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Ateliers de lecture / ESP (Extra Sensorial Perception)

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For the fifth edition of Le Printemps des Laboratoires, Les Laboratoires d’Aubervilliers will be continuing their fortnightly reading groups, inviting participants to collectively pursue research and investigate a specific problematic approached through different disciplines (art, the social sciences, politics). These workshop help shape the “Printemps des Laboratoires”, a collective research project developed throughout the year via workshops, roundtable discussions and screenings, culminating in a public platform including talks, performances and screenings. This public event will take place in June 2017, offering a global presentation of the projects, on an international level. Each year the programming is organized around a specific problematic which, this year — continuing and expanding on the questions and fields and spheres of inquiry explored last year —  is titled ESP (Extra Sensorial Perception).

We will be exploring how to accommodate multiple and contradictory voices in our lives, how to make space for a non-singular ‘I’, the narrative centre of gravity, for non-human entities and other invisible worlds, and how to fill oneself with these presences without being assailed by them. We will be exploring what contemporary mysticism might look like, and what kind of historical, hallucinated and visionary fiction we might wish to locate ourselves in today. We will be trying to identify methods of de-individualisation in order to share these perspectives and make them collective and inhabitable.

In order to carry out this collective investigation we invite you to join us every other Thursday, starting 6th October 2016, from 4-6 p.m. One or several texts will be proposed and/or selected during each workshop for the following session.

Workshop dates are as follows: Thursday 6th October, 20th October, 3rd November, 17th November, 1st December and 15th December 2016, and Thursday 5th January, 19th January, 2nd February, 16th February, 2nd March, 16th March, 30th March, 13th April and 27th April 2017




Invitation à venir rencontrer Kateřina Šedá

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5. Novembre 2016 - 17:00» 20:00
Samedi 5 novembre 2016, de 17h à 20h

 

SAMEDI 5 NOVEMBRE 2016, de 17h à 20h

Invitation à venir rencontrer l'artiste tchèque Kateřina Šedá

 

Consulter le teaser des Talents d'Aubervilliers





En résidence aux Laboratoires d’Aubervilliers depuis septembre, l'artiste tchèque Kateřina Šedá invite les albertivillariens à participer à un concours des talents de la ville et à le présenter devant un jury composé de personnalités d’Aubervilliers. Les lauréats verront leur nom inscrit sur un trottoir de la ville à la manière du Walk of Fame d’Hollywood Boulevard à Los Angeles.

En amont du concours, dont les auditions auront lieu les 19 et 20 novembre 2016, l’artiste présentera le projet au cours de deux nouvelles dates, samedi 15 octobre et samedi 5 novembre 2016.

Ce temps sera l'occasion d'échanger autour des talents et savoir-faire que chacun possède, même ceux auxquels on ne pense pas : les fantaisies singulières, les inventions propres à chacun, les petits gestes, et les pratiques inutiles...  Nous serons également disponible pour enregistrer sur place les candidatures de ceux qui le souhaitent, expliquer le rôle et le fonctionnement de la vidéo à fournir pour le concours, et si nécessaire pour organiser une captation vidéo du “talent” selon les demandes.

Si vous voulez faire partie du Walk of Fame d'Aubervilliers, venez nous voir aux Laboratoires d’Aubervilliers !

 

Les Laboratoires d'Aubervilliers
41 rue Lecuyer
93300 Aubervilliers
t. 01 53 56 15 90
info@leslaboratoires.org


Pour venir aux Laboratoires :
M° Ligne 7 station Aubervilliers-Pantin Quatre-Chemins
Bus 170, 150, 152, 249 - arrêt Aubervilliers-Pantin Quatre-Chemins

 

 

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Un institut métaphorique / Public work session

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28. Octobre 2016 - 19:00» 21:00
Friday 28th October 2016, 7 p.m.

 

Un institut métaphorique / public work session
Friday 28th October 2016, at 7 p.m.






After this workshop, UIM invites to a public work session open to all.

It is difficult to announce what will be done on this occation, because its shape will result from the meeting week.

It will be a moment for the participants to share the tools and matter materials that have emerged at the crossroads of practices and disciplines. Together and with those presents, we will deploy the questions and tools that UIM unearthed around this notion of complex systems.

Thus, there will be no expert or expertise, but a proposal to feed together, from our respective places, reflections on our ways of being together, collaborate, create forms and knowledge.

 


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FREE ENTRANCE ON RESERVATION
at reservation@leslaboratoires.org or 01 53 56 15 90

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Un institut métaphorique / séance de travail publique

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28. Octobre 2016 - 19:00» 21:00
Vendredi 28 octobre 2016, 19h

 

Un institut métaphorique / séance de travail publique
Vendredi 28 octobre 2016, à 19h






Au terme de cet atelier, UIM invite à une séance de travail publique ouverte à tou_tes.

Difficile d’annoncer ce dont cette soirée sera faite, car sa forme découlera de la semaine de rencontre.

Il s’agira en effet pour les participant_es de mettre en partage les outils et matières qui auront émergé au croisement des pratiques et des disciplines. De déployer, ensemble et avec les personnes présentes, l’espace de questionnement et les outils qu’UIM aura mis au jour autour de cette notion des systèmes complexes.

Ainsi, nul expert ou expertise, mais la proposition de nourrir conjointement, depuis nos endroits respectifs, les réflexions sur nos manières d’être-ensemble, de collaborer, de créer des formes et des savoirs.

 


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ENTREE LIBRE SUR RESERVATION
à reservation@leslaboratoires.org ou au 01 53 56 15 90

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Présentation

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Un institut métaphorique (UIM)


Un institut métaphorique - D'un monde à d’autres
 
Questionner les métaphores, dessiner des ouvertures, penser de nouvelles articulations à l’intérieur des pratiques de recherches scientifiques et artistiques.

Avec Mathilde Chénin, Nicolas Coltice, Uri Hershberg, Fabrizio Li Vigni, Clément Morier, Boris Nordmann, Leïla Perié, Anna Principaud, Claire Ribrault et Goni Shifron.

 


Un institut métaphorique (UIM)
est un groupe de recherche à dimensions variables qui associe des artistes, des scientifiques, des danseurs_euses, des chercheurs_euses ayant le désir de questionner les mots de la science et de l’art, et notamment l’usage des métaphores dans les pratiques de recherche. A l’occasion d’ateliers ou de rencontres publiques, UIM propose de mettre au travail, collectivement, langages et pratiques de recherche. En mêlant différentes formes d’expérimentations, théoriques, plastiques, somatiques, UIM entend mettre les pensées en mouvement, construire et partager des outils de pensée critique, appropriables par d’autres chercheurs, scientifiques, artistes et par le grand public.


« D’un monde à d’autres »

Ce projet se développe en une série de trois ateliers, qui rassemblent chercheurs en arts et en sciences, autour de l’usage des métaphores dans les pratiques de recherche. Le projet se déroule du printemps 2016 au printemps 2018, avec le soutien de la Fondation Daniel & Nina Carasso.

L'atelier programmé aux Laboratoires d'Aubervilliers, en octobre 2016, est le premier de la trilogie.

 



A l’issue de la rencontre fondatrice d’UIM en avril 2015 autour de l’usage, dans le champ de l’immunologie, de métaphores relatives à l’identité, la guerre, la défense, ou le danger, l’atelier accueilli par Les Laboratoires d’Aubervilliers entend explorer un autre champ lexical, celui qui accompagne l’étude des systèmes complexes : que survient-il lorsque des individus, des entités se mettent à fonctionner ensemble, à interagir ? Comment passe-t-on de l'unicellulaire au multicellulaire, de l'individu à la population, de l'individuel au collectif ? Y aurait-il une mémoire propre à ces interactions, une mémoire issue de l’expérience de la mise en contact des entités entre elles ?

Ce champ de questionnement met en circulation une diversité de termes : systèmes multi-échelles, réseaux, ensembles, collectifs, écosystèmes... Leurs comportements sont décrits en termes d'organisation, d'auto-organisation, de propriétés émergentes, de processus spontanés. Au cours de cet atelier, les participant_es s’attacheront à déceler les métaphores à l’œuvre ici, les représentations véhiculées par ces mots et la manière dont les imaginaires s’immiscent dans leurs pratiques de recherche respectives. Comment de manière plus large, ces mots influencent nos façons de penser, d’étudier, d’agir dans les processus collectifs.

Au terme de cet atelier UIM invite à une séance de travail publique, afin de mettre en partage les outils et matières qui auront émergé au cours de cette rencontre et nourrir les réflexions sur nos manières d’être-ensemble, de collaborer, de créer des formes et des savoirs.

Cette séance publique aura lieu aux Laboratoires d'Aubervilliers le vendredi 28 octobre 2016, à 19h.





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Le projet reçoit le soutien de la Fondation Daniel & Nina Carasso.

 

Présentation

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Un institut métaphorique (UIM)

 


Un institut métaphorique - D'un monde à d’autres
 
Questionner les métaphores, dessiner des ouvertures, penser de nouvelles articulations à l’intérieur des pratiques de recherches scientifiques et artistiques.

With Mathilde Chénin, Nicolas Coltice, Uri Hershberg, Fabrizio Li Vigni, Clément Morier, Boris Nordmann, Leïla Perié, Anna Principaud, Claire Ribrault and Goni Shifron.

 


Un institut métaphorique (UIM)
is a variable dimensions research group that combines artists, scientists, dancers and researchers that desire to  question the words of science and art, especially the use of metaphors in research practices. On the occasion of workshops or public meetings, UIM proposes to work collectively on languages and research practices. By mixing different forms of experimentation, theoretical, visual, or somatic, UIM intends to put thoughts in motion, build and share tools of critical thought which could be appropriated by other researchers, scientists, artists and public.


« From one world to others »

This project develops a series of three workshops that bring together researchers in arts and sciences, around the use of metaphors in research practices. The project runs from spring 2016 to spring 2018, with the support of the Daniel & Nina Carasso Foundation.

The workshop scheduled at Les Laboratoires d'Aubervilliers, in October 2016, is the first of the trilogy.

 



After the founding meeting of UIM in April 2015 about the use in the field of immunology of, metaphors relating to the identity, war, defence, or danger, this workshop hosted by Les Laboratoires d'Aubervilliers will explore another lexical field, the one that accompanies the study of complex systems: what happens when individuals, entities begin to work together, to interact? How do we pass from the unicellular to multicellular, from the individual to the population, from the individual to the collective? Is there a specific memory to these interactions, a memory resulting from the experience of the contact between the entities?

This field of questioning of uses a variety of terms: multi-scale network systems, sets, groups, ecosystems ... Their behaviours is described in terms of organization, self-organization, emergent properties, spontaneous processes . During this workshop, participants will work to identify metaphors at work here, representations conveyed by the words and the way the imaginary interferes in their research practices. How more broadly, those words influence our ways of thinking, study, act in the collective process.

After this workshop UIM invites to a public work session in order to share the tools and materials that have emerged during the meetings and feed our reflexions on ways of being together, collaborate, create forms and knowledge.

This public work session will take place the Laboratoires d'Aubervilliers on Friday 28th October 2016 at 7 p.m.





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This project is supported by the Fondation Daniel & Nina Carasso.

 

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Les Talents d'Aubervilliers commencent à s'inscrire sur les trottoires de la ville : Avenue de la République, ce sont des étoiles encore anonymes !

Si celles-ci sont éphémères, ce ne sera pas le cas du Walk of Fame.

On vous attend samedi 5 novembre à 17h aux Laboratoires pour le dernier rendez-vous avec Kateřina Šedá avant le concours. L'occasion de se rencontrer et de poser vos questions.


 


 

LES TALENTS D'AUBERVILLIERS
ont besoin de vos recommandations


Qui selon vous mérite de voir son nom inscrit sur le "Walk of Fame"à Aubervilliers ?

La meilleure boxeuse de la salle de boxe ? Votre boulanger pour ses croissants inégalables? Un voisin qui fait de supers playlists ? Votre médecin-magicien ? Une petite cousine et sa collection d'autocollants ? Une amie fan de nail-art ?

Vous pouvez recommander une ou plusieurs personnes si vous le souhaitez par mail à : lestalents@leslaboratoires.org

N'oubliez pas d'ajouter un petit mot pour nous présenter les personnes que vous nous recommandez et si possible leur contact.

 




Le nouveau teaser du concours est maintenant disponible sur viméo. Vous pouvez le consulter derrière ce lien :

Teaser Les Talents d'Aubervilliers.

Nous espérons qu'il vous donnera envie de venir vous inscrire au concours.

 




SAMEDI 15 OCTOBRE
et SAMEDI 5 NOVEMBRE 2016,
de 15h à 18h

Invitation à venir rencontrer Kateřina Šedá

aux Laboratoires d'Aubervilliers
41 rue Lecuyer - 93300 Aubervilliers


Les Laboratoires d'Aubervilliers invitent tous les albertivilariens qui le souhaitent à venir rencontrer l'artiste tchèque Kateřina Šedá actuellement en résidence. Ce temps de rencontre sera l'occasion pour elle de présenter le concours Les Talents d'Aubervilliers et toute l'équipe sera à votre disposition pour répondre à vos questions.




Séminaire Pratiques de soin et collectifs - Rencontre #2

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24. Novembre 2016 - 19:00» 22:00
Jeudi 24 novembre 2016, 19h


Vivre avec les plantes.
Des déambulations contre les parcours balisés
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Avec Véronique Désanlis et Ariane Leblanc

 

Gilles Clément, dans son Manifeste du Tiers paysage : « Elever l'indécision à hauteur politique. La mettre en balance avec le pouvoir ».
« Envisager la marge comme un territoire d'investigation des richesses à la rencontre de milieux différents ».

Dans le bocage et les zones humides de la ZAD de Notre Dame des Landes s'exprime farouchement le refus du bétonnage, d'un futur non-lieu fait de flux et de circulations marchandes. Mais ce qu'il y a à défendre aussi ce sont des rapports non administrés à un milieu singulier.

Dans nos milieux urbains, il y a les espaces végétalisés décoratifs balisant nos parcours. Mais aussi les friches innombrables et son écologie rudérale, soit la possibilité de l'étude parcimonieuse des marges urbaines et des territoires laissés à l'abandon. On sait que l'arbuste Buddleia davidii, originaire de l'Himalaya, notre familier "arbre aux papillons", proliférant dans toutes les friches postindustrielles (y compris sur des sols fortement pollués) a une puissance destructrice inouïe. Ses racines peuvent en quelques années éventrer des constructions en béton armé.

Mike Davis, dans « Villes mortes: une histoire naturelle » (Dead cities), nous dit : « nous en savons plus sur l'écologie des forêts tropicales que sur l'écologie urbaine », sur ses logiques de succession écologique, sur les déséquilibres de l'urbanisation métropolitaine laissant en permanence les portes ouvertes aux forces colossales des réagencements écologiques. Ainsi, il évoque les travaux fictionnels de George Ripey Steward, naturaliste et historien de l'Ouest américain : celui-ci, dans son roman Earth Abides relate à partir du personnage du Survivant, comment après une obscure épidémie qui fait disparaître la presque totalité des habitants de la Terre, les mégapoles californiennes deviennent en un peu plus de quarante ans un gigantesque amas de ruines recouvertes par des forêts, des zones humides habitées par des innombrables espèces animales.

Il  y a des milieux pluriels. A la ZAD un ethos ingouvernable que le pouvoir veut détruire coûte que coûte. Dans nos villes, des lieux et des formes de vie pas partout gouvernés mais en permanence promis à de nouvelles formes d'administration. A l'encontre des parcours balisés auxquels nous contraint la gouvernance, combinant des logiques concentrationnaires de populations dans des ghettos et la dispersion atomisée dans les parcours de la consommation (de marchandises, de loisirs, de santé, de "bien-être"), il y a la possibilité de se laisser porter par des déambulations, de découvrir nos rapports avec ces compagnes qu'on appelle les plantes "délaissées". Instaurer d'autres usages,  un autre temps, celui de notre commune attention aux manières de cohabiter avec d'autres formes de vie.

Véronique Desanlis"éthobotaniste", comme j'aime l'appeler, qui anime de nombreux ateliers de découverte des plantes en ville, et Ariane Leblanc, coordinatrice du projet La Semeuse, nous proposent une soirée d'échanges sur ces formes de cohabitation. Cette rencontre nous permettra de porter notre attention aux formes de communauté entre les humains et les plantes, à des nouveaux usages (ou à hériter des usages anciens), dans la gratuité : pour se nourrir, pour se soigner, pour simplement regarder ce que nous ne voyons plus. Nous nous attarderons aussi sur les stratifications historiques dans la ville d'Aubervilliers des cultures végétales.



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ENTREE LIBRE SUR RESERVATION à
reservation@leslaboratoires.org ou au 01 53 56 15 90

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Labo des Labos

PERFORMANDO OPOSIÇÕES // PERFORMING OPPOSITION AU BRESIL

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PERFORMANDO OPOSIÇÕES //
PERFORMING OPPOSITION AU BRESIL

Le Printemps des Laboratoires hors-les-murs
du 21 au 29 octobre 2016 à Rio de Janeiro et à São Paulo

 

En 2015, le Printemps des Laboratoires #3, intitulé Performing Opposition, initiait une série de conversations et de débats sur le rôle de l’art, de la performance et du théâtre, à l’intersection avec le politique, en s’intéressant aux différents mouvements de contestations qui occupent l’espace public depuis ces dernières années. Les stratégies théâtrales et performatives employées comme modèle pour manifester des positions politiques à travers le monde nous ont amenés à nous rapprocher du contexte politique brésilien actuel. Une édition de Performing Opposition prend ainsi forme en collaboration avec Capacete et le Centre d’art de la favela da Maré à Rio de Janeiro, ainsi qu’à la Casa do Povo à São Paulo.

Ce programme a lieu dans un moment de tension politique généralisée - coup d'Etat blanc, élections municipales dans tout le pays, manifestations régulières, promesses de grèves, polarisation croissante. Plutôt que d'apporter des réponses aux problèmes en question, la version brésilienne de Performing Opposition, propose de faire une pause, de reculer d'un pas et de se demander quelles sont les formes de resistance contemporaine, quels sont nos futurs possibles, quels sont nos présents necessaires ?

Né de ces inquiétudes communes aux Laboratoires d'Aubervilliers, à la Casa do Povo (São Paulo) et à Capacete (Rio de Janeiro), le programme s'est développé et mis en place à partir de désir divers et d'initiatives multiples : Les Laboratoires suggérant un certain nombre d'invités, Capacete proposant une reflexion à partir de ses nouvelles pratiques pédagogiques et Casa do Povo activant un réseau local d'artistes, d'activistes et de chercheurs.

Performing Opposition au Brésil est une programmation développée collectivement par Adeline Lepine, Alexandra Baudelot, Ana Druwe, Benjamin Seroussi, Chico Daviña, Maïra Gabriel, Mariana Lorenzi, Mathilde Villeneuve, Helmut Batista et Tali Serruya.

Avec : Les élèves du Collège Estadual Monteiro de Carvalho, Ana Vaz, Camila Rocha Campos, Charles Feitosa, Coletivo Rózà, Daniela Mattos, Cozinha Kombinada, Deolhosnosruralistas, Dora Garcia, Emmanuelle Huynh, Graziela Kunsch, Grupo Contrafilé, Ian Erickson-Kery, Isabelle Launay, Jakub Szczesny, Jean Tible, Kadija De Paula, Latifa Laâbissi, Laura Taves, Lucio Flavio Pinto, Mão na Lata, Mexa, Myriam Lefkowitz, Pedro Mendes, Peter Pal Pelbart, Ricardo Basbaum, Ronaldo Lemos, secundaristas e estudantes em luta, Sofia do Amaral Osório, Silvia Soter, Sophie Wahnich, Tatiana Roque, Teatro Oficina, Tiago Karai, Toni Negri, UEINZZ, Uno Kuniichi e Vladimir Seixas.



RIO DE JANEIRO

 

Samedi 15 et dimanche 16 octobre 2016
au Centro de Artes da Maré

Workshop mené par Latifa Laâbissi et Isabelle Launay
ouvert à tous



SÃO PAULO

Le résultat paulista est un programme hybride dans ses formats et ses propositions, articulés autour de deux axes principaux : le corps comme lieu de resistance (samedi) et la multiplication des fronts comme tactique de lutte (dimanche).

 

Jeudi 20 et Vendredi 21 Octobre 2016

14h – 16h - 18h
Walk, Hands Eyes (São Paulo), balades avec Myriam Lefkowitz (artiste) en collaboration avec Bruno Levorin, Felipe Stocco, Isabella Gonçalves et Julia Rocha   --   [Inscription et réservation : info@casadopovo.org.br]

 

Vendredi 21 Octobre 2016
Ouverture
au Teatro Oficina, Rua Jaceguai, 520

20h - minuit 
L'interrogatoire d'une femme de Dora García (artiste) avec Teatro Oficina

 

Samedi 22 Octobre 2016
Autres corps
à la Casa de Povo, Rua Três Rios, 252

11h - Parade de MEXA, collectif de lutte pour le respect aux populations SDF, trans-, noires (la parade débutera dans le Complexo Prates, Rua Prates, 1101).

13h - Déjeuner avec Cozinha Kombinada (collectif activiste et artistique)
et lancement du Teatro de Dança Galpão de Sofia do Amaral Osório

14h, 16h, 18h - Walk, Hands Eyes (São Paulo), balades avec Myriam Lefkowitz (artiste)   --   [Inscription et réservation : info@casadopovo.org.br]

14h30  -  Performando relações (Performer les relations) avec Graziela Kunsch (artiste)

17h - Ecran somnambule de Latifa Laâbissi (danseuse et chorégraphe)*

18h - Autres corps, conversation entre Peter Pal Pelbart (philosophe), Latifa Laâbissi (danseuse et chorégraphe), Kuniichi Uno (écrivain) et Alexandra Baudelot (co-directrices des Laboratoires d’Aubervilliers).

20h - Gravidade Zero, Episódio III de Ueinzz avec Toni Negri (politologue). La pièce réunit acteurs et non-acteurs, patients et psychiatres, autour d'une impossible histoire universelle.

 

Dimanche 23 Octobre 2016
Autres luttes
à la Casa de Povo, Rua Três Rios, 252

12h - Brunch avec Cozinha Kombinada et rencontre avec Grupo Contrafilé

14h, 16h, 18h - Walk, Hands, Eyes (São Paulo), balades avec Myriam Lefkowitz en collaboration avec Bruno Levorin, Felipe Stocco, Isabella Gonçalves et Julia Rocha 
--    [Inscription et réservation : info@casadopovo.org.br]

14h30 - Projection de  Ha Terra !, film d’Ana Vaz

15h - Terre et territoires, avec Lúcio Flávio Pinto (journaliste), deolhonosruralistas (revue en ligne) et Tiago Karai (leader Guarani)

17h - Revoltas e revoluções, perspectivas e ferramentas (Révoltes et révolutions. Perspectives et outils) - conversation entre Jean Tible (politologue) et Sophie Wahnich (historienne des émotions) et Benjamin Seroussi (Casa do Povo).

18h - Só me convidam para uma revolução onde eu possa dançar ! (Juste m'inviter à une révolution pour danser !), Soirée organisée par une les étudiants du secondaire et par le collectif Rózà


RIO DE JANEIRO

 

Mercredi 26 octobre 2016
à Capacete - « Quartier Feira », Rua Benjamin Constant, 131

20h - Performando oposições (Performing Opposition) avec Benjamin Seroussi (São Paulo), Alexandra Baudelot (Paris) et Mathilde Villeneuve (Paris)

 

Vendredi 28 octobre 2016
au Collège Estadual Monteiro de Carvalho

14h, 16h, 18h
Walk, Hands Eyes (Rio de Janeiro), balades avec Myriam Lefkowitz [réservation au 021-3105-7265 - centrodeartes@redesdamare.org.br]

10h -  Resistencia como uma forma de existencia (Résistance comme forme d'existance), discussion avec Sophie Wahnich (historienne), Tatiana Roque (journaliste), Pedro Mendes, Charles Feitosa, et les élèves du Colégio Estadual Monteiro de Carvalho

11h à 13h - Workshop en parallèle (max. 10 personnes) :
Cooking opposition avec Kadija De Paula

13h - Pause déjeuner

14h30 - Projection de Vozerio, film de Vladimir Seixas

16h - Arte, politica e educação (Art, politique et éducation) avec Ricardo Basbaum, Camila Rocha Campos et Vladimir Seixas

17h30 - Conclusion de la journée avec Daniela Mattos et le groupe d’artistes et d’activistes de la Maré.

 

18h30 - Ecran Somnanbule (Tela sonâmbula) de Latifa Laâbissi*
Pièce chorégraphique programmée dans la cadre du festival Atos de Fala
au Centro Municipal de Arte Hélio Oiticica, Rua Luís de Camões, 68

 

Samedi 29 octobre 2016
Centro de Artes da Maré - CAM Rua Bitencourt Sampaio, 181

« Em tudo há gente. Em tudo, nós » - exposition de Mão na Lata

14h, 16h, 18h
Walk, Hands Eyes (Rio de Janeiro), balades avec Myriam Lefkowitz

14h - Azulejos
Discussion et workshop avec Laura Taves (artiste, architecte et urbaniste qui vit et travaille à Rio de Janeiro).

13h30 - Pause déjeuner

15h30 - Internet, um espaço de liberdade virtual? (Internet, un espace de liberté virtuelle ?)
Intervention de Rolando Lemos

16h30 - Gritos e coros / Construir grito (Des cris et des coeurs)
Performance de Latifa Laâbissi et d'Isabelle Launay / Présentation du travail suite au workshop mené avec des danseurs et performeurs du Maré.

17h30 - O corpo, o lugar do politico (Le corps, lieu du politique)
Discussion avec Isabelle Launay (danseuse et chorégraphe) et Silvia Sauter (dramaturge).

18h30  - Discussion pour conclure

20h - Cribles - Performance d'Emmanuelle Huynh

 

 

Still tiré de Escolas (2016), film de Graziela Kunsch

 


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L'ensemble de ce programme et de ces rencontres
a reçu le soutien de Vicunha et le soutien culturel de Redes da Maré et du Centro de Artes da Maré.

Il est par ailleurs organisé en partenariat avec le Consulat Général de France au Brésil, L'Ambassade de France au Brésil, Francedanse Brasil 2016, l'Institut Français et l'Institut Français Brasil.

Il a enfin été réalisé par Capacete, la Casa de Povo, Les Laboratoires d'Aubervilliers, le Governo do Estado de São Paulo et le Ministerio da Cultural / Governo Federal.


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* Ecran Somnanbule [Tela sonâmbula] de Latifa Laâbissi s'inscrit dans le programme du festival FranceDanse Brasil2016, et a reçu pour cette programmation le soutien de l'Institut Français, de la Ville de Rennes et de Rennes métropole.



* Ecran Somnanbule [Tela sonâmbula] de Latifa Laâbissi s'inscrit dans le programme du festival FranceDanse Brasil2016, et a reçu pour cette programmation le soutien de l'Institut Français, de la Ville de Rennes et de Rennes métropole.

Offres d’emploi

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Nous publions ici les offres d'emploi des Laboratoires d'Aubervilliers. Pour toute question ou candidature spontanée, merci d'appeler au 0153561590 ou d'écrire à recrutement@leslaboratoires.org.


Les Laboratoires d'Aubervilliers recherchent un(e) stagiaire pour assister sur une période de trois mois, du 2 janvier au 31 mars 2017, l'artiste espagnole Paloma Polo, actuellement en résidence aux Laboratoires d'Aubervilliers.

 

La Piscine // activation à Aubervilliers

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27. Novembre 2016 - 9:30» 12:30
Dimanche 27 novembre 2016, 9h30



Après une première édition de La Piscine entre le 20 et le 25 octobre 2015 à la piscine Leclerc de Pantin, conçue dans le cadre de sa résidence de recherche aux Laboratoires d'Aubervilliers, Myriam Lefkowtz accompagnée de 
Julie Laporte, Géraldine Longueville et Florian Richaud ont le plaisir de vous inviter à La Piscine pour une série de rendez-vous entre un spectateur et un artiste au centre nautique Marlène Pératou à Aubervilliers.


Autant d'occasion de nager, écouter, vous balader, vous allonger, converser, boire…

Vous serez accueilli par l'un d'entre nous le
Dimanche 27 novembre 2016  --  à 9h30 et 11h

Nous serons 4, en alternance, à vous recevoir : Simon Ripoll Hurier, Julie Laporte, Myriam Lefkowitz, Florian Richaud et Yasmine Youcef.

Dans La Piscine nous avons rassemblés nos pratiques: une balade les yeux fermés, une conversation autour d'un problème politique, une sieste accompagnée d'objets et de sons, une série de questions dans un audio guide, des cartes, des livres, des breuvages.



Dans La Piscine, ces pratiques s'hybrident les unes avec les autres pour devenir les ingrédients de l'expérience à venir.




Pour que ça commence,

il vous faut réserver au 01.48.34.35.37 ou à l'adresse mail suivante : billetterie@mairie-aubervilliers.fr

et vous munir au moment venu
d'un maillot de bain,
 d'un bonnet de bain,

de 3,30 euros (tarif d'entrée au centre nautique).


Puis venir au centre nautique Marlène Pératou
situé au 1 rue Edouard Poisson à Aubervilliers


Laëtitia Striffling, à la piscine Leclerc Pantin, 2015 _ tous droits réservés




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Cette édition de La Piscine est produite par le Conseil Départemental de la Seine-Saint-Denis, le Service mémoire et patrimoine dans le cadre DeViSu, et en partenariat avec le Direction des Affaires Culturelles de la ville d'Aubervilliers.


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La Piscine // activation à Aubervilliers

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26. Novembre 2016 - 9:30» 18:00
Samedi 26 novembre 2016, à partir de 9h30

Après une première édition de La Piscine entre le 20 et le 25 octobre 2015 à la piscine Leclerc de Pantin, conçue dans le cadre de sa résidence de recherche aux Laboratoires d'Aubervilliers, Myriam Lefkowtz accompagnée de 
Julie Laporte, Géraldine Longueville et Florian Richaud ont le plaisir de vous inviter à La Piscine pour une série de rendez-vous entre un spectateur et un artiste au centre nautique Marlène Pératou à Aubervilliers.


Autant d'occasion de nager, écouter, vous balader, vous allonger, converser, boire…

Vous serez accueilli par l'un d'entre nous le
Samedi 26 novembre 2016  --  à 9h30, 11h30, 14h et 16h

Nous serons 5, en alternance, à vous recevoir : Simon Ripoll Hurier, Julie Laporte, Myriam Lefkowitz, Florian Richaud et Yasmine Youcef.

Dans La Piscine nous avons rassemblés nos pratiques: une balade les yeux fermés, une conversation autour d'un problème politique, une sieste accompagnée d'objets et de sons, une série de questions dans un audio guide, des cartes, des livres, des breuvages.



Dans La Piscine, ces pratiques s'hybrident les unes avec les autres pour devenir les ingrédients de l'expérience à venir.




Pour que ça commence,

il vous faut réserver au 01.48.34.35.37 ou à l'adresse mail suivante : billetterie@mairie-aubervilliers.fr

et vous munir au moment venu
d'un maillot de bain,
 d'un bonnet de bain,

de 3,30 euros (tarif d'entrée au centre nautique).


Puis venir au centre nautique Marlène Pératou
situé au 1 rue Edouard Poisson à Aubervilliers


Laëtitia Striffling, à la piscine Leclerc Pantin, 2015 _ tous droits réservés




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Cette édition de La Piscine est produite par le Conseil Départemental de la Seine-Saint-Denis, le Service mémoire et patrimoine dans le cadre DeViSu, et en partenariat avec le Direction des Affaires Culturelles de la ville d'Aubervilliers.


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"ENTRETIEN / Interroger collectivement les mécanismes d’exclusion et de repli"

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Interroger collectivement les mécanismes d’exclusion et de repli
Entretien avec Sonia Chiambretto, Yoann Thommerel et Alexandra Baudelot



ALEXANDRA BAUDELOT— La constitution du G.I.G., « Groupe d’information sur les ghettos », a pris forme à Aubervilliers à partir de janvier 2016, en conviant notamment toutes personnes intéressées par ce projet, résidentes ou non à Aubervilliers, à intégrer le groupe, par l’intermédiaire d’ateliers d’écriture, d’actions locales à l’adresse des habitants, ou d’une participation active au cours des soirées publiques qui jalonnent le projet depuis plusieurs mois. On y retrouve notamment des étudiants, historiens, économistes, artistes, tous mobilisés autour de cette question du ghetto, ce qu’elle recoupe dans son acception la plus large, ce qu’elle invente et interroge, déplace et déconstruit. Qu’est-ce qui est à l’origine de ce projet ?
 

SONIA CHIAMBRETTO & YOANN THOMMEREL— Ce mot « ghetto » nous intéresse pour des raisons multiples, et peut-être avant tout parce que sa seule utilisation est sujette à controverse. Même entre nous. Est-ce qu’on a le droit de l’utiliser ? Est-ce qu’on a le droit de l’utiliser ici à Aubervilliers ? Nombreux sont ceux qui ne s’en privent plus, notamment dans les champs médiatique et politique où la surenchère terminologique est depuis longtemps devenue la norme.

Ces décomplexions du langage ne sont pas sans conséquences : quand un Premier ministre déclare devant la presse qu’il y a en France un « apartheid territorial, social, éthique », ce n’est pas sans conséquences. Cette surenchère langagière va toujours de pair avec une surenchère sécuritaire. Depuis 2005 et les émeutes qui ont enflammé les banlieues en France, on a l’impression que la réponse apportée à ce qui nous semble avoir surtout été un cri d’insoumission aura essentiellement été policière. On parle pourtant d’inégalités sociales criantes, on parle de précarité, on parle de discriminations liées à l’accès à l’emploi, des problèmes concrets qui perdurent et qu’il faudrait enfin s’employer à tenter de réduire par tous les moyens, autrement que par des interventions musclées ou par le redoublement des contrôles au facies, contrôles que le président actuel avait, rappelons-le au passage, promis de mieux encadrer. S’il y a des ghettos en France, les pouvoirs politiques qui se succèdent semblent s’en accommoder. Peut-être tout simplement parce qu’ils les ont construits de toutes pièces.

Notre travail à nous, notre travail d’artiste, d’écrivain, c’était de lancer ici une mise en question du mot « ghetto ». Ce mot qui renvoie, selon les époques et les lieux, à des réalités très différentes. Nous avions envie de l’utiliser comme un générateur, d’en faire le point de départ d’une exploration de la langue, le point de départ d’un processus partagé permettant d’interroger collectivement les mécanismes d’exclusion et de repli. 

A.B.— Depuis sa création, le G.I.G. s’emploie notamment à constituer des archives, les archives du G.I.G., dont la particularité est de rassembler des documents historiques ou contemporains mettant en lumière un certain nombre d’événements qui ont eu lieu à Aubervilliers et qui illustrent, d’un point de vue très concret, différentes manières d’appréhender le « ghetto ». Je pense notamment à des documents relatant les grèves des foyers de jeunes travailleurs en 1971, sur lesquels a travaillé l’un des participants, l’historien Philippe Artières, ou à une lettre abordant les perspectives du Campus Condorcet à Aubervilliers, futur projet d’une « Cité des humanités et des sciences sociales », retravaillée par l’économiste et écrivain Anne-Sarah Huet. Ces documents fonctionnent comme autant d’éléments déclencheurs pour réfléchir à ce mot de « ghetto », mais aussi comme point de départ à de possibles fictions, ce qui m’amène à vous demander comment vous concevez, à travers le G.I.G., la relation entre la fiction et les réalités sociales et politiques que vous y abordez.
 

S.C. & Y.T.— À cette étape du projet, nous inventons et activons des protocoles de réflexion partagés avec les habitants et des chercheurs, en prenant principalement appui sur l’écriture collective de questionnaires et leur circulation. Des questionnaires poétiques, frontalement politiques. Nous croyons, de manière générale, que la période que nous traversons doit être celle d’un retour au questionnement. Se poser des questions, là où d’autres s’obstinent toujours à donner les mêmes réponses.

La parole récoltée à partir de ces questionnaires poétiques est versée dans un ensemble documentaire qui fait parallèlement l’objet d’une collecte d’archives en lien avec l’histoire et le contexte social, culturel et politique de l’endroit où nous nous trouvons.

L’un des premiers projets auquel nous avons collaboré est le livre Polices !écrit par l’un, publié par l’autre. Il est emblématique pour nous d’une recherche poétique mettant en jeu le document. Le déclencheur de l’écriture de Polices !, ce sont d’abord, en 2005, les émeutes dans les banlieues françaises liées à la mort des deux adolescents Zyed Benna et Bouna Traoré, électrocutés dans un transformateur EDF, à Clichy-sous-Bois, alors qu’ils tentaient d’échapper à la police. Le moteur poétique du texte se trouve dans le sens de ce mot « émeute » – littéralement, « créer de l’émotion ». Il ne s’agissait pas, avec ce texte, d’être dans la linéarité d’une histoire ou dans une démonstration, mais de questionner l’ambiguïté de notre rapport à l’autorité, par un jeu de rapprochements d’éléments initialement étrangers, témoignages de jeunes gens, archives du procès Papon, pétitions contre l’abrogation des lois antiterroristes, tracts, mails, et de trouver l’espace fictionnel et poétique de l’écriture. La recherche qui est la nôtre à Aubervilliers se veut avant tout une traversée collective dans l’histoire d’une dérive terminologique, celle de ce mot « ghetto », une plongée dans ce qui est devenu une béance de la langue.

Aujourd’hui, nous avons écrit « Questionnaire no 1 », qu’on peut se procurer sur demande auprès des Laboratoires d’Aubervilliers. D’autres textes suivront, ils auront sans aucun doute recours à ces documents rassemblés. On se méfie cela dit de la fascination pour le document et des usages trop systématiques, très en vogue dans les milieux de l’art ou de la poésie, comme si utiliser du document suffisait à régler la question du rapport au réel, comme s’il suffisait d’incorporer un document brut dans un dispositif pour toucher le réel. C’est souvent un peu court. On utilisera des documents pour écrire, mais notre préoccupation, c’est d’abord l’écriture.

A.B.— Le G.I.G. agit donc comme un moteur fictionnel pour interroger le réel, pour remettre le sens des mots et leur résonance poétique au cœur d’une sorte d’introspection politique et sociale plus que jamais nécessaire aujourd’hui. À travers la forme du questionnaire, il donne aussi la parole à une multitude de personnes qui, en y répondant, font entendre leur voix, leur intimité, leur identité, leur histoire. Le Groupe d’information sur les ghettos, c’est aussi une tentative pour redonner de l’épaisseur et de la matière aux mots à partir du vécu de chacun. Une expérience du collectif construite depuis l’expérience singulière de toutes ces personnes, habitants d’Aubervilliers, qui ont accepté de répondre au questionnaire. Dans un deuxième temps du projet, vous allez travailler – séparément – à l’écriture d’un récit qui s’appuie sur cette matière récoltée. Comment allez-vous procéder ? Quels dispositifs d’écriture allez-vous activer, sachant que vous avez deux façons très différentes d’écrire et d’aborder la fiction ?

S.C. & Y.T.— On écrit effectivement de manière très différente, c’est d’ailleurs probablement pour cette raison qu’on parvient à travailler ensemble aussi facilement. Il y a beaucoup de porosités dans nos approches, beaucoup d’affinités dans nos idées, mais tout cela travaille souterrainement, jamais en surface. Cela dit, le chantier d’écriture dans lequel nous nous sommes lancés là, de par sa nature même, évacue cette question de la compatibilité de nos écritures.

Le texte que nous écrivons ensemble a pour titre Inventaire no 1. Depuis le début de ce projet, nous avons pris soin de documenter toutes les étapes de nos travaux, rassemblant scrupuleusement tout ce qu’il a pu générer en termes d’écrits, d’images, et d’enregistrements divers. Nous avons ainsi collecté systématiquement tous nos échanges avec les Laboratoires d’Aubervilliers, ou bien avec les intervenants que nous avons sollicités dans le cadre du projet, avec les membres de notre groupe aussi, etc. Cette masse très hétérogène comprend aujourd’hui une quantité importante de photographies, d’échanges mail, SMS, de messages laissés sur nos téléphones portables, des éléments liés à la communication autour de nos actions, des photographies, différentes étapes d’écriture de nos questionnaires, et surtout l’ensemble des questionnaires remplis que nous avons reçus. Une collection de pièces de toutes provenances, de contenu et de nature très variés, mais qui traitent toutes d’un même sujet : la création d’un « Groupe d’information sur les ghettos ». Le fonds garde évidemment la trace de tout ce qu’une telle entreprise a pu provoquer comme réactions. Elles ont été nombreuses, entre ceux qui nous encourageaient et nous disaient la nécessité d’un tel travail, ceux qui le remettaient en question de manière plus ou moins constructive, ou ceux qui le rejetaient purement et simplement.

Notre travail d’écriture consiste aujourd’hui en l’établissement d’un instrument de recherche apte à rendre le fonds que nous avons constitué, et qui sera déposé aux Laboratoires d’Aubervilliers, aisément accessible à tous ceux qui souhaiteraient le consulter. Il y a plusieurs manières d’établir des inventaires, plusieurs écoles : nous avons choisi une approche plutôt analytique, qui s’avérera probablement aussi, au final, assez transgressive. Ce genre d’instrument de recherche doit normalement être aussi exhaustif que possible, et comporter une analyse de tous les documents, sans aucune exception. Cet outil, long et complexe à établir, nous intéresse car il construit une sorte de photographie du projet. On réalise déjà qu’il a, en plus, le grand avantage de révéler avec force des lignes de tension générées par notre démarche dans son interaction constante avec tous ceux qu’elle a impliqués. L’archive de notre projet porte en elle la trace des mouvements d’exclusion et de repli provoqués par le projet lui-même. Ce constat nous a évidemment interpellés.

A.B.— En tant qu’institution culturelle et artistique, Les Laboratoires d’Aubervilliers jouent un rôle de passeurs des documents et outils de recherche mis en place par le G.I.G. Est-ce qu’un projet comme le G.I.G et les formes d’écriture qui en découlent ne peut être envisagé sans être adossé à une telle institution ? Comment envisagez-vous le futur du G.I.G. hors de votre présence aux Laboratoires ?

S.C. & Y.T.— Il n’y a pas d’archives sans institution, un ensemble documentaire n’existe en tant que fonds d’archives qu’une fois qu’il a été déplacé physiquement, confié à une institution spécialisée qui aura la charge de le conserver, de le classer, et d’organiser la possibilité de son ouverture à la consultation. Ce n’est pas la mission première des Laboratoires mais, de même qu’une bibliothèque spécialisée a été constituée dans ce lieu, on peut imaginer qu’un « fonds G.I.G. » puisse y être consulté par qui en ferait la demande, à condition toutefois que la personne en question motive sa requête, et que nous autorisions cet accès aux documents qui, pour certains, peuvent être sensibles de par leur caractère intime – les témoignages vidéo notamment. Toute personne souhaitant travailler à partir de ces documents pour les réactiver, les réinterpréter, aura bien sûr notre feu vert. Conserver pour conserver n’a pas d’intérêt, et il nous plaît d’imaginer que d’autres que nous puissent avoir la possibilité de s’emparer de cette matière, qu’elle pourra, au-delà de nos propres travaux, redevenir matière à penser, matière à créer.

Le choix du mot « adossé » est intéressant dans votre question. « Adosser », c’est placer le dos d’une chose contre quelque chose qui lui sert d’appui, et un appui, c’est ce qui permet la mise en mouvement. Dans ce sens, le rapport à l’institution nous importe. L’implication des Laboratoires a permis de donner l’impulsion à notre projet, c’est un endroit de recherche idéal pour expérimenter des processus, mais on souhaite bien sûr garder toute liberté de le nomadiser en créant d’autres pôles ailleurs, en France ou à l’étranger, ce qui s’organise déjà. On travaille actuellement à la mise en place de plusieurs prolongements et développements du projet, notamment avec le T2G, le théâtre de Gennevilliers, qui sera prochainement dirigé par Daniel Jeanneteau. Tous ceux qui ont participé à nos travaux à Aubervilliers seront invités à nous accompagner dans cette nouvelle phase développée parallèlement à Gennevilliers. Hors de question de laisser derrière nous tous ceux qui se sont impliqués d’une manière ou d’une autre dans notre démarche, c’est peut-être l’une des forces de notre projet : faire en sorte que tous ceux qui y participent puissent aussi s’y adosser, créer les conditions d’une mise en mouvement collective.

A.B.— Cette mise en mouvement collective implique, pour beaucoup de ceux qui font partie du projet, un déplacement des frontières, une ouverture entre plusieurs localités, celle d’Aubervilliers vers Gennevilliers, en l’occurrence, mais aussi vers la Belgique ou le Brésil, pour ce qui se prépare actuellement. Le Groupe d’information sur les ghettos porterait ainsi en soi son propre antidote contre l’enfermement des groupes, des formes, des pensées, des histoires. Dans la continuité de ces déplacements de territoire, une autre expérience à laquelle vous vous prêtez tous les deux, en compagnie de certains membres du G.I.G., est le passage du texte à la performance, du territoire de la ville à celui de la scène. Comment ces histoires, témoignages, archives se déploient sur scène, trouvent les moyens de transmission par des formes de spatialisation, par la voix et le corps de ceux qui deviennent alors  lecteurs / performeurs ? Comment les travaillez-vous ?
 

S.C. & Y.T.— C’est le chantier qui s’ouvre à nous, un chantier de recherche qui doit nous permettre d’inventer une dramaturgie du document. Nos écritures, résolument multi-supports, cherchent à se déployer pour la scène dans une sorte d’augmentation d’elles-mêmes, par l’incorporation d’une matière récoltée au cours de nos travaux. On sait que l’une des entrées de notre « Questionnaire no 1 » polarisera nos efforts, c’est une question qu’il nous importe particulièrement de poser aujourd’hui :

63.  « Quel souvenir gardez-vous de ce qu’on a couramment appelé « les
      émeutes de 2005 » ?
      Avez-vous l’impression que des événements similaires pourraient se
      reproduire prochainement ?
      Le souhaitez-vous ?
      Pourquoi ?                 

Les émeutes en question marquent, selon nous, un point de bascule trop peu analysé. Encore une fois, ce cri de rage n’aura au fond provoqué aucune remise en question profonde de la manière dont s’organise en France quelque chose qu’on pourrait appeler le « vivre-ensemble en inégalité ». On peut dire, avec le recul que la seule réponse remarquable à ces événements complexes aura été sécuritaire, ne faisant qu’augmenter les symptômes de ces mouvements d’exclusion et de repli qui nous préoccupent, ouvrant la voie à la plus grande désillusion politique, au désespoir et, bien sûr, à ces formes de radicalisation qu’on réduit un peu trop expéditivement au seul résultat d’un djihad global. Explication qui a le grand mérite de nous dédouaner de nos propres responsabilités. Ce qui nous frappe dans tous ces événements liés au terrorisme, c’est la force des fictions. Toute cette violence repose sur une fiction, un récit, la fiction exaltée d’un monde contre un monde, la fiction de nouveaux combattants, la fiction du martyr, celle d’un paradis à atteindre par-delà la mort. Quel « vide » a permis l’adhésion d’une jeunesse à une vision aussi radicale et morbide ? C’est une question centrale dans nos recherches aujourd’hui.

Le travail d’écriture qui s’amorce pour nous, au-delà d’Inventaire n°1, c’est un travail de montage, un travail d’agencement, de mise en choralité, de mise en friction. Il faut trouver le dispositif poétique qui nous permette de multiplier les points de vue, de mixer textes de création, images, documents, archives, témoignages, d’inventer, dans l’hétérogénéité des fragments convoqués, une voix capable de rendre audibles des questionnements que nous avons partagés avec ceux qui ont participé à nos travaux. Ceux qui connaissent nos textes savent que la forme y joue toujours un rôle essentiel. On aborde la scène de la même manière, il s’agit de trouver des formes neuves, de ne pas se laisser happer par des formes déjà vues, déjà épuisées, déjà mortes. Plutôt que de mise en scène de nos documents, on préfère parler de mise en incandescence : trouver la traduction scénique de notre dispositif poétique, prolonger l’espace fictionnel de l’écriture, faire exister sur un plateau le brûlant de cette question 63.







Écrivain, Yoann Thommerel donne régulièrement des lectures performées de son travail. Il dirige aux éditions Nous la « collection grmx » et la revue Grumeaux consacrées à la poésie et littératures expérimentales. Son dernier livre a pour titre Mon corps n’obéit plus (Nous, 2017).

Sonia Chiambretto est l’une des voix qui marque la littérature contemporaine tant par l'originalité formelle de son écriture que par la force et l'engagement de son propos. Son écriture multiplie les points de vue en mixant textes de création, témoignages et documents d'archives pour façonner une langue brute et musicale. Elle dit « écrire des langues françaises étrangères ».Ses textes sont mis en scène par des metteurs en scène et chorégraphes, Hubert Colas, Rachid Ouramdane, Pascal Kirsch … et sont publiés aux éditions Actes Sud-Papiers et Nous. Elle fait des performances et publie régulièrement dans des revues de poésie.


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Cet entretien est publié dans l'édition 2016/2017 du Journal des Laboratoires.



Cuisiner les plantes albertivillariennes #2

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26. Novembre 2016 - 14:00» 17:00
Samedi 26 novembre 2016, de 14h à 17h

Cuisiner les plantes albertivillariennes #2 avec Véronique Désanlis
Les Racines


Pour ce deuxième atelier, nous allons plonger sous terre pour aller à la rencontre des racines. Cette partie de la plante qui croît dans le sens contraire de celui de la tige est peu visible mais essentielle au développement de celle-ci.

Nous lui découvrirons une multiplicité d’utilisation, que ce soit celle de la réglisse, plante dont les racines sont aromatiques, ou encore de l’ortie dont la racine est un anti-inflammatoire, etc.

Ainsi, nous récolterons des racines pour en explorer les différentes possibilités et expérimentations.  

 

 

Image : tous droits réservés

Labo des Labos

A Therapeutic Townhall Meeting: Healing the Museum by Grace Ndiritu

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A Therapeutic Townhall Meeting: Healing the Museum
by Grace Ndiritu

Sarurday 4 June 2016 - at 6 pm sharp

 

« Man is a social being. Factors such as political conflict, social tension and economic stress affect his mental health. Such factors are at least as important as biological factors. Frantz Fanon paid particular attention to these social problems and his brand of political psychiatry is as relevant today as it was during his time. Alienation and oppression still exist. Unemployment is widespread and tyrannical rulers still oppress their people. Mental illness cannot be solved by drugs but by changes in the political and social order. » H.A. Youssef

For this shamanic performance, Ndiritu invites both participants to take part in A Therapeutic Townhall Meeting. Inspired by the Truth and Reconciliation Commission (TRC) meetings which took place in South Africa, which were broadcast on live television as series of 96 episodes beginning in 1996 at the end of apartheid.

For the fourth edition of Printemps des Laboratoires, Ndiritu will use the shamanic tool of soul retrieval within the context of a large public forum, in which a discussion about the rise of mental illness in society and the normalization of antidepressant medication has taken place earlier in the day.

Grace Ndiritu believes that these symptoms are a reflection of the fragmentation of the collective mind, which is currently being enacted through the destruction of the environment, mass human migrations and an increase in global acts of terrorism.

By allowing both actors  (victims) and spectators (persecutors)  to meet each other on an equal platform, a normally polarized and politically charged dynamic between the two groups is nullified and a balance of power achieved, putting society rather than individuals, on trial.

 

Please RSVP by Friday 27th May 2016
if you are interested in this unique experience.
at reservation@leslaboratoires.org or 01 53 56 15 90
The protocole of preparation to the performance will be sent in your confirmation email

 



_________Please note the event will be sensitively filmed and broadcast after the event, on IKONO TV, as a homage and testament to the lasting legacy of the original Truth and Reconciliation Commission TV series which can be found at https://vimeo.com/171332806


 


A Therapeutic Townhall Meeting: Healing the Museum by Grace Ndiritu

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A Therapeutic Townhall Meeting: Healing the Museum
by Grace Ndiritu


Samedi 4 juin 2016 - à 18h précise

 

« L’homme est un être social. Des facteurs comme les conflits sociaux, les tensions sociales et les pressions économiques affectent sa santé mentale. De tels facteurs ont au moins autant d’importance que les facteurs biologiques. Frantz Fanon accordait une attention particulière à ces problèmes sociaux, et son approche politique de la psychiatrie est aussi pertinente aujourd’hui qu’elle l’était à son époque. L’aliénation et l’oppression existent encore. Le chômage est partout, des dirigeants tyranniques continuent d’opprimer leur peuple. La maladie mentale ne peut se résoudre par des médicaments, mais par des transformations de l’ordre social et politique. » H.A. Youssef

Pour cette performance chamanique, Grace Ndiritu invite les participants à prendre part à un recouvrement thérapeutique de l'âme par l'esprit collectif. L'artiste s'inspire des réunions de la Commission pour la vérité et la réconciliation (Truth and Reconciliation Commission, TRC) en Afrique du Sud, qui furent diffusées en direct à la télévision sous la forme d'une série de 96 épisodes à partir de 1996, après la fin de l’apartheid.

Pour la quatrième édition du Printemps des Laboratoires, Ndiritu utilise l’instrument chamanique consistant à recouvrer l’âme lors d’un rassemblement. Cette performance s'inscrit dans le contexte des deux jours de rencontres sur la Psychotropification de la société, au cours desquels seront discuté de l’essor des maladies mentales dans la société contemporaine et de la normalisation des prescriptions médicamenteuses, notamment d'antidépresseurs.

Pour Grace Ndiritu, ces symptômes reflètent la fragmentation de l’esprit collectif actuellement à l’œuvre dans la destruction de l’environnement, les migrations humaines de masse et l’augmentation des actes terroristes à l’échelle mondiale.

En permettant à la fois aux acteurs (victimes) et aux spectateurs (persécuteurs) de se rencontrer sur une plateforme égalité, la dynamique d’ordinaire polarisée et politiquement chargée se trouve annulée, un équilibrage des forces se crée, dans lequel on peut faire le procès de la société, et non celui des individus.

 

RSVP avant le vendredi 27 mai 2016
si vous êtes intéressé.e par cette expérience unique.
à reservation@leslaboratoires.org ou au 01 53 56 15 90
Le protocole de préparation à la performance vous sera adressé en retour




______ Pour information, la performance sera filmée de façon disrète puis diffusée après l'événement sur Ikono TV, à titre d'hommage et de témoignage de l'héritage durable de la série TV originale "Commission Vérité et Réconciliation" qui peut être visionnée à l'adresse suivante  https://vimeo.com/171332806





Les Talents d'Aubervilliers / auditions / Jour 1

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19. Novembre 2016 - 12:00» 18:00
Samedi 19 novembre 2016, de 12h à 18h

 

Samedi 19 novembre 2016, de 12h à 18h
Auditions des participants au concours Les Talents d'Aubervilliers




En résidence depuis septembre 2016 aux Laboratoires d’Aubervilliers, Kateřina Šedá a pu faire connaissance avec les habitants de la ville et échanger autour de leurs talents et savoir-faire afin de préparer leur participation au concours Les talents d’Aubervilliers.

Inscrits, les albertivillariens sont invités à présenter leur talent devant un jury composé de personnalités de la ville les 19 et 20 novembre 2016.
Loin d’une logique de compétition, ces deux jours d’auditions seront l’occasion d’échanges et de rencontres entre les habitants-participants. Ils sont ouverts à tous les curieux, albertivillariens ou non, qui souhaitent venir.

Ce sera l’occasion de découvrir qui à Aubervilliers prépare de bons gâteaux, est incollable sur l’histoire du cinéma, réalise d’incroyables peintures, a un chien dressé,  tricote des chandails, danse comme Beyoncé, boxe comme Sarah Ourahmoune, casse des briques avec la main, slame, chante, coiffe, etc.

A l’issue du concours, le jury se réunira pour choisir les participants dont le nom figurera sur le « trottoir de la renommée » à Aubervilliers.
Une remise des prix est organisée samedi 26 novembre aux Laboratoires d’Aubervilliers, à 18h. L’occasion de venir saluer les lauréats et féliciter tous les participants.

Ce Walk of Fame dans le contexte albertivillarien met ainsi à l’honneur la diversité et la richesse des talents et des histoires propres aux habitants, afin de les partager et de les conserver telle une mémoire remarquable auprès de tous ceux qui viendront arpenter ce trottoir.

Il s’agit pour l’artiste d’amener, par le biais de ce concours et de son prix, les habitants à “porter un nouveau regard sur leur environnement et à dégager un nouvel horizon d’action” pour reprendre les mots de Jehanne Dautrey. Permettre aux habitants de reconstruire une fierté d’appartenance au territoire sur lequel ils vivent et travaillent en venant “perturber” leur habitudes quotidiennes via la mise en place d’un dispositif, celui du concours de talents.

 

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Les auditions sont ouvertes au public

L'entrée est libre, sur réservation
à
reservation@leslaboratoires.org ou au 01 53 56 15 90

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Les Talents d'Aubervilliers / auditions / Jour 2

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20. Novembre 2016 - 14:00» 18:00
Dimanche 20 novembre 2016, 14h à 18h

 

Dimanche 20 novembre 2016, de 14h à 18h
Auditions des participants au concours Les Talents d'Aubervilliers




En résidence depuis septembre 2016 aux Laboratoires d’Aubervilliers, Kateřina Šedá a pu faire connaissance avec les habitants de la ville et échanger autour de leurs talents et savoir-faire afin de préparer leur participation au concours Les talents d’Aubervilliers.

Inscrits, les albertivillariens sont invités à présenter leur talent devant un jury composé de personnalités de la ville les 19 et 20 novembre 2016.
Loin d’une logique de compétition, ces deux jours d’auditions seront l’occasion d’échanges et de rencontres entre les habitants-participants. Ils sont ouverts à tous les curieux, albertivillariens ou non, qui souhaitent venir.

Ce sera l’occasion de découvrir qui à Aubervilliers prépare de bons gâteaux, est incollable sur l’histoire du cinéma, réalise d’incroyables peintures, a un chien dressé,  tricote des chandails, danse comme Beyoncé, boxe comme Sarah Ourahmoune, casse des briques avec la main, slame, chante, coiffe, etc.

A l’issue du concours, le jury se réunira pour choisir les participants dont le nom figurera sur le « trottoir de la renommée » à Aubervilliers.
Une remise des prix est organisée samedi 26 novembre aux Laboratoires d’Aubervilliers, à 18h. L’occasion de venir saluer les lauréats et féliciter tous les participants.

Ce Walk of Fame dans le contexte albertivillarien met ainsi à l’honneur la diversité et la richesse des talents et des histoires propres aux habitants, afin de les partager et de les conserver telle une mémoire remarquable auprès de tous ceux qui viendront arpenter ce trottoir.

Il s’agit pour l’artiste d’amener, par le biais de ce concours et de son prix, les habitants à “porter un nouveau regard sur leur environnement et à dégager un nouvel horizon d’action” pour reprendre les mots de Jehanne Dautrey. Permettre aux habitants de reconstruire une fierté d’appartenance au territoire sur lequel ils vivent et travaillent en venant “perturber” leur habitudes quotidiennes via la mise en place d’un dispositif, celui du concours de talents.

 

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Les auditions sont ouvertes au public

L'entrée est libre, sur réservation
à
reservation@leslaboratoires.org ou au 01 53 56 15 90

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Ateliers de lecture / ESP (Extra Sensory Perception)

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Pour cette cinquième édition, Les Laboratoires d’Aubervilliers programment donc des ateliers de lecture qui, à raison de deux rencontres mensuelles, proposent de mener collectivement recherches et réflexions autour de la problématique spécifique abordée depuis différentes disciplines (l’art, les sciences humaines, la politique). Ces ateliers participent à la construction du « Printemps des Laboratoires », projet de recherche partagée qui se décline tout au long de l’année via des workshops, tables rondes, projections jusqu’à l’avènement d'une plateforme publique de rencontres, performances et projections. Ce rendez-vous public, qui aura lieu en juin 2017, en constitue la mise en perspective finale à une échelle internationale. La programmation est articulée chaque année autour d'une problématique spécifique qui cette année, afin de prolonger et d'approfondir les questions, champs et domaines abordés et soulevés l'an passé. Cette année est placée sous le titre de l'« ESP (Extra Sensorial Perception) ».

Il sera question de comment faire de la place dans nos vies à des voix multiples et contradictoires, à un “Je” non unique, centre de gravité narratif, à des entités non-humaines et autres mondes invisibles, de comment en être remplis sans être assaillis. On se demandera ce que peut être une mystique contemporaine et dans quelle histoire hallucinée, illuminée, visionnaire nous souhaitons nous situer aujourd’hui. On cherchera les méthodes de désindividualisation afin de partager ces visions et de les rendre collectives et habitables.

Pour mener à bien cette réflexion collective nous vous proposons de nous réunir, un jeudi sur deux, à partir du 6 octobre, de 16h à 18h.  Un ou plusieurs textes sont proposés et/ou choisi à chaque atelier pour le suivant.

Les dates exactes de ces ateliers sont les suivantes : les jeudis 6 octobre, 20 octobre, 3 novembre, 17 novembre, 1er décembre et 15 décembre 2016, puis les jeudis 5 janvier, 19 janvier, 2 février, 16 février, 2 mars, 16 mars, 30 mars, 13 avril et 27 avril 2017


Jeudi 6 octobre 2016  -  Atelier #1

Nous avons ouvert ce cyle avec l'étude du Manifeste Cyborg de Donna Haraway, pour lequel Christophe Fiat nous a fait l'honneur de venir pour en assurer la présentation.
Utilisant la figure du cyborg comme une métaphore à la croisée de la science et de la fiction, Donna Haraway nous invite à nous ouvrir à de nouvelles narrations de l’humain et de la nature et à transgresser les frontières en abandonnant les pensées dualistes qui dissocient nature et science, organique et machinique, homme et femme, animaux et humains, corps et esprit.

Jeudi 20 octobre 2016 - Atelier # 2 

Pour le second atelier de lecture et afin de poursuivre la réflexion ouverte par la lecture du Manifeste Cyborg de Donna Haraway lors de la séance précédente, Nina Kennel a proposer au grouupe de se pencher sur deux textes de Vinciane Despret : « H comme Hiérarchie. La dominance des mâles ne serait-elle pas un mythe ? » et « N comme Nécessité. Peut-on conduire un rat à l’infanticide ? », tous deux extraits de son livre Que diraient les animaux, si… on leur posait les bonnes questions ?, publié en 2012 aux éditions de La Découverte.


Jeudi 3 novembre 2016 - Atelier # 3

Pour ce troisième atelier de lecture et afin de poursuivre les réflexions entamées autour de textes de Donna Haraway et Vinciane Despret, Jeff Guess, artiste et enseignant à l'Ensapc, propose que nous nous penchions sur un texte de Dominique Lestel - philosophe, éthologue français et membre d'une équipe de recherche en éco-anthropologie et ethnologie du Muséum national d'histoire naturelle - issu de son livre Les origines animales de la culture, publié en 2001 chez Flammarion. Dans le chapitre IV de son livre, intitulé « Est-ce que les animaux disent quelque chose à quelqu'un ? Paradoxes et complexités des communications animales », Dominique Lestel, dresse un catalogue des moyens de communication des animaux non-humains.


Jeudi 17 novembre 2016 - Atelier # 4

Pour ce quatrième atelier de lecture, Zoé Pautet et Zoé Philibert, toutes deux jeunes dîplomées de l'Ensapc, proposent que nous étudions un extrait du texte de Vilèm Flusser & Louis Bec, Vampyroteuthis Infernalis, publié aux Editions Zones Sensibles en 2015, et plus particulièrement les chapitres 3 et 4. Partant des travaux de Vilém Flusser et Louis Bec, Zoé Pautet et Zoé Philibert ont entamé une série de recherches pour comprendre le Vampyroteuthis infernalis. En amont, elles présenteront leur recherche afin d'ouvrir les pistes de lecture potentielles de ce texte.

 

 

Ateliers de lecture / ESP (Extra Sensory Perception)

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For the fifth edition of Le Printemps des Laboratoires, Les Laboratoires d’Aubervilliers will be continuing their fortnightly reading groups, inviting participants to collectively pursue research and investigate a specific problematic approached through different disciplines (art, the social sciences, politics). These workshop help shape the “Printemps des Laboratoires”, a collective research project developed throughout the year via workshops, roundtable discussions and screenings, culminating in a public platform including talks, performances and screenings. This public event will take place in June 2017, offering a global presentation of the projects, on an international level. Each year the programming is organized around a specific problematic which, this year — continuing and expanding on the questions and fields and spheres of inquiry explored last year —  is titled ESP (Extra Sensory Perception).

We will be exploring how to accommodate multiple and contradictory voices in our lives, how to make space for a non-singular ‘I’, the narrative centre of gravity, for non-human entities and other invisible worlds, and how to fill oneself with these presences without being assailed by them. We will be exploring what contemporary mysticism might look like, and what kind of historical, hallucinated and visionary fiction we might wish to locate ourselves in today. We will be trying to identify methods of de-individualisation in order to share these perspectives and make them collective and inhabitable.

In order to carry out this collective investigation we invite you to join us every other Thursday, starting 6th October 2016, from 4-6 p.m. One or several texts will be proposed and/or selected during each workshop for the following session.

Workshop dates are as follows: Thursday 6th October, 20th October, 3rd November, 17th November, 1st December and 15th December 2016, and Thursday 5th January, 19th January, 2nd February, 16th February, 2nd March, 16th March, 30th March, 13th April and 27th April 2017



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