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Collective Hypnosis Seeance [Silvia Maglioni & Graeme Thomson]

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10. Janvier 2015 - 16:00» 20:00
Saturday 10 January, 4pm-8pm


Directors Graeme Thomson and Silvia Maglioni transform Un Amour d'UIQ, science-fiction film written (but unmade) by Felix Guattari, in a single “seeance” of collective hypnosis. It will expand the territory of the 'body' of this film without filming a single shot, through a molecular vision of image, sound, language and gestures. Fragments of this seeance, along with voices recorded during previous sessions, will be recomposed into a polyphonic soundwork for the exhibition coming next Februrary in London at The Showroom.


Group limited to 10 persons (in english). On reservation at reservation@leslaboratoires.org

Labo des Labos

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UIQ in love_A love of UIQ: The Unmaking-Of


In relation with their exhibition developed for The Showroom in London which will open in February 2015, Silvia Maglioni and Graeme Thomson wish to open in Les Laboratoires d'Aubervilliers a discussion space on the screenplay of the science-fiction film Un Amour d’UIQ, written by Felix Guattari but never published: A script that the two artists consider as an unstable potential entity whose being and becoming has to be envisioned through an ongoing process of translation and transduction.

In Guattari’s original script an invisible alien force from a parallel dimension – UIQ, the Universe Infra-Quark – makes contact with a group of humans and begins to desire a form for itself (a face, a body), in order to communicate with the world of its hosts, but never succeeds. During the hypnosis seeance proposed in Les Laboratoires, participants are invited to imagine what it might be like to be affected by an entity like UIQ, in such a way that the encounter expands not only the film’s but our own potential.

This seeance, which spread the encounter with l’UIQ all over the film, follows others already elaborated in several venues around Europe and the USA. It will be used to enrich a polyphonic soundwork for the production of a film without image, a 'film of visions', created by the squatter community who have gathered around Guattari’s script. The soundwork will take place in The Showroom in London next February, as a first step towards this project. Another session will follow to develop other ideas and work protocols that Silvia Maglioni and Graeme Thomson will experiment in Les Laboratoires between September 2015  and June 2016.

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residency

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Le Printemps des Laboratoires #3


Le Printemps des Laboratoires is a yearly invitation to the public. It was developed to be the ideal moment to bring up and debate, both in theory and in practice, the issues that guest artists at Les Laboratoires d’Aubervilliers address. In the form of an artistic tool, it takes place over two days and includes discussions intended to be moments for sharing, performances and workshops, on different scales and in different formats. This meeting is the opportunity to break down the divide between audiences and specialists, to roll out a singular tool that encourages experiences of art and politics rather than representations of them, the circulation and comparison of ideas rather than their authoritative forms of transmission. While being a critical and artistic condensation and development of les Laboratoires d’Aubervilliers project, this year’s Printemps des Laboratoires offers an opportunity to nurture research and explore a variety of current artistic, historical and critical contexts, both French and international.

The first instance of the Printemps des Laboratoires (2013), entitled "Commune, Commons, Community", raised the issue of the commons. Second instance (2014), "Ne travaillez jamais!", was about links that unite art and work. "Performing Opposition", the third instance of the Printemps des Laboratoires (June 2015) will explore the forces and shapes of the revolts that left a mark on History in the past ten years, and their role in social transformations. "Performing Opposition" will be particularly interested in practices and strategies developped by artistic performances, as well as political and civil manifestations.



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In collaboration with the HEAD of Geneva and The Oslo Academy of Fine Art at Oslo National Academy of the Arts

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  • plateforme publique
  • juin 2015

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Le Printemps des Laboratoires #3


Le Printemps des Laboratoires est un rendez-vous public annuel. Il est conçu comme un moment fort pour mettre en jeu et débattre, en théorie et en pratique, ces problématiques abordées par les artistes accueillis aux Laboratoires d’Aubervilliers. Prenant la forme d’un dispositif artistique, il se déploie sur deux jours et accueille des discussions pensées comme des espaces de partage à géométries variables, des performances et des ateliers. Ce rendez-vous est l’occasion d’abolir les frontières entre publics et spécialistes, de déployer un dispositif singulier préférant les expériences de l’art et du politique plutôt que ses représentations, la circulation et la confrontation des idées plutôt que leurs formes de transmissions autoritaires. Tout en étant un temps de condensation et de développement critique et artistique du projet des Laboratoires d’Aubervilliers, ce Printemps offre une occasion de nourrir la recherche et d’explorer les différents contextes artistiques, historiques et critiques actuels, aussi bien français qu’internationaux.

La première édition du Printemps des Laboratoires (2013), sous l’intitulé "Commune, Commun, Communauté", abordait la question des communs. La seconde édition (2014), "Ne travaillez jamais!" posait celle des relations qui unissent l’art et le travail. “Performing opposition”, troisième édition du Printemps qui se déroulera en juin 2015, explorera les forces et les formes de révoltes qui ont marqué l’Histoire ces dix dernières années et leur rôle dans les transformations de la société. "Performing opposition" s’intéressera particulièrement aux pratiques et stratégies développées aussi bien par les performances artistiques que par les manifestations citoyennes et politiques.



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En collaboration avec l’HEAD de Genève et l’Academy of Fine Art at Oslo National Academy of the Arts

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  • plateforme publique
  • juin 2015

Journal des Laboratoires

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Journal des Laboratoires

Le Journal des Laboratoires est une publication gratuite qui rend compte des processus de recherche des projets accueillis aux Laboratoires d'Aubervilliers. Il permet aussi l'accompagnement critique et une diffusion étendue des projets tout au long de leur processus.


Edito du Journal des Laboratoires 2014-2015 par Alexandra Baudelot, Dora García, Mathilde Villeneuve


L'OEUVRE EST LA PRODUCTION EST L'EXPERIENCE

Ne travaillez jamais ! L’injonction situationniste qui chapeautait le dernier Printemps des Laboratoires guidait nos recherches en 2014 et la conception de ce journal. Cette phrase résonne aujourd’hui étrangement, en regard de la situation artistique que connaît la France, ébranlée par des politiques culturelles qui font preuve à la fois d’ingérence et de désengagement progressif. Après la remise en question du statut des intermittents, au tour des centres d’art et des théâtres d’être menacés de fermeture (le CAC à Brétigny, Les Églises de Chelles, La Panacée à Montpellier, l'École des beaux-arts de Perpignan, le Forum du Blanc-Mesnil, le Wharf en Normandie, Le Lieu Commun à Toulouse… la liste se rallonge chaque jour). Les arguments qui participent à justifier une telle éviction – formes d’art élitistes, inutiles, exigeantes (sensiblement devenu un gros mot) et coûteuses vs un art populaire (pour ne pas dire populiste), qui devrait au contraire satisfaire les « attentes » du plus grand nombre – font pourtant l’impasse sur l’essentiel : le travail de l’art n’est pas un supermarché qui mettrait à disposition des produits et conditionnerait son audience, il ne se réduit pas à une industrie ni ne se consomme. L’art n’est pas le lieu du compromis mais de l’invention, de l’apprentissage, de l’engagement, de conflits qui s’expriment, du travail de l’imaginaire pour l’invention de nouvelles conditions d’être ensemble. Ces espaces d’art, dont beaucoup sont situés à la périphérie des centres urbains, sont essentiels à l’accompagnement des pratiques artistiques et à l’établissement des formes d’art et de pensée en devenir. Ces lieux inventent des formes de mobilité, en donnant et en assurant aux artistes les moyens matériels et financiers de mener à bien des projets. Ils opèrent des veilles constantes, contre des stratégies de récupérations politiques et commerciales. Ils interrogent leur rôle à jouer en tant qu’institution, le fondement de leurs activités, la pertinence des formes d’adresse au public. Ils se doivent d’échapper aux prérogatives extérieures et aux réductions à des grilles d’évaluation et de « quota ».

La nature et la dynamique du travail engagées aux Laboratoires d’Aubervilliers sont fortement marquées par l’identité multiple du lieu : un lieu de vie, de recherche et d’invention de formes, un lieu public et des communs. Au fil des années, Les Laboratoires ont affirmé un fonctionnement ouvert, et construit la possibilité d’une institution ingénieuse, encline à varier ses cadences – active à l’endroit de l’impulsion des projets, apte à décélérer pour leur laisser le temps d’advenir. Cette plasticité, qui façonne le travail de l’équipe des Laboratoires, s'arc-boute sur une prise de connaissance de notre contexte d’implantation et d’un maillage local (les relations que nous avons tissées avec les habitants et les acteurs du territoire). Nous asseyons aussi notre exercice sur les forces vives qui font l’histoire des Laboratoires : la direction collégiale et l’émulsion intellectuelle qu’elle implique, l’accueil réservé à différentes disciplines et les mouvements de complémentarité, d’écartement ou de ralliement qu’on est amené à forger entre elles, l’art abordé sous l’angle de la recherche, la place centrale donnée à l’artiste et la durée étendue qui lui est attribuée pour l’approfondissement de sa pratique.
Nous souhaitons créer des situations ouvertes et vulnérables. De celles qui éprouvent de l’intérieur, dans toutes leurs composantes, l’instabilité du monde en constante transformation. La pluralité des formats et activités déployée aux Laboratoires procède de cette volonté. Qu’il s’agisse du « refus du travail » débattu par différents intervenants du Printemps des Laboratoires, ou des prises de position d’étudiants de l’« école de nuit » créée à Bordeaux pour manifester leur désaccord face à une forme d’éducation cloisonnante et formatée, des dispositifs d’altération de la perception pour un seul spectateur par Myriam Lefkowitz aux performances en appartement coécrits par Adva Zakai et Åbäke, ce sont autant de formes de travail, faits de moments discursifs, de recherches confidentielles, d’expériences individuelles ou collectives, que nous avons mises en place cette année.

Ce journal s’articule en trois cahiers. Le premier est intitulé « Le refus du travail ». Il donne à lire des retranscriptions des interventions du Printemps des Laboratoires, étayées par de nouvelles participations et par une traduction inédite du texte fondateur d’Allan Kaprow, L’Éducation du non-artiste. (…) Dans un deuxième cahier, nous nous intéressons aux « lieux de l’art ». (…) Le troisième cahier s’articule autour DEsFIGURES TOXIQUES, à travers des textes commandés à plusieurs intervenants ayant participé au groupe de recherche éponyme, pendant une semaine, aux Laboratoires, en décembre 2013. Ce projet, porté par la chorégraphe Latifa Laâbissi et le groupe Ruser l’image, explorait, par le biais de conférences, de recherches en cours, de spectacles, de performances, de paroles et débats communs, la place de la « figure toxique » dans la société. (…)

La pratique de l’art, située au centre de l’activité des Laboratoires, s’affirme par nature désobéissante, prophétique, non conformiste ; elle se tourne vers les lieux où on ne l’attend pas, elle est transformatrice et accepte – voire célèbre – le changement, le paradoxe et la dialectique. Le refus du travail, thème si discuté dans l’art comme dans l’engagement politique, n’est pas tant le refus d’activité que le refus d’un lieu qui serait assigné et imposé à l’artiste ou au travailleur par des formes d’autorité. La pratique artistique cherche à trouver d’autres formes de production qui, justement, ne répondent pas à une quelconque attente. C’est pourquoi le thème du Printemps des Laboratoires 2014, celui du refus du travail, glisse naturellement vers celui de « Performing Opposition », que nous explorerons lors du Printemps des Laboratoires de 2015. Ces mouvements de refus et d’opposition rejoignent, aux côtés d’autres pratiques politiques et sociales, l’« espace public », lui-même renvoyant aux notions de communs débattues lors du Printemps 2013.

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f(r)ictions diplomatiques #1: Au delà de l’Effet-Magiciens

 
Beyond the Magiciens effect

7-8 February 2015
Laboratoires d’Aubervilliers

A global geography of art has emerged since the late 1980s. During the interval of a three-day symposium, a diplomatic scenography will be imagining alternative geographies of art.


Many would agree that a new international geography of art has established itself since the late 1980s. A global shift that has been described by the art theorist Joaquin Barriendos as the “Magiciens effect”[1]. Often portrayed as decentering the once predominantly European-American canon (with its accompanying cultural politics), the shift really seems to be reengaging with a universal geopolitical language: “global art as a postcolonial lingua franca offered to the world by the West”[2]. This geoaesthetic regime appears to be based on a crucial paradox, which together perpetuate asymmetries and hierarchies at the heart of this new globalized narrative : on the one hand, it is characterized by the fragmentation of narratives, the opening up to postcolonial studies, situated knowledge and epistemologies of the South; on the other hand, it is marked by a return of meta-narratives, of the global museum (as new form of the universal museum), a redeployment of world art history as methodology.

So global art has failed – what comes next? What geoaesthetic regimes can we invent and deploy for the future? What institutionalizing gestures can we initiate to provoke a new shift? Finally, what museums and institutions can we reimagine?

The symposium will be using a diplomatic scenography, opening with a space for statements and complaints, and following with diplomatically negotiated proposals, during which we will collectively work on inventing other contemporary geoaesthetic regimes, acknowledging the power of fiction and thought experiments to produce scripts and scenarios that act as performative operators of possibles.

With Kader Attia (artist), Joaquin Barriendos (art theorist), Romain Bertrand* (historian), Tania Bruguera* (artist), Fernando Bryce (artist), Gustavo Buntix (artist), Pascale Casanova (literary theorist), Eder Castillo (artist), Emmanuelle Chérel (art historian), Cesar Cornejo (artist), Jérôme David (literary theorist), Charles Esche (curator, theorist), Olivier Hadouchi (film historian), Kiluanji Kia Henda* (artist), Maria Hlavajova (artistic director, BAK), Eduardo Jorge (philosopher), Mathieu Kleyebe Abonnenc (artist), Kapwani Kiwanga (artist), Pedro Lasch (artist), Olivier Marboeuf (artistic director, Khiasma), Vincent Message (essayist, novelist), Yves Mintoogue (political scientist), Jean-Claude Moineau* (art theorist), Julia Morandeira Arrizabalaga (independant curator), Malick N’Diaye (art historian), Vincent Normand (writer, curator), Olu Oguibe (artist), Sophie Orlando (art historian), John Peffer (art theorist), Estefanía Peñafiel Loaiza (artist), Jean-Marc Poinsot* (art historian), Revue Afrikadaa (Pascale Obolo, Louisa Babari), David Ruffel (artistic director), Lionel Ruffel (literacy theorist), Elena Sorokina (curator, art historian), Ida Soulard (art historian), Boaventura de Sousa Santos (sociologist), Camille de Toledo (writer, artist), Susana Torres (artist), Françoise Vergès (political scientist), Nicolas Vieillescazes (philosopher)

 
Curating: Aliocha Imhoff & Kantuta Quiros.
With the support of the Mairie de Paris, the Région Ile-de-France, the Fondation Calouste Gulbenkian – Délégation en France, the Laboratoires d’Aubervilliers. A publication will follow, supported by the Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Nantes Métropole/Ecole Nationale Supérieure d’Architecture/LAUA and the Presses Universitaires de Rennes.
Production: le peuple qui manque
Coordination : Isabelle Montin, Helena Hattmannsdorfer, Viola Giulia Milocco
Scenography: Adel Cersaque

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A people is missing is a curatorial platform based in Paris, France. It was created by Kantuta Quiros and Aliocha Imhoff in 2005, and operates at the intersection of contemporary art and research. Recents projects (2010-2014): Realm of Reverberation - Chen Chieh-jen (2014, exhibition);Trial of Controversy – Jan Karski: History & Fiction (HEAD Geneva, 2014) ; A Thousand Years of Nonlinear History (2013, Centre Pompidou); The Borderscape Room (2013, exhibition, Le Quartier Art Center); Make an Effort to Remember. Or, Failing That, Invent. (exhibition, Bétonsalon – Center for art and research, 2013); The Artist as Ethnographer (co-curated with Morad Montazami, musée du quai Branly and Centre Pompidou, 2012); Im/mune (exhibition, co-curated with Beatriz Preciado, High School of Fine Arts and Art Center Transpalette at Bourges, 2011);What is to be done ? – art/film/politics (Centre Pompidou, Palais de Tokyo, Beaux-Arts de Paris, Espace Khiasma, Laboratoires d’Aubervilliers, Maison Pop’, Cinema le Méliès, 2010), etc.

http://www.lepeuplequimanque.org


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February 7th & 8th, it will take place in Les Laboratoires d’Aubervilliers
February 6th, the symposium will take place in La Fondation Goulbenkian 
A detailed programme will be announced soon

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Programmation satellite


* with reservations

[1] Presented in 1989 at the Centre Georges Pompidou, Les Magiciens de la Terre was conceived as the first global exhibition. A monumental and polemical exhibition, Les Magiciens proposed to reintroduce long forgotten artistic geographies that had been kept on the edges of the art historical canon and its official narratives. Its curator, Jean-Hubert Martin, had invited for the occasion a hundred artists and “non-artists” from the Asian, African, and Latin American art scenes. Positing the failure of Western art histories to justify opening the museum to these new scenes, Martin appealed to ethnographic and anthropological discourses as heuristic tools, which had the effect of substituting endogenous histories of art with yet another exogenous discourse. The paradoxes of this exhibition still innervate a significant portion of current-day reflections underlying museological discussions on the internationalization of art (whether the exhibition is claimed as a forbear or critiqued and deconstructed for its presuppositions). According to Joaquin Barriendos, “Aesthetic globocentrism” may be construed as resulting from the “Magiciens effect”, if one assumes that the spatial turn of global art began in Paris in 1989 as a consequence of the cosmo-ethical revisionism initiated by the emblematic exhibition Magiciens de la Terre.

[2] Joaquín Barriendos, Un cosmopolitisme esthétique? De l’« effet Magiciens » et d’autres antinomies de l’hospitalité artistique globale. , in Kantuta Quiros & Aliocha Imhoff (dir.), Géoesthétique, B42, 2014

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f(r)ictions diplomatiques #1: Au delà de l’Effet-Magiciens


Au delà de l’effet-Magiciens

7-8 février 2015 de 11h à 18h
Laboratoires d’Aubervilliers

Une géographie globale de l’art s’est imposée depuis la fin des années 1980. Une scénographie diplomatique imagine durant trois jours, d’autres géographies possibles de l’art.

Comme on le sait, depuis la fin des années 1980, une nouvelle géographie internationale de l’art s’est imposée, un tournant global qui aura pu être décrit par le théoricien de l’art Joaquin Barriendos comme l’Effet-Magiciens[1]. Souvent narré comme un décentrement du canon – autrefois principalement européano-américain – ainsi que des politiques culturelles qui l’accompagnent, celui-ci semble plutôt réengager un nouveau langage géopolitique universel: « l’art mondial comme lingua franca postcoloniale offerte au monde, par l’Occident »[2]. Ce régime géoesthétique repose ainsi sur un profond paradoxe, perpétuant des asymétries et des hiérarchies au cœur de ce nouveau récit mondialisé : une fragmentation des récits, une ouverture aux études postcoloniales, aux savoirs situés et aux épistémologies du Sud d’un côté, contre un retour du méta-récit autant que du musée global (comme nouveau musée universel) et le déploiement de la world art history comme méthodologie, de l’autre.

L’art global a échoué, alors, quels autres régimes géoesthétiques inventer et déployer dans les années à venir ? Quels gestes instituants serait-il nécessaire de produire pour provoquer un tel virage ? Enfin, quels musées et institutions ré-imaginer?

Sous la forme d’une scénographie diplomatique, ce symposium s’ouvre par un espace de déposition puis engage des propositions qui seront négociées diplomatiquement où nous nous proposerons d’inventer collectivement, d’autres régimes géoesthétiques contemporains, tout en prenant acte de la puissance de la fiction et des expériences de pensée à produire des scripts, des scénarios qui agissent comme des opérateurs performatifs sur les possibles.


Avec Kader Attia (artiste), Joaquin Barriendos (théoricien de l’art), Romain Bertrand* (historien), Tania Bruguera* (artiste), Fernando Bryce (artiste), Gustavo Buntix (artiste), Pascale Casanova (théoricienne de la littérature), Eder Castillo (artiste), Emmanuelle Chérel (historienne de l’art), Cesar Cornejo (artiste), Jérôme David (théoricien de la littérature), Charles Esche (curateur, théoricien), Olivier Hadouchi (docteur en cinéma), Kiluanji Kia Henda* (artiste), Maria Hlavajova (directrice artistique BAK), Eduardo Jorge (philosophe), Mathieu Kleyebe Abonnenc (artiste), Kapwani Kiwanga (artiste), Pedro Lasch(artiste), Olivier Marboeuf (directeur artistique de Khiasma), Vincent Message (essayiste, romancier), Yves Mintoogue (doctorant en science politique), Jean-Claude Moineau* (théoricien de l’art), Julia Morandeira Arrizabalaga (commissaire d’exposition), Malick N’Diaye (historien de l’art), Vincent Normand (auteur, commissaire d’expositions), Olu Oguibe (artiste), Sophie Orlando (historienne de l’art), John Peffer (théoricien de l’art), Estefanía Peñafiel Loaiza (artiste), Jean-Marc Poinsot* (historien de l’art), Revue Afrikadaa (Pascale Obolo, Louisa Babari), David Ruffel (directeur artistique), Lionel Ruffel (théoricien de la littérature), Elena Sorokina (commissaire d’exposition), Ida Soulard (historienne de l’art), Boaventura de Sousa Santos (sociologue), Camille de Toledo (écrivain, artiste), Susana Torres (artiste), Françoise Vergès (politologue), Nicolas Vieillescazes (philosophe)


Commissariat et direction: Aliocha Imhoff & Kantuta Quiros.

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Le peuple qui manque est une plateforme curatoriale dirigée par Aliocha Imhoff & Kantuta Quiros, créée en 2005 à Paris, œuvrant à l’intersection entre art contemporain et recherche, à l’initiative d’expositions, projets curatoriaux, symposiums internationaux, festivals, publications. Quelques manifestations récentes: Realm of Reverberation - Chen Chieh-jen (exposition, 2014); Le procès d’une polémique. Jan Karski: histoire et fiction (HEAD Genève, 2014); A Thousand Years of Nonlinear History (Centre Pompidou, Institut Culturel du Mexique, ENSBA Paris, 2013); Fais un effort pour te souvenir. Ou, à défaut, invente. (exposition, Bétonsalon, 2013); L’artiste en ethnographe (co-curaté avec Morad Montazami, Musée du Quai Branly et Centre Pompidou, 2012); Im/mune (exposition co-curatée avec Beatriz Preciado, Ecole d’Art de Bourges et Transpalette, 2011 );  Que faire? art/film/politique (Centre Pompidou, Palais de Tokyo, Beaux-Arts de Paris, Espace Khiasma, Laboratoires d’Aubervilliers, Maison Pop’, Cinema le Méliès, 2010), etc.

http://www.lepeuplequimanque.org/


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Le 6 février, le colloque-performance aura lieu à la Fondation Goulbenkian
Les 7 et 8 février, le symposium se déroulera aux Laboratoires d’Aubervilliers
Un programme détaillé sera communiqué prochainement

 

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Programmation satellite

* sous réserve

[1] Présentée en 1989 au Centre Georges Pompidou, Les Magiciens de la Terre, s’est pensée comme la première exposition planétaire. Exposition monumentale et polémique, elle proposait de réintégrer dans l’espace de l’art ces géographies artistiques longtemps oubliées, tenues à la lisière du canon de l’histoire de l’art et de ses récits officiels. Son commissaire, Jean-Hubert Martin, y convoquait une centaine d’artistes et « non-artistes » issus de scènes asiatiques, africaines, latino-américaines. Postulant la déroute des histoires de l’art occidentales pour se saisir de ces scènes, Martin faisait appel aux discours ethnographiques et anthropologiques comme outils heuristiques, qui se substituaient tout autant aux histoires de l’art endogènes. Les paradoxes de cette exposition innervent aujourd’hui encore une large part – que ce soit pour s’inscrire dans sa filiation ou opérer aujourd’hui encore un démontage critique de ses présupposés – des réflexions qui sous-tendent les débats muséologiques sur l’internationalisation de l’art. Selon Joaquin Barriendos, le « globocentrisme esthétique » résulterait de l’ « effet-Magiciens », avec pour supposition que le tournant spatial de l’art global a commencé à Paris, en 1989, comme conséquence du révisionnisme cosmo-éthique initié par l’emblématique exposition Les Magiciens de la Terre.

[2] Joaquín Barriendos, Un cosmopolitisme esthétique? De l’« effet Magiciens » et d’autres antinomies de l’hospitalité artistique globale. , in Kantuta Quiros & Aliocha Imhoff (dir.), Géoesthétique, B42, 2014

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Ecoutez en ligne / Programme de recherche audio

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Morphing Castalia a consisté en une semaine de conférences, d'interviews et de workshop, organisés par Glass Bead aux Laboratoires d'Aubervilliers. Produites en collaboration avec les participants du workshop, chacune de ces interventions vient augmenter le programme de recherche audio disponible sur le site internet de Glass Bead: glass-bead.org. Vous trouverez l'ensemble des enregistrements ci-dessous (en anglais):


Andrée Ehresmann, The Glass Bead Game revisited: weaving emergent dynamics with the Memory Evolutive. Systems methodology, 29 septembre 2014 - 52'11.

Olivia Lucca Fraser, Artificial Intelligence in the age of sexual reproduction: sketches for xenofeminism, Paris, 29 septembre 2014 - 73'17''

Andrée Ehresmann et Olivia Lucca Fraser interviewées aux Laboratoires d'Aubervilliers, Paris, 30 septembre 2014 - 59'34''

Martin Holbraad, Anthropology, metaphysics, art: ethnographic aporia at the limit, 1er octobre 2014 - 81'02''

Franck Jedrzejewski, Ontological fields: a categorification of space, 1er octobre 2014 - 62'08''. Traduction: Axelle Dallot

Franck Jedrzejewski interviewé aux Laboratoires d'Aubervilliers, Paris, 2 octobre 2014 - 34'26''. Traduction: Axelle Dallot

Frederik Stjernfelt, Diagrammatical reasoning and natural propositions, 3 octobre 2014 - 63'20''

Giuseppe Longo, The constitution of meaning: from mathematical structures to organisms (e ritorno), 3 octobre 2014 - 74'33''

Giuseppe Longo et Frederik Stjernfelt interviewés aux Laboratoires d'Aubervilliers, Paris, 4 octobre 2014 - 77'10''

Hors-les-murs / Exposition "Degré 48" au Cneai

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29. Novembre 2014 - 10:00» 26. Avril 2015 - 18:00
Du 29 novembre 2014 au 26 avril 2015




Entre avril 2013 et février 2014, Daniel Foucard a proposé aux Laboratoires d’Aubervilliers dix soirées manifestes s'inscrivant dans le cadre de sa résidence d'écriture aux Laboratoires, intitulée Degré 48. L’atelier g.u.i. a été invité à produire les «imprimés» des 21 manifestes écrits et performés tout au long de ces dix soirées par les artistes, écrivains, poètes, plasticiens, commissaires d'expos et éditeurs participant à Degré 48
L'exposition Degré 48 au Cneai présente les dispositifs éditoriaux de documentation et d’impression imaginés par l’atelier g.u.i, remettant ainsi en jeu les techniques et les modes d’assemblages des captations vidéos et photos des soirées, les fichiers sources des artistes, les manifestes écrits, ainsi que la documentation produite par le public.

Une exposition produite par les Laboratoires d'Aubervilliers, le CNEAI et BANC! Scénographie et mise en lumière en collaboration avec Tom Huet.

Avec: A Constructed World, L'Agence du doute, Bertrand Belin, Stéphane Bérard, Olivier Bosson, Mehdi Brit, Sonia Chiambretto, Magdalena Chowaniec, Paolo Codeluppi, Patrick Corillon, Antoine Dufeu, David Guez, Frédéric Héritier, Véronique Hubert, Dominiq Jenvrey, Laure Limongi, Valérie Oberleithner, Fabrice Reymond, Morgane Rousseau, Ludovic Sauvage, Benjamin Seror, Kristina Solomoukha, Naia Sore, Yoann Thommerel, Nicolas Tilly, Valentina Traïanova, Fabien Vallos.

g.u.i. est un collectif de designers pour l'édition, l'image et l'intéraction créé en 2006 qui rassemble aujourd'hui Bachir Soussi Chiadmi, Nicolas Couturier, Julien Gargot, Angeline Ostinelli, Benoît Verjat et Sarah Garcin. Les membres de g.u.i. collaborent avec des institutions culturelles et publiques, des groupes de travail et des artistes, principalement dans les champs de l'art contemporain et de la performance. Ses recherches concernent l'organisation, la mise en forme et l'accès à des collections de documents, la conception d'outils pour l'édition et la documentation collective, amenant l’atelier à développer une plateforme dédiée à ce sujet, espace de recherche et maison d’édition, appelé BANC!

CNEAI
Ile des Impressionnistes,
2 Rue du Bac,
78400 Chatou
Voir: http://www.cneai.com/


Photo: Amaury Seval (DR)

Standard

Hors-les-murs / Exhibition "Degré 48" at the Cneai

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29. Novembre 2014 - 10:00» 26. Avril 2015 - 18:00
From November 29, 2014 to April 26, 2015




Between April 2013 and February 2014, Daniel Foucard held 10 manifesto evenings at les Laboratoires as part of his writing residence there, entitled Degré 48. The collective g.u.i. was invited to produce the “prints” of the 21 manifestos written and performed over the course of these 10 evenings by artists writers, poets, exhibition curators and editors who took part in Degré 48… The Degré 48 exhibition at Cneai presents editorial documentation and printing tools dreamed up by the collective g.u.i., bringing back techniques and ways of assembling video- and photo-captured images of the evenings, artists’ source files, written manifestos as well as documents produced by the audience.

An exhibition produced by Les Laboratoires d’Aubervilliers, the Cneai and BANC! Stage design and lighting were a collaboration with Tom Huet.

With: A Constructed World, L'Agence du doute, Bertrand Belin, Stéphane Bérard, Olivier Bosson, Mehdi Brit, Sonia Chiambretto, Magdalena Chowaniec, Paolo Codeluppi, Patrick Corillon, Antoine Dufeu, David Guez, Frédéric Héritier, Véronique Hubert, Dominiq Jenvrey, Laure Limongi, Valérie Oberleithner, Fabrice Reymond, Morgane Rousseau, Ludovic Sauvage, Benjamin Seror, Kristina Solomoukha, Naia Sore, Yoann Thommerel, Nicolas Tilly, Valentina Traïanova, Fabien Vallos.

g.u.i. is a publishing, image and interactive collective of designers created in 2006 which today includes Bachir Soussi Chiadmi, Nicolas Couturier, Julien Gargot, Angeline Ostinelli, Benoît Verjat and Sarah Garcin. The members of g.u.i. collaborate with public and cultural institutions, working groups and artists, principally in the fields of contemporary and performance art. Its research concerns the organisation, formatting and access to collections of documents and designing tools for publishing and collective documentation, which has led the workshop to develop a platform dedicated to this subject, a research space and publishing house, called BANC!

CNEAI
Ile des Impressionnistes,
2 Rue du Bac,
78400 Chatou
See: http://www.cneai.com/


Photo: Ouidade Soussi Chiadmi (DR)

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Round table / « Ghost Dance » invit the journal Vacarme

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23. Janvier 2015 - 20:00
Friday 23rd Jauary 2015, 8pm


The « Ghost Dance » project takes the form of two days of study at Les Laboratoires d'Aubervilliers focusing on the issues of cinema in art school. To conclude this project, they decided to invite Vacarme, an activist, interdisciplinary journal, to discuss the issues in a public roundtable.

Over the course of the evening, members of the journal’s team will speak about the place of cinema in the journal,  the collective’s operating modes, the question of the cinematographic document and its political value as well as writings modes they try to invent, providing as the meeting progresses a number of texts and audiovisual documents that nourish their reflection in Vacarme.


With, from Vacarme: Mathias Kusnierz (researcher and professor), Marion Lary (director), Sophie Wahnich (historian), Dominique Dupart (professor).

As well as many theorists, artists and filmmakers from art schools: Judith Abensour, Thomas Bauer, Erik Bullot, Jean-Marc Chapoulie, Alain Della Negra, Florence Lazar, François Nouguies, Yael Perlman, Alex Pou, Serge Le Squer and others.

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Mots-clés: 

  • Programmation satellite
  • table ronde
  • cinéma

Table Ronde / « Ghost Dance » invite la revue Vacarme

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23. Janvier 2015 - 20:00
Vendredi 23 Janvier 2015, 20h


Le projet « Ghost Dance » prend la forme de deux journées d‘étude aux Laboratoires d'Aubervilliers articulées autour des enjeux du cinéma en école d’art. C’est en conclusion à ces journées qu’ils ont décidé d’inviter Vacarme, revue militante et interdisciplinaire, pour échanger lors d’une table ronde publique.

Au cours de cette soirée les membres de la revue invités parleront de la place du cinéma dans la revue, des modes de fonctionnement du collectif, de la question du document cinématographique et de sa valeur politique, ainsi que des modes d'écritures qu'ils tâchent d'inventer. Au cours de la rencontre un certain nombre de matériaux textuels et audiovisuels, présentés sous la forme d’un montage, permettra d’engager la discussion et la réflexion avec les participants du projet « Ghost Dance ».


Avec, de la revue Vacarme : Mathias Kusnierz (enseignant-chercheur), Marion Lary (réalisatrice), Sophie Wahnich (historienne), Dominique Dupart (maître de conférence).

Ainsi que de nombreux théoriciens, artistes et cinéastes d’école d’art : Judith Abensour, Thomas Bauer, Erik Bullot, Jean-Marc Chapoulie, Alain Della Negra, Florence Lazar, François Nouguies, Yaël Perlman, Alex Pou, Serge Le Squer, etc.

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Mots-clés: 

  • Programmation satellite
  • table ronde
  • cinéma

« Ghost Dance »

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Ghost Dance



Artists, filmmakers and teachers are trying to develop a network which aims to use cinema as a model and a method for research in art. This resulted in the « Ghost Dance » project. Using the figure of the ghost, as interpreted by Jacques Derrida in Ken McMullen’s movie, the idea is to reinvent the form of the symposium by calling into question the types of collective exchanges, ways of thinking about cinema and the issue of writing in its relation to orality. These two days offer a workshop for reflection and a space for open communication, foreshadowing the creation of a 3rd  degree in art school devoted to film practices.

This project is currently led by theorists, artists and filmmakers who work in art schools:

Judith Abensour, Thomas Bauer et Maria Le Doare (ESBA TALM), Leo Bizeul, Charlotte Cherici, Alain Della Negra and Jérôme Thomas (HEAR), Sylvie Boulanger (CNEAI), Erik Bullot (ENSA Bourges), Jonathan Calvié et Jean-Marc Chapoulie (ESAAA), Maïder Fortuné (ESBAN), Clarisse Hanh (ENSAD), Florence Lazar, Anne Marchal, François Nouguiès, Yaël Perlman and Cyrielle Perminjat  (ESAD Grenoble / Valence), Pierre Frulloni, Alex Pou and Camille Varenne (Esacm), Alexelle Rossini, Iann Simms and Serge le Squer (ESATPM), Marie Voignier (ENSBA Lyon), Hugo Brégeau, Louis Henderson, Jaoa Vieira Torres and Stephen Wright (EESI).

Mots-clés: 

  • Programme satellite
  • cinéma
  • recherche

Ghost Dance, film by Ken McMullen with Jacques Derrida, 1983

« Ghost Dance »

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Ghost Dance



Des artistes cinéastes et professeurs essaient actuellement de constituer un réseau qui a vocation à travailler le cinéma comme modèle et méthode de recherche en art. Ils ont ainsi monté le projet « Ghost Dance ». A travers la figure du fantôme telle qu'elle est interprétée par Jacques Derrida dans le film de Ken Mac Mullen, il s'agit de réinventer la forme du colloque en interrogeant les modalités de l'échange collectif, les modes de pensées du cinéma et la question de l'écriture dans son rapport à l'oralité. Ces deux journées proposent d'ouvrir un chantier de réflexion et un espace de transmission ouverte préfigurant la création d'un 3eme cycle en école d'art consacré aux pratiques du cinéma.

Ce projet est actuellement porté par des théoriciens, artistes et cinéastes intervenants dans les écoles d'art :

Judith Abensour, Thomas Bauer et Maria Le Doare (ESBA TALM), Leo Bizeul, Charlotte Cherici, Alain Della Negra et Jérôme Thomas (HEAR), Sylvie Boulanger (CNEAI), Erik Bullot (ENSA Bourges), Jonathan Calvié et Jean-Marc Chapoulie (ESAAA), Maïder Fortuné (ESBAN), Clarisse Hanh (ENSAD), Florence Lazar, Anne Marchal, François Nouguiès, Yaël Perlman et Cyrielle Perminjat  (ESAD Grenoble / Valence), Pierre Frulloni, Alex Pou et Camille Varenne (Esacm), Alexelle Rossini, Iann Simms et Serge le Squer (ESATPM), Marie Voignier (ENSBA Lyon), Hugo Brégeau, Louis Henderson, Jaoa Vieira Torres et Stephen Wright (EESI).

Mots-clés: 

  • Programme satellite
  • cinéma
  • recherche

Ghost Dance, film de Ken McMullen avec Jacques Derrida, 1983


Journée d'étude / projet « Ghost Dance »

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22. Janvier 2015 - 9:30» 19:00
Jeudi 22 janvier 2015, de 9h30à 19h


Le projet « Ghost Dance » prend la forme de deux journées d‘étude aux Laboratoires. Ces journées d'étude, sur le principe de la table ronde, sont ouvertes à tous. Toutes les personnes présentes sont amenées à participer aux réflexions et recherches menées au cours de ces deux jours.


Programme détaillé de la première journée


9h30 à 12h30

« Ghost Dance », Judith Abensour et Thomas Bauer (ESBA TALM, Angers)

« Nous sommes tous des Charlot », Sylvie Boulanger (Cneai), Axelle Rossini, et Serge Le Squer (Esadtpm)

Intervention de Pierre Frulloni, Alex Pou et Camille Varenne (ESACM)


14h à 16h30

« Projets en cours », Leo Bizeul, Charlotte Cherici, Alain Della Negra et Jérôme Thomas (HEAR)

« Film Folk archive, la domestication du garage » Jean-Marc Chapoulie (ligne de recherche  également orchestée par Naïm Aït-Sidhoum, Alexandre Costanzo et Nicolas Texier, ESAAA, coproduction Cneai)

« La Costa », performance musicale,  Jonathan Calvié (ESAA)


17h à 19h

Réunion sur l’organisation du réseau du 3ème cycle



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Study day / « Ghost Dance » project

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22. Janvier 2015 - 9:30» 19:00
Thursday 22nd January 2015, from 9:30am to 7pm


The « Ghost Dance » project takes the form of two study days at Les Laboratoires d'Aubervilliers.
This workshop on the principle of a roundtable is open to all, and all present are susceptible to participate in discussions and research conducted during these two days.


Detailed programme of the first day


9:30 to 12:30

« Ghost Dance », Judith Abensour and Thomas Bauer (ESBA TALM, Angers)

« Nous sommes tous des Charlot », Sylvie Boulanger (CNEAI), Axelle Rossini and Serge Le Squer (Esadtpm)

Intervention of Pierre Frulloni, Alex Pou and Camille Varenne (ESACM)


2 pm to 4:30 pm

« Projets en cours », Leo Bizeul, Charlotte Cherici, Alain Della Negra and Jérôme Thomas (HEAR)

« Film Folk archive, la domestication du garage » Jean-Marc Chapoulie (line of research also lead by Naim Aït-Sidhoum Alexandre Costanzo and Nicolas Texier, ESAAA, CNEAI co-production)

« La Costa », musical performance by Jonathan Calvié (ESAA)


5 pm to 7 pm

Meeting on the organization for the 3rd degre


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Journée d'étude / projet « Ghost Dance »

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23. Janvier 2015 - 9:30» 18:00
Vendredi 23 janvier, de 9h30 à 18h


Le projet « Ghost Dance » prend la forme de deux journées d‘étude aux Laboratoires. Ces journées d'étude, sur le principe de la table ronde, sont ouvertes à tous. Toutes les personnes présentes sont amenées à participer aux réflexions et recherches menées au cours de ces deux jours.


Programme détaillé de la première journée



9h30 à 12h30

Réunion des directeurs

« Jacare » par Maïder Fortuné (Esban)

« L'invention de Morel» par Annalisa Bertoni (Esban)

« Nous sommes tous des Charlot » par Sylvie Boulanger (Cneai), Axelle Rossini et Serge Le Squer (Esadtpm)

« Limité dans l'infini » par Maria Le Doare (Esba Talm)


14h à 14h30

Restitution de la réunion des directeurs


14h30 à 18h

« Glissements méthodologiques » par Hugo Brégeau, Erik Bullot, Louis Henderson, Joao Vierra Torres (Post-diplôme "Document et art contemporain", EESI)

Intervention de Yaël Perlman (Esad, Valence)

« Conversation » par Anne Marchal et François Nouguiès (Esad, Grenoble)



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Study day / « Ghost Dance » project

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23. Janvier 2015 - 9:30» 18:00
Friday 23rd January 2015, from 9:30am to 6pm


The « Ghost Dance » project takes the form of two study days at Les Laboratoires d'Aubervilliers.
This workshop on the principle of a roundtable is open to all, and all present are susceptible to participate in discussions and research conducted during these two days.


Detailled programme of these two days


9:30 to 12:30

Directors meeting

« Jacare » by Maïder Fortuné (Esban)

« L'invention de Morel» by Annalisa Bertoni (Esban)

« Nous sommes tous des Charlot » by Sylvie Boulanger (Cneai), Axelle Rossini and Serge Le Squer (Esadtpm)

« Limité dans l'infini » by Maria Le Doare (Esba Talm)


2 pm to 2:30 pm

Restitution of Directors meeting


2:30 pm to 6 pm

« Glissements méthodologiques » by Hugo Brégeau, Erik Bullot, Louis Henderson and Joao Vierra Torres (Post-graduation "Document and contemporary art", EESI)

Intervention by Yaël Perlman (Esad, Valence)

« Conversation » by Anne Marchal and François Nouguiès (Esad, Grenoble)



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Presentation

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UIQ in love_A love of UIQ: The Unmaking-Of


In relation with their exhibition developed for The Showroom in London which will open in February 2015, Silvia Maglioni and Graeme Thomson wish to open in Les Laboratoires d'Aubervilliers a discussion space on the screenplay of the science-fiction film Un Amour d’UIQ, written by Felix Guattari but never shot: A script that the two artists consider as an unstable potential entity whose being and becoming has to be envisioned through an ongoing process of translation and transduction.

In Guattari’s original script an invisible alien force from a parallel dimension – UIQ, the Universe Infra-Quark – makes contact with a group of humans and begins to desire a form for itself (a face, a body), in order to communicate with the world of its hosts, but never succeeds. During the hypnosis seeance proposed in Les Laboratoires, participants are invited to imagine what it might be like to be affected by an entity like UIQ, in such a way that the encounter expands not only the film’s but our own potential.

This seeance, which spread the encounter with l’UIQ all over the film, follows others already elaborated in several venues around Europe and the USA. It will be used to enrich a polyphonic soundwork for the production of a film without image, a 'film of visions', created by the squatter community who have gathered around Guattari’s script. The soundwork will take place in The Showroom in London next February, as a first step towards this project. Another session will follow to develop other ideas and work protocols that Silvia Maglioni and Graeme Thomson will experiment in Les Laboratoires between September 2015  and June 2016.

Mots-clés: 

residency
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