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The Depth and the Ply / Day #1

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19. Février 2016 - 19:00» 23:00
Vendredi 19 février 2016, 19h

 

The Depth and the Ply
Launch of Glass Bead's first online issue
Site 0: Castalia, the game of ends and means (glass-bead.org)



Friday 19th Febuary 2016


7:00 pm  -  Presentation of Glass Bead's overall project by Fabien Giraud, Jeremy Lecomte, Vincent Normand, Ida Soulard and Inigo Wilkins


7:30 pm  -  Film screening - The Sprawl(Propaganda About Propaganda), (2015, 70min) by Metahaven

The Sprawl(Propaganda About Propaganda) challenges the Internet as a weapon of mass disruption. A cinematic adventure that spans documentary, art film production, and music video, it conceives of and visualises the idea of worldwide social media as an emergent architecture for political activism and propaganda.

Two unknown men speak on the phone. They discuss their involvements in military operations in eastern Ukraine, accompanied by images of a chaotic stroll through a nightly, Russian forest. A plane passes through the moonlit night sky, and a voice recites a poem by Anna Akhmatova, while a woman, in near darkness, looks at herself in the black mirror of her computer screen. Then, she looks at us. Enter the strange and deceptive world of The Sprawl, a strikingly poetic film on propaganda in the internet age.

Metahaven’s feature debut film is a documentary and a music video. Silent sword fighters stare at us. Silent actors look at us. They gaze at their screens, and at the deepest corners of YouTube. Strange and colorful interfaces overlay their appearance until medium and message become one. Together with cinematographer Remko Schnorr and electronic musician Kuedo, Metahaven in The Sprawl create a new visual world for the internet’s geopolitical agitprop.

Trailer of the film : The Sprawl(Propaganda About Propaganda)


9:00 pm  -  Ear of Cyclone, sound performance by Yoneda Lemma with the sound installation of d-n-e (Katrina Burch and Donatas Tubutis)

 



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Free entrance on reservation
to reservation@leslaboratoires.org or 01 53 56 15 90






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Underwritten by shadows still

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Underwritten by shadows still
by Silvia Maglioni and Graeme Thomson



Following on from their multi-faceted work on the Infra-Quark Universe, Silvia Maglioni & Graeme Thomson’s new film-performance underwritten by shadows still engages with subtitles as the auditory shadow of a hidden film whose scattered contours lie amid disparate images that silently demand new ways of listening.

This project in progress rethinks the performativity of subtitles as something potentially autonomous from the film dialogues they normally serve to translate. The procedure the artists have created is quite simple: they have selected around 300 subtitled frames (from the 700 pre-selected) from different films, and constructed a sequence so that each subtitle will link to that which follows and form one (or several) discourse(s). During the event, Silvia re-enacts the role of the projectionist, launching the sequence of the subtitled stills, while Graeme accompanies the images underwritten by shadows still with a live improvised electronic score.

A distant echo to Pasolini’s free indirect mode of discourse, underwritten by shadows still transforms the subtitle text into something akin to the neutral or middle voice. Rather than being a performance of a film, the process gives rise to a choral meta-film that begins performing its matter and speaking in its place.

Audio recording of the live improvised electronic score by Graeme Thomson.

 

 














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photos : view of the Silvia Maglioni and Graeme Thomson's performance during the first session of the cylce Le Film et son double of Erik Bullot, in April 2015 at Les Laboratoires d'Aubervilliers
_ copyrights Ouidade Soussi-Chiadmi


Underwritten by shadows still

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Underwritten by shadows still
par Silvia Maglioni et Graeme Thomson



Dans la continuité de leur travail à multiples facettes sur l'Univers Infra-Quark, le nouveau film-performance de Silvia Maglioni & Graeme Thomson joue avec les sous-titres comme avec les ombres auditives d'un film caché dont les contours dispersés figurent au milieu d'images disparates qui silencieusement exigent de nouveaux moyens d'écoute.

Ce projet en cours repense la performativité des sous-titres comme quelque chose de potentiellement autonome vis à vis des dialogues d'un film qu'ils servent normalement à traduire. La procédure que les artistes ont créé est assez simple : ils ont sélectionné environ 300 photogrammes sous-titrés de différents films (à partir d'une pré-sélection de 700), puis construit une séquence de telle sorte que chaque sous-titre est lié à celui qui précède et à celui suit, formant un (ou plusieurs) discours. Pendant l'événement, Silvia Maglioni rejoue le rôle du projectionniste, le lancement de la séquence des images fixes sous-titrées, tandis que Graeme Thomson accompagne Underwritten by shadows still d'une partition électronique improvisée en direct.

Echo lointain au mode de discours libre et indirect de Pasolini, Underwritten by shadows still transforme le texte des sous-titres en quelque chose qui ressemble à une voix neutre ou intermédiaire. Plutôt que d'être la performance d'un film, le processus donne lieu à un méta-film choral qui s'amorce en performant sa matière et en parlant à sa place.

Lien vers la captation audio de la partition électonique improvisée en direct par Graeme Thomson.

 

 














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photos : vues de la performance de Silvia Maglioni et Graeme Thomson lors de la première soirée du cylce Le Film et son double d'Erik Bullot, en avril 2015 aux Laboratoires d'Aubervilliers
_ copyrights Ouidade Soussi-Chiadmi


La folie des plantes, étude de plantes interdites #4

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20. Janvier 2016 - 16:00» 18:00
Mercredi 20 janvier 2016, 16h-18h




Réflexions militantes



Engageons une discussion autour de la marchandisation de la nature et prenons les plantes médicinales, interdites, voyageuses, invasives, indésirables, hallucinogènes et autres comme protagonistes de ces échanges.

Lors des précédents ateliers, nous avons donc échangé autour de la marchandisation des plantes et des vertus de certaines, connues des membres du groupe de réflexions. Nous avons également visité au cours d'une belle journée le Jardin ouvrier des Vertus situé à Fort d’Aubervilliers.

Pour ce quatrième atelier et premier de l’année 2016, nous développerons, à partir de cette matière collectée à l’automne 2015, la construction et l’écriture de textes autour desquels nous échangerons. Nous en profiterons également pour préparer une recette culinaire avec des plantes indésirables: liserons et autres chiendents.



Ces ateliers sont gratuits, ouverts à tous et peuvent être rejoins à tout moment de l'année. Ils ont lieu un mercredi par mois de 16h à 18h sur inscription à reservation@leslaboratoires.org

 




photos : Serre d'Aubervilliers / tous droits réservés







Labo des Labos

La folie des plantes, étude de plantes interdites #5

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17. Février 2016 - 16:00» 18:00
Mercredi 17 février 2016, 16h-18h

Réflexions militantes



Pour cet avant dernier atelier de réflexion, nous allons réfléchir à la manière de transmettre le résultat de ces ateliers auprès d'un public plus large. Au cours de ces quatre ateliers collectifs, nous avons observé le travail de jardiniers locaux, répertorié quelques paradoxes dans les textes de loi, goûté et approuver les bienfaits des plantes, puis découvert des oeuvres d’artistes fanatiques de nos amis les végétaux.

Depuis le début, les participants à ces ateliers s'inscrivent également dans un processus de production de textes, de dessins et de photographies dans le but de constituer en tout dernier lieu un Manifeste. Ces productions permettront de créer une archive de ces échanges que la folie des plantes a permis de créer.


Enfin, La Semeuse recommande la lecture d'un texte de Jane Goodall, Graines d'Espoir, Sagesse et merveilles du monde des plantes, publié chez Actes Sud dans la collection "Question de société", en 2015 :

         « Mzee Mikidadi parle aux plantes, et demande systématiquement
           la permission avant de les utiliser pour soigner ».

L'ouvrage est consultable dans la Bibliothèque des Laboratoires.

Jane Goodall, primatologue, éthologue et anthropologue britannique, est la première à avoir observé et rapporté que les chimpanzés utilisent des outils pour s'alimenter. Ses travaux ont profondément transformé les rapports homme-animal. Elle a également fondé l'Institut Jane Goodall pour la protection de la biodiversité, l'aide au développement durable et à l'éducation.






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photos : Jane Goodall dans le cadre du programme Roots & Shoots qu'elle lance en 1991 dans le but de rassembler les jeunes de la maternelle à l'université pour travailler sur l'environnement, la conservation et les questions humanitaires.

 

Labo des Labos

Dark Matter Cinema - Nocturnal Committee #1

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16. Février 2016 - 20:00» 23:00
Tuesday 16th February 2016, 8 pm






As part of their residence, common infra/ctions, Silvia Maglioni and Graeme Thomson present Dark Matter Cinema, an invitation to join the Nocturnal Committee at Les Laboratoires d’Aubervilliers for an evening of hypnagogic projections and liminal visions, reaching towards the dark matter that haunts the cinematographic image, and to take part in the unveiling of the Dark Matter Cinema Tarot, which the artists have conceived especially for this series of events.

Dark Matter Cinema : three words that form a constellation whose distances and proximities evade measure. It has been suggested that around 96% of the visible universe is composed of a combination of dark matter and dark energy, invisible, ungraspable, largely unknown. The idea is to explore this "infra" dimension of the cinematographic image (what normally remains invisible or eludes perception) but at the same time to regard cinema itself as a membrane permitting us access to the dark matter of the visible world. Through a montage of film sequences that may resemble sleepwalking, or sleepwatching, participants in the Committee will be invited to inhabit cracks, absences and holes in the image manifesting regions of this cinematic dark matter and unfolding the planes of its inner space and time. This will be combined with collective readings of the DMC cards as a way to open up alternative narratives or divinatory possibilities that may be contained in the fall of a sequence of seemingly unrelated film stills.

 


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Free entry, booking required
at reservation@leslaboratoires.org or at 01 53 56 15 90








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photo : Card 1 from the Dark Matter Cinema Tarot.





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Dark Matter Cinema - Comité Nocturne #1

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16. Février 2016 - 20:00» 23:00
Mardi 16 février 2016, 20h







Dans le cadre de leur résidence common infra/ctions, Silvia Maglioni et Graeme Thomson présentent Dark Matter Cinema, une invitation à rejoindre un Comité Nocturne aux Laboratoires d’Aubervilliers pour une soirée de projections hypnagogiques et de visions liminales, nous conduisant vers la matière noire qui hante l'image cinématographique. Cette rencontre est aussi une invitation à participer au dévoilement de Dark Matter Cinema Tarot, lecture collective d’un jeu de cartes que les artistes ont conçu spécialement pour ce cycle de rencontres publiques.

Dark Matter Cinema : trois mots qui forment une constellation aux distances et proximités non mesurables. Il est dit que 96% de l’univers visible est composé d’une combinaison de matière noire et d’énergie noire, invisibles, insaisissables, largement inconnues. Nous souhaitons explorer cette dimension « infra » de l’image cinématographique (habituellement invisible et qui échappe à la perception) en faisant du cinéma lui-même la membrane donnant accès à la matière noire du monde visible. À travers un montage de séquences de films propices au somnambulisme ou à des visions nocturnes, les participants de ce Comité sont invités à habiter les brèches, les absences et les trous de l’image, ceux qui font apparaître des zones de la matière noire cinématographique, qui déplient les plans de son espace et temps intérieur. La lecture collective des cartes DMC, qui accompagnera la projection, permettra d’ouvrir à des narrations alternatives ou à des possibilités divinatoires contenues dans le tirage de photogrammes de films apparemment solitaires.

 


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Entrée libre sur reservation
à reservation@leslaboratoires.org ou au 01 53 56 15 90












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photo : Carte 1 du Dark Matter Cinema Tarot

 

 

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Présentation

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L'ECOLE DE MARINELLA SENATORE



La pratique artistique de Marinella Senatore se caractérise par la participation active du public. Partout où elle est invitée, Marinella Senatore convoque des communautés entières, qu’elle implique massivement dans ses projets, amenant chacun à révéler son potentiel créatif et à reconstruire un dialogue entre histoire orale, culture et structures sociales.

En 2013, elle fonde The School of Narrative Dance, une école itinérante et gratuite proposant un système d’éducation alternatif basé sur l’émancipation et l’autoformation. Sans lieu physique défini, le projet apparaît sous différentes formes selon les espaces qu’il occupe temporairement. Cette école multidisciplinaire se focalise sur la narration et offre un large éventail d’« expériences » et de leçons sur la littérature, l’histoire orale, la menuiserie, l’histoire de l’art, l’artisanat, la photographie, l’arithmétique, le théâtre, la danse, etc. Elle peut rassembler plusieurs groupes et communautés pour célébrer la grande variété de compétences et de talents que chacun peut offrir ou développer. L’école a déjà vu la participation de milliers de personnes dans plus de sept pays, dont des activistes politiques, des artisans, des analphabètes, des étudiants, des femmes au foyer, des syndicats, des sociétés de secours mutuel, des retraités, des enseignants.

À Aubervilliers, l’artiste propose de déployer avec les albertivillariens cette plateforme ouverte. Le projet s’élaborera au gré d’ateliers ouverts à tous qui sont entre autre intitulés « dramatique », « langage et cinéma », « lire et écrire », « histoire orale ». Et cela afin d'encourager le partage des biens et des activités entre voisins, de penser les « communs » via des situations d’apprentissage réciproque et de tendre vers la co-production d’une oeuvre dont la forme sera déterminée par les participants eux-mêmes (un film? une parade? une radio?)....


Pour démarrer ce projet collaboratif, Marinella a présenté l'école et les ateliers à tous le samedi 23 janvier 2016 à 14h à l'occasion d'une Journée Portes Ouvertes et autour d'une collation.

Suite à cette première rencontre, L'Ecole de Marinella Senatores'est installée aux Laboratoires d'Aubervilliers et a organisé ses ateliers et son programme. L'Ecole ouvre ses portes au public du 10 février au 26 mars 2016, qu'il est possible de consulter via son calendrier.

 



 
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Le projet que Marinella Senatore développé aux Laboratoires d'Aubervilliers, L'Ecole de Marinella Senatore, est soutenu par le Département de la Seine Saint-Denis, la Thalie Art Fondation et la Dena Foundation et reçoit l'aide précieuse de la Direction de la Communication et de la Direction des Affaires Culturelles de la Ville d'Aubervilliers.


 

 


Presentation

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L'ECOLE DE MARINELLA SENATORE



Active participation of the public is key to Marinella Senatore’s art practice. Wherever she is invited Marinella Senatore involves entire communities in her projects, bringing each individual to tap into their creative potential and reconstruct a dialogue between oral history, culture and social structures.


In 2013 she established The School of Narrative Dance, a nomadic, free school offering an alternative educational programme based on emancipation and self-teaching. The project has no fixed site, taking on different forms depending on the spaces it temporarily occupies. The focus of the multidisciplinary school is narration, offering an extensive range of ‘experiences’ and teaching sessions on literature, oral history, carpentry, art history, craftwork, photography, arithmetic, theatre, dance, and so on. The school brings together several groups and communities to celebrate the great diversity of skills and talents each participant can bring to the project and develop. Thousands of individuals in over seven countries have already taken part in the school, including political activists, crafts people, non-literate learners, students, homemakers, trade unions, mutual benefit societies, pensioners and teachers.

Marinella Senatore will be inviting local residents of Aubervilliers to join this open platform. The project will involve workshops open to all, exploring themes such as ‘drama’, ‘language and film’, ‘reading and writing’, ‘oral history’. The aim is to encourage local residents to pool their resources and activities, to reflect on the ‘commons’ through mutual learning situations and to work towards co-producing an artwork whose form will be shaped by the participants themselves (a film? a parade? a radio programme?)…..


To begin this collaborative project, Marinella had presented the school and workshops Saturday 23rd January 2016 at 2:00 pm on the occasion of an Open Day and over a light meal.

 

 



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The project developped by Marinella Senatore at Les Laboratoires d'Aubervilliers, L'Ecole de Marinella Senatore is supported by Thalie Art Fondation and Dena Foundation and receives the invaluable assistance of the Communication and the Cultural Departments of the City of Aubervilliers.


Séminaire "Pratiques de soin et collectifs" - Rencontre #1

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28. Janvier 2016 - 19:00» 21:00
Thursday 28th January 2016, 7 pm

 



Drugs and Medications.
Looking at self-support practices

The Undomesticated and the Domesticated Power of Drugs.


Psychoactive substances are said to be “consciousness-altering”, to have the power to alter our affects, sensations, perceptions and thoughts. But what about their power to form collectives? Shifting communities of ‘precariarised’ homeless junkies, occasional communities of night owls, communities of psychiatric patients and care providers held in an instituted asymmetrical relation, communities of cops, judges and clinicians acting in concert with one another, but sometimes in conflict, against the backdrop of prohibition. And self-support communities of politicised substance-users.

There are said to be irregular, undomesticated uses of psychoactive substances (the illegal consumption or misuse or other unregulated uses of psychotropic substances). So there are also regular, domesticated uses (circumscribed by prescription and administration controlled by authorised persons: doctors, psychiatrists, pharmacists…). In France we speak of “drugs” and “medications”, of substance abusers and drug addicts, i.e. people with an illness, both actual and virtual patients.

It would therefore be preferable to speak of plural uses of drugs, giving rise to multiple realities. Or that it is ultimately a question of apparatuses, engendering different modes of subject-making, different ways of bringing our experiences as substance-users into existence.  Within which kind of set up does psychoactive substance use confirm the status of docile sufferer, patient, recalcitrant junky or a psychotic supposedly ignorant of their own condition? But also, which kind of network of relational operations, involving humans, molecules, places, rules, legitimises the knowledge and identity of the clinician and the status of non-knowledge and illness? We have the neurolepticised psychotic, the anxiolyticised anxiety sufferer, the thymo-regulated depressive and the junky on substitutes. And then we have the pharmacologist, the doctor, the psychologist, the caseworker, the cop, the judge (supposing they never get high). It goes without saying that these different parties are not attributed the same authority to determine the legitimacy of an experience. But sometimes patients wax impatient. The history of self-support in the context of substance-use was, and continues to be, among other things an attempt to break with the asymmetry that characterises the different parties’ relationship to healthcare.

In this way, drugs, like the pharmakon, are at once a remedy and a poison, depending on the circumstances. And what if what heals and what makes a person ill in a substance in fact comes down to a question of organisation or arrangement, which we need to construct collectively? What if molecules, in all their diversity, above all require new modes of sharing and distribution? There is a ‘molar’ potential which needs to be investigated: prohibition laws and the prescription monopoly held by the medical body, which are concomitant to the state control of health management. But this cannot be set apart from a microphysics of power.

There are also forms of molecular resistance. These resistances give rise to new relational practices that reject the naturalised asymmetrical regimes. In a context where the legitimacy of some, i.e., the knowledge of pharmacologists and clinicians, depends on the non-knowledge of others and the unconditional acceptance of the status of illness (for their own good), we need to establish new communities based on practices and on the construction of shared knowledge.

We will be inviting Fabrice Olivet and Georges Lachaez, members of ASUD, a self-support group for substance users (http://www.asud.org/) and Yann Derobert and Hervé Porcceda, members of REV , the French Hearing Voices network (http://www.revfrance.org/).

Prior to our discussion we will be listening to some excerpts of concrete music composed by Hervé Porcceda.


Free entrance, on reservation at reservation@leslaboratoires.org
or by phone 01 53 56 15 90



photo : Xavier Ribas, Habitus nr 19.2, 2007


Labo des Labos

Séminaire "Pratiques de soin et collectifs" - Rencontre #1

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28. Janvier 2016 - 19:00» 21:00
Jeudi 28 janvier 2016, 19h



Drogues et médicaments.
Quelles pratiques d’auto-support?

Pouvoir des drogues. Pouvoirs sauvages et pouvoirs domestiqués.


On dit des substances psychoactives qu’elles ont le pouvoir de modifier notre « conscience » : nos affects, nos sensations, nos perceptions, notre pensée. Mais qu’en est-il du pouvoir qu’elles ont de constituer des collectifs ? Communautés mouvantes de toxicos précarisés de la rue, communautés occasionnelles des noctambules, communautés de psychiatrisés et de soignants figées dans une asymétrie instituée, communauté de flics, juges et cliniciens agissant de concert, mais parfois en conflit, dans le contexte de la prohibition. Et communautés d’auto-support de drogués polititisés.

On dit aussi qu’il y a des usages « sauvages »  des substances psychoactives (consommations « illégales », ou détournés, en tout cas incontrôlables de psychotropes). On pourra dire qu’il y a alors des usages domestiqués (ceux enserrés par la prescription et la délivrance contrôlées par des gens autorisés : médecins, psychiatres, pharmaciens…). On parlera en France, de « drogues » et de « médicaments », de drogués ou de « toxicomanes », c’est-à-dire des malades, patients actuels ou virtuels.

Il vaudrait mieux dire alors que les usages pluriels de drogues constituent des réalités multiples. Ou qu’il s’agit avant tout d’une question de dispositifs suscitant des modes de subjectivation, des manières de faire exister nos expériences de drogués. Dans quel agencement l’usage des substances psychoactives vient conforter un statut de malade docile, un patient, ou celui d’un toxico récalcitrant ou encore celui d’un psychotique censé s’ignorer? Mais aussi, qu’est-ce que l’ensemble d’opérations relationnelles, avec des humains, des molécules, des lieux, des règles, qui vient légitimer le savoir et l’identité du clinicien et un non-savoir et un statut de malade ? D’un coté le psychotique neuroleptisé, l’angoissé désanxiolisé, le dépressif thymo-régulé, le toxicomane substitué. Et de l’autre le pharmacologue, le médecin, le psychologue, l’éducateur, le flic et le juge, à supposer qu’ils ne se défoncent jamais. Il va de soi que les uns et les autres n’ont pas le même pouvoir de déterminer la légitimité d’une expérience. Mais il se trouve que parfois les patients deviennent des impatients. L’histoire de l’auto-support des usagers de drogues fût et est encore, entre autres choses, une tentative pour rompre avec cette asymétrie qui fonde le rapport des uns et des autres au soin.

On dira donc des drogues comme du pharmakon : qu’elles sont un remède ou un poison en fonction des circonstances. Et si ce qui soigne ou qui rend malade dans la substance était une question d’agencement qu’il s’agit de construire collectivement ? Et si les molécules dans leurs variétés exigeaient avant tout des nouveaux partages ? Il y a un pouvoir « molaire » à examiner : les lois prohibitionnistes, le monopole de la prescription par le corps médical, concomitants à l’emprise étatique sur la gestion de la santé des populations. Mais il est inséparable d’une microphysique du pouvoir.

Il y a aussi alors des résistances moléculaires. Celles-ci se traduisent par des nouvelles pratiques relationnelles qui refusent les régimes d’asymétrie naturalisées. Là où la légitimité des uns, le savoir des pharmacologues et des cliniciens, dépend du non-savoir des autre et de l’acceptation inconditionnelle de leur statut de malades (pour leur bien), il y a à inventer des nouvelles communautés à partir des pratiques et de la construction de savoirs partagés.

Fabrice Olivet et Georges Lachaez, membres du collectif d’auto-support d’usagers de drogues ASUD (http://www.asud.org/) et Hervé Porcceda du réseau français sur l’entente de voix REV (http://www.revfrance.org/) sont les invités de cette rencontre.

Nos échanges seront précédés par l’écoute de fragments de musique concrète composée par Hervé Porcceda.

 
Entrée libre, sur inscription à reservation@leslaboratoires.org
ou au 01 53 56 15 90




photo : Xavier Ribas, Habitus nr 19.2, 2007


Labo des Labos

Séminaire "Pratiques de soin et collectifs" - Rencontre #2

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25. Février 2016 - 19:00» 21:00
Jeudi 25 février 2016, 19h




Collectifs de personnes « expertes par expérience » :
Qu’est-ce que ça change dans les pratiques des professionnels
de la psychiatrie ?




Lors de cette seconde rencontre, nous tenterons d’articuler l’expérimentation collective des personnes vivant l’expérience singulière de l’entente des voix, avec celle de professionnels du soin qui ont prolongé ce que dans les années 70 avait été appelée la « psychiatrie démocratique ».

D’un côté, avec le réseau français sur l’entente des voix (REV) et le projet ICARUS, une logique d’émancipation qui passe par un refus du diagnostic psychiatrique, par un nouveau mode d’existence de l’expérience, par l’entraide entre pairs. De l’autre, une logique inclusive de la spécificité de la souffrance psychique dans la communauté. Entre la logique d'émancipation et l'institution, il y a souvent conflit. L'invention de nouveaux « savoirs par expérience », se heurte inévitablement aux savoirs institués des professionnels. Est-il possible de sortir du conflit entre l’institution et ces processus d'empowerment? Des alliances sont-elles possibles ?

Nous compterons avec la présence de Yann Derobert, co-fondateur de REV, avec celle de P’itcarus, co-animateur du projet ICARUS, de Charles Burquel, psychiatre et Mounia Ahammad, infirmière, tous deux animateurs de plusieurs expériences institutionnelles à Bruxelles (L’Autre lieu, Pianocktel…).



Entrée libre, sur inscription à reservation@leslaboratoires.org
ou au 01 53 56 15 90



photo : Xavier Ribas, Diumenge / Barcelona Picture 16, 2007





Labo des Labos

Atelier ECRITURE par Alain Layrac

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25. Février 2016 - 19:00» 21:00
Jeudi 25 février 2016, 19h-21h0

 

Atelier ECRITURE par Alain Layrac

Jeudi 25 février 2016, 19h-21h

 

 

Cet atelier permettra à tous les participants d'écrire la trame de l'Opérette dont la représentation publique et finale aura lieu le samedi 26 mars.

Certains ateliers seront consacrés à l'écriture de l'histoire dans ses grandes lignes et ses détails, d'autres s'attacheront plus particulièrement à la descripton des personnages qui la constitueront.






Cet atelier est gratuit, ouvert à tous et ne nécessite aucune connaissance ou compétence particulière.

 

RENSEIGNEMENTS ET INSCRIPTIONS
auprès de Sarah Papon et Pierre Simon

sur place au 41 rue Lecuyer 93300 Aubervilliers (Ligne 7 / QuatreChemins)
par téléphone au 01 53 56 15 90
par email à reservation@leslaboratoires.org



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Atelier CHOREGRAPHIE par Margot Salles et Sandrine Sésé

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20. Février 2016 - 13:00» 15:00
Samedi 20 février 2016, 13h-15h

 

Atelier CHOREGRAPHIE par Margot Salles et Sandrine Sésé

Samedi 20 février 2016, de 15h à 17h



Il sera proposé aux participants de cet atelier de vivre une expérience chorégraphique collective basée sur l'écoute de groupe et l'exploration du mouvement.

Il s'agira de transmettre des outils chorégraphiques en travaillant autour de l'imaginaire et de l'improvisation afin d'établir une dynamique de groupe forte et autonome dans la création.

Les participants seront guidés à travers leurs différentes expérimentations afin que chacun puisse développer sa propre gestuelle et éveiller son rapport au groupe.

L'atelier ne nécessite aucune technique particulière.
Il est ouvert à tous, aux initiés comme aux débutants, sans limite d'âge.







RENSEIGNEMENTS ET INSCRIPTIONS
auprès de Sarah Papon et Pierre Simon

sur place au 41 rue Lecuyer 93300 Aubervilliers (Ligne 7 / QuatreChemins)
par téléphone au 01 53 56 15 90
par email à reservation@leslaboratoires.org


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Opening of the École de Marinella Senatore at Les Laboratoires

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L’ECOLE DE MARINELLA SENATORE
From Wednesday 10th February to Saturday 26th March 2016


L’école de Marinella Senatore, will be opening at Les Laboratoires d'Aubervilliers for a three-month period from Wednesday 10th Fabruary to Saturday 26th March 2016.

 

The school is open to all and offers the opportunity to come and share knowledge and know-how and take part in creating an operetta with the other participants, with a public showing scheduled on Saturday 26 March 2016.


To this end, the following workshops have been set up :

Light in film // Light in theatre // Photos // Camera // Sound // Symbolic Representation // Hair and Makeup // Costumes // Set design // Song // Dance // Music // Writing history // Gestural theatre // Knitting // Brazilian bracelet making // Visual arts and ceramics // Scenography // Feldenkrais Technique // Chinese calligraphy // All other workshop proposals are welcome.


Participants are free to attend a workshop once, several times or to attend all sessions. You are also free to take part in the workshops without taking part in the public showing scheduled on Saturday 26 March 2016.

Schedule of current workshop (still under construction).
For more information and to enrol please come to Les Laboratoires d’Aubervilliers (41 rue Lecuyer, 93300 Aubervilliers) or call us on 01 53 56 15 90 or contact us by email at reservation@leslaboratoires.org

 

INFORMATION AND ENROLMENT:
Sarah Papon and Pierre Simon

on site at 41 rue Lecuyer 93300 Aubervilliers (metro 7 / Quatre Chemins)
by telephone 01 53 56 15 90
by email reservation@leslaboratoires.org

 

 

 

 
photos : courtesy Marinella Senatore / DR




Ouverture de l'École de Marinella Senatore aux Laboratoires

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L’ÉCOLE DE MARINELLA SENATORE
Du mercredi 10 février au samedi 26 mars 2016


Installée aux Laboratoires d’Aubervilliers pour trois mois, L’école de Marinella Senatore, ouvre au public du mercredi 10 février au samedi 26 mars 2016.

Cette école est l'occasion pour tous de venir partager ses connaissances et savoir-faire et de participer à la création d'une opérette en collaboration avec tous les participants et dont une réprésentation publique aura lieu le samedi 26 mars 2016.


A cet effet, les ateliers suivants ont été créés :

Lumière cinéma //  Lumière théâtre  //  Photos  //  Caméra  //  Son  //  Représentation symbolique  //  Maquillage et Coiffure  //  Costumes  // Décors  //  Chant  //  Danse  //  Musique  //  Écrire l’histoire  //  Théâtre gestuel  //  Tricot  //  Fabrication de bracelets brésiliens  //  Arts plastiques et Céramique  //  Scénographie  //  Feldenkrais  //  Calligraphie chinoise  //  Et, toutes nouvelles propositions de cours sont les bienvenues.


Il est possible de suivre un atelier une seule fois, plusieurs fois ou de venir à tous. Il est également possible de participer aux ateliers sans participer à la création finale qui aura lieu le samedi 26 mars 2016.

Calendrier des ateliers programmées - susceptible d'être modifiée
Pour plus d'information et pour s'inscrire, venez aux Laboratoires d'Aubervilliers (41 rue Lecuyer 93300 Aubervilliers), ou contactez-nous au 01 53 56 15 90 ou par email à reservation@leslaboratoires.org

 

RENSEIGNEMENTS ET INSCRIPTIONS
auprès de Sarah Papon et Pierre Simon

sur place au 41 rue Lecuyer 93300 Aubervilliers (Ligne 7 / QuatreChemins)
par téléphone au 01 53 56 15 90
par email à reservation@leslaboratoires.org


 

 

 
photos : courtesy Marinella Senatore / DR



UIQ (the unmaking-of) ― light enough to see by

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UIQ (the unmaking-of)
light enough to see by

par Graeme Thomson et Silvia Maglioni

 


UIQ (the unmaking-of) est une pièce électroacoustique spatialisée que Graeme Thomson et Silvia Maglioni ont créée autour du scénario non réalisé du film de science-fiction de Félix Guattari : Un amour d'UIQ. En travaillant cette condition paradoxale de la « non-réalisation » comme quelque chose étant à la fois déjà et non encore présent, comme un champ potentiel de formes et de forces en mouvement constant, les cinéastes ont cherché à produire le film de Guattari à travers une expérience collective de « tournage » de visions , sans pour autant filmer une seule scène.

En se demandant comment donner forme au film ainsi qu’à l'entité désincarnée de son personnage central, UIQ (l'Univers Infra-quark) - qui, selon Guattari, n'a pas d'identité fixe ni des limites spatiales ou temporelles - Silvia Malgioni et Graeme Thomson ont ainsi tenu dans plusieurs villes (dont une aux Laboratoires d'Aubervilliers) un certain nombre de seeances. Les participants étaient invités à devenir les récepteurs, les hôtes et les émetteurs de UIQ, contaminant chacun de ses propres visions du film de Guattari et des manifestations possibles de UIQ, tant au-dedans qu’au-delà les limites du scénario.

La pièce sonore recombine des fragments enregistrés de ces seeances dans une composition à 75 voix, que les artistes ont tissés ensemble avec des signaux électroniques et des field recordings traités, des éléments circulant dans l'espace, offrant des aperçus d'un film manquant et d’un univers qui, bien qu'invisible, pourrait commencer à affecter la vision des auditeurs.

Initialement installée à The Showroom à Londres en février-mars 2015, lors de l’exposition personnelle des deux artistes, “It took forever getting ready to exist”, actuellement présentée à Casco à Utrecht dans le cadre de l’exposition collective “We are the Time Machines”, la pièce sonore sera activée aux Laboratoires d’Aubervilliers dans une forme spécialement conçue pour l’occasion : light enough to see by.





La pièce a été co-produite par The Showroom (Londres) et The Otolith Collective (Londres), avec le soutien de l’Arts Council England et de Fluxus. Les seeances ont été accueillies et soutenues par black tulip/espacio practico (Barcelona), ZdB (Lisbonne), Univerzita Karlova/Druna (Prague), no.w.here (Londres), Casco (Utrecht), Les Laboratoires d’Aubervilliers (Aubervilliers) et Bulegoa z/b (Bilbao), et par tous les voyants qui ont donné de leur temps et partagé leurs visions.



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photos : Vues de l'activation de la pièce sonore le vendredi 22 janvier 2016 aux Laboratoires d'Aubervilliers - tous droits réservés

 

UIQ (the unmaking-of) ― light enough to see by

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UIQ (the unmaking-of)
light enough to see by

par Graeme Thomson et Silvia Maglioni

 


UIQ (the unmaking-of) is a spatialized electro-acoustic soundwork that Graeme Thomson and Silvia Maglioni have created around Félix Guattari’s unmade science-fiction screenplay, Un Amour d'UIQ. Working with the paradoxical condition of the unmade as something both already and not yet present, a potential field of shifting forms and forces, the filmmakers have sought to ‘produce’ Guattari's film through a collective experience of envisioning, without filming a single scene.

Wondering how to give shape to the film and to the bodiless entity of its central character, UIQ (the Infra-Quark Universe) - that according to Guattari has no clear sense of identity nor spatial or temporal limits - Silvia Maglioni and Graeme Thomson held a number of seeances in several different cities (including one at Les Laboratoires d'Aubervilliers). They invited participants to become the receivers, hosts and transmitters of UIQ, contaminating each other in turn with their own visions and ideas of Guattari’s film and of UIQ’s possible manifestations, both within and beyond the limits of the screenplay.

The soundwork recombines recorded fragments of these seeances in a composition of 75 voices, woven together with electronic signals and processed field-recordings, elements that circulate in the space, offering glimpses of a missing film and universe that, though invisible, can begin to affect the listener's vision.

Originally installed at The Showroom, London for the artists' solo exhibition it took forever getting ready to exist, and currently on show at Casco, Utrecht as part of the collective exhibition We are the Time Machines, the soundwork will be presented at Les Laboratoires d'Aubervilliers in a specially conceived, site-specific form: light enough to see by.






The work was co-commissioned by The Showroom and The Otolith Collective, with the support of Arts Council England and Fluxus. Seeances were hosted and supported by black tulip/espacio practico (Barcelona), ZdB (Lisbon), Univerzita Karlova/Druna (Prague), no.w.here (London), Casco (Utrecht), Les Laboratoires d’Aubervilliers (Aubervilliers) and Bulegoa z/b (Bilbao), and by all the seers who gave their time and visions.



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photos : View of the activation of the soundwork Friday 22nd January 2016 at Les Laboratoires d'Aubervilliers - all right reserved

 

Presentation

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common infra/ctions

 

« I shall speak that sleepwalker’s language that would not be a language if I were awake ». Clarice Lispector




Following on from their multi-faceted work around Félix Guattari’s unrealised sci-fi film Un amour d’UIQ (Univers Infra-quark), Silvia Maglioni and Graeme Thomson’s project for their residence, common infra/ctions, proposes to go beyond the coordinates of the film towards a broader investigation into the notion of the infra and its potentialities. 

Common infra/ctions combines the idea of infraction in the sense of breaking established rules and codes, with that of infra action as a form of intervention taking place at once beneath and beyond the realm of action, on the margins of perceptibility and at the threshold of the common, a space that brings into play constellations of “whatever singularities” and "improprieties". The double sense of infra/ction will inform and affect Maglioni & Thomson’s interventions and productions both at the level of the artistic protocols used and the processes triggered through such modified or invented procedures, in a movement of contraction and expansion that will traverse interconnected areas of enquiry including language (and its unlearning), micropolitical weather-fronts, idiorhythmic assemblages, dark matter cinema and infraferences.

common infra/ctions will develops over several months through a combination of audiovisual micro-installations and meetings in which artists will mix up their different lines of research: the exploration of the dark matter cinema, the unlearning of language, preparation of an evolutionary time-space for the emergence of forms, customs, practices, affects and interstitial states of consciousness, the realization of a movie, etc.

The different forms that take these combinations are regularly updated on this website, accesible via the right of this page or on the blog developed for this occasion by Silvia Maglioni and Graeme Thomson: http://cargocollective.com/ common-offenses

 


Infra-events


UIQ (the unmaking-of)
light enough to see by

The first event of common infra/ctions took the form of a collective listening of visions of an invisible film: UIQ (the Unmaking-of). This electroacoustic soundwork by Graeme Thomson and Silvia Maglioni has been activated at Les Laboratoires d'Aubervilliers the time of an evening, Friday 22 January 2015.

Dark Matter Cinema - Nocturnal Committee #1

For the second event of common infra/ctions, Silvia Maglioni et Graeme Thomson invit public to join the Nocturnal Committee at Les Laboratoires d’Aubervilliers for an evening of hypnagogic projections and liminal visions. This was programmed Tuesday 16th February 2016.

 

 


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Map, courtesy Silvia Maglioni et Graeme Thomson

 

Mots-clés: 

  • residency 2015/2016
  • cinéma
  • Langage
  • micropolitiques

Présentation

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common infra/ctions

 

 

« Je parlerai dans cette langue de somnambules qui, si j'étais éveillée, ne serait pas même un langage ». Clarice Lispector




À la suite de leur projet multiforme UIQ film QUI manque (2010-2015) autour du film non-réalisé de science-fiction de Félix Guattari, Silvia Maglioni et Graeme Thomson proposent d’étendre l’Univers Infra-quark aux Laboratoires d’Aubervilliers pour explorer en profondeur la dimension « infra » et ses potentialités.

common infra/ctions combine l’idée d’infraction, dans le sens de la rupture de règles et de codes établis, avec celle d’action infra comme forme d’intervention qui se déroule en deçà et au-delà du domaine de l’action, sur les marges de la perceptibilité et au seuil d’un espace qui pourra amener à la fabrication de pratiques et d'usages communs.

À la fois recherche de formes expérimentales et forme expérimentale de recherche, leur résidence conjuguera des micro-installations dans le temps et dans l’espace des Laboratoires d’Aubervilliers avec une série d’ateliers et d’évènements publics. Un mouvement de contraction et d’expansion traversera les territoires interconnectés du projet, notamment la matière noire du cinéma, le désapprentissage de la langue, le langage des oiseaux, les fronts micropolitiques, les assemblages idiorhythmiques, les infra-férences, la fabrique du commun.

common infra/ctions se développera durant plusieurs mois à travers une combinaison de micro-installations audio-visuelles et de rencontres au sein desquelles les artistes entremêleront leurs différentes lignes de recherche : l’exploration de la matière noire du cinéma, le désapprentissage de la langue, la préparation d’un espace-temps évolutif pour l’émergence de formes et pratiques interstitielles, la réalisation d'un film, etc.

Les différents formes que prendront ces combinaisons sont régulièrement mises à jour sur ce site, accessible via les onglets situés sur la droite de cette page ou sur le blog développé à cette occasion par Silvia Maglioni et Graeme Thomson :http://cargocollective.com/common-infractions

 

Infra-événements


UIQ (the unmaking-of)
light enough to see by

Le premier évènement de common infra/actions a pris la forme d'une écoute collective des visions d'un film invisible : UIQ (the unmaking-of). Cette pièce électroacoustique de Silvia Maglioni et Graeme Thomson a été activée aux Laboratoires d'Aubervilliers le temps d'une soirée, le vendredi 22 janvier 2016.

 

Dark Matter Cinema - Comité Nocturne #1

Pour le second évènement de common infra/ctions, Silvia Maglioni et Graeme Thomson ont invité le public à rejoindre un Comité Nocturne aux Laboratoires d’Aubervilliers pour une soirée de projections hypnagogiques et de visions liminales, le mardi 16 février 2016.





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Carte, courtesy Silvia Maglioni et Graeme Thomson

 




 

Mots-clés: 

  • résidence 2015/2016
  • cinéma
  • Langage
  • micropolitiques
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