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Channel: Les Laboratoires d’Aubervilliers - Les Laboratoires d’Aubervilliers
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Et sait-on jamais, dans une obscurité pareil ?

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  • Dispositif perceptif
  • Résidence 2013-2015


How can one be sure in such darkness?
Conceived during her first year of residency, also for one spectator at a time, this device consists in the experience of a motionless body plunged into darkness. The device relies on the sense of touch and on the sound space that spreads out around and with the spectator. Relying on the rarefaction of sensorial stimulations, this device insists on the fiction of the body and space produced by almost nothing.


This device is activated by Myriam Lefkowitz, accompagnied by her associates Julie Laporte et Jean-Philippe Durail, from April 24 to 29, 2015, at a rate of 5 sessions per a day (11:30 am, 3:00 pm, 5:00 pm, 6:00 pm, 7:00 pm) and by appointment.
Reservation with Pauline Hurel : p.hurel@leslaboratoires.org



Et sait-on jamais, dans une obscurité pareil ?

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  • Dispositif perceptif
  • Résidence 2013-2015


Et sait-on jamais, dans une obscurité pareille ? est un projet développé lors de sa première année de résidence aux Laboratoires d'Aubervilliers, dès 2013. Il s’adresse également à un seul spectateur à la fois, reposant cette fois-ci sur l’expérience d’un corps immobile plongé dans le noir, mis en mouvement par le toucher et l’espace sonore qui se déploie avec et autour de lui. Basé sur un principe de raréfaction des stimulations sensorielles, ce dispositif insiste sur la fiction de corps et d'espace qui se noue à partir de presque rien.


Ce dispositif est activé par Myriam Lefkowitz, accompagné de ses acolytes Julie Laporte et Jean-Philippe Durail, du 24 au 29 avril2015, à raison de 5 séances par jour (11h30, 15h, 17h, 18h, 19h) et sur rendez-vous.
Réservation à prendre auprès de Pauline Hurel : p.hurel@leslaboratoires.org


Conférences-Performances

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Le film et son double


Laboratoires d'Aubervilliers, in partnership with pointligneplan, invite Erik Bullot to program a cycle of lecture-performances around a remarkable turning point can be observed today, the "performative movie", practice at the crossroads of these two mediums. Film where the artist / filmmaker substitute the performance to the image, the statement to the film, exhibiting the construction process rather than the result - making it happen at the very moment of his story, according to linguistic criteria of "'performative utterance'.


Edgar Bergen et Charlie McCarthy

 

Can one make a film out of words? In experimental cinema and contemporary art today one notes a host of filmic practices that seek to replace film by its enunciation, in the form of illustrated lectures, readings or performances. Fragments of a film to come (photographs, documents, fragments of a screenplay) presented by way of a film proper. This performative turn is certainly compelling.
We ought to specify, from the outset, that the term ‘performative’ carries two meanings: the first, properly linguistic sense, refers, according to Austin, to performative verbs that accomplish an act through their very enunciation, i.e., verbs such as to baptise or to promise, while the second meaning pertains to the broader field of artistic performance. Today, with certain artists or filmmakers, we observe a performative practice of cinema located at the meeting point of the two meanings. In fact, it is difficult to totally separate the two meanings because performance, in the artistic sense, often conveys a performative dimension, in the linguistic sense.

Does exhibiting film in the manner of a proposition or statement pertain to the performative? Is ‘to exhibit’ a performative verb? Relocated from the auditorium to the museum, disconnected from its original apparatus and subjected to new technical configurations, does film now need to be performed in order to happen? How might we apprehend this performative turn in cinema? Is it tied solely to the linguistic current? Does it involve a shift of cinema itself towards the performing arts? Indeed, these various acts point to the revival of the film lecturer of early cinema who would commentate and relay the film during the screening, or a reminder of the instructions given to the projectionist, or the simple continuation of certain propositions associated with expanded cinema, which aimed to escape the strict confines of the cinema session. The now frequent use of the adjective ‘performative’ in reference to the contemporary art lecture is symptomatic — but how might we apprehend the term’s popularity? 

These are some of the key stakes of this programme of talks, discussions and events, during which artists, filmmakers and theorists will try to map out these emerging practices.




THE FILM AND ITS DOUBLE. On performative film.
A cycle of five ‘double bills’ composed of an artistic performance proper, presented by an artist, and a more discursive lecture addressing the issues and implications of performative film and the performative at large – to be held at the Laboratoires d’Aubervilliers from April to December 2015.

April 14, Érik Bullot / Silvia Maglioni et Graeme Thomson
May 19, Uriel Orlow / Franck Leibovici
October 13, Alexis Guillier / Thomas Clerc
November 17, Clara Schulmann / Simon Ripoll-Hurier
December 1st, Rabih Mroué / Stephen Wright



The film and its double. On Projectionist.
In continuation of this program, a day of meetings and performances organized at the MAC VAL, get together theorists, filmmakers and artists to interrogate the figure of the projectionist. Are invited Roland Sabatier, Peter Miller, Peter Szendy and Rosa Barba (to be confirmed).

Friday November 20, from 11 am to 6 pm
(reservation@macval.fr / www.macval.fr)

 

All these encounters and interviews will be published, either in the form of a catalogue or journal issue.





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In partnership with pointligneplan and in collaboration with the MAC VAL.


Mots-clés: 

  • cinéma
  • performance

LE FILM ET SON DOUBLE. Séance#2

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19. Mai 2015 - 20:00» 23:00
Mardi 19 mai 2015, 20h-23h



des cartes de conversation (une négociation)
conférence
franck leibovici

rendre compte d'une conversation autrement que par sa retranscription lexicale.
- une carte de conversation, comment ?
- (il faudrait négocier son design avec ses membres)
- s'est-on jamais demandé comment dessiner la morphologie d'une conversation ?
- (saura-t-on y intégrer sa chorégraphie)






Unmade Film: The Proposal

conférence-performance
Uriel Orlow

Unmade Film est une collection élargie d’éléments audiovisuels qui tendent vers la structure d’un film sans l’atteindre totalement. Unmade film prend comme point de départ l'hôpital psychiatrique de Kfar Sha’ul à Jérusalem. Initialement spécialisé dans le traitement des survivants de l'Holocauste — dont une parente de l'artiste —, il a été créé en 1951 sur les restes du village palestinien de Deir Yassin, lieu d’un massacre de la population par des milices paramilitaires sionistes en avril 1948. La recherche et la production de ce projet ont été menées entre 2011 et 2013. Les différents éléments du travail se sont nourris d'échanges et de collaborations avec des psychologues, des infirmières psychiatriques, des historiens, des musiciens, des élèves, des acteurs amateurs, conservateurs, artistes et autres.
Uriel Orlow présentera sa conférence-performance intitulée Unmade Film: The Proposal. Dans ce dernier élément de Unmade Film, l'artiste revient sur les prémisses du projet, explorant à la fois son avant et son après. À la manière d’une proposition filmique, il relie sa propre histoire familiale, le village de Deir Yassin, des questions relatives aux structures narratives et l'éventuelle impossibilité de réaliser ce film. La performance associe narration, autobiographie et interrogatoire à la présence testimoniale du public.







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"_______, de christopher d'arcangelo, par pierre bal-blanc (31'15)" / propriété : se distribuer / des récits ordinaires, villa arson, 2014 [grégory castéra, yaël kreplak, franck leibovici].

Unmade Film: The Proposal, conférence-performance, Uriel Orlow

Standard

Mots-clés: 

  • conférence-performance
  • cinéma

Conférences-Performances

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Le film et son double


Les Laboratoires d’Aubervilliers, en partenariat avec pointligneplan, invitent Erik Bullot à programmer un cycle de rencontres et de débats publics autour d’un tournant remarquable que l’on peut observer aujourd’hui, celui du « film performatif », pratique à la croisée de ces deux pratiques. Film où l’artiste/cinéaste substitue la performance à l’image, l’énoncé au film, exposant le processus de construction plutôt que son résultat - le faisant advenir au moment où il le raconte, répondant au critère de la signification linguistique de « l’énoncé performatif ».


Edgar Bergen et Charlie McCarthy

Peut-on faire un film avec des mots ? On observe actuellement dans le champ du cinéma expérimental et de l’art contemporain de nombreuses pratiques filmiques qui tentent de remplacer le film par son simple énoncé sous la forme de conférences illustrées, de lectures ou de performances. Des fragments d’un film à venir (photographies, documents, fragments de scénario) sont présentés en guise du film lui-même. On ne peut qu’être frappé par ce tournant performatif. Précisons tout de suite que le terme performatif emporte avec lui deux significations : l’une, proprement linguistique, selon les critères proposés par Austin, relative aux verbes performatifs qui réalisent une action par le fait de leur énonciation, à l’instar des verbes baptiser ou promettre, la seconde relevant du champ plus général de la performance artistique. On assiste aujourd’hui chez certains artistes ou cinéastes à une pratique performative du cinéma à la jointure de ces deux significations. Il est d’ailleurs difficile de totalement séparer ces deux significations : la performance, au sens artistique, emporte souvent une dimension performative, au sens linguistique.

Exposer le film à la manière d’une proposition ou d’un énoncé relève-t-il du performatif ? Exposer est-il un verbe performatif ? Déplacé de la salle au musée, dissocié de son dispositif originel, soumis à de nouvelles configurations techniques, le film doit-il être désormais performé pour advenir ? Qu’en est-il de ce tournant performatif du cinéma ? Participe-t-il du seul courant linguistique ? Rencontre-t-il un déplacement du cinéma lui-même vers le spectacle vivant ? On peut en effet observer à travers ces différentes actions le retour du bonimenteur du cinéma des premiers temps qui commentait et racontait le film pendant la projection, le rappel des instructions données au projectionniste ou la simple continuité de certaines propositions du cinéma élargi (expanded cinema) pour échapper au cadre strict de la séance. Le recours fréquent au terme performatif devenu désormais un adjectif régulièrement associé à la conférence dans le champ de l’art contemporain est assez symptomatique. Pourquoi rencontre-t-il un tel succès ?

Tels sont quelques-uns des enjeux de ce programme de rencontres et d’événements, invitant des artistes, des cinéastes et des théoriciens en vue de cartographier ces nouvelles pratiques.




Le film et son double. Du film performatif.
Un cycle de cinq séances doubles constituées d'une performance proprement dite, sur un registre artistique, confiée à un artiste, et une conférence, plus discursive, sur les enjeux du film performatif ou du performatif en général, aura lieu aux Laboratoires d’Aubervilliers d’avril à décembre 2015.

14 avril, Érik Bullot / Silvia Maglioni et Graeme Thomson
19 mai, Uriel Orlow / Franck Leibovici
13 octobre, Alexis Guillier / Thomas Clerc
17 novembre, Clara Schulmann / Simon Ripoll-Hurier
1er décembre, Rabih Mroué / Stephen Wright



LE FILM ET SON DOUBLE. Du projectionniste.
Dans le prolongement de ce programme, une journée de rencontres et de performances, organisée au MACVAL, réunit théoriciens, cinéastes et artistes pour questionner la figure du projectionniste. Sont invités Roland Sabatier, Peter Miller, Peter Szendy et Rosa Barba (sous réserve).

vendredi 20 novembre, de 11h à 18h
(reservation@macval.fr / www.macval.fr)

 

L’ensemble de ces rencontres et performances donnera lieu à une publication, sous la forme d’un catalogue ou d’un numéro de revue.





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En partenariat avec pointligneplan et en collaboration avec le MAC VAL.


Mots-clés: 

  • cinéma
  • performance

EXHIBITION "DEGRE 48" at the Cneai / LAST DAYS

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29. Novembre 2014 - 10:00» 26. Avril 2015 - 18:00
From November 29, 2014 to April 26, 2015




Between April 2013 and February 2014, Daniel Foucard held 10 manifesto evenings at les Laboratoires as part of his writing residence there, entitled Degré 48. The collective g.u.i. was invited to produce the “prints” of the 21 manifestos written and performed over the course of these 10 evenings by artists writers, poets, exhibition curators and editors who took part in Degré 48… The Degré 48 exhibition at Cneai presents editorial documentation and printing tools dreamed up by the collective g.u.i., bringing back techniques and ways of assembling video- and photo-captured images of the evenings, artists’ source files, written manifestos as well as documents produced by the audience.

An exhibition produced by Les Laboratoires d’Aubervilliers, the Cneai and BANC! Stage design and lighting were a collaboration with Tom Huet.

With: A Constructed World, L'Agence du doute, Bertrand Belin, Stéphane Bérard, Olivier Bosson, Mehdi Brit, Sonia Chiambretto, Magdalena Chowaniec, Paolo Codeluppi, Patrick Corillon, Antoine Dufeu, David Guez, Frédéric Héritier, Véronique Hubert, Dominiq Jenvrey, Laure Limongi, Valérie Oberleithner, Fabrice Reymond, Morgane Rousseau, Ludovic Sauvage, Benjamin Seror, Kristina Solomoukha, Naia Sore, Yoann Thommerel, Nicolas Tilly, Valentina Traïanova, Fabien Vallos.

g.u.i. is a publishing, image and interactive collective of designers created in 2006 which today includes Bachir Soussi Chiadmi, Nicolas Couturier, Julien Gargot, Angeline Ostinelli, Benoît Verjat and Sarah Garcin. The members of g.u.i. collaborate with public and cultural institutions, working groups and artists, principally in the fields of contemporary and performance art. Its research concerns the organisation, formatting and access to collections of documents and designing tools for publishing and collective documentation, which has led the workshop to develop a platform dedicated to this subject, a research space and publishing house, called BANC!

CNEAI
Ile des Impressionnistes,
2 Rue du Bac,
78400 Chatou
See: http://www.cneai.com/


Photo: Ouidade Soussi Chiadmi (DR)

Standard

EXPOSITION "DEGRE 48" au Cneai / DERNIERS JOURS

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29. Novembre 2014 - 10:00» 26. Avril 2015 - 18:00
Du 29 novembre 2014 au 26 avril 2015




Entre avril 2013 et février 2014, Daniel Foucard a proposé aux Laboratoires d’Aubervilliers dix soirées manifestes s'inscrivant dans le cadre de sa résidence d'écriture aux Laboratoires, intitulée Degré 48. L’atelier g.u.i. a été invité à produire les «imprimés» des 21 manifestes écrits et performés tout au long de ces dix soirées par les artistes, écrivains, poètes, plasticiens, commissaires d'expos et éditeurs participant à Degré 48
L'exposition Degré 48 au Cneai présente les dispositifs éditoriaux de documentation et d’impression imaginés par l’atelier g.u.i, remettant ainsi en jeu les techniques et les modes d’assemblages des captations vidéos et photos des soirées, les fichiers sources des artistes, les manifestes écrits, ainsi que la documentation produite par le public.

Une exposition produite par les Laboratoires d'Aubervilliers, le CNEAI et BANC! Scénographie et mise en lumière en collaboration avec Tom Huet.

Avec: A Constructed World, L'Agence du doute, Bertrand Belin, Stéphane Bérard, Olivier Bosson, Mehdi Brit, Sonia Chiambretto, Magdalena Chowaniec, Paolo Codeluppi, Patrick Corillon, Antoine Dufeu, David Guez, Frédéric Héritier, Véronique Hubert, Dominiq Jenvrey, Laure Limongi, Valérie Oberleithner, Fabrice Reymond, Morgane Rousseau, Ludovic Sauvage, Benjamin Seror, Kristina Solomoukha, Naia Sore, Yoann Thommerel, Nicolas Tilly, Valentina Traïanova, Fabien Vallos.

g.u.i. est un collectif de designers pour l'édition, l'image et l'intéraction créé en 2006 qui rassemble aujourd'hui Bachir Soussi Chiadmi, Nicolas Couturier, Julien Gargot, Angeline Ostinelli, Benoît Verjat et Sarah Garcin. Les membres de g.u.i. collaborent avec des institutions culturelles et publiques, des groupes de travail et des artistes, principalement dans les champs de l'art contemporain et de la performance. Ses recherches concernent l'organisation, la mise en forme et l'accès à des collections de documents, la conception d'outils pour l'édition et la documentation collective, amenant l’atelier à développer une plateforme dédiée à ce sujet, espace de recherche et maison d’édition, appelé BANC!

CNEAI
Ile des Impressionnistes,
2 Rue du Bac,
78400 Chatou
Voir: http://www.cneai.com/


Photo: Amaury Seval (DR)

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Exhibition from March 13 to May 16, 2015

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  • installation
  • performance

La distance entre V et W
Exibition from March 13 to May 16, 2015
open from Tuesday to Saturday, from 11 am to 7 pm.


For her first solo exhibition in France, marking the culmination of her residency at the Laboratoires d’Aubervilliers which began in October 2014, Amsterdam-based Israeli artist Yael Davids has designed an installation that takes hold of space, exploring the notions of territorial limits, their implications, and the cultural meanings objects convey across their temporal and geographic shifts and displacements.

The installation contains some of Yael David’s chosen materials, glass and clay plaster, articulating opacity and transparency through elements pertaining to a visual vocabulary familiar to the artist (large black surfaces, vernacular ceramic, transparent walls, etc.), enabling her to symbolise a reflection she conducts at the intersection of individual and collective experiences, of rootedness and migration, and of the movements of proximity and distance.

By deploying what could be described as a specific relation to the site of sculpture, Davids’ installation becomes a landscape, the panoramic view of a place. Yet the installation confines the visitor’s movements in a space that produces a boundary/border experience, to the point of almost entirely excluding the possibility of a body in its midst.

While her previous installations were grounded in a notion of interdependence between exhibition and performance — where the exhibition documents the performance, and the performance activates the exhibition — the Laboratoires exhibition focuses on the sculptural dimension. The artist has operated a horizontal shift — that of the large black screen featuring in some of her recent installations, such as Ending with glass in Basel in 2011. This slippage from wall to floor transforms the status of the surface, going from screen to expanse, from mirror to territory.

In her recent performance scripts, Yael Davids locate her work in relation to a form of sculpture apprehended as place and as gravity. The place of sculpture, which could also be both the place of the artwork and the place of dwelling. And gravity as weight, the weight of bodies, objects and history.

Placing in this site a glass structure containing objects that refer to a domestic context provokes the landscape through the still life. The case, a reference to the wonder-rooms that are the indirect ancestors of the museum, is at once a sculptural object that can be approached from all sides and the miniature reduction of a much larger space. A space within a space, this container and showcase of objects is both a generator of narratives and the ‘hub’ of these multiple stories.

Moreover, still lifes are drawn by Yael Davids which reproduces objects bought by the artist at Aubervilliers. They document the infinite possibilities of display and stories these objects tell.

Yael Davids’ work has a singular way of linking two seemingly contradictory sculptural dimensions: abstraction and narration. By engaging with a history that is both national (that of a burgeoning nation)¬ and individual (her own life story), Yael Davids constructs a project in which sculpture joins the body and space as a site of reception and activation of the conflicts that have in part shaped her life.



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Special thanks to André von Bergen / Set Designer
and thanks to Don de Boer and Lola Schroder



Exposition du 13 mars au 16 mai 2015

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  • Résidence 2014-2015
  • installation
  • Sculpture


La distance entre V et W
exposition du 13 mars au 16 mai 2015
visible du mardi au samedi, de 11h à 19h


Pour sa première exposition personnelle en France, fruit de sa résidence entamée en octobre 2014, « La distance entre V et W », l'artiste d’origine israélienne et installée à Amsterdam Yael Davids a imaginé une installation qui se saisit de l'espace, convoquant tout à la fois la question des limites territoriales, ses implications, et la charge culturelle et identitaire que des objets véhiculent à travers leur déplacement temporel et géographique.



Comportant certains de ses matériaux de référence, verre et enduit d’argile, cette installation articule opacité et transparence à travers des éléments d'un vocabulaire plastique connu chez l'artiste (large surface noire, céramique vernaculaire, paroi transparente, etc.) lui permettant de symboliser une réflexion menée à la croisée d’expériences individuelles et collectives, d’enracinements et de migrations, de rapprochements et d’éloignements.

En déployant ce qu'on pourrait nommer une relation spécifique au lieu de la sculpture, l'installation de Davids devient paysage, vue d'ensemble d'un site. Cependant, confinant le visiteur dans un espace de déambulation où il est amené à éprouver un état de frontière, l’installation va jusqu’à quasi évacuer la possibilité d’un corps en son sein.

Autant ses précédentes installations fonctionnaient sur un principe d’interdépendance entre exposition et performance - la première documentant la seconde qui elle-même activait la première -, autant celle mise en place aux Laboratoires se concentre sur la dimension sculpturale de son travail.
Ici, l’artiste procède à un basculement horizontal : celui du large panneau noir qui compose certaines de ses installations récentes, telle Ending with glassà Bâle en 2011. Ce glissement du mur au sol entraîne une transformation du statut de la surface : de l’écran à l’étendue, du miroir au territoire.
Dans ses récents scripts de performances, Yael Davids situe son travail à l’aune d’une sculpture envisagée comme lieu et comme gravité. Le lieu de la sculpture, qui peut également s’avérer être le lieu de l’œuvre, tout comme le lieu de vie. La gravité, quant à elle, est poids, le poids des corps comme celui des objets et de l’histoire.

Dans ce lieu, l’introduction d’une structure de verre contenant des objets faisant référence à un univers domestique vient provoquer le paysage via la nature morte. Le coffre, réalisé en référence aux cabinets de curiosités et chambres de merveilles, ancêtres indirects des musées, s’avère un objet sculptural appréhendable de tous côtés, aussi bien que la réduction miniaturisée d’un espace plus vaste. Espace dans l’espace, ce contenant et vitrine d’objets fait naître des récits autant qu’il en constitue leur lieu d’agencement.

Par ailleurs, des dessins de nature morte ont été réalisés par Yael Davids à partir d’objets achetés par l’artiste à Aubervilliers pour l’exposition. Ils documentent les possibilités infinies de dispositions et de récits que ces objets produisent.

L’œuvre de Yael Davids a de singulier qu’elle parvient à nouer deux dimensions sculpturales a priori contradictoires : abstraction et narration. C’est en regard d’une histoire tant nationale qu’individuelle que Yael Davids construit un travail où la sculpture rejoint le corps et l’espace comme lieux d’accueil et d’activation des conflits qui la constituent en partie.





Un colloque « en forme de conte », abordant la notion de diaspora des objets accompagnant l'exposition, aura lieu le 16 mai 2015.


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Remerciement spécial à André von Bergen / Scénographie
et merci à Don de Boer et Lola Schroder


Colloque le 16 mai : La diaspora des objets

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  • Résidence 2014-2015
  • symposium


La diaspora des Objets
Un symposium en forme de conte
samedi 16 mai de 14h30 à 19h


En conclusion de son exposition aux Laboratoires d’Aubervilliers, « La distance entre V et W », Yael Davids imagine un symposium en forme de conte - La diaspora des objets - qui développe, en présence du public et de ses invitées, les enjeux de distanciation, d’enracinement et de production de frontières qui sont au cœur de son projet de recherche aux Laboratoires.
Tandis que l'artiste conçoit d'ordinaire ses installations dans la perspective de les activer lors de performance, elle a choisi a contrario d'évacuer son corps et ses mots de l'espace même de son exposition aux Laboratoires. Ce symposium, qui s’articule autour de récits d’objets singuliers, s’annonce alors comme une nouvelle forme d’incarnation de son projet.
 
Ici les « objets » sont à saisir selon une large acception : biens personnels chargés d’affects, images porteuses d’une histoire qui reste à écrire, pierres d’une architecture reconfigurée au gré de ses locataires, terre d’accueil d’un projet idéologique… Il s’agit durant une après-midi entière de réfléchir aux mouvements subis par des biens domestiques ou culturels, en proie à des déplacements temporels et géographiques. Autant de « choses à soi » qui, tour à tour ignorées, confisquées ou scellées, détruites ou redistribuées, témoignent à leur manière d'une histoire intime et/ou politique. Car derrière ces objets, ce sont des destins croisés de personnes anonymes et publiques que les intervenants mettent en lumière. C’est à l’intersection de la petite et de la grande histoire et en particulier à l’aune du conflit israélo-palestinien, que ces notions de déplacement, de spoliation et de réappropriation sont convoquées et étudiées.

Avec : Yael Davids (artiste), Yasmine Eid-Sabbagh (artiste), Irit Rogoff (professeur d'art visuel, théoricienne, et curatrice) et Malkit Shoshan (architecte, et chercheuse). Modération Mathilde Villeneuve (co-directrice des Laboratoires d’Aubervilliers).



Interventions
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Adoptant une approche auto-réflexive sur son travail, via des récits et des activations d’objets, Yael Davids renoue avec la pensée d’un art comme opération de détachement et de deuil, cher à sa pratique. Les « objets trouvés » qu’elle sollicite sont autant issus de son installation présentée aux Laboratoires que d’héritages familiaux et culturels (l’histoire des legs successifs des manuscrits de Franz Kafka, ainsi que de l’Angelus Novus de Paul Klee dont Walter Benjamin fut le premier acquéreur, ou encore le rapport fusionnel que ce dernier entretenait avec ses livres et sa bibliothèque), pour penser à travers une pluralité de voix la notion d’artefact.
 
Dans une précédente conférence, Exhausted Geography, Irit Rogoff désignait la géographie et la cartographie comme outil et technologie essentielle à l’installation d’un pouvoir qu’il est important de déconstruire et déborder. Elle privilégiait des géographies relationnelles et des cartographies affectives qui prennent en compte l’expérience des déplacements sur un territoire, ses conditions, son encadrement, les forces d’invisibilisation en marche, l’appréhension du temps de chacun et des émotions suscitées. Pour La diaspora des objets, Irit Rogoff partage ses nouvelles recherches autour de la constitution idéologique de l’Etat d’Israël et du projet sioniste, telle l’invention moderniste d’un lieu dont elle décryptera les motifs et ses effets, brutaux et illusoires.
 
Yasmine Eid-Sabbagh rend compte de ses recherches effectuées pendant de longues années dans un camp de réfugiés palestiniens dans le sud du Liban, travaillant à produire une archive numérisée d’images de famille et de studio - photos rares et privées, rarement exposées au regard, délaissées même par ceux qui les possèdent ou les réalisent. Travaillant en collaboration avec les résidents du camp, se voyant confiée un certain nombre de photographies, l’artiste a engagé un travail de mémoire. Ce dernier passe par l’accroissement de l’attention accordée aux formes d’auto-représentation et par la libération des espaces temporels, géographiques et émotionnels qui convergent dans ces images. C’est à travers une forme expérimentale de restitution sonore et visuelle que Yasmine Eid-Sabbagh s’attache ici à explorer les superpositions des mécaniques de distance et de proximité propres à ces images et à ouvrir à leur antagonisme inhérent.
 
Dans Atlas of The Conflict (2010) l’architecte Malkit Soshan proposait, via la production de plus de 500 cartes et diagrammes, une visualisation du conflit israélo-palestinien sur les 100 dernières années. Son intervention pour La Diaspora des objets, intitulée Migratory Stones, revient sur l’histoire particulière du village arabe Ein Hawd : un territoire confisqué, d’où ses habitants palestiniens ont été chassés puis remplacés par différentes colonies juives, et enfin occupé par des personnalités du mouvement dada, qui le font devenir à ses dépens le symbole d’un espace social d’avant-garde. Les fondations sont déplacées, ré-agencées et renommées, creusées pour accueillir une activité artistique. Les pierres portent aujourd’hui encore les stigmates d’une volonté d’instauration d’un nouveau monde qui n’a d’égal que la violence faite à ses origines véritables.
 



Biographies
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Yael Davids, artiste d’origine israélienne vivant à Amsterdam, a développé une pratique artistique qui se situe au carrefour de la danse, performance, sculpture et des arts plastiques, catégories qui ne sont dans son cas opérantes que dans leur dimension transversales, ouvertes et poreuses. Son travail jusque là met en œuvre une relation forte entre installation et performance, où le corps tient un rôle pivot.
Sa résidence au sein des Laboratoires d’Aubervilliers vient enrichir un travail déjà présent sur la scène contemporaine étrangère, notamment en Italie, Pays-Bas, Allemagne, Angleterre, ou encore Suisse, où elle notamment présenter les installations, activations et performances End on Mouth, If I can’t Dance, I Don’t want to Be Part of Your à la Biennale de Venise (2005), Learning to Imitate pendant Objectif Exhibitions à Amsterdam (2007) et pendant Picture This à Bristol (2010), Ending with Glass à la Kunsthalle de Bâle (2011), Oblitarating an Image au Musée de Leuven (2012), A reading that Writes – a physical Act I au Musée d’Art de Rio de Janeiro et A reading that Writes – a physical Act II à Red Cat de Los Angeles (2013), ainsi que sa participation à l’exposition Yvonne Rainer Project à la Ferme du Buisson (2014).

Yasmine Eid-Sabbagh a étudié l’histoire, la photographie et l’anthropologie visuelle à Paris. De 2006 à 2011 elle vit à Burj al-Shamali, un camp de réfugiés palestinien établis en 1956, et situé juste au sud de la ville portuaire de Tyr, au Liban. À Burj al-Shamali, elle a réalisé une recherche photographique incluant un projet dialogique avec un groupe de jeunes palestiniens, ainsi qu’un travail de collection de photographies de famille et de studio.   Yasmine Eid-Sabbagh est membre de la Fondation Arabe pour l'Image (http://www.fai.org.lb) depuis 2008. Elle est actuellement doctorante à l’Académie des Beaux-Art de Vienne.

Malkit Shoshan a étudié l'architecture et l'urbanisme à l’Université IUAV de Venise (Italie) et au Technion de Haïfa (Israël). Fondatrice du think tank architectural FAST (Foundation for Achieving Seamless Territory  / Fondation pour la réalisation d’un territoire transparent) basé à Amsterdam, elle explore et met en évidence via son travail les relations entre l'architecture, la politique et les droits de l’homme.
Auteure du livre primé Atlas of the Conflict, Israel-Palestine (2010) et de Village (2014).
L’an passé, alors qu’elle était chercheuse à la Het Nieuwe Instituut de Rotterdam, elle a développé un projet à long terme Drones et Honeycombs où elle étudie l'architecture contemporaine et des paysages en temps de guerre et de paix. Il comprenait l’intervention « Design for Legacy » ; les séminaires « Drone Salon » et « Missions and Missionnaries », ainsi que l'installation « 2014-1914: View from above ».
Elle est également membre du comité de rédaction de Footprint, le Journal Architecture Théorie de Delf, associé à la chaire Architecture Théorie de l’Université de Technologie de Delf (Hollande).
Son travail a été publié au sein de livres, magazines et journaux tels que SQM:The Quantified Home, Volume, Abitare, Frame, Monu, Haaretz et le New York Times ; il a également été exposé à la Biennale d’Architecture de Venise (2002, 2008), la Biennale de Venise (2007), l’Institut d’Architecture des Pays-Bas (2007), Experimenta (2011), NAiM/Bureau Europa (2012) et au Het Nieuwe Instituut (2014).

Irit Roggoff, théoricienne et curatrice, qui écrit à l’intersection des pratiques critiques, de la politique et de l’art contemporain, est également professeur au Goldsmiths College, Université de Londres, dans le département des cultures visuelles, qu'elle a fondé en 2002. Son travail, via une série de nouveaux think tank et de programmes à Goldsmith (Recherche/Architecture, Savoirs/Curateurs) se concentre sur les possibilités de localisation, déplacement et échange de connaissances au sein des pratiques professionnelles, des forums auto-générées, des institutions académiques et des enthousiasmes individuels. Ses publications comprennent notamment Museum Culture (1997), Terra Infirma – Geography’s Visual Culture (2001), A.C.A.D.E.M.Y (2006), Unbounded – Limits Possibilities (2008) ainsi que Looking Away – Participating Singularities, Ontological Communities (2009). Enfin, en tant que curatrice, elle a realisés : De-Regulation with the work of Kutlug Ataman (2005-8), A.C.A.D.E.M.Y (2006), et  Summit – Non Aligned Initiatives in Education Culture (2007).


Walk, Hands, Eyes (Aubervilliers)

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Dispositif perceptif


Walk, Hands, Eyes (Aubervilliers): expérience pour un spectateur et un guide, qui au cours d’une balade silencieuse d'une heure, tissent une relation particulière entre marcher, voir et toucher...

Myriam Lefkowitz, accompagnée de Julie Laporte et Jean Philippe Derail, a activé à l'automne 2014, sur rendez-vous, ce dispositif pour un spectateur.


Performing Opposition

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  • plateforme publique
  • Dispositif discursif et performatif


Le Printemps des Laboratoires #3 - Performing Opposition

Sous l’intitulé Performing Opposition, cette troisième édition du Printemps des Laboratoires explore l’art dans sa relation à la “polis” à contre courant des pouvoirs institués. De la naissance des avant-gardes au XIXe siècle jusqu’aux engagements des artistes dans des mouvements de contestations et de révoltes sociales récents, l’art renouvelle ses conditions, ses stratégies et ses formes d’opposition. C’est à travers la mise en perspective de certains héritages historiques et artistiques (agit-prop, spaßguerrilla, situationisme, Indignados) que Performing Opposition entend souligner une dynamique actuelle qui participe à creuser des brèches dans le continuum réglementé de l’espace public, pour le (re)peupler et se l’approprier. La question de “performer l’espace public” y est centrale, particulièrement à l’ère numérique qui redistribue autrement les stratégies de visibilité et de représentation. Performing Opposition met en avant les mouvements antagonistes qui reconfigurent à travers le monde et d’une localité à l’autre la carte d’un pouvoir aujourd’hui diffus et moléculaire. Un art qui est aussi capable de déjouer ses rapports à l’institution pour y inventer, encore et malgré tout, des stratégies critiques et opérantes.

Durant cette édition du Printemps des Laboratoires nous mettons en dialogue des diversités de témoignages d’expériences et de points de vue. Nous avons ainsi convié différents spécialistes des mouvements activistes (Brian Holmes), des avant-gardes (Marc Partouche), des cultures numériques (Marie Lechner, Nathalie Magnan) ou encore des relations entre le théâtre et la modernité politique (Diane Scott). Ces points de vues théoriques rentreront en résonance avec les paroles des artistes, qui tantôt prennent part à des révoltes populaires (Burak Arikan), tantôt agissent, via leur pratique et selon d’autres temporalités, à la construction de communautés de pensée et d’action (Marinella Senatore), proposent des formes d’occupation de l’espace public en prenant pour intermédiaire l’institution artistique (Thomas Hirschhorn, Renata Lucas) ou encore investissent le champ du théâtre, de la littérature et de la poésie comme lieu privilégié d’observation sociale et de ses injustices (Motus, Nathalie Quintane). Enfin il nous semble important d’interroger ces problématiques depuis l’institution, celle des Laboratoires d’Aubervilliers évidemment, qui cherche à créer les conditions d’émergence et d’accompagnement de formes artistiques libres, celles aussi de complices professionnels engagés à leur tour à travers les activités de leur lieu, à la fabrication d’une révolution lente (Beirut au Caire).

Ces discussions prendront corps au sein d’un ensemble composite: l’accompagnement musical du pianiste Alexey Aasantcheef dont la toile de fond, tissée à partir des morceaux de Cornelius Cardew, sera ponctuée de morceaux révolutionnaires que le public sera invité à chanter; de performances proposées par des étudiants de l’Academie de Beaux Arts d’Oslo; d’un dîner ouvert à tous; d’une projection mettant en regard des films contemporains (les cinéastes égyptiens Jasmina Metwaly et Philip Rizk ainsi que DAAR basé en Palestine) et un documentaire d’une pièce de théâtre majeure des années 70 (Paradise Now du Living Theater). En amont de cette édition du Printemps des Laboratoires aura lieu le workshop “Graph Commons” proposé par l’artiste turc Burak Arikan.

Nous remercions chaleureusement tous les intervenants d’avoir répondu à notre invitation ainsi que les membres des ateliers de lecture, qui se sont tenus durant l’année, contribuant largement à nourrir la programmation de ce Printemps. Nous nous réjouissons de la tenue de ces deux jours de réflexion commune. Ils seront, nous l’espérons, l’occasion de décrypter la manière dont les gestes artistiques contemporains et la politique s’informent, et d’imaginer ensemble l’actualisation de leur puissance d’agir.


Alexandra Baudelot, Dora García, Mathilde Villeneuve (Co-directrices des Laboratoires d’Aubervilliers)



Avec la participation de : Alexey Aasantcheef (pianiste), Burak Arikan (artiste), Thomas Hirschhorn (artiste), Brian Holmes (philosophe, critique d’art, activiste), Marie Lechner (journaliste), Renata Lucas (artiste), Nathalie Magnan (média-activiste), Marc Partouche (docteur en histoire de l‘art et en esthétique), Jasmina Metwaly et Philip Rizk (cinéastes), Daniela Nicolo et Enrico Casagrande (dramaturge pour le collectif Motus / Italie), Nathalie Quintane (écrivaine, poète), Diane Scott (historienne du théâtre), Marinella Senatore (artiste), Antonia Alampi et Jens Maier-Rothe (directeurs de Beirut, centre d’art / Caire), DAAR (Decolonizing Architecture Art Residency / Palestine), Christopher Wachter et Mathias Jud (artistes), Sophie Wahnich (historienne) et la participation des étudiants de l’Oslo National Academy of the Arts.


Printemps des Laboratoires #3 : programme

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Lundi 1er au vendredi 5 juin

Les étudiants de l’Oslo National Academy of the Arts interviendront dans l’espace public d’Aubervilliers. Une documentation de ces interventions sera présentée au cours du week-end du Printemps.



Jeudi 4 et vendredi 5 juin, de 11h à 18h

Graph Commons, Network Mapping Workshop,
Atelier mené par Burak Arikan (artiste), limité à 30 personnes
sur inscription à reservation@leslaboratoires.org



Samedi 6 juin

13h. Déjeuner 

16h30 Pause

20h. Dîner musical inspiré de l’oeuvre de Cornelius Cardew*

11h.Pratique artistique, opposition et contestation : la figure des avant-gardes et leur stratégie politique.
Avec Sophie Wahnich (historienne), Marc Partouche (historien de l’art), et Nathalie Quintane (auteure, poète).

14h.“The Plot Is The Revolution”: le théâtre comme révolution et la performance comme revendication d’un espace public.
Avec Sophie Wahnich, Diane Scott (historienne du théâtre), Daniela Nicolo et Enrico Casagrande (dramaturge pour le collectif Motus / Italie), et Marinella Senatore (artiste).

17h.Bloggers, Hackers, Wikileakers, Whistleblowers, Youtubbers : communautés intentionnelles et réseaux sociaux.
Avec Marie Lechner (journaliste), Brian Holmes (philosophe, critique d’art, activiste), Mathias Jud et Christopher Wachter (artistes), et Nathalie Magnan (média-activiste).
Et l’intervention des étudiants de Oslo National Academy: Brouillard du Nord: la dépression comme forme d’opposition, les défaites personnelles et politiques comme moteur de changement.



Dimanche 7 juin

13h00. Déjeuner

17h30. Clôture

11h30. Projection de films.

14h00. Occuper l’institution.
Avec Alexandra Baudelot, Dora García et Mathilde Villeneuve (co-directrices des Laboratoires d’Aubervilliers), Thomas Hirschhorn (artiste), Renata Lucas (artiste), Antonia Alampi (directrice de Beirut, centre d’art / Caire).
Et l’intervention des étudiants de Oslo National Academy : L’artiste incarcéré, la pratique artistique dans l’institution : de Pussy Riot à Tania Bruguera.




Les deux journées de plateforme publique seront ponctuées d’intermèdes chantés. L’intégralité des interventions sera traduite en français/anglais.
*merci de bien vouloir préciser si vous restez le samedi soir pour le “dîner musical” (payant)


Entrée libre sur réservation : 01 53 56 15 90 et reservation@leslaboratoires.org






Réappropriation de l'espace urbain : documentaire de restitution

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12. Mai 2015 - 19:00» 22:00
Mardi 12 mai 2015, 19h


Sybille Cornet, auteure et metteure en scène vivant à Bruxelles, a mené depuis septembre 2014 dans le cadre de sa résidence aux Laboratoires et dans une démarche de réappropriation de l’espace urbain, une série d’ateliers avec des élèves du lycée professionnel Jean-Pierre Timbaud à Aubervilliers.

Ces ateliers réalisés entre les mois de janvier et mars 2015, ont été le prétexte à questionner autrement les formes de l’art, ses lieux et le travail qui y est mené. Traçant des trajectoires multiples allant de l’exploration de la performance dans l’espace public à celle d’un réseau artistique albertivillarien formé pour l’occasion entre Les Laboratoires, la Dynamo et la Commune, cet Odyssée Laboratoires s’achève en mai 2015 avec la projection aux Laboratoires d’Aubervilliers d’un documentaire retraçant cette année scolaire.


L’ensemble de ce projet a été réalisé en collaboration avec le Lycée Jean-Pierre Timbaud (Aubervilliers) et l’Imprimerie municipale d’Aubervilliers (pour les publications) et avec le soutien de la DRAC - Aide à la résidence territoriale en milieu scolaire, de la Région Ile-de-France et du Ministère de la Culture et de la Communication - Soutien à la démocratisation et à l’éducation artistique et culturelle. 

 

 










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photos : Ouidade Soussi-Chiadmi







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Mots-clés: 

  • Résidence 2014-2015
  • projection

Présentation

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Degré 48


Degré 48(Latitude exacte d'Aubervilliers: 48°54'): en référence au "degré 41" créé par le poète Iliazd, nom évoquant la latitude de Tbilissi, sa ville d'origine où sera créée cette revue futuriste souvent rapprochée de l'esprit Dada, compilation de nombreux manifestes et déclarations d'intentions.

Speak Corner

S'il n'y a pas encore eu de lieu spécifique pour promouvoir l'exercice du manifeste d'art, du manifeste littéraire ou autre du même genre, disons que Degré 48 se porte candidat. Le manifeste est ordinairement un lieu en soi. Il se publie, se proclame, dans les colonnes d'un journal, dans un café, sur des tracts. Le manifeste est le lieu d’un discours et d’une pratique performative. Il est, par définition, inattendu, on ne va pas à sa rencontre, c'est lui qui surgit au détour d'une publication. Sauf si nous proclamons, en son nom précisément, sa toute nouvelle fonctionnalité, celle de produire des rencontres. Donnons-lui un nouveau système d'exploitation où le réinitialiser, lui redonner sa fraîcheur, une plateforme qui deviendrait autant sa tribune et son tremplin que sa base de données. Degré 48 se propose d'intensifier la pratique didactique, mais très libre, de l'écriture à coups d'articles péremptoires, article 1, article 2, article 3, d'affirmations contestables parce que parfois provocatrices, de coups de balais hâtifs et de semonces. Le résultat est souvent succinct, car plus efficace ainsi et aisé à retenir, parfois plus documenté, disons mieux argumenté qu'on ne le croit, en tous cas toujours étonnant et excessif. Une dizaine de soirées sur une année, chaque soirée-manifeste présentant oralement ou à l'aide de diverses approches et techniques performatives un, deux ou trois manifestes commandés à des artistes, écrivains, essayistes, groupes.

Le collectif de graphistes g-u-i déploie un projet d’édition et de publication qui prend forme à chaque soirée-manifeste. Ces publications ont pour vocation de relayer les manifestes sous la formes de tracts et autre objets d’édition et d’être diffusés dans l’espace public.

Avec: A Constructed World, Speech and What Archive, Kristina Solomoukha, Paolo Codeluppi, Fabien Vallos, Ludovic Sauvage, Bertrand Belin, Nicolas Tilly, Stéphane Bérard, Antoine Dufeu, Patrick Corillon, Laure Limongi, Fabrice Reymond, Valentina Traïanova, Mehdi Brit, Morgane Rousseau, Jeanne Moynot, Anna Byskov, Natsuko Uchino, David Guez, Olivier Bosson, Dominiq Jenvrey, l'Agence du doute, Magdalena Chowaniec, Valérie Oberleithner, Yoann Thommerel, Sonia Chiambretto, Benjamin Seror.


+ dates +
26 avril, 24 mai, 28 juin, 6 juillet, 13 septembre, 18 octobre, 15 novembre, 6 décembre 2013; 17 janvier et 14 février 2014


Projet réalisé avec le soutien de la région Île-de-France, dans le cadre du programme régional de résidence en Île-de-France, et de la ville de Paris


Photographie: “John Webster, master orator, at his best at Speakers’ Corner,  Sydney (1964)” Crédit: R. Skobe

Mots-clés: 

  • résidence
  • littérature
  • manifeste
  • 2013-2014

Open School East

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16. Mars 2015 - 15:30» 17:30
Monday, March 16, 2015, 3:30 pm - 5:30 pm


A lecture proposed by Anna Colin

Anna Colin will be presenting the activities and objectives of Open School East, a space devoted to artistic development and to fostering the exchange of knowledge and know-how between the artistic community, local residents and the broader public. Open School East was co-founded by Anna Colin in 2013 and is currently located in a former library and community centre in De Beauvoir Town, East London. Open School East is an informal space for artistic learning and community and cultural projects, run according to principles of experimentation, cooperation and self-direction. Through its study programme and its public programme, Open School East works closely with 14 artists over a 10-month period, and, over the longer term, with a host of practitioners, local audiences and publics from further afield.








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Anna Colin works in London as a curator and critic. She is co-founder of Open School East, co-curator of the British Art Show 8 (2015-2017) with Lydia Yee, and associate curator at the Fondation Galeries Lafayette in Paris.

http://openschooleast.org/

 

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Open School East

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16. Mars 2015 - 15:30» 17:30
Lundi 16 mars 2015, 15h30-17h30


Une conférence proposée par Anna Colin

Anna Colin vient présenter les activités et enjeux d’Open School East, un espace dédié au développement artistique et à l’échange de savoirs et savoir-faire entre différentes communautés – artistiques, locales et autres. L’association Open School East a été co-fondée par Anna Colin en 2013 et occupe présentement une ancienne bibliothèque et maison de quartier située à De Beauvoir Town, dans l’est londonien. Open School East est un espace pédagogique et socio-culturel informel, régi selon des principes d’expérimentation, de coopération et d’autogestion. Au travers du ‘study programme’ et de sa programmation publique, Open School East travaille de près avec un groupe de 14 artistes associés pendant 10 mois, et avec de multiples praticiens et publics locaux et moins locaux sur la durée.






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Anna Colin travaille comme commissaire et critique à Londres. Elle est co-directrice d’Open School East, co-curatrice de British Art Show 8 (2015-17) avec Lydia Yee, et curatrice associée à la Fondation Galeries Lafayette à Paris.

http://openschooleast.org/

 
https://soundcloud.com/leslaboratoires-1/anna-colin-laboratoires-aubervi...

 

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ECOUTEZ EN LIGNE / COMMENT FAIRE D'UNE CLASSE UNE OEUVRE D'ART ?

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Le lundi 16 mars 2015, Anna Colin est venue présenter aux Laboratoires les activités et enjeux d’Open School East, espace dédié au développement artistique et à l’échange de savoirs et savoir-faire entre différentes communautés – artistiques, locales et autres.

Cette intervention a été réalisée dans le cadre du cycle de conférences initié par Marie Preston et Gwenola Wagon Comment faire d'une classeune oeuvre d'art ? dont deux conférences ont été accueillies par les Laboratoires d'Aubervillires. Cette seconde intervention a fait l'objet d'une captation audio, dont voici l'enregistrement :

Intervention d'Anna Colin aux Laboratoires d'Aubervilliers, le lundi 16 mars 2015


L’association Open School East, co-fondée par Anna Colin en 2013, occupe présentement une ancienne bibliothèque et maison de quartier située à De Beauvoir Town, dans l’est londonien. Open School East est un espace pédagogique et socio-culturel informel, régi selon des principes d’expérimentation, de coopération et d’autogestion. Au travers du ‘study programme’ et de sa programmation publique, Open School East travaille de près avec un groupe de 14 artistes associés pendant 10 mois, et avec de multiples praticiens et publics locaux et moins locaux sur la durée.



franck leibovici

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franck leibovici (paris), poète et artiste.
principales publications : quelques storyboards (ubu.com, 2003), 9+11 (ubu.com, 2005), des documents poétiques (al dante, 2007), portraits chinois (al dante, 2007), lettres de jérusalem (spam, 2012), (des formes de vie) - une écologie des pratiques artistiques (les laboratoires d'aubervilliers / questions théoriques, 2012), filibuster (une lecture) (jeu de paume, 2013), des récits ordinaires (avec yaël kreplak et grégory castéra, les presses du réel, 2014).
développe depuis 2008 un mini-opéra pour non-musiciens, comme instrument de redescription des «conflits de basse intensité». les performances et installations, fondées sur des protocoles de la musique expérimentale, de la danse, des sciences studies ou de l'analyse conversationnelle, ne relèvent toutefois en rien du «spectacle vivant».

Uriel Orlow

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Uriel Orlow est un artiste installé à Londres. Sa pratique privilégie la recherche, le processus et pluridisciplinarité, via notamment le film, la photographie, le dessin et le son. Il est connu pour ses films, ses conférences performances et ses installations multimédias qui traitent de sites spécifiques et de micro-histoires selon différents régimes de représentation et de modes narratifs. Son travail s’attache aux manifestations spatiales de la mémoire, aux taches aveugles de la représentation et aux formes de la hantise.

Il a étudié les beaux-arts à Central Saint Martins (College of Art & Design) et à la Slade School of Art à Londres et la philosophie à l’Université de Genève. Il obtient son doctorat en art en 2002. Il est professeur invité au Royal College of Art de Londres, chercheur associé à l’Université de Westminster et enseigne à l’Université des arts de Zurich et de Genève.

Il a exposé à titre personnel en 2015 à la John Hansard Gallery à Southampton, au centre culturel Depo à Istanbul et au Castello di Rivoli à Turin. Son travail a été présenté récemment dans les manifestations suivantes: Edinburgh Art Festival, Recent British Artists Film and Video à la Tate Britain de Londres, EVA International à Limerick (2014), Bergen Assembly  (2013), Manifesta 9 (2012), 54ème Biennale de Venise et 8ème Biennale de Mercosul au Brésil (2011).

Le travail d’Uriel Orlow a été montré dans de nombreux musées, galeries et festivals de cinéma, notamment la Tate Modern, la Whitechapel Gallery, l’ICA et la Gasworks à Londres; le Palais de Tokyo, la Maison Populaire et Bétonsalon à Paris; Les Complices et Helmhaus à Zurich; le Centre d’Art Contemporain et le Centre de la Photographie à Genève; Württembergischer Kunstverein à Stuttgart; Extra-City à Anvers; Alexandria Contemporary Art Forum (ACFA) et Contemporary Image Collective (CIC) au Caire; la Casa del Lago à Mexico; la Kunsthalle de Budapest, la Spike Island à Bristol, le Musée juif de New York, le Musée de la photographie contemporaine de Chicago.

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