instigatrices, La Semeuse vise à concerner tout un chacun pour que tout geste envers l’espace urbain soit perçu comme une grande décision d’appropriation du territoire et portant en lui des grandes répercussions.


 

SES DÉBUTS: l’artiste et architecte Marjetica Potrč, en collaboration avec RozO Architectes, a entamé en 2010 une recherche intitulée La Semeuse ou le devenir indigène, mettant en relation la biodiversité végétale et la diversité culturelle de la ville d’Aubervilliers. Le projet a été développé par Guilain Roussel, Margaux Vigne, Ingrid Amaro. Depuis mai 2015, Ariane Leblanc le prolonge et l’enrichit à l’aune des questions et urgences liées à notre environnement tant humain que natuel ainsi qu’à notre manière d’habiter le monde.


LE JARDIN: cet espace inauguré en avril 2012 est ouvert aux habitants d’Aubervilliers. Au départ, des sacs de chantier faisaient office de jardinières. Margaux Vigne et l’agence Bloc Paysage ont dessiné et construit le jardin d’aujourd’hui. Le jardin est constitué d’une parcelle de terrain, d’une pergola avec table et bancs et de plantations en bacs. La végétation actuelle résulte des mises en communs des jardiniers d’Aubervilliers et des ateliers faits les années précédentes. Dans la dynamique de son appropriation par les habitants, formes, plantes et techniques de plantations sont vouées à évoluer, grâce aux conseils et savoirs de tous. Par le biais de différents moments d’ouvertures publiques et d'ateliers à thème proposés par tous, c’est véritablement l’aspect de sensibilisation qui est mobilisé dans ce jardin. Il instaure aussi un espace de réflexion théorique et de pratique artistique, élaboré à partir des enjeux urbains contemporains, concentrant les différentes disciplines porteuses d’une pensée objective de la ville, mais non exhaustive. Le jardin est un élément signalétique fort pour les Laboratoires d’Aubervilliers, une articulation entre la population et ce lieu culturel singulier inscrit au cœur de la ville. La Semeuse a aussi comme visée la revalorisation de l’espace bétonné et engazonné. Tel un filtre entre la rue et le bâtiment des Laboratoires, produisant une relation intermédiaire entre intérieur et extérieur, entre bâti et non-bâti, le jardin souhaite induire l’envie de s’approprier la ville de manière durable.

LE LABO DES LABOS* DE LA SEMEUSE: les Laboratoires d’Aubervilliers souhaitent impliquer le public. Espace fédérateur et citoyen d'échanges entre professionnels et amateurs, mais aussi d’expérimentations collectives, le « labo des Labos » construit un lieu de partage qui existe par et pour le plaisir d’apprendre. Découverte pour les uns ou interrogations pour les autres, le « labo des Labos » se décline via La Semeuse avec l’ouverture du jardin et le groupe de recherche et d’expérimentation.

(*pédagogies expérimentales aux Laboratoires d’Aubervilliers)



[troc de graines / échange et partage]

« Le mensonge est une solution chimique sursaturée : déposez une seule goutte de vérité et l’ensemble se cristallise tout entier autour d’elle, inéluctablement. »  -  Vendana Shiva

Dans une attention à revaloriser le geste du troc de graines, La Semeuse se évolue pour devenir un lieu d’information et de réflexion sur les problématiques contemporaines des organismes génétiquement modifiés. La réappropriation de la production alimentaire passant par l’information de ce que les multinationales, liées aux politiques gouvernementales, imposent aux producteurs et par voie de conséquence aux consommateurs, La Semeuse œuvre à mettre en place un réseau de troqueurs en île-de-France afin de favoriser l’échange des graines, des plantes, d’expériences. Ceci afin de générer entre et avec les participants du troc une indépendance de productions locales, mais aussi d’ouvrir à un public plus large ces questions afin de réaffirmer le pouvoir d’agir de tous. Des temps de réflexions et d’ateliers seront mis en place sur ces questions de la graine, de la plantation mais aussi de la nourriture, en s’appuyant sur les savoir-faire de chacun et en particulier des acteurs du quotidien d’Aubervilliers.

[ateliers / jardinage ouvert]

« Le simple battement d'ailes d'un papillon peut-il déclencher une tornade à l'autre bout du monde ? »  -  Edward Lorenz.

Situé sur l’esplanade des Laboratoires d’Aubervilliers, le jardin est le lieu de rencontres entre jardiniers aguerris et amateurs désireux d’apprendre, artistes et autres professionnels, autour d’un atelier ou simplement pour partager un moment de convivialité. Point de collecte et d’archivage, La Semeuse propose le troc de graines mis en place dès le début du projet en 2011. Lieu de partage de plantes, de savoir-faire et de questions liées au jardinage urbain, La Semeuse crée des relations d’un jardin à l’autre.
 

[rencontres / explorations et expérimentations collectives]

« L’usage et la pratique ont précédé toutes les sciences et tous les arts; mais les sciences et les arts ont ensuite perfectionné la pratique ».
César Chesneau.

La Semeuse offre un espace de débats publics une fois par mois en constituant un groupe de recherche hybride sur une saison. L’occasion de construire une nouvelle pensée et d’échanger autour de projets artistiques, de réalisations d’aménagements alternatifs, de propositions d’urbanisme écologistes ou d’autres formes de réponse aux problématiques urbaines actuelles. Des professionnels internationaux venus de domaines de l’architecture, de l’urbanisme ou de l’écologie, ainsi que des artistes et des designers, croiseront leur expérience et présenteront leurs projets originaux.
L’approche de ces « labos des Labos » est liée non seulement aux différentes disciplines qui nourriront une réflexion, mais également à la réactualisation des enjeux de la création en situant l’Homme au centre des préoccupations, tant vis à vis de son espace naturel que de l’anthropisé.

« La valeur d'une ville se mesure au nombre de lieux qu'elle réserve à l'improvisation ».   -   Siegfried Kracauer

L’espace urbain est une intersection de l’artistique, du culturel et du social et La Semeuse veut les rapprocher. Les professionnels, les créateurs, les habitants et les artistes sont invités à se saisir de cet outil. La Semeuse, ancrée dans Les Laboratoires d’Aubervilliers, offre un lieu d’expérimentation où les idées les plus audacieuses autour du végétal et de la ville pourront tester leur impact à échelle réelle. Grâce aux initiatives collectives qui émergeront de ces débats, des réalisations prendront donc forme in situ en favorisant la participation citoyenne. Tous les acteurs de la ville sont invités à participer.


Suivez l'actualité du projet sur lasemeuse.wordpress.com

Contactez-nous : Ariane Leblanc
06 95 85 01 61
lasemeuse.aubervilliers@gmail.com





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La Semeuse bénéficie du soutien du Conseil régional d’Île-de-France, de Plaine Commune, de la ville d’Aubervilliers.
Elle a également bénéficié du soutien de la Fondation de France et du Conseil Régional - Action exceptionnelle COP21 pour l'année 2015.

Nous tenons à remercier les personnes qui nous ont aidé en donnant de leur temps et de leur enthousiasme pour faire vivre ce projet et particulièrement à Valérie Lessertisseur, l’association Auberfabrik  (Sylvie Napolitano, Valérie Truong et David Caubère), Alain Chapel des Petits prés verts (Aubervilliers), Yassine Elkherfih du collectif ya+k, Tibo Labat, Morgan Blanc, Louise Lefebvre et Vincent Confortini ( Bloc Paysage), les Jardins ouvriers des Vertus (Aubervilliers), les Bois de Senteur (Aubervilliers), la Crèche Lécuyer (Aubervilliers),  l’ALJ93, l’ADEF, la cité des Fusains (Rivp), la boutique de quartier Paul Bert, les services de la vie associative, de la démocratie locale, de l’économie sociale et solidaire et des espaces verts d’Aubervilliers et de Plaine Commune, Lapeyre.



Présentation

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ZARBA LONSA



Au cours de ses 9 mois de résidence aux Laboratoires d’Aubervilliers, Katinka Bock a développé un travail autour du don et du contre-don, inscrivant ses recherches sur le territoire arpenté. Zarba Lonsa (verlan de Bazar Salon) est le fruit de ce projet développé dans le contexte très spécifique du quartier des Quatre-Chemins à Aubervilliers. Une exposition, qui mêle au travail plastique les échanges avec les commerçants, invite spectateurs et habitants à faire l’expérience d’une pérégrination poétique pour devenir à leur tour le protagoniste de récits construits autour du don.

Concevant la production d’une œuvre en rapport à l’environnement dans lequel elle intervient, Katinka Bock est notamment attentive au fait qu’un lieu d’art génère des usages et des expériences « extra-ordinaires ». Elle s’emploie à rendre perceptible ce qui fait la particularité de ces lieux en les inscrivant dans une relation immédiate avec leur contexte extérieur. Elle s’attache pour cela à saisir d’infimes éléments, à se laisser prendre par des détails habituellement peu perceptibles et à partir desquels l’œuvre se construit révélant ainsi certains aspects caractéristiques de l’identité de ces lieux, des caractéristiques à la fois architecturales, urbaines, sociales, climatiques, temporelles et spatiales.

L’oeuvre n’est jamais une finalité dans le travail de Katinka Bock mais un véhicule qui nous amène à faire l’expérience du temps et de l’espace, à ébaucher des fictions dont nous sommes d’une certaine manière les protagonistes discrets, parfois malgré nous. La relation qu’elle induit par ses interventions est toujours légère, non intrusive. Ainsi chacun - que ce soit le spectateur avisé qui se déplace pour voir le travail de l’artiste, celui qui tombe par hasard sur l’une de ses pièces disséminées dans l’espace public, ou encore les personnes travaillant dans le lieu d’exposition - se sent déplacé intimement, poétiquement, dans son rapport au lieu qu’il entretient d’ordinaire.

De ses premières pérégrinations autour des Laboratoires d’Aubervilliers, entamées début février 2015 dans le quartier des Quatre-Chemins, l’artiste a été particulièrement frappée par la densité des commerces déployés autour du carrefour et de ses rues adjacentes. Des vitrines, derrière lesquelles est visible un ensemble hétéroclite de produits, viandes au détail, robes de mariés, machines à coudre, pâtisseries colorées, bazars de vêtements, articles de téléphonie mobile, etc., mais également  des devantures fantomatiques paraissant depuis longtemps tombées dans l’oubli. Cette diversité de commerces, le flux incessant des habitants et des passants, qui achètent, s’arrêtent et discutent, a conduit Katinka Bock à vouloir activer un processus d’échange d’objets avec les commerçants. Ceci afin de questionner la valeur, le sens et le statut de l’échange d’objets, et notamment de l’objet d’art. L’œuvre devient ici l’objet d’une relation construite librement, hors de l’institution artistique et de ses règles. Plusieurs commerçants se sont ainsi prêtés au jeu d’échanger un objet de leur commerce contre une des sculptures de Katinka Bock, sorte de pain de terre cuite, fabriqué spécifiquement pour le projet.

L’échange ainsi fait, la sculpture prend place au milieu des étagères, parmi les rayons de vêtements, dans le fatras des bazars, des salons de coiffure ou des étalages des boucheries. Elle interpelle par son incongruité dans ces lieux, devenant objet de bizarrerie, d’interrogations, de conversations.

A l’origine de ce projet il y a donc l’échange, le don et contre-don, le désir aussi de créer un mode de circulation, un parcours d’œuvres dans des vitrines et des lieux directement situés sur la rue. Il y a surtout l’envie que cet échange soit le résultat d’une rencontre et d’un dialogue les commerçants, point de départ du processus de l’exposition. Ce simple geste, d’échanger une œuvre contre une marchandise, constitue en amont le récit d’une expérience qu’elle souhaite partager, le désir d’inviter l’autre à participer à une expérience artistique à partir de laquelle les protagonistes - l’artiste, les commerçants, les clients des magasins et un public élargi - travaillent à la construction d’un récit commun. A l’instar de l’ensemble de son travail, le récit, minimal, est entièrement contenu dans les micro-déplacements que Katinka Bock provoque, dans le dialogue qu’elle crée avec l’autre, laissant par la suite toute liberté d’interprétation et d’appropriation.

Les sculptures en terre cuite, essaimées dans l’espace des Laboratoires d’Aubervilliers lors de l’exposition, font suite à cette première phase d’échange. Chacune de ces sculptures, contenants des objets donnés par les commerçants, renferment donc les objet offerts, certains ayant définitivement brûlé une fois celles-ci passées dans le four du céramiste. Ces nouvelles sculptures de formats très variables sont également devenues les «protagonistes» d’un film réalisé en Super 8, manipulées par des personnes que la caméra ne saisie que partiellement et dans une sorte de corps à corps entre l’anatomie de la sculpture et celle du manipulant. Des anatomies en constante transformation, suivant le jeu des possibles interactions entre formes, orientations, contenant, contenu et manipulant. Sculptures, mouvements et corps résonnent ici de concert comme pour mieux révéler la porosité existant entre espace intérieur et extérieur.

Un cercle en bronze suspendu est comme en lévitation dans l’un des espaces des Laboratoires. Figure fragile et silencieuse, cette sculpture semble donner la mesure de l’espace et définir les contours d’une géographie à la fois contenue en elle-même et ouverte au dehors. Fine ligne circulaire réalisée à partir de branches d’arbres ramassées cet hiver dans les rues d’Aubervilliers, elle marque ainsi une jonction entre l’espace public d’Aubervilliers et celui, privé, des Laboratoires, au croisement des différentes expériences géographiques que Zarba Lonsa suscite.

Deux lectures publiques portées par Katinka Bock et Clara Schulmann (historienne de l’art et auteure du texte commandé par l’artiste) viendront ponctuer l’exposition et une édition limitée sera offerte au public tout au long de l’exposition.

Alexandra Baudelot





L'exposition Zarba Lonsa sera visible aux Laboratoires d'Aubervilliers du 15 octobre au 19 décembre 2015, du  mardi au vendredi de 11h à 18h et le samedi de 13h à 18h. Elle sera ponctuée de deux lectures publiques le jeudi 15 octobre à 19h30 et le samedi 12 décembre 2015.

 





Le projet et l’exposition Zarba Lonsa de Katinka Bock ont été produits par Les Laboratoires d’Aubervilliers avec le soutien du Département de la Seine-Saint-Denis et de la Direction régionale des affaires culturelles d'Ile-de-France - Ministère de la Culture et de la Communication.
 

Mots-clés: 

Résidence 2015

Présentation

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Habiter pour créer

 

 

« En 2011, Pour une thèse vivante est née en réaction aux accords de Bologne qui ont introduit l’écriture obligatoire d’un mémoire dans les écoles d’art. Depuis, l’évolution du projet de représentations en représentations et ma propre expérience d’enseignante à l’École Supérieure d’Art de Rueil-Malmaison puis à École Nationale Supérieure d’Art de Bourges ont tenté d’établir un lien de plus en plus fort entre écriture, recherche et pratique.

Afin de dépasser l’opposition binaire écriture/création plastique, recherche/représentation, la thèse vivante est intervenue pour pointer les difficultés que pouvaient rencontrer l’artiste à trouver un positionnement clair dans cet échange.

Pour une thèse vivante, c’est donc la poursuite d’une réflexion sur l’écriture artistique entamée en mars 2011 qui, à la recherche d’une pensée en art, se fraierait un chemin dans la pratique. En tissant des liens avec des savoir-faire de tout horizon, il a été souvent question pour moi de chercher la raison de mon obstination à la scène. Créer des changements permanents pour radicaliser une posture ».

Claudia Triozzi

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Dans le cadre d'une invitation à venir développer, aux Laboratoires d'Aubervilliers, la prochaine étape de Pour une thèse vivante, sous l'intitulé Habiter pour créer, Claudia Triozzi propose un temps public de partage de sa recherche.

Cette rencontre est programmée le vendredi 24 février 2017, à 20h.

 

Claudia Triozzi, Pour une thèse vivante, Xing (Bologne) - 26 octobre 2016







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Production : DAM-CESPI  
Partenaires (en cours) :  Centre National de la Danse, Ménagerie de Verre, Espace Darja (Casablanca), Les Laboratoires d’Aubervilliers, Xing (Bologne) 
DAM-CESPI est une compagnie conventionnée par la DRAC Ile de France.


 

 

Habiter pour créer / ouverture publique

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24. Février 2017 - 20:00» 22:30
Vendredi 24 février 2017, 20h

 

 

Habiter pour créer se place dans la continuité du projet Pour une Thèse vivante initié par l’artiste en 2011 et dont la matière, constituée par les différentes formes d’enseignement, de réflexions, de recherches et de rencontres traversées par Claudia Triozzi, s’enrichit progressivement.

Cette ouverture publique aux Laboratoires d'Aubervilliers est une invitation à venir partager, les recherches en cours de Claudia Triozzi et à faire fructifier un dialogue extérieur/intérieur, ici/ailleurs constitutif de ce projet pour inventer une manière de revenir à la terre, à l’autre, ainsi qu'à l’expérience du corps.

Il sera question d'interroger la place de l'habitation - au sens de ce que l'on habite autant que de ce qui nous habite - en tant qu'espace rendant possible l'acte de créer. Tel un manifeste Claudia Triozzi posera et ouvrira au cours de cette rencontre formes et réflexions d'une telle question, essentielle pour plus d'un, notamment aujourd'hui, et qui innerve avec insistance ses recherches actuelles.


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Entrée libre sur réservation à
reservation@leslaboratoires.org ou au 01 53 56 15 90

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Assemblage d’exposition, résidence Espace Darja, Casablanca - 2016

 


Camping, CND à Pantin, 2016 - photo : Claudia Triozzi




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Séance inaugurale – Artiste où chercheur

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22. Février 2017 - 13:00» 14:30
Mercredi 22 février 2017, à 13h



Séance inaugurale  –-  Artiste chercheur

 
Dans le cadre du séminaire proposé par Laurent Pichaud aux Laboratoires d'Aubervilliers, Performer la recherche, ces 5 séances sur Deborah Hay vont tenter de donner à voir et à entendre ce qu’une spécificité d’artiste chercheur permet à un champ de recherche habituellement théorique.

Forme hybride entre format universitaire et performance située, ces 5 séances restitueront en scène différentes questions qu'une telle recherche a stimulé :

• questions méthodologiques : comment un danseur fait un travail dans des archives sans méthodologie particulière ? comment mettre en scène des récits d’expériences, des points de vue différenciés, des extraits dansés ?

• question d’écritures : que serait la spécificité d’un écrit fait par une chorégraphe ? que serait la spécificité d’une traduction faite par un danseur ? En quoi l’interprétation en scène informe un travail de traduction ?

• question chorégraphique : que serait, pour Laurent Pichaud, de faire de l'in situ dans l'œuvre d'une autre artiste, lui qui travaille habituellement hors plateau dans des espaces publics ?

• question scénique enfin : chaque séance s’appuiera sur une forme d’adresse au spectateur spécifique. Frontalité théâtrale, in situ dans les espaces des Laboratoires d’Aubervilliers, espaces co-partagés, disposition en cercle, projections… seront en effet autant d’outils pour restituer au mieux la diversité des points de vue et des expériences menées depuis 10 ans.

 

Entrée libre sur réservation
à reservation@leslaboratoires.org ou au 01 53 56 15 90



Deborah Hay et Laurent Pichaud par Thomas Bernardet



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Rencontre #1 / DD Dorvillier, Adva Zakai et Alain Michard

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14. Janvier 2017 - 19:30» 23:00
Samedi 14 janvier 2017, 19h30


Rencontre #1

Avec DD Dorvillier, Adva Zakai et Alain Michard,
assistés d’Alice Gautier

 

_tous droits réservés

 

 

Du 9 au 14 janvier 2017, Alain Michard invite les chorégraphes DD Dorvillier et Adva Zakai à échanger sur leur pratique respective pour venir nourrir le projet vaste construit collectivement En danseuse.

Chacun proposera des dispositifs de mise en jeu de corps avec l’image, dans leur rapport à l’Histoire de la danse, et au-delà, à une histoire personnelle et collective du corps en mouvement.

Une grande partie de l’échange sera consacrée au partage de leur documentation et de leurs références.

Les trois artistes concluent ce temps par une ouverture publique lors de laquelle sont présentés les cheminements, les errances, les états de cette recherche sous la forme de danses, d'images, d'archives et d'échanges avec le public.

Malgré les divergences de leur pratique respective (dont l’histoire individuelle est marquée par l’exil - l’une est israélienne d’origine et vit en Belgique, l'autre est new-yorkaise d’origine en partie porto-ricaine et vit en France), il s’agira de révéler les points de complémentarité entre elles, mais aussi en écho à celle d’Alain Michard et de questionner ce qui les anime : tour à tour le hors champ de la danse, le mouvement de l’écriture et de la parole, la grâce de l’humour qui modèle un certain rapport au public, la disparition et l’accumulation, l’histoire de la danse et ses modes de productions, l’auto-archive et la maîtrise de soi.

Chaque chorégraphe proposera des dispositifs de mise en jeu de corps avec l’image, dans leur rapport à l’Histoire de la danse, et au-delà, à une histoire personnelle et collective du corps en mouvement.

 

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Entrée libre sur réservation à
reservation@leslaboratoires.org ou au 01 53 56 15 90

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Rencontre #1 / DD Dorvillier, Adva Zakai et Alain Michard

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14. Janvier 2017 - 19:30» 23:00
Samedi 14 janvier 2017, 19h30

 


Performance #1

Avec DD Dorvillier, Adva Zakai et Alain Michard,
assistés d’Alice Gautier

 

_all right reserved

 

 

From 9th to 14th January 2017, Alain Michard will be inviting choreographers DD Dorvillier and Adva Zakai to discuss their respective practices, to fuel the broader, collectively constructed project En danseuse.

Each choreographer will propose systems for staging the body through image, exploring their relationship to dance History and, further, to a personal and collective history of the moving body.

Much of the discussion will be devoted to sharing their respective collections of documents and references.

The three artists will end this phase with a public opening, presenting the thought processes, the wanderings and current state of research in the form of dance performances, images, archives and discussions with the audience.

Despite the differences in their respective practices (whose individual history is marked by exile - one is an Israeli by origin and lives in Belgium, the other is a New Yorker who is partly Puertorican, and lives in France), it will be necessary to reveal the points of complementarity between them, but also in echo to the practice of Alain Michard and to question that animates them : the off-field of dance, writing and speech, humor that models a certain relationship to the public, disappearance and accumulation, the history of dance and its modes of production, self-archiving and self-control.

Each choreographer will propose devices for bringing the body into play with the image, in their relation to the History of dance, and beyond, to a personal and collective story of the body in motion.

 

 

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Free entrance on booking at
reservation@leslaboratoires.org or at 01 53 56 15 90

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Habiter pour créer / public opening

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24. Février 2017 - 20:00» 22:30
Friday 24th February 2017, 8 p.m.

 

 

Habiter pour créer is a continuation of the project Pour une thèse vivante that the artist began in 2011 and whose substance, made up of the various teaching experiences, reflections, research projects and discussions Claudia Triozzi has engaged with, has gradually become enriched and enhanced.

This public opening is an invitation to come to Les Laboratoires d’Aubervilliers to discover and engage with the research and materials in progress and to pursue the exterior/interior, indoor/outdoor, here/elsewhere dialectic, in order to invent a way of going back to the land, to the other, and to the experience of the body.

Il sera question d'interroger la place de l'habitation - au sens de ce que l'on habite autant que de ce qui nous habite - en tant qu'espace rendant possible l'acte de créer. Tel un manifeste Claudia Triozzi posera et ouvrira au cours de cette rencontre formes et réflexions d'une telle question, essentielle pour plus d'un, notamment aujourd'hui, et qui innerve avec insistance ses recherches actuelles.


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Free entrance on booking at
reservation@leslaboratoires.org or 01 53 56 15 90

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Assemblage d’exposition, résidence Espace Darja, Casablanca - 2016

 


Camping, CND à Pantin, 2016 - photo : Claudia Triozzi




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Claudia TRIOZZI

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tag artiste: 

Claudia TRIOZZI

Type d’artiste: 

Author

 

Claudia Triozzi commence ses études de danse classique et contemporaine en Italie et s’installe à Paris en 1985.

Parallèlement à son travail d’interprète (avec Odile Duboc, Georges Appaix, François Verret, Alain Buffard, Xavier Leroy et Xavier Boussiron), elle crée ses propres pièces dans lesquelles elle développe aussi bien la direction de la mise en scène que l’interprétation. Son travail de recherche et de réflexion se fonde sur une transmission où l’expérience du faire, du partage et l’engagement à l’autre fait preuve de pensée ouvrant des espaces de subjectivité et de remise en oeuvre du temps.

Elle produit des spectacles iconoclastes, des tableaux vivants, dont la danse ne sort jamais indemne car il s’agit toujours pour Claudia Triozzi de mettre à l’épreuve les présupposés du spectacle chorégraphique. L’espace de représentation, les modes d’interprétation propres au danseur et les notions mêmes de spectacle font l’objet d’une perpétuelle remise en question. De pièce en pièce, d’espaces d’exposition en scènes de théâtre, Claudia Triozzi repousse les limites du corps et les espaces de visibilité du danseur.

Depuis la pièce The Family Tree (2002), Claudia Triozzi, accompagnée sur scène par Xavier Boussiron, explore le travail de la voix en passant par des expériences qui l’engageront à l’écriture de textes et de chansons. Elle expérimente des sonorités au vocabulaire bruitiste et lyrique où la voix s’exprime par des paragraphes de temps puisés dans le cinéma, le théâtre et la radiophonie.
En mars 2011, invitée par le Musée de la Danse à Rennes, elle entame un nouveau projet intitulé Pour une thèse vivante, dans lequel elle livre sa réflexion sur l’écriture d’artiste.

Son travail se développe aussi bien sur scène qu’au travers de vidéos ou installations, exposées dans les musées ou des galeries. Elle présente ses spectacles sur la scène européenne ainsi qu’aux États-Unis, en Corée, au Japon où elle a bénéficié de la bourse AFAA, Villa Kujoyama, hors les murs, 2004. Elle développe une pédagogie liée à son propre travail en intervenant dans différentes écoles d’art en France et à l’étranger. En 2011, elle reçoit la bourse d’aide à la recherche et au patrimoine en danse mise en place par le CND (Pantin) et une bourse de recherche à l’Akademie Schloss Solitude à Stuttgart. Claudia Triozzi est artiste associée au Centre national de danse contemporaine d’Angers de 2011 à 2013 puis au CDN Théâtre de Gennevilliers

Question n°63 : éléments de réponse

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10. Février 2017 - 20:00» 22:30
Friday 10th February 2017, 8 p.m.



 

Question No. 63: Some answers
Alain Bertho, Sonia Chiambretto, Yoann Thommerel


Questionnaire n°1 was put together collectively at Les Laboratoires d’Aubervilliers as part of a series of projects carried out by the Groupe d’information sur le Ghettos; the questionnaire interrogates mechanisms of exclusion and withdrawal. This public event will be an attempt to answer one of the most burning questions in the questionnaire:

63.    What do you remember about the so-called ‘2005 riots’?
        Do you feel similar events could reoccur soon?
        Do you hope this will be the case?
        Why?

It will bring together writers Sonia Chiambretto and Yoann Thommerel, who are currently in residency at Les Laboratoires d’Aubervilliers, and anthropologist Alain Bertho, who teaches at the University of Paris-8 and, since the 1990s, has been researching urban mobilisations and riots, in France and other parts of the globe. His publications include Les Enfants du chaos (Seuil, 2016).



Entry is free, booking is required
at reservation@leslaboratoires.org or at 01 53 56 15 90



Sonia Chiambretto and Yoann Thommerel, Question n°63 du "Questionnaire n°1", 2006 - graphic design by Gabriele Cepulyte

 

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Atelier de lecture "Extra Sensory Perception" #9

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2. Février 2017 - 16:00» 18:00
Jeudi 2 février 2017, 16h



Les Laboratoires d’Aubervilliers poursuivent les ateliers de lecture qui, tous les quinze jours, proposent de mener collectivement recherches et réflexions autour d’une problématique spécifique abordée depuis différentes disciplines (l’art, les sciences humaines, la politique). Ces ateliers participent à la construction du « Printemps des Laboratoires », programmation qui se décline tout au long de l’année via des workshops, tables rondes, projections jusqu’à l’avènement d’un moment public intense. Ce rendez-vous public, qui aura lieu en juin 2017, en constitue la mise en perspective finale à une échelle internationale. Cette programmation est articulée chaque année autour d’une notion spécifique ; cette année il s’agit de « Extra Sensory Perception ».

La quatrième édition du Printemps des Laboratoires a ouvert un champ très vaste que nous souhaitons continuer à explorer pour cette nouvelle saison. Sous l’intitulé « ESP (Extra Sensorial Perception) », nous proposons de poursuivre nos réflexions.

Il sera question de comment faire de la place dans nos vies à des voix multiples et contradictoires, à un “Je” non unique, centre de gravité narratif, à des entités non-humaines et autres mondes invisibles, de comment en être remplis sans être assaillis. On se demandera ce que peut être une mystique contemporaine et dans quelle histoire hallucinée, illuminée, visionnaire nous souhaitons nous situer aujourd’hui. On cherchera les méthodes de désindividualisation afin de partager ces visions et de les rendre collectives et habitables.



Atelier # 9

Ce neuvième atelier de lecture se place sous le signe de La nuit des prolétaires de Jacques Rancière, et plus particulièrement de son épilogue La nuit d’octobre. De la révolution parisienne de 1830 aux prédications nouvelles des Saint Simoniens, de la naissance du fouriérisme et de ses utopies sociales à ses échecs, ces « Archives du rêve ouvrier » remontent le cours d’une génération d’ouvriers, fils de la révolution française et de la
« déclaration du droit du moi » portée par Jean-Jacques Rousseau. Ces ouvriers - artisans  autodidactes revendiquent le droit à une vie de la pensée, contemplative, séparée des contraintes du travail, et le besoin d’apprendre comme conquête de la liberté et accès au plaisir. Les livres, l’écriture, ont une place prépondérante dans leur intérieur imaginaire. Beaucoup écrivent, racontent leur expérience, revendiquent leur droit d’être pensant, allant contre la rupture radicale qui séparerait l’ouvrier laborieux de ceux dont le destin est voué aux privilèges de la pensée.

Cet épilogue mais l’accent sur des extraits de lettres envoyées par Désirée Véret à Victor Considerant (fouriériste, exilé aux USA dans une commune utopiste, puis soutien de la Commune en 1871 et membre de l’Internationale), lui rappelant la passion qui les unissaient 53 ans plus tôt en 1837 aussi bien dans la vie affective que sociale, des lettres envoyées par cette femme libre à cet « apôtre des idées sociales ».

Ici les invisibles se retrouvent en communiant entre amour, utopies politiques et passion de l’esprit et racontent au crépuscule de leur vie, à l’image de ces mots de Désirée Véret, témoignage parmi d’autres :

«  J’ouvris les yeux au milieu d’une lumière douce et d’une sensation de calme tendre, comme si je planais, tout en agissant sans avoir conscience de mouvement. Je suis restée quelque temps dans cette béatitude céleste et terrestre. Le sentiment m’en est resté comme un parfum persistant. Je me rappelais avoir entendu Fourier décrire un effet analogue qu’il pensait être l’état des âmes de ceux qui nous aiment et planent ainsi autour de nous dans notre atmosphère ».


Labo des Labos

Rencontre / Mathieu Bouvier, Marcelline Delbecq and Alain Michard

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14. Février 2017 - 20:00» 22:30
Tuesday 14th February 2017, 8 p.m.

 

 


Rencontre

Mathieu Bouvier, Marcelline Delbecq and Alain Michard, with the assistance of Alice Gautier

Few discussions on our image-related practices and our representations of the body



Following an initial, exclusive event that brought together choreographers Adva Zakai and DD Dorvillier, for this second public event of his En danseuse project at Les Laboratoires d’Aubervilliers, Alain Michard, a choreographer and filmmaker who captures the movement of bodies and cars, will be inviting Mathieu Bouvier and Marcelline Delbecq: a videographer/researcher who shoots bodies (often from the back) and an artist who explores the way text and image relate to one another (and with whom the disappearance of the body implicitly sketches out their phantomatic presence).

What the three have in common is a way of engaging with narrative via image and their connection, be it a close or more distant one, with dance, that all three have made their ally. While Alain Michard met his two guests through mutual artist friends, Mathieu Bouvier and Marcelline Delbecq met one another for the first time when working on the project La Montagne d’Aubervilliers in 2012, invited by two other choreographers, Rémy Héritier and Laurent Pichaud.

This new event will therefore be an opportunity to bring together their different ways of grasping what is figured by corporeal movement, the new images it generates, how to make them part of a narrative or how to free them from it.

During this public evening event they will be presenting the exchange they engaged in over several consecutive days, each inviting one another to visit their respective multi-media libraries — an exchange that will ultimately fuel the broader research project that Alain Michard is undertaking as part of his En danseuse residency at Les Laboratoires d’Aubervilliers.

 

Entry is free, booking is required
at reservation@leslaboratoires.org or at 01 53 56 15 90



Portrait of Marcelline Delbecq by Rémy Héritier _ all right reserved

 

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Presentation

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En danseuse

 

 

From December 2016 choreographer and filmmaker Alain Michard will be in residency at Les Laboratoires d’Aubervilliers in order to pursue his project En danseuse. The residency will be organised into different phases that build and articulate this project combining creation, research and public presentations.

En danseuse is a space for artistic collaboration that brings together several choreographers and artists from other disciplines. In parallel, students and young artists will be invited to participate in educational and experimental sessions.

En danseuse is grounded in the following premise: the choreographer’s body is the very root of his or her work — its matrix. By extension, this body carries within it a singular History of of dance, made up of snippets, of more or less reconstructed memories, narratives, myths images, experiences, some of which are directly linked to dance, while others are drawn from everyday life.

This premise gives rise to the question of finding the means of revealing this History, namely by seeking it out in the deepest recesses of memory. To this end, Alain Michard brings various artists together, making them face his camera, cornering them, to portray them “dancing on the pedals” (en danseuse), to capture this memory and, in this way, to interrogate the role of images in dance History.

En danseuse, intertwining dance and filmed images, will be presented to the public in two different formats: the first presentation will involve different performative forms followed, at the close of the residency, by an installation made in collaboration with Nicolas Floc’h, that will present a ‘collection’ of filmed dances.

This residency project at Les Laboratoires d’Aubervilliers will enjoy the support and participation of artists Adva Zakai, DD Dorvillier, Loïc Touzé, Lenio Kaklea, Martine Pisani, Filiz Sizanli, Marcelline Delbecq, Matthieu Bouvier and Alice Gautier.

The En danseuse project will also be pursued in other sites with other artists, including Benoît Lachambre, Mette Ingvarsten, Rémy Héritier, Jennifer Lacey, Mickaël Phelippeau, Julie Nioche, Emmanuelle Huynh, Laurent Pichaud and Deborah Hay.

 







En danseuse is in residency at Les Laboratoires d’Aubervilliers from December 2016.

Production LOUMA
With the support of the CND, CDC Carolyn Carlson-Atelier de Paris, La Bellone-Bruxelles and Région Bretagne with CNC.

LOUMA is supported by Ministère de la Communication et de la Culture-DRAC Bretagne, Région Bretagne et Ville de Rennes. Some of ist projects are supported by the Institut Français and Spectacle Vivant en Bretagne. Project lead in collaboration with the Université Paris-8.

 


Mots-clés: 

Residency 2017
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