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Channel: Les Laboratoires d’Aubervilliers - Les Laboratoires d’Aubervilliers
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Walk, Hands, Eyes (Aubervilliers) / Et sait-on jamais dans une obscurité pareille

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7. Octobre 2014 - 11:00» 18:30
Tuesday 7th October 2014 (11am, 1pm, 5pm, 6.30pm)


In the context of her research residency at Les Laboratoires d'Aubervilliers, Myriam Lefkowitz proposes this fall a series of public openings. An opportunity to operate a first adjustment on a wandering project, initiated five years ago, focused on the modalities and the possible transformations of perception. During these days, she will activate two experiential devices which constitute the core of her artistic practice.

Walks, Hands, Eyes (Aubervilliers) is an experience for a spectator and a guide who, during an hour of silent walk in a given city, weave a specific relationship between walking, seing and touching.

Et sait-on jamais dans une obscurité pareille is also made for one spectator at a time. It consits in the experience of a motionless body plunged into darkness. The device relies on the sense of touch and on the sound space that spreads out around and with the spectator.

This whole project is developped in collaboration with Julie Laporte, François Sardi et Jean Philippe Derail.


Dates, schedule:
On Tuesdays 23, 30 September; 7, 14, 28 October; 4, 11 November; 2, 9, 16 December, at 11 am, 1 pm, 5 pm and 6.30 pm.

Appointments:

To attend one or the other process, please contact us by phone at 01.53.56.15.90 or by e-mail at reservation@leslaboratoires.org

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Mots-clés: 

perceptive experiences

Walk, Hands, Eyes (Aubervilliers) / Et sait-on jamais dans une obscurité pareille

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14. Octobre 2014 - 11:00» 18:30
Tuesday 14th October 2014 (11am, 1pm, 5pm, 6.30pm)


In the context of her research residency at Les Laboratoires d'Aubervilliers, Myriam Lefkowitz proposes this fall a series of public openings. An opportunity to operate a first adjustment on a wandering project, initiated five years ago, focused on the modalities and the possible transformations of perception. During these days, she will activate two experiential devices which constitute the core of her artistic practice.

Walks, Hands, Eyes (Aubervilliers) is an experience for a spectator and a guide who, during an hour of silent walk in a given city, weave a specific relationship between walking, seing and touching.

Et sait-on jamais dans une obscurité pareille is also made for one spectator at a time. It consits in the experience of a motionless body plunged into darkness. The device relies on the sense of touch and on the sound space that spreads out around and with the spectator.

This whole project is developped in collaboration with Julie Laporte, François Sardi et Jean Philippe Derail.


Dates, schedule:
On Tuesdays 23, 30 September; 7, 14, 28 October; 4, 11 November; 2, 9, 16 December, at 11 am, 1 pm, 5 pm and 6.30 pm.

Appointments:

To attend one or the other process, please contact us by phone at 01.53.56.15.90 or by e-mail at reservation@leslaboratoires.org

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Mots-clés: 

perceptive experiences

Walk, Hands, Eyes (Aubervilliers) / Et sait-on jamais dans une obscurité pareille

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23. Septembre 2014 - 11:00» 18:30
Mardi 23 septembre 2014 (11h, 13h, 17h, 18h30)


Dans le cadre de sa résidence aux Laboratoires d'Aubervilliers, Myriam Lefkowitz propose un rendez-vous par semaine, entre septembre et décembre 2014. L'occasion d'opérer une mise au point d’un projet itinérant entamé il y a cinq ans, d’enquête sur les modalités et transformations de la perception. Au cours de ces journées, elle activera deux des dispositifs qui constituent le cœur de sa pratique.

Walks, Hands, Eyes (Aubervilliers) est une expérience pour un spectateur et un guide, qui au cours d’une balade silencieuse d'une heure dans une ville, tissent une relation particulière entre marcher, voir et toucher.

Et sait-on jamais dans une obscurité pareille s’adresse également à un seul spectateur à la fois, reposant cette fois-ci sur l’expérience d’un corps immobile plongé dans le noir, mis en mouvement par le toucher et l’espace sonore qui se déploie avec et autour de lui.

Ce projet est développé en collaboration avec Julie Laporte, François Sardi et Jean Philippe Derail.


Dates, horaires:
Les mardis 23, 30 septembre; 7, 14, 28 octobre; 4, 11 novembre; 2, 9, 16 décembre aux horaires suivants: 11h, 13h, 17h, 18h30.

Rendez-vous:

Pour prendre rendez-vous pour l'un ou l'autre de ces dispositifs (à préciser), contactez-nous par teléphone au 01.53.56.15.90 ou par mail à reservation@leslaboratoires.org

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Mots-clés: 

expériences perceptives

Walk, Hands, Eyes (Aubervilliers) / Et sait-on jamais dans une obscurité pareille

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23. Septembre 2014 - 11:00» 18:30
Tuesday 23rd September 2014 (11am, 1pm, 5pm, 6.30pm)


In the context of her research residency at Les Laboratoires d'Aubervilliers, Myriam Lefkowitz proposes this fall a series of public openings. An opportunity to operate a first adjustment on a wandering project, initiated five years ago, focused on the modalities and the possible transformations of perception. During these days, she will activate two experiential devices which constitute the core of her artistic practice.

Walks, Hands, Eyes (Aubervilliers) is an experience for a spectator and a guide who, during an hour of silent walk in a given city, weave a specific relationship between walking, seing and touching.

Et sait-on jamais dans une obscurité pareille is also made for one spectator at a time. It consits in the experience of a motionless body plunged into darkness. The device relies on the sense of touch and on the sound space that spreads out around and with the spectator.

This whole project is developped in collaboration with Julie Laporte, François Sardi et Jean Philippe Derail.


Dates, schedule:
On Tuesdays 23, 30 September; 7, 14, 28 October; 4, 11 November; 2, 9, 16 December, at 11 am, 1 pm, 5 pm and 6.30 pm.

Appointments:

To attend one or the other process, please contact us by phone at 01.53.56.15.90 or by e-mail at reservation@leslaboratoires.org

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Mots-clés: 

perceptive experiences

Automne 2014

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La distance entre V et W


La pratique de Yael Davids, entre installations et performances, s’élabore à l’intersection des narrations et des champs personnels et politiques. Le corps est le point d’ancrage de sa pratique artistique, conçu comme un espace d’accueil et d’activation de convergences et de conflits. Tel un canal documentaire, il enregistre le présent et porte les stigmates de l’histoire. Il est une source de connaissance et un espace dynamique de réécriture.

Yael Davids s’intéresse au projet moderniste comme force agissante du sionisme, et aux potentiels de menace et de promesse portés par ces deux concepts. Elle entend, durant sa résidence aux Laboratoires d’Aubervilliers, déployer ses recherches de manière collaborative, via notamment la mise en place de deux ateliers. L’un est un atelier de lecture et d’écriture autour de trois auteurs juifs français du XXe siècle, Georges Perec, Simone Weil et Simone Veil, dont elle souhaite croiser les expériences de vie et de littérature. L’autre est une classe de «méthode-feldenkrais» que l’artiste se propose d’enseigner à un groupe de femmes d’Aubervilliers, reliées le temps de ces ateliers par un langage somatique commun.

Ces recherches en acte trouveront une résolution publique à travers un certain nombre de formes - des éditions, une exposition et une série de performances - au début de l’année 2015, en partie élaborées en dialogue avec deux autres artistes, Jill Magid et Dora Garcia, avec lesquelles elle collabore depuis quelques années.

Yael Davids:
«La racine intolérante: en repensant au concept de racine, par rapport à mes origines, j’ai compris que la racine suppose l’exil. Elle porte en elle l’exil possible, comme rupture avec un malheur potentiel. Pourtant, je souhaiterais penser à d’autres alternatives conceptuelles, à une forme parasitaire niant l’idée de racine unique, ou bien au concept de nomadisme, qui suggère une autre forme d’attachement à la terre, d’enracinement.

Le sionisme, incarnation d’un projet moderniste: j’aimerais questionner le sionisme en tant que projet moderniste – la naissance d’une nation en lien avec la pensée utopique d’un «nouveau départ», créant une rupture avec les réalités de l’époque. Le sionisme porte ce paradoxe de prétendre au «droit des racines», tout en incarnant le paradigme de créer un «nouveau départ». Ce «nouveau départ» à brisé une série de continuités: la réalité de la vie en Palestine avant l’irruption du sionisme, la réalité de la vie des immigrants juifs avant leur «Alia» en Israël.»


Avec le soutien du programme de résidences internationales Ville de Paris/Institut Français aux Récollets

Mots-clés: 

  • arts visuels
  • écriture
  • mouvement

Automne 2014

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L'Odyssée Laboratoires


En 2014, l’auteure et metteure en scène belge Sybille Cornet a travaillé avec une classe de CM2 de l'école Jules Vallès à la création d'une conférence-spectacle légère sur la thématique de l'école et de la pédagogie ("L'école racontée aux martiens").

En 2014-2015, elle travaille avec deux classes du lycée professionnel Jean-Pierre Timbaud (Aubervilliers), pour les amener à explorer leur rapport à l’espace urbain. Partant du désir de questionner nos usages de la ville et nos manières d’y habiter, ces ateliers permettent d’interroger également le mode d’existence et de fonctionnement d’une institution artistique comme les Laboratoires d’Aubervilliers et d’un lieu dédié à l’éducation et à la formation: en quoi ces deux structures se redéfinissent-elles au contact de l’espace de la ville, en leurs murs et hors leurs murs? A l’issue de ces ateliers, une conférence-spectacle sera créée.


En collaboration avec l'école Jules Vallès et le lycée Jean Pierre Timbaud (Aubervilliers)

Mots-clés: 

  • ateliers
  • performance
  • espace urbain

Fall 2014

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La distance entre V et W


Distance between V and W

The practice of Yael Davids, between installations and performances, is developped at the crossroad between personnal and political narratives and domains. The body as a vessel, is anchor point of her artistic practice, is seen as a welcoming space, where conflicts and convergences are activated. Being a sort of documentary channel, it records the present and bears the marks of history. It is a source of knowledge, and a dynamic space of rewriting.

Later, Yael Davis grew an interest in the modernism project, due to its link to Zionism. She sees in the modernism project an activate force for the Zionism project - both projects marked as a promise and a threat. Yael Davids aims, during her residency at les Laboratoires, at developping her research in a collaborative way, especially through two workshops. One will be a reading and writing workshop around three French Jewish authors from the 20th century, Georges Perec, Simone Weil and Simone Veil, whom experiences of life and litterature she wishes to cross. The other workshop is a class of the Feldenkrais method, that the artist will give to a group of women living in Aubervilliers, linked together by a common somatic language, for the time of the workshop.

These researches in act will find a public solving through a series of forms - publications, exhibition, performances - in early 2015, partially elaborated in dialogue with artists Jill Magid and Dora Garcia, with whom she started to work occasionnaly a few years ago.


Yael Davids:
"The intolerant root: revisiting the concept of the root, I came to understand, in relation to my background, that where there is a root, there is a potential for an exile, a rupture with a potential for affliction.  Yet, I would like to imagine other conceptual alternatives such as the form of the parasite that negates the idea of a single root and the concept of nomadism that suggests a different sort of attachment to the roots.  
“Zionism as part of the modernist project: I would like to investigate Zionism as part of the modernist project - the birth of a nation in relation to utopian thoughts that impose a “new start” and create a rupture with the realities of that time. There is a paradoxical movement in Zionism. It claimed the “right for the root” while simultaneously it was part of the paradigm of creating ”a new beginning”. This “new beginning” broke different continuities such as the reality and the life in Palestine before the arrival of Zionism, and the reality and the life of the Jewish immigrants before their “Alia” to Israel."


With the support of the program of international residencies of the Ville de Paris/Institut Français aux Récollets

Mots-clés: 

  • visual arts
  • writing
  • movement

Fall 2014

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L'Odyssée Laboratoires


In 2014, Belgian author and stage director Sybille Cornet worked with children from the elementary school Jules Vallès (Aubervilliers) to create a "lecture-show" on school and pedagogy ("School as explained to Martians").

In 2014/2015, she will work with two high school classes, to explore with them their relationship to urban space. Starting from the desire to question the way we "use" the city and live in it, these workshops will question the way an artistic institution as Les Laboratoires, and a place dedicated to education and training exist and interact with the city. How these two structures redfine themselves through their interaction with urban space, inside and outside their walls. After the series of workshop are led, a "lecture-show" will be created.


In collaboration with elementary school Jules Vallès and high school Jean Pierre Timbaud (Aubervilliers)

Mots-clés: 

  • performance
  • workshops
  • urban space

De septembre à décembre 2014

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Walk, Hands, Eyes (a city)


Myriam Lefkowitz entame une résidence qui est pour elle l’occasion d’opérer une mise au point d’un projet itinérant entamé il y a cinq ans, d’enquête sur les modalités et transformations de la perception: Walks, Hands, Eyes (a city). Ce projet consiste en une expérience pour un spectateur et un guide, qui au cours d’une balade silencieuse d'une heure dans une ville, tisse une relation particulière entre marcher, voir et toucher. Depuis les nombreuses balades engagées dans plusieurs villes du monde (New-York, Vilnus, Paris ou Venise) a émergé une forme de savoir: des témoignages que l’artiste s’est attachée à collecter et qui racontent, de manière à chaque fois renouvelée, comment la modification de nos attentions sensibles altèrent notre rapport à l’espace. À travers ces récits d’expérience, c’est une forme d’existence inédite de la ville qui apparaît, au-delà de sa fonctionnalité habituelle et de ses usages réglés. Pour Walk, Hands, Eyes (Aubervilliers), Myriam Lefkowitz propose une série d'activations de la balade à Aubervilliers au printemps puis à l'automne 2014, ainsi que l’expérimentation d’un nouveau dispositif aux Laboratoires, dont les récits viendront nourrir un livre qui questionnera, via de multiples voix, les interactions en jeux avec la réalité topographique d’un territoire urbain parcouru et tentera de qualifier la géographie que ces expériences perceptives recomposent.

Ouvertures 2014: Myriam Lefkowitz propose au printemps (29 mai - 1er juin) des ouvertures publiques articulées autour de plusieurs dispositifs d'exploration de la ville et de l'imaginaire. Ces rendez-vous reprennent à l'automne (23, 30 septembre; 7, 14, 28 octobre; 4, 11 novembre; 2, 9, 16 décembre), sur rendez-vous.
 
Publication: l’artiste publiera un livre qui puisse regrouper les corpus de conversations menées avec les personnes qui ont vécu l'expérience et avec les guides qui l’ont portée. Cela nécessité de retranscrire les conversations générées lors des itinérances du projet depuis cinq ans. Le livre constituerait non seulement une archive mais aussi un espace d’observation pour l’analyse des formes de savoir qui ont émergé de ces pratiques, questionnant la nature et le type de réalité que l'expérience perceptive ne cesse de recomposer.


Avec le soutien de la FNAGP

Mots-clés: 

expériences perceptives

From September to December 2014

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Walk, Hands, Eyes (a city)


Myriam Lefkowitz begun an artist’s residence that allows her to focus on and review a travelling project started five years ago, an examination of types of perception and the transformations they undergo: Walk, Hands, Eyes (a city). The project is an experience for a participant and a guide who, over the course of an hour’s silent walk through a city, form a particular relationship through walking, seeing and touching. Out of the many walks taken in several cities throughout the world (New York, Vilnius, Paris and Venice), a form of knowledge has emerged in the accounts that the artist has collected. They tell with every experience how changes in our sensorial attentiveness alter our relationship to a space. Through these accounts, a novel form of experiencing a city emerges that goes beyond its habitual functionality and regimented uses. For Walk, Hands, Eyes (Aubervilliers), Myriam Lefkowitz proposes a series of these guided walks in Aubervilliers in Spring and Fall 2014 and will also experiment with a new tool at les Laboratoires; the stories come from many voices that will feed into a book to question the interactions at work in the topographic reality of the urban terrain experienced and will attempt to describe the geography reflected in these perceptive experiences.

Openings, 2014: Myriam Lefkowitz proposes openings to the public (May 29th - June 1st) organised around several tools for exploring the city and one’s imagination. Then, from September to December 2014 (23, 30 September; 7, 14, 28 October; 4, 11 November; 2, 9, 16 December), openings upon reservation (see "Rendez-vous").

Publication: The artist will publish a book that will include all the conversations with those who experienced the guided walks and the guides responsible for it. This requires a transcription of the conversations held during the five years of the travelling project. The book will constitute not only an archive but also an observation space for analysing the types of knowledge that come out of this project, questioning the nature and the type of reality that perceptive experience is constantly creating.


With the support of the FNAGP

Mots-clés: 

perceptive experiences

Du 29 septembre au 4 octobre 2014

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Morphing Castalia

Glass Bead est un journal et une plateforme de recherche internationale qui s'intéresse aux transferts de savoirs entre l'art, les sciences et la philosophie, ainsi qu'à leurs dimensions pratiques et politiques. Avant son lancement prévu en 2015, Glass Bead entreprend une année d'enquête, sous la forme d’un programme radiophonique et d’événements publics. Initiée à New York en avril dernier, cette enquête se poursuit cet automne aux Laboratoires d'Aubervilliers.
Le monde décrit par Hermann Hesse dans Le Jeu des perles de verre (Das Glasperlenspiel, 1943) inscrivait la possibilité de synthétiser toutes les formes de la connaissance dans un jeu mis en place par un groupe d’intellectuels installé à Castalia, province fictionnelle d’Europe centrale, retirée du monde et de ses vicissitudes historiques et politiques. Considérant Castalia comme une image idéalisée du projet moderne et universaliste désormais en ruine, cette semaine de résidence aux Laboratoires d’Aubervilliers s'intéressera à la manière dont de nouvelles méthodes synthétiques issues des mathématiques (logique diagrammatique et théorie des catégories) ont radicalement transformé son paysage, et ouvert de nouvelles possibilités de navigation entre des sites épistémiques hétérogènes et de plus en plus spécialisés.

À travers une série d’évènements publics et de rencontres, cette semaine proposera d’explorer ces méthodes, leur impact sur divers sites culturels et naturels, et leurs conséquences pour les pratiques artistiques. Un événement organisé par Fabien Giraud, Jeremy Lecomte, Vincent Normand, Ida Soulard et Inigo Wilkins.

Voir: www.glass-bead.org

Mots-clés: 

  • recherche
  • plateforme

From September 29 to October 4, 2014

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Morphing Castalia

Glass Bead is an art journal and a research platform concerned with transferals of knowledge across art, science and philosophy, as well as their practical and political dimensions. Prior to its launch in 2015, Glass Bead is undertaking a year of inquiry in the form of an audio research program and a series of public events. Launched in New York in April 2014, this inquiry is pursued this autumn in Les Laboratoires d’Aubervilliers.
The world imagined by Herman Hesse in The Glass Bead Game (Das Glasperlenspiel, 1943) located the possibility of synthesizing all forms of knowledge in a game played by a group of intellectuals settled in Castalia, a fictional province of central Europe secluded from the world and its historical and political vicissitudes. Considering Castalia as an idealized image of the modern and universalist project now in ruins, this week of residency at Les Laboratoires d’Aubervilliers will investigate how new synthetic methods in mathematics (diagrammatic logic and category theory) have come to radically transform its landscape and open possibilities for navigating between heterogeneous and increasingly specialized epistemic sites.

Through a series of public events and interviews, this week will unfold as an exploration of these methods, their impact on contemporary natural and cultural sites, and their consequences for art practices. An event organized by Fabien Giraud, Jeremy Lecomte, Vincent Normand, Ida Soulard and Inigo Wilkins.

See: www.glass-bead.org

Mots-clés: 

  • research
  • platform

Walk, Hands, Eyes (Aubervilliers) / Et sait-on jamais dans une obscurité pareille

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14. Octobre 2014 - 11:00» 18:30
Mardi 14 octobre 2014 (11h, 13h, 17h, 18h30)


Dans le cadre de sa résidence aux Laboratoires d'Aubervilliers, Myriam Lefkowitz propose un rendez-vous par semaine, entre septembre et décembre 2014. L'occasion d'opérer une mise au point d’un projet itinérant entamé il y a cinq ans, d’enquête sur les modalités et transformations de la perception. Au cours de ces journées, elle activera deux des dispositifs qui constituent le cœur de sa pratique.

Walks, Hands, Eyes (Aubervilliers) est une expérience pour un spectateur et un guide, qui au cours d’une balade silencieuse d'une heure dans une ville, tissent une relation particulière entre marcher, voir et toucher.

Et sait-on jamais dans une obscurité pareille s’adresse également à un seul spectateur à la fois, reposant cette fois-ci sur l’expérience d’un corps immobile plongé dans le noir, mis en mouvement par le toucher et l’espace sonore qui se déploie avec et autour de lui.

Ce projet est développé en collaboration avec Julie Laporte, François Sardi et Jean Philippe Derail.


Dates, horaires:
Les mardis 23, 30 septembre; 7, 14, 28 octobre; 4, 11 novembre; 2, 9, 16 décembre aux horaires suivants: 11h, 13h, 17h, 18h30.

Rendez-vous:

Pour prendre rendez-vous pour l'un ou l'autre de ces dispositifs (à préciser), contactez-nous par teléphone au 01.53.56.15.90 ou par mail à reservation@leslaboratoires.org

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expériences perceptives

Chez Albert, the summer place of Aubervilliers' people!

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12. Mai 2014 - 10:00» 31. Décembre 2014 - 17:00
From May to December 2014

1001 plantes auberfabrik

Invited by La Semeuse, Yes We Camp invested an abandoned piece of land in the Quatre-Chemins neighborhood, from April to July 2014: "We invite residents and local teams to conceive and achieve a program of permanent occupation of the site for 10 weeks. We aim at creating a program of activities and building facilities that will allow to open and activate a public space, where residents are the main agents and recipients. We also want to allow residents to invest the site on the long run, after we leave. The way we work is rooted in simple, daily actions, that we are part of. The "do" is a way to invite to do: walking, building, gardening, resting, eating, welcoming, being welcome. These uses encourage sharing and exchange among people. Processes of construction favour the recycling of materials, use of rubbish and waste and ecological practices. The technics we used have to be easy to transmit to a large number of people. This experience of creating a common space of life questions the notion of living together and of civil participation. Appropriation and change of a space in transition (after previous builfings were destroyed, and before new ones are erected) by the residents raises issues such as the history and the future of this specific neighborhood."


Opening hours:
Albert is open from Monday to Friday, from 10 am to 5 pm. Albert has two entrances: 52 rue Lécuyer and 117 bd Jean Jaurès. It's the new pedestrian shortcut in the area!


News about Albert are on the blogs Chez Albert and La Semeuse


Image: Yes We Camp, CC by-nc-sa 2.0


Albert benefits from the support of the Municipality of Aubervilliers

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Mots-clés: 

  • public space
  • collaborative construction

Chez Albert! La friche d'été des habitants d'Aubervilliers

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12. Mai 2014 - 10:00» 31. Décembre 2014 - 17:00
De mai à décembre 2014

1001 plantes auberfabrik

Sur une invitation de La Semeuse le collectif Yes We Camp a mis en place un programme d'occupation permanente d'avril à juillet sur le terrain en friche du quartier des Quatre-Chemins situé au 52 rue Lécuyer à Aubervilliers, en face des Laboratoires. Cette friche, devenue "Chez Albert" continue d'être ouverte: "L’objectif est de mettre en place un programme d’activités et des aménagements permettant l’ouverture et l’activation d’un espace public, dont les habitants sont les principaux acteurs et bénéficiaires. Notre travail consiste aussi à permettre aux habitants d’investir le lieu durablement, après notre départ. Notre manière d’intervenir est ancrée dans des actions simples, du quotidien, dont nous serons partie prenante, le “faire” étant une manière d’inviter à faire: marcher, construire, jardiner, se reposer, manger, accueillir, être accueillis. Ces usages devront avant tout inciter au partage et à l’échange. Les processus de construction favoriseront les recyclage des matériaux, la valorisation des déchets, les pratiques éco-citoyennes. Les techniques mises en oeuvres devront être facilement transmissibles au plus grand nombre. Cette expérience de création d’un espace de cohabitation veut questionner la notion de vivre ensemble et de participation citoyenne. L’appropriation et la requalification par les habitants d’un terrain en transition, après la destruction des bâtiments existants et avant la construction des nouveaux édifices, est aussi un questionnement sur l’histoire et le devenir de ce quartier."

Horaires d'ouverture:
Cet été, et jusqu'en décembre, la friche est ouverte du lundi au vendredi, de 10h à 17h. Et nous vous rappelons qu’Albert a deux entrées, le 52 rue Lécuyer et le 117 bd Jean Jaurès. C’est le nouveau raccourci piéton du quartier!


Infos et actualités sur les blogs de Chez Albert et La Semeuse


Image: Le préau de l'espace, Yes We Camp, CC by-nc-sa 2.0


La friche Chez Albert bénéficie du soutien de la Ville d'Aubervilliers

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Mots-clés: 

  • chantier collaboratif
  • friche ouverte

Lancement du livre de Daniel Foucard, "Sexes"

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18. Septembre 2014 - 19:30» 22:00
Jeudi 18 septembre 2014, 19h30




"Il n’y a pas d’addiction sexuelle. Déjà, de moins en moins de sexe. Le porno connecté est en train de donner un avantage décisif à la libido au détriment de la pratique. C’est, en tout cas, ce qu’explique le docteur Petrov, spécialiste du traitement des addictions, à son patient, Paul. Dans son cabinet, la consultation tourne à l’affrontement, car Paul, pseudo-pictophile, n’est venu que pour piéger le très controversé docteur. L’intimidante liste des paraphilies, ou déviances sexuelles, de Petrov contre l’agressivité gratuite de Paul. Il n’y a pas de match, jusqu’à ce que s’invite un mystérieux troisième personnage dans la bataille."

Daniel Foucard écrit Sexes en parallèle et en écho à la résidence qu'il mène aux Laboratoires en 2013 et 2014, Degré 48.

En librairie le 28 août 2014


Lancement et présentation en présence de Daniel Foucard
Réserver sur reservation@leslaboratoires.org et 01 53 56 15 90


Sexes est coédité par Inculte et les Laboratoires d'Aubervilliers

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Morphing Castalia

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Herman Hesse’s The Glass Bead Game (1943) imagined a peculiar society set some five hundred years in the future, in which Castalia, a province of central Europe, is entirely designated as a place for the pursuit of pure knowledge. In this cloistered setting cut off from the world and its historical and political vicissitudes, the monastic inhabitants of Castalia, unencumbered by technological or economic concerns, are free to develop obscure objects of enquiry devoid of practical implications in the world extending beyond its dusty halls. The apex of this ineffectual scholarly order is the mastery of a complex interdisciplinary game that synthesizes all forms of knowledge, in which musical motifs, philosophical propositions and scientific formulae all occupy the same rarified epistemic space.

Castalia is an equivocal image: at once a hyperbolic caricature of Enlightenment reason’s pretensions to the autonomy, neutrality and normative objectivity of knowledge; and at the same time an idyllic respite from the political, technical and socio-economical embodiment of such forms of knowledge, whose dramatic consequences were all too evident in the horrors of industrial warfare surrounding Hesse. Castalia figures a conception of logic in which the synthesis of knowledge is achieved at the cost of its seclusion from the world, and the global structure of thought remains unchanged by its own actions.

The modern institution of art as a space of exceptionality prolongs and dramatizes this equivocal construction. Considered in excess and in exception to rational operations, art has produced forms of mediation and synthesis at the price of their operative inconsequentiality. This script of exceptionality has been left intact in the postmodern 'expanded field' of art. The truth content or value of art thus appears caught in a vortex of social relativism in which all foundations are considered lost, and in which a simulacral play of mirrors swarms out and distorts all particularity or universality.

The relativistic critique of rationality has revealed the normative structures that these equivocal images repressed. But it has also caricatured rationality, identifying it with fixed ontologies and tautological axiomatic foundations. Following this critique, the hierarchical privilege historically accorded to the universal over the particulars it subsumes is overturned, so that it is difference that prevails, and that is taken to undermine the objectivity of rational discourse.

On the contrary, we may say that reason is primarily socially embodied in practical and conceptual discourses, and that formal logics should be seen as the explicitation of the logical rules that are implicit in everyday behaviour. Logic now pervades our lives in another way, largely opaque to common understanding, in the computer scientific development of diverse automated algorithmic systems. In this fast evolution of computational technologies, it becomes again essential to pose questions regarding ontology, rationality, and normativity; as well as to explore again the dialectic between figures and backgrounds, particulars and universals, authority and responsibility.

History did not end, and in its background scientific reason has continued to irreversibly alter the field of knowledge. Mathematics and logic developed undeterred by the loss of foundations, indeed because of this unmooring. The same year The Glass Bead Game was published, two mathematicians (Samuel Eilenberg and Saunders Mac Lane) undertook the development of transit rules that would lead to the basis of category theory, and opened the possibility for truly synthetic forms of reasoning across many other disparate systems. Initially developed as a mathematical paradigm that could act as a universal medium facilitating transits between increasingly specialised mathematical languages, category theory has recently started to be applied in different fields, notably in systems biology, and in computer science, where it develops as an alternative to object oriented programming. The fundamental unit of interest for category theory is not the object but the morphism, or transformation, according to which the dynamics of an object, system or process may be defined, by showing their variables and invariants under transformation. This radically alters the conceptualization of particularity and universality, since there is a rigorous mathematical language that allows for their redescription in terms of locality and globality, yielding the possibility of a relativist yet absolute knowledge.

Morphing Castalia is an investigation of this model in which thinking transforms thought. The issue is not to rebuild the old foundationalist dream of a completed universal language; neither to reconduct the standard critique of rationality, but to construct the conditions for universal transits transforming the sites between which they operate. Looking for the possibility to engage with these sites in ways that would not privilege their local inscription over their global resonance, Glass Bead started its inquiry in April 2014 in New York by focusing on navigation and gestures as concepts through which it can be possible to operate these transits. At Les Laboratoires d’Aubervilliers this fall, Glass Bead pursues this investigation by exploring how such transits could be developed further by examining the ways in which synthetic approaches that have emerged in contemporary mathematics can be seen to affect cultural, biological, technological, and political landscapes.

The week will comprise three evenings of public lectures, each followed the next day by a private workshop leading to an interview of the speakers dedicated to the crafting of transits between their respective practices. All material will be made available on Glass Bead’s website.

Morphing Castalia

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Dans Le Jeu des perles de verre (1943), Hermann Hesse imaginait une société située cinq cents ans dans le futur dans laquelle Castalia, une province fictionelle d’Europe centrale, est toute entière dédiée à la poursuite du savoir pur. Dans ce cloître coupé du monde et de ses vicissitudes historiques et politiques, un ordre de savants mène une vie monacale, débarrassée des préoccupations technologiques et économiques, développant librement d’obscurs objets de recherche, dénués d’implications pratiques dans le monde extérieur. Au sommet de cette institution se trouve un jeu interdisciplinaire complexe consistant à synthétiser l’ensemble des formes de savoir, dans lequel motifs musicaux, propositions philosophiques et formules scientifiques occupent le même espace épistémique éthéré.

Castalia est une figure équivoque : image hyperbolique des prétentions à l’autonomie, à la neutralité et à l’objectivité normative du savoir qui caractérisent la raison des Lumières ; et retraite idyllique préservée des avatars politiques, techniques et socio-économiques de ces formes de savoir, dont Hesse, témoin des horreurs industrielles de la guerre, ne pouvait que constater les conséquences dramatiques. Aussi Castalia figure-t-elle une conception de la logique dans laquelle la synthèse du savoir ne s’effectue qu’au prix de son abstraction du monde, et dans laquelle les actions de la pensée n’affectent en rien sa structure globale.

L’institution moderne de l’art en tant qu’espace d’extraterritorialité prolonge et dramatise cette construction équivoque. L’art, historiquement considéré comme étant en excès et en exception sur les opérations rationnelles, a produit des formes de médiation et de synthèse au prix de leur inconséquence politique. Cette position d'exceptionnalité est demeurée intacte dans le "champ étendu" postmoderne de l'art, dans lequel tout contenu ou toute valeur de vérité apparaît comme diffracté dans un vortex de relativisme social, où tout fondement a irrémédiablement disparu, et dans lequel simulacres et jeux de miroirs déforment indéfiniment toute particularité ou universalité.

La critique relativiste de la rationalité a révélé les structures normatives refoulées par ces images équivoques. Mais elle a aussi caricaturé la rationalité, en l’identifiant le plus souvent à des ontologies fixes et à des axiomes tautologiques. Dans le cadre de cette critique, se trouve renversé le privilège hiérarchique historiquement accordé à l’universel sur les particuliers qu’il comprend, de sorte que c’est désormais la différence qui prévaut, et que c’est elle qui en vient à être considérée comme ce qui mine l’objectivité du discours rationnel.

On peut au contraire avancer que la raison est d’abord incarnée socialement dans les discours et les pratiques, et qu’il s’agit d’envisager les logiques formelles comme l’explicitation des règles logiques et conceptuelles qui demeurent implicites dans les conduites ordinaires. À présent, la logique imprègne nos vies d’une autre façon, largement opaque à la compréhension collective, dans le développement scientifique et informatique de divers systèmes algorithmiques automatisés. Dans cette évolution rapide des technologies computationnelles, il redevient essentiel d’interroger l’ontologie, la rationalité et la normativité, mais aussi d’explorer à nouveaux frais la dialectique entre fonds et figures, particuliers et universaux, autorité et responsabilité.

L’histoire n’a pas atteint son terme, et, dans son arrière-plan, la raison scientifique a continué d’opérer une transformation irréversible du champ du savoir. Les mathématiques et la logique se sont développées en dépit de cette disparition des fondements, ou plutôt du fait même de cette disparition. L’année où fut publié Le Jeu des perles de verre, deux mathématiciens (Samuel Eilenberg et Saunders Mac Lane) entreprirent de développer un système de règles qui allaient poser les bases de la théorie des catégories, ouvrant ainsi la possibilité de formes de raisonnement réellement synthétiques, compatibles avec un grand nombre de systèmes logiques disparates. D’abord conçu comme un paradigme mathématique susceptible d’opérer comme un médium universel permettant des transits entre des langages mathématiques de plus en plus spécialisés, la théorie des catégories a récemment commencé à être appliquée dans différents champs, en particulier en biologie des systèmes et en informatique, où elle se développe comme une alternative à la programmation orientée objet. L’unité fondamentale étudiée par la théorie des catégories n’est pas l’objet, mais les morphismes qui définissent le caractère dynamique d’un objet, d’un système ou d’un processus, en montrant la transformation de ses variables et invariants. La théorie des catégories modifie radicalement la conceptualisation de la particularité et de l’universalité, puisqu’elle consiste en un langage mathématique rigoureux permettant leur redescription en termes de localité et de globalité, soutenant ainsi la possibilité d’un savoir à la fois relatif et absolu.

Morphing Castalia explore des modèles dans lesquels la pensée transforme la pensée. Il ne s’agit pas de reconduire le vieux rêve fondationnaliste d’un langage universel achevé, ni de réitérer la critique relativiste de la rationalité, mais de construire les conditions pour des transits universels transformant les sites entre lesquels ils opèrent. Cherchant à explorer ces sites d’une manière qui ne privilégierait pas leur inscription locale au détriment de leur résonance globale, Glass Bead a commencé son enquête en avril 2014 à New York, en se concentrant sur les concepts de navigation et de geste. Cet automne, Glass Bead poursuit cette enquête aux Laboratoires d’Aubervilliers, et s’intéresse à la manière dont de tels transits universels peuvent être développés, en examinant l’incidence des approches synthétiques apparues dans les mathématiques contemporaines sur les paysages culturels, biologiques, technologiques et politiques.

Trois séries de conférences publiques auront lieu au cours de cette semaine. Le lendemain de chacune de ces soirées se tiendra un workshop privé à la suite duquel aura lieu une interview avec les conférenciers consacrée à la fabrication de transits entre leurs pratiques respectives. L’ensemble des documents sera mis en ligne sur le site internet de Glass Bead.

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"Les Laboratoires d’Aubervilliers is one of those rare places where art is never disconnected from cultural, social and political reality, one of those places committed to differences and plural identities, a place in perpetual motion that takes shape around the artistic projects that it upholds and works to defend.Les Laboratoires d’Aubervilliers is a place for research and creation, for resources and experimentation, developed in intimate cooperation with its setting (from the most local to the international sense) and with its audiences, and in relationship with the artists. It invents the tools to conceive artistic practices from all fields – visual art, dance, performance, theatre, literature, etc. – viewing them as a process of learning, sharing and experiencing; an intermediary object that is capable of investigating and taking the measure of the most urgent contemporary issues, reinventing ways of being together, while taking a risk and upsetting our approach and our conception of art. To continue developing and being on the rise, Les Laboratoires d'Aubervilliers needs your support: join their friends circle!"
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*Among Musée Précaire Albinet, (des formes de vie), Conversation avec un cinéaste israélien imaginé: Avi Mograbi, Épouser.Stephen.King., Théâtre Permanent, Unité or Storytelling

Glass Bead: séminaire #1

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29. Septembre 2014 - 19:00» 21:30
Lundi 29 septembre 2014, 19h


Glass Bead (www.glass-bead.org) est une revue et une plateforme de recherche dédiée aux transferts de savoir entre l’art, la science et la philosophie, ainsi qu’à leurs dimensions pratiques et politiques. Avant son lancement en 2015, Glass Bead entreprend une année d’enquête sous la forme d’un programme de recherche audio et d’une série d’événements publics. Initiée à New York en avril 2014, cette enquête se poursuit cet automne aux Laboratoires d’Aubervilliers.

Le monde imaginé par Hermann Hesse dans Le Jeu des perles de verre (Das Glasperlenspiel, 1943) situe la possibilité de synthétiser la totalité des formes de savoir dans un jeu auquel s’adonne un groupe d’intellectuels installé en Castalie, une province fictive d’Europe centrale, à l’écart du monde et de ses vicissitudes historiques et politiques. Prenant la Castalie comme une image équivoque du projet moderne, cette semaine de résidence aux Laboratoires d’Aubervilliers examinera la manière dont les nouvelles méthodes synthétiques en mathématiques (logique diagrammatique et théorie des catégories) ont radicalement transformé ce paysage et ouvert des possibilités pour naviguer entre des sites épistémiques hétérogènes les uns aux autres et de plus en plus spécialisés.

À travers une série d’événements publics et d’entretiens, cette semaine se déploiera comme une exploration de ces méthodes, de leur impact sur les sites naturels et culturels contemporains, et de leurs implications pour les pratiques artistiques.


Lundi 29 septembre, 19h:
Séminaire #1 avec Andrée C. Ehresmann (mathématicienne) et Olivia Lucca Fraser (philosophe)

Mercredi 1er octobre, 19h:
Séminaire #2, avec Martin Holbraad (anthropologue) et Franck Jedrzejewski (philosophe, mathématicien, musicologue)

Vendredi 3 octobre, 19h:
Séminaire #3 avec Giuseppe Longo (mathématicien, logicien, épistémologue) et Frederik Stjernfelt (philosophe)


Entrée libre sur réservation à reservation@leslaboratoires.org

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