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Channel: Les Laboratoires d’Aubervilliers - Les Laboratoires d’Aubervilliers
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HORS LABOS: illegal_cinema #114

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19. Avril 2013 - 19:00» 22:00

[projection / discussion]
vendredi 19 avril, 19h

HORS LABOS
Friperie associative la Fripouille
12 rue Paul Bert, 93300 Aubervilliers

Les Sentiers de l’Utopie
La séance est proposée par Margaux Vigne, paysagiste habitant et travaillant en Seine-Saint-Denis, coordinatrice du projet de jardin de la Semeuse (plateforme d'échanges pour un jardinage solidaire). Elle propose une discussion autour des formes de l'engagement politique "en action".

les sentiers de l'utopie
DR

"C'est justement lorsque l'Utopie devient inimaginable qu'elle est la plus nécessaire." Refusant le pessimisme auquel nous poussent pourtant les multiples crises (économique, écologique, sociale), Isabelle Fremeaux et John Jordan ont choisi d'aller à la recherche des gens qui tentent de vivre autrement: Les Sentiers de l'Utopie est un livre-film, né d'un an de tour d'Europe. On y croise onze projets, historiques (Longomaï, Christiania) ou plus jeunes; très politisés (Camp Climat, Zrenjamin) ou plutôt "relationnels" (ZEGG)… Communautés, groupes, coopératives, ces collectifs de vie et/ou de travail ont tous en commun de tenter de construire des formes de vie post-capitalistes, "différentes manières d'aimer et de manger, de produire et d'échanger, de décider des choses et de se rebeller".
Tandis que le livre est quasi-documentaire, renseignant de manière détaillée sur les histoires et les actions de ces groupes, le film est plutôt une sorte de variation semi-fictionnelle sur l'expérience initiatique de ce voyage et de ces rencontres. Situé dans une époque post-capitaliste imprécise, le film donne la parole depuis le futur à des lieux et des gens contemporains, comme si leurs propositions étaient des solutions possibles à un avenir incertain.
L'idée à travers cette projection est de se questionner sur le fond et la forme, indubitablement liés. Pourquoi cette forme, esthétisante et à moitié fictionnelle? Emmenés par les images, les visages, les paroles, on ne sait pas où on est, dans quel pays, à quelle époque, et on sent pourtant la justesse et l'universalité des questions posées. D'autre part, faut-il être forcément "hors du monde" pour "changer le monde"? Faut-il commencer soi-même par vivre selon ses convictions pour être pertinent? Ces pratiques nous interrogent car elles confondent en un tout engagement politique, subsistance (et production) économique et vie personnelle, dans une mise en action fondamentalement citoyenne.

John Jordan est un artiste-activiste, cofondateur de Reclaim thé streets et de l'Armée des clowns; Isabelle Fremeaux est chercheuse, elle explore l'éducation populaire et les formes créatives de résistance. Ensemble ils ont fondé le collectif The Laboratory of Insurrectionary, et, depuis peu, leur propre projet "d'utopie postcapitaliste" dans le Morbihan: la r.O.n.c.e. (Résister, Organiser, Nourrir, Créer, Exister).

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+ film projeté +

Les Sentiers de l'Utopie de John Jordan et Isabelle Frémeaux (2011, livre-film, 109 min.)
+ date +
vendredi 19 avril 2013, 19h
+ entrée libre +


“Commons?!” #5

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16. Avril 2013 - 19:00» 21:00

[workshop / reading / discussion]
tuesday 16th april, 7pm-9pm

Texts of this session will be soon published here.

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“Commons?!” A reading and discussion workshop open to all!
“There is no common world”, wrote philosopher Bruno Latour, “we must compose it.” Yet our media, politics and intellectual environments are overrun with words like “common” “commune” “commons” or “community”, from calls for participative democracy to ecological debates, from critiques of neo-liberalism to social networks. A great many artistic practices and cultural discourses lay claim to it, often with the added urgency that the widespread crisis context creates, a crisis of resources, the environment, the economy, social relations, and on and on. Beyond the populist and instrumentalised rhetoric that would make art the source of an ability to “live together” with its soothing, therapeutic properties, or worse, a consolation for the failure of social policies – artists, intellectuals, and activists question the “tactics” that allow us to mobilise the power of what is “common”, something to be constantly (re)composed by the hands of dynamic and shifting communities.
Before lePrintemps des Laboratoires (18-19 May 2013) dedicated to these questions, les Laboratoires d’Aubervilliers invites you to join in a bi-monthly reading workshop that will take a selection of texts and together question the definitions and social practices related to the terms “commune”, “common”, “commons”, and “community”. How have their meanings changed through political and intellectual history and what tools can they constitute for “us” today?
 
+ dates + tuesdays 19/02, 5/03, 19/03, 2/04, 16/04, 30/04, 7/05
+ horaires + 7pm to 9pm

“Commun?!” #5

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16. Avril 2013 - 19:00» 21:00

[atelier / lecture / discussion]
mardi 16 avril, 19h-21h
Jade Lindgaard, journaliste a Mediapart, nous fait découvrir un texte de Jacques Paysan, chercheur en neuroscience: «ce texte est une mise en perspective personnelle et pédagogique du retournement politique et conceptuel que souhaitent impulser les partisans des communs». Ce texte donne une définition de ce que sont les communs et pose ainsi de nombreuses questions, essentielles pour notre réflexion – par exemple, il questionne indirectement la place des services publics face à cette notion de
commun.
Texte de Jacques Paysan: partie 1 / partie 2 / partie 3
Introduction de Jade Lindgaard

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Commun?!”: un atelier de lecture et de discussion ouvert à tous!

“Il n’y a pas de monde commun”, écrit le philosophe Bruno Latour, “il faut le composer”. Pourtant, des mots comme “commune”, “commun”,  “commons” ou “communauté” habitent notre paysage médiatique, politique et intellectuel, des  appels à la “démocratie participative” aux débats écologiques, des critiques du néo-libéralisme aux réseaux sociaux. Nombreuses sont les pratiques artistiques et les discours culturels qui s’en revendiquent, souvent avec le sentiment d’urgence provoqué par un contexte de “crises” généralisées: crise des ressources, de l’environnement, de l’économie, des relations sociales... Au-delà d’une réthorique populiste et instrumentalisante qui voudrait faire de l’art le ferment d’un “vivre-ensemble” aux propriétés thérapeutiques apaisantes - ou, pire, destiné à pallier aux échecs des politiques sociales - artistes, intellectuels et activistes s’interrogent sur les “tactiques” qui nous permettraient de mobiliser la puissance d’un “commun” à (re)composer sans cesse, aux mains de “communautés” dynamiques et mouvantes.
En amont du Printemps des Laboratoires (18-19 mai) dédié à ces questions, les Laboratoires d’Aubervilliers vous invitent à rejoindre un atelier de lecture bi-mensuel pour, à travers une sélection de textes, s’interroger ensemble sur les définitions et les pratiques sociales liées aux termes de “commune”, “commun”,  “commons” ou “communauté”. Comment leur sens évolue-t-il au gré des histoires politiques et intellectuelles et quels outils peuvent-ils constituer pour “nous” aujourd’hui?
Le premier rendez-vous a eu lieu le mardi 19 février 2013, puis tous les 15 jours jusqu’au 7 mai 2013. Chaque fois, un ou deux textes courts (envoyés par e-mail deux semaines à l’avance) serviront de base à la discussion. Cet atelier de lecture est gratuit et ouvert à tous: aucune connaissance préalable n’est requise, seulement le désir de lire et de participer aux discussions!

+ dates + les mardis 19/02, 5 & 19/03, 2, 16 & 30/04, 7/05
+ horaires + de 19h à 21h

Présentation

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2013, l’expérience d’une nouvelle itinérance
illegal_cinema est un projet initié aux Laboratoires d'Aubervilliers par Marta Popivoda dans le cadre de la résidence de la plateforme serbe TkH-Walking Theory (2010-2012), How To Do Things By Theory. Il fonctionne par un appel à participation: chaque spectateur peut proposer un film de son choix, s’engageant à l’accompagner avant et après la projection, en l’introduisant en début de séance et en l’inscrivant dans une problématique qui sera ensuite débattue et discutée collectivement avec l’ensemble du public.
Rendre poreuses les frontières entre programmateur et public, renverser les acceptions habituelles quant à la légitimité du discours prononcé à l’endroit de l’objet artistique, tel est l’enjeu du projet. Il n’existe aucune restriction quand à la nature du film, qu’il s’agisse de courts ou de longs-métrages, de documentaires, de films d’animation, de vidéos d’artistes, ou d’autres objets filmiques. Une seule limite sert de principe fondateur au projet: un réalisateur ne peut assister à la séance ni proposer ses propres films - ceci pour privilégier une prise de parole du public, une discussion collective et éviter un discours d’expertise.
Depuis mai 2010, des discussions sont organisées à partir de films ayant une circulation restreinte dans les circuits habituels du cinéma ou dans les médias, proposées chaque fois par une personne différente. À partir de 2013, en vue d’élargir davantage les débats, illegal_cinemaéprouve son potentiel critique à l’extérieur des murs des Laboratoires. Les séances se déplacent dans la commune d’Aubervilliers et ses alentours, mettant le projet à l’épreuve de lieux qui ne seraient pas nécessairement dédiés à l’art, tout en conservant un rendez-vous mensuel aux Laboratoires, chaque premier lundi du mois.

Historique
illegal_cinema a d’abord vu le jour à Belgrade en 2007 au sein du collectif serbe TkH - Walking Theory, à l'initiative de Marta Popivoda. Dans un pays où l’accès à des films indépendants et expérimentaux est rendu difficile par l’absence de plateformes et d’outils de diffusion, le projet rend possible l’accès à de telles œuvres (voir l'historique du projet par Marta Popivoda). Dans le contexte spécifique des Laboratoires d’Aubervilliers et, plus largement, de la scène artistique d’Île-de-France, l'enjeu se déplace vers l'ouverture d'un discours engagé quoique non-expert autour de films dont le public habituel est souvent très spécialisé.
Le processus de transposition du dispositif illegal_cinema a commencé par une redéfinition du terme «illégal»: plutôt que de faire référence au piratage, à l’activisme (très important dans le contexte de Belgrade), ou à la rareté des films projetés, il en appelle ici à l’émergence d’un discours critique au sein des spectateurs. En outrepassant l’autorité habituellement donnée au spécialiste, ces séances «auto-programmées» reconnaissent à chacun/e l’«expertise» pour s’exprimer sur l’expérience filmique comme sur des sujets sociaux et politiques très divers. En transcendant les frontières entre les formats et les publics auxquels ils sont habituellement dédiés, illegal_cinema permet ainsi la rencontre entre des publics variés et la naissance d’une discussion partagée.

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Les séances aux Laboratoires d'Aubervilliers ont lieu un lundi par mois (20h)
Les séances hors-les-murs seront annoncées prochainement

Pour vous inscrire à la newsletter d'illegal_cinema, cliquez ici
Vous trouverez le détail des séances dans la rubrique "Rendez-vous"
Pour rejoindre le groupe illegal_cinema sur Facebook, cliquez ici

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Si vous voulez ouvrir le débat en présentant un film, vous êtes cordialement invité(e) à proposer une séance (titre du/des film/s, informations élémentaires, court texte de présentation) en contactant Maxime Bichon aux Laboratoires d'Aubervilliers, au 01 53 56 15 90 et par e-mail : m.bichon@leslaboratoires.org

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Programme réalisé avec le soutien de l'Allianz Cultural Foundation  (2011)

“Commun?!” #6

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30. Avril 2013 - 19:00» 21:00

[atelier / lecture / discussion]
mardi 30 avril, 19h-21h


Les textes de cette session seront prochainement présentés ici.

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“Commun?!”: un atelier de lecture et de discussion ouvert à tous!

“Il n’y a pas de monde commun”, écrit le philosophe Bruno Latour, “il faut le composer”. Pourtant, des mots comme “commune”, “commun”,  “commons” ou “communauté” habitent notre paysage médiatique, politique et intellectuel, des  appels à la “démocratie participative” aux débats écologiques, des critiques du néo-libéralisme aux réseaux sociaux. Nombreuses sont les pratiques artistiques et les discours culturels qui s’en revendiquent, souvent avec le sentiment d’urgence provoqué par un contexte de “crises” généralisées: crise des ressources, de l’environnement, de l’économie, des relations sociales... Au-delà d’une réthorique populiste et instrumentalisante qui voudrait faire de l’art le ferment d’un “vivre-ensemble” aux propriétés thérapeutiques apaisantes - ou, pire, destiné à pallier aux échecs des politiques sociales - artistes, intellectuels et activistes s’interrogent sur les “tactiques” qui nous permettraient de mobiliser la puissance d’un “commun” à (re)composer sans cesse, aux mains de “communautés” dynamiques et mouvantes.
En amont du Printemps des Laboratoires (18-19 mai) dédié à ces questions, les Laboratoires d’Aubervilliers vous invitent à rejoindre un atelier de lecture bi-mensuel pour, à travers une sélection de textes, s’interroger ensemble sur les définitions et les pratiques sociales liées aux termes de “commune”, “commun”,  “commons” ou “communauté”. Comment leur sens évolue-t-il au gré des histoires politiques et intellectuelles et quels outils peuvent-ils constituer pour “nous” aujourd’hui?
Le premier rendez-vous a eu lieu le mardi 19 février 2013, puis tous les 15 jours jusqu’au 7 mai 2013. Chaque fois, un ou deux textes courts (envoyés par e-mail deux semaines à l’avance) serviront de base à la discussion. Cet atelier de lecture est gratuit et ouvert à tous: aucune connaissance préalable n’est requise, seulement le désir de lire et de participer aux discussions!

+ dates + les mardis 19/02, 5 & 19/03, 2, 16 & 30/04, 7/05
+ horaires + de 19h à 21h

“Commons?!” #6

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30. Avril 2013 - 19:00» 21:00

[workshop / reading / discussion]
tuesday 30th april, 7pm-9pm

Texts of this session will be soon published here

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“Commons?!” A reading and discussion workshop open to all!
“There is no common world”, wrote philosopher Bruno Latour, “we must compose it.” Yet our media, politics and intellectual environments are overrun with words like “common” “commune” “commons” or “community”, from calls for participative democracy to ecological debates, from critiques of neo-liberalism to social networks. A great many artistic practices and cultural discourses lay claim to it, often with the added urgency that the widespread crisis context creates, a crisis of resources, the environment, the economy, social relations, and on and on. Beyond the populist and instrumentalised rhetoric that would make art the source of an ability to “live together” with its soothing, therapeutic properties, or worse, a consolation for the failure of social policies – artists, intellectuals, and activists question the “tactics” that allow us to mobilise the power of what is “common”, something to be constantly (re)composed by the hands of dynamic and shifting communities.
Before lePrintemps des Laboratoires (18-19 May 2013) dedicated to these questions, les Laboratoires d’Aubervilliers invites you to join in a bi-monthly reading workshop that will take a selection of texts and together question the definitions and social practices related to the terms “commune”, “common”, “commons”, and “community”. How have their meanings changed through political and intellectual history and what tools can they constitute for “us” today?
 
+ dates + tuesdays 19/02, 5/03, 19/03, 2/04, 16/04, 30/04, 7/05
+ horaires + 7pm to 9pm

Présentation

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[résidence/édition]
2011-2013

Enfant.Guitare.Rouge. Une performance en forme de livre


«La dimension géographique de chacun de mes projets constitue l'appui de sa dimension intérieure. Mon sentiment a la forme de l'endroit que je traverse. De celui où je m'établis provisoirement. En résidence. L'écriture a toujours été présente dans mes propositions chorégraphiques. Des formes d'écriture sur des supports tels que post-it, phylactères, jeux de cartes, affiches, m'ont servi à amener la parole et le texte dans la performance. Certains de ces outils, notamment les jeux de cartes, que je fabrique dans chaque lieu investi, sont devenus de nouveaux critères dʼécriture chorégraphique, filmique ou littéraire. Le texte pour moi, comme la scène, est un espace possible pour le corps, sa réalité charnelle. Je voudrais que ce travail d'écriture restitue le corps dans son appréhension immédiate du présent. Une transfusion. Un passage frayé à travers la chair. Quelque chose que tu emportes avec toi. Que tu glisses dans ton sac. Qui te suit jusquʼà la maison. Le texte véhicule des espaces, des identités. Il restitue des corps. Plusieurs identités en mouvement. L'identité projetée sur une trajectoire. Accueillie dans des espaces de description. Des espaces de parole. La narration n'est pas linéaire, elle contient tout le temps l'ensemble de toutes les harmonies. Un continuum sonore. Le texte ne raconte pas d'histoire. Il s'ouvre sur des situations en mouvement. La mobilité des mots. Quelque chose que nous pouvons partager.» (Barbara Manzetti)



Entamé par Barbara Manzetti en mars 2011, Une performance en forme de livre (projet au long cours dans lequel s'insère Enfant.Guitare.Rouge) déplace le travail chorégraphique dans de nouveaux formats: performance, habitation, exposition, publication, correspondance. Ce projet, expérience quotidienne d'un territoire, se nourrit de la géographie des lieux investis: Laboratoires d’Aubervilliers, Espace Khiasma, appartement gérontologique Les Quatre Saisons à Aubervilliers, bibliothèques municipales, lieux de culte, habitations des particuliers...
Aux Laboratoires d'Aubervilliers, les écrits produits par Barbara Manzetti sont diffusés dans le Journal des Laboratoires, au dos de notre bulletin d'information et lors de performances tous les quatre mois, qui sont l'occasion pour elle de lire et faire lire ses textes ainsi que d'écrire, à l'oral et en temps réel, un complément performatif au corpus en cours de composition. Un livre co-édité en mars 2013 avec Les petits matins (coll. Les grands soirs), est diffusé en librairie, et également selon des modalités performatives.

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Projet réalisé avec le soutien de la Région Ile-de-France, du Département de la Seine-Saint-Denis, de la Ville d’Aubervilliers et de la DRAC Ile-de-France, et en partenariat avec l'espace Khiasma (Les Lilas), l'appartement gérontologique les "Quatre Saisons" (Aubervilliers) et le réseau des médiathèques de Plaine Commune.

HORS LABOS: illegal_cinema #114

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19. Avril 2013 - 19:00» 22:00

[screening / debate]
Friday April 19th, 19h

HORS LABOS
Friperie associative la Fripouille
12 rue Paul Bert, 93300 Aubervilliers

The Trails to Utopia
A proposition from Margaux Vigne, landscaper living and working in Seine-Saint-Denis, coordinator in charge of the gardenning project la Semeuse (exchange platform for solidarity gardening). It offers a discussion about forms of political commitment "in action".

les sentiers de l'utopie
DR

"It is precisely when Utopia becomes unimaginable that it is the more needed." Rejecting the pessimism related to multiple crises (economic, ecological, social), Isabelle Fremeaux and John Jordan chose to go in search of people who try to live differently : Les Sentiers de l'Utopie is a movie and a book, born after one year around Europe. We discover 11 projects, historic (Longomaï, Christiania) or younger;highly politicized (Camp Climate Zrenjamin) or rather "relational" (ZEGG) ... Communauties, groups, cooperatives, these living and/or working  collective all have in common an attempt to build post-capitalist life forms ;  "different ways of loving and eating, producing and exchanging, deciding things and to rebel ourselves."

While the book is almost a documentary, informing in detail about the stories and actions of these groups, the film is more like a semi-fictional variation on the initiatory experience of this trip and these meetings. Set in a post-capitalist and imprecise period of time, the film gives a voice from the future to contemporary places and people, as if their proposals were possible solutions to an uncertain future.
The idea around this screening is to question its substance and its form, undoubtedly linked. Why this form, aesthetic and half fictional? Led by the images, the faces and the words, we do not know where we are, in any country, in any era, and yet we feel the adequacy and universality of the questions asked. On the other hand, should it be necessary to be "outside the world" to "change the world"? Should we start living according to our convictions in order to be relevant? These practices question ourselves : they mix together political engagement, living (and production) and economic life in a fundamentally conscious way.

John Jordan is an artist and activist, cofounder of Reclaim The Streets and the Clown Army ; Isabelle Fremeaux is a researcher, she explores popular education and creative forms of resistance. Together they founded the collective The Laboratory of Insurrectionary and, more recently, their own project "post-capitalist utopia" in Morbihan: la R.o.n.c.e (Resist, Organizing, Feeding, Create, Exist).

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+ projected movie +
Les Sentiers de l'Utopie, John Jordan & Isabelle Frémeaux (2011, 109 min.)
+ date +
Friday 19th April 2013, 7pm
+ free entry +


illegal_cinema #115

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6. Mai 2013 - 20:00» 23:00

Le Commentaire douteux
La séance sera présentée par Yves-Marie Mahé, cinéaste. Il présentera une sélection de films autour de la voix off au cinéma.


commentaire douteux

DR

Séance sur la voix off manipulatrice, qu'elle détourne le sens des images comme dans le film de Chris Marker ou qu'elle rende crédible une fiction présentée comme un documentaire. Dans le passé, la voix off manipulatrice et démiurge a été la meilleure arme de la propagande. Il est aujourd'hui rare, Frederick Wiseman étant une exception, de voir un documentaire sans qu'un commentaire ne dise quoi en penser. L'image dans ses films n'exprime rien et le commentaire en fait quelque chose de radiophonique et non plus visuel. Dans cette séance, les films proposés mettent en avant ce phénomène en le caricaturant pour mieux le dénoncer.

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+ films projetés (durée totale : 73 min)
LETTRE DE SIBÉRIE de Chris Marker (1957, extrait de 1 min 46). Une prise de vue est décrite à trois reprises selon trois types de commentaires.
THE GIRL CHEWING GUM
de John Smith (1976, 12 min). "Une voix autoritaire semble diriger l'action d'une rue animée de Londres. Alors que les instructions deviennent de plus en plus absurdes et fantaisistes, nous prenons conscience que le metteur en scène supposé (pas celui de la séquence) est fictif ; il ne fait que décrire ; il ne prescrit pas les événements qui se déroulent devant lui" A.L. Rees.
NY - THE LOST CIVILIZATION
de Dylan McNeil (1996, 18 min). Une étude anthropologique sur une ville étrange et famillière.
TERRORISMA
de Daniel Klein (1999, 4 min). Un ready-made d'un film familial super 8 muet où à été ajouté une voix off complotiste.
L'EXAMEN, 13ÈME DOCUMENT INTERDIT
de Jean-Teddy Fillipe (2010, 19 min). Le 13ème document interdit est intitulé "L'Examen". Qui en avait fixé le sujet ? Quel en était le jury ? Quel était le "diplôme" attendu ? À qui, ces 110 bobines laborieusement annotées étaient-elles destinées ? Qui les a vues avant que leur existence ne soit révélée ? De quel examen s'agissait-il vraiment ?
FOIX
de Luc Moullet (1994, 13 min 20). Comme son nom l'indique, il s'agit d'un document sur Foix, ville la plus "ringarde" de France selon l'auteur.
RESTER MINCE GRÂCE À BÉBÉ
de Fabien Rennet (2009, 4 min 30). Détournement d'un documentaire de 1989 financé par le Ministère de la Culture et le Ministère des Affaires Étrangères, Igor Tcharkovsky ou le rêve impossible, une méthode de puériculture soutenue par l'Église de Scientologie de Leningrad.

+ date
lundi 6 mai, 20h
+ entrée libre
bar et restauration légère, dès 19h30

Présentation

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[plateforme publique]
18-19 mai 2013

Le Printemps des Laboratoires est un rendez-vous public annuel. Il est conçu comme un moment fort pour mettre en jeu et débattre, en théorie et en pratique, ces problématiques abordées par les artistes accueillis aux Laboratoires d’Aubervilliers. Prenant la forme d’un dispositif artistique, il se déploie sur deux jours et accueille des discussions pensées comme des espaces de partage à géométries variables, des performances et des ateliers. Ce rendez-vous est l’occasion d’abolir les frontières entre publics et spécialistes, de déployer un dispositif singulier préférant les expériences de l’art et du politique plutôt que ses représentations, la circulation et la confrontation des idées plutôt que leurs formes de transmissions autoritaires. Tout en étant un temps de condensation et de développement critique et artistique du projet des Laboratoires d’Aubervilliers, ce Printemps offre une occasion de nourrir la recherche et d’explorer les différents contextes artistiques, historiques et critiques actuels, aussi bien français qu’internationaux.

En partenariat avec Médiapart et Mouvement.

Printemps des Laboratoires 2013


Le Printemps des Laboratoires #1
"Commune, Commun, Communauté"
Cette année nous vous proposons d’expérimenter ensemble les notions de «commun», de la «commune» et des «communautés» - autant de termes qui habitent notre paysage politique, intellectuel et médiatique. Des appels à la “démocratie participative” aux débats écologiques, des critiques du néo-libéralisme aux réseaux sociaux, nombreuses sont les pratiques artistiques et les discours culturels qui s’en revendiquent, souvent avec le sentiment d’urgence provoqué par un contexte de “crises” généralisées: crise des ressources, de l’environnement, de l’économie, des relations sociales... Au-delà d’une rhétorique populiste et instrumentalisante qui voudrait faire de l’art le ferment d’un “vivre-ensemble” aux propriétés thérapeutiques - ou, pire, destiné à pallier aux échecs des politiques sociales - artistes, intellectuels et activistes s’interrogent sur les modalités et stratégies qui nous permettraient de mobiliser la puissance d’un “commun” à (re)composer sans cesse, aux mains de “communautés” dynamiques et mouvantes.
De la souveraineté populaire de 1789 qui donnera lieu à la Commune de Paris en 1871 aux mouvements de contestations qui ont émergé partout dans le monde ces trois dernières années (Occupy Wall Street, Indignados, le Printemps arabes, etc.), de la constitution de partis politiques alternatifs à l’émergence contemporaine d’un grand nombre de communautés autogérées: les trois termes en C relèvent - via des acceptions historiques et des contextes différents - d’une insatisfaction face à un état donné de la société et de la chose publique, de ce qui appartient à tout le monde et devant lequel chacun est responsable.
Cette même impulsion est à l’origine notamment de la création des partis politiques alternatifs, comme celui des Verts dans les années 80 et des Pirates en 2005 (mouvement politique international qui défend le partage de la culture et de l’information). L’impératif pour les citoyens est de pouvoir prendre leurs propres décisions sans les déléguer aux institutions. Une démocratie “grassroots“ qui puise sa force chez les citoyens et interfère aussi peu que possible avec les institutions et les structures qui organisent le pouvoir.
Les formes d’organisation “grassroots” ont pris toute leur ampleur avec l’essor des réseaux sociaux sur internet. Ce développement est si spectaculaire qu’il remet en question les médias traditionnels tels que la télévision ou la presse papier; les individus ne s’y réfèrent plus tellement pour y trouver l’information, qu’ils savent bien souvent privée d’indépendance voire contrôlée par les gouvernements. En témoigne Le Printemps arabe relayé via Twitter et Facebook (la chaîne de télévision arabe Al Jazeera faisant néanmoins office d’exception tant elle fut ouvertement engagée dans le soutien des révolutions arabes) ou les mouvements des Indignés diffusés sur Youtube: chacun fabrique sa propre information et résiste avec force aux efforts des gouvernements pour contrôler Internet et la circulation des informations. Les communautés montées en réseaux réussissent à échapper encore et toujours au contrôle, d’une manière incroyablement inventive. Pour nombre de ces nouvelles communautés, l’information doit être publiquement accessible, pouvoir librement circuler, sans plus de contrôle que celui pourvu par l’éthique des citoyens émancipés.
Cette idée d’information et d’éducation “émancipées", de communautés autogérées, de collectifs qui n'ont pas besoin des gouvernements comme intermédiaires pour fonctionner, fait notamment écho à des expériences qui ont eu lieu dans les années 70 et 80. Des expériences qui ont produit de profonds changements, entre autres dans les écoles et les hôpitaux: citons pour exemple la Rütli School à Berlin ou les hôpitaux psychiatriques transformés en coopératives sociales, tel quel l'hôpital psychiatrique San Giovanni à Trieste.
À quel point ces mouvements sont-ils puissants et durables? Comment l’art contemporain s’en est-il progressivement emparé? Comment créer une auto-organisation et des communautés efficaces à l’intérieur d’une subculture si spécifique telle que la communauté artistique? - «spécifique» dans la mesure où des artistes rassemblés en collectif peuvent créer de véritables mouvements de résistance, s'organiser comme communauté, tout en maintenant des relations très paradoxales avec les institutions artistiques et gouvernementales. L'artiste occupe un lieu au croisement entre profession libérale - liée à des logiques de clientélisme et à une concurence féroce - et une position critique souvent activiste.

En amont de ce Printemps des Laboratoires, les Laboratoires d’Aubervilliers ont mis en place des ateliers de lectures bimensuels ouverts à tous afin d’aborder collectivement ces problématiques. Ainsi à travers la lecture de différents textes, nous nous sommes interrogés sur les terminologies employées, nous nous sommes nourris de concepts philosophiques tels que celui des «communautés plurielles» ou d’une communauté placée sous les auspices de la «multitude». Nous avons étudié la manière dont le «commun»  pouvait aujourd’hui échapper à la définition dichotomique entre privé et public, et sortir d’une simple opposition faite en regard de la propriété privée. Nous avons également observé les stratégies d’un «faire ensemble» lors des rassemblements militants qui souhaitent inventer de nouvelles grammaires du politique. Enfin, nous avons commencé à questionner les implications d’une nouvelle ère numérique comme affirmation de soi à l’adresse du collectif: sous couvert d’un accroissement de visibilité de chacun et de plus de «sociabilisation», ces communautés virtuelles provoqueraient en réalité l’effet inverse en renforçant des formes d’individualisation.

Ce Printemps des Laboratoires est l’occasion de poursuivre et de développer en public ces questionnements à la croisée d’enjeux politiques et artistiques - et accompagnés par deux hôtes, des “maîtres de cérémonie” qui coordonneront l’ensemble des rencontres: la journaliste Jade Lindgaard et le critique d’art et commissaire d’exposition Thomas Boutoux. Artistes, théoriciens et activistes sont invités à participer à ces deux journées. Nous vous proposons donc de débattre et d’expérimenter en compagnie de formations militantes actuelles et de nouvelles communautés utopiques, d’organismes sociaux fonctionnant en auto-gestion, de spécialistes de l’empowerment, d’artistes ou d’institutions culturelles engagés via leurs pratiques sur le terrain social et politique, de nouveaux modèles d’éducation qui oeuvrent à l’identification et la résolution de «problèmes publics». 
Ces rencontres ne font sens qu’avec la participation active du public et un débat réel en lien avec les différentes interventions. Nous vous invitons donc à vous joindre à nous les 18 et 19 mai, en qualité non seulement de visiteur et de spectateur mais aussi en tant que membre d’une communauté temporaire.
 
Seront présents lors de ces deux journées, entre autres: le collectif S.A.L.E., Antonio Casilli, la sociologue Marie-Hélène Bacqué, Cesare Pietroiusti, Joachim Scharloth, Jan Ritsema, l’écrivain et critique d’art Barbara Casavecchia, des occupants de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, Jack Ralite, John Jordan et Isabelle Frémeaux, Sophie Whanich, Chantal Pontbriand, Mathilde Chenin, Mathieu Huot, Valérie Pihet, le cinéaste Thomas Lacoste, les artistes Adva Zakai, Latifa Laâbissi, Franck Leibovici et Diemo Schwarz, Mathieu Huot, Mathilde Chenin, Gloria Maso.  

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Photographie: extraits de Steal this book, 2008, publié par Castillo Corrales sous la direction de François Piron et Dora Garcia, design Alex Gifreu, d'après l'ouvrage d'Abbie Hoffman publié en 1971.

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En partenariat avec Médiapart et Mouvement

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Le Printemps des Laboratoires #1

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18. Mai 2013 - 10:00» 19. Mai 2013 - 18:00

[plateforme publique]          18/19-05-2013

Le Printemps des Laboratoires #1:"Commune, Commun, Communauté"
Le Printemps des Laboratoires est un rendez-vous public annuel, conçu comme un moment fort pour mettre en jeu et débattre des problématiques déployées par les artistes durant l’année. Prenant la forme de discussions, conférences, performances, lectures ou projections déployées sur trois jours, il est un temps de condensation et de développement critique et artistique du projet des Laboratoires d'Aubervilliers. Ce rendez-vous est l’occasion de nourrir la recherche, d’articuler les projets entre eux et d’explorer les différents contextes artistiques, historiques et critiques, aussi bien français qu’internationaux.
Seront présents lors de ces deux journées, entre autres: le collectif S.A.L.E., Antonio Casilli, la sociologue Marie-Hélène Bacqué, Cesare Pietroiusti, Joachim Scharloth, Jan Ritsema, l’écrivain et critique d’art Barbara Casavecchia, des occupants de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, Jack Ralite, John Jordan et Isabelle Frémeaux, Sophie Whanich, Chantal Pontbriand, Mathilde Chenin, Mathieu Huot, Valérie Pihet, le cinéaste Thomas Lacoste, les artistes Adva Zakai, Latifa Laâbissi, Franck Leibovici et Diemo Schwarz, Mathieu Huot, Mathilde Chenin, Gloria Maso.  

(le progamme précis sera publié bientôt)

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+ dates
samedi 18 et dimanche 19 mai
+ entrée libre
sur réservation à reservation@leslaboratoires.org / 01 53 56 15 90

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Le Printemps des Laboratoires #1

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18. Mai 2013 - 10:00» 19. Mai 2013 - 18:00

[public platform]          05-18/19-2013

Le Printemps des Laboratoires #1:"Commune, Commons, Community"
Le Printemps des Laboratoires
is a yearly invitation to the public, intended as an important moment for debating and drawing out the issues that artists have brought up throughout the year. In the form of discussions, conferences, performances, readings and screenings over three days, it is a time to condense and develop Les Laboratoires d'Aubervilliers' project critically and artistically. This meeting is a chance to nurture research, make connections between the projects and explore different artistic, historical and critical contexts, from French to the international scope.
The following are some of the people who will also be joining us for these events: the S.A.L.E. collective, Antonio Casilli, sociologist Marie-Hélène Bacqué, Cesare Pietroiusti, Joachim Scharloth, Jan Ritsema, writer and art critic Barbara Casavecchia, participants in the occupation of Notre-Dame-des-Landes ZAD planned airport site, Jack Ralite, John Jordan and Isabelle Frémeaux, Sophie Whanich, Chantal Pontbriand, Mathilde Chenin, Mathieu Huot, Valérie Pihet, film-maker Thomas Lacoste, artists Adva Zakai, Latifa Laâbissi, Franck Leibovici and Diemo Schwarz, Mathieu Huot, Mathilde Chenin, Gloria Maso.

(Programme to be published soon)

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+ dates
saturday 18th and sunday 19th may 2013
+ free entry
on reservation at reservation@leslaboratoires.org / +33(0) 153 561 590

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Adva Zakai

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Born in Israël, Adva Zakai works and lives in Brussels. In 2010, she obtained an artistic research grant, in the framework of the post master program a.pass in Antwerp, in which she researched the influence of a curatorial approach on the development of new performance formats. During the same year she conducted the curatorial project d o m i n o k i n g d o m (in collaboration with architect Miriam Rohde) in Brussels. She pursued dance education in Israel followed by studies at the Mime School, Amsterdam (2000 - 2002). In recent years, she has been collaborating with other artists on curating participative events, conferences and festivals, as well as leading workshops art schools and dance academies. recently, she started to develop a series of performance entitled Regarding yesterday, realized in collaboration with the audience.
Since the early 2000s, Adva Zakai has been exploring various performance formats where she has acted as choreographer, performer or curator. Zakai’s performances focus  on the negotiation between formal and informal modes, where performing is one with hosting, the private merges with the public, the performer is neither herself, nor a character and the audience’s role shifts constantly. In 2013, she is in residency at Les Laboratoires d'Aubervilliers.

 

Adva Zakai

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Née en Israël, Adva Zakai vit à Bruxelles. En 2010, elle reçoit une bourse de recherche pour poursuivre, dans le cadre d'un programme de post-master à Anvers, une recherche sur les influences de l’approche curatoriale sur le développement de nouveaux formats de performance. La même année, elle conduit à Bruxelles, en collaboration avec l’architecte Miriam Rohde, le projet d o m i n o k i n g d o m. Elle a suivi une formation de danse en Israël, poursuivi ses études à l’école de Mime d’Amsterdam (2000 - 2002). Ces dernières années, elle a participé à la programmation de festivals, d'évènements participatifs et de conférences, de workshops en écoles d’art et de danse. Elle développe depuis peu une série de performances intitulées Regarding yesterday, réalisées en collaboration avec le public.
Depuis le début des années 2000, Adva Zakaï explore différents formats de performance, en tant que chorégraphe, performeuse ou curatrice. Les performances d'Adva Zakaï s'intéressent aux espaces de négociation entre des modes formels et informels, où performer et accueillir ne font qu'un, où le privé se fond avec le publique, où la performeuse n'est ni elle-même, ni un personnage, où le rôle endossé par le public se déplace constamment. En 2013, elle est accueillie en résidence aux Laboratoires d'Aubervilliers.

By The Way, une proposition d'Adva Zakai

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[plateforme éditoriale collaborative]
25-04-2013 > 19-05-2013

La chorégraphe Adva Zakai, en résidence aux Laboratoires d'Aubervilliers (2013), propose, pour le Printemps des Laboratoires #1, une plateforme éditoriale collaborative online, active du 25 avril au 19 mai 2013: By The Way

http://bytheway.printemps.leslaboratoires.org

Vous êtes invité/es à participer à la création de cette publication en ligne, à y partager vos idées et points de vue autour de la Commune, du Commun et des Communautés. Dans ce texte, vous trouverez les réflexions qui ont nourri la mise en place de ces rencontres discursives et performatives, qui auront lieu les 18 et 19 mai prochains aux Laboratoires d’Aubervilliers. Ce texte s’effacera progressivement, jour après jour, pour disparaitre complètement le 19 mai à 20h. Avant qu’il ne cesse d’exister, nous faisons appel à vous pour imprégner ce texte de vos pensées, afin qu’il puisse donner naissance à de nouvelles idées qui seront partagées avec les visiteurs du site et lors du Printemps des Laboratoires #1. Si un mot, une phrase, ou une idée dans ce texte vous fait penser à un autre texte, une autre image, merci d’ajouter ces références. Connaissances, vérités ou fictions, textes écrits par d’autres, poèmes, blagues, tout ce qui vous vient « by the way » à la lecture de ce texte est bienvenu! Cette publication sera activée par une performance d'Adva Zakai lors du Printemps des Laboratoires #1.

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Un concept d’ Adva Zakai (en dialogue avec Elke van Campenhout)
Web design: Stéphanie Vilayphiou & Alexandre Leray (<stdin>)


By The Way, a proposition by Adva Zakai

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[collaborative editorial platform]
04-25-2013 > 05-19-2013

Choreographer Adva Zakai, in residency at Les Laboratoires d'Aubervilliers (2013), offers, as her collaboration to the Printemps des Laboratoires #1, an editorial collaborative platform, online from April 25th till May 19th, By The Way:

http://bytheway.printemps.leslaboratoires.org

You are warmly invited to collaborate with us on creating a publication and exchange views, associations and ideas on the theme: Commune, Commons, Community. In this text, you will find reflections that inspired us to curate a discursive and performative meeting, which will take place on May 18th – 19th at Les Laboratoires d’ Aubervilliers. This introduction text is fading out day by day and will disappear completely on May 19th at 8pm. Before its gone forever – we call you to impregnate this text with your thoughts, so it can give birth to new ideas, that will be shared with online visitors and during the Printemps des Laboratoires #1. If you come across a word, a sentence, or an idea in this text that inspires you to think of another text or an image, please add these references. Pieces of knowledge, truth or fiction, texts written by others, poems or jokes, anything that comes by the way while reading this text – all welcome! An activation of this publciation will be performed by Adva Zakai during the Printemps des Laboratoires #1.

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Concept: Adva Zakai (in dialogue with Elke van Campenhout)
Digital design: Stéphanie Vilayphiou & Alexandre Leray (<stdin>)

Jardinage ouvert

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[atelier participatif]
samedi 25 mai 2013, 10h-16h

Le jardin de la Semeuse "version 2" prend vie ce printemps! Plusieurs fois par mois, les mercredis et le samedis, l'équipe des Laboratoires et les jardiniers du quartier vous accueillent à la Semeuse: jardinage collectif, troc de graines, ateliers ou activités pratiques liées au jardin et à l'espace pour petits et grands,…

Prochaines dates: 29 mai, 8 juin, 19 juin, 29 juin



D'autre part, vous pouvez, en plus des dates d'ateliers ou d'évènements, venir profiter du jardin dans le cadre des horaires d'ouverture des Laboratoires d'Aubervilliers (en semaine de 8h à 21h, le samedi de 10h à 16h). Ce jardin se veut ouvert et collaboratif, vous pouvez vous y impliquer de multiples manières:

PROFITER DU LIEU ET D’OUTILS
- utiliser la serre pour vos semis ou mettre vos plantes à l’abri
- ramener votre compost dans le bac à compost
- emprunter des outils de jardinage à main ou électriques
- profiter de l’espace, le temps d’un pique nique, d’un goûter, d’une réunion de plein air...

VOUS INVESTIR PLUS DURABLEMENT
- prendre part au jardinage collectif: entretien du jardin, plantations de pleine terre, ...
- investir un bac de plantations pour y cultiver vos tomates, vos herbes aromatiques, vos fleurs ou ce que vous voulez
- proposer des idées: d’évolution du jardin, de partenariats, d’ateliers, d’activités, de plantations, d’actions dans l’espace public, de débats, etc...et même les mettre en place!

PARTICIPER PONCTUELLEMENT
- venir aux journées portes ouvertes du jardin (2-3 fois par mois)
- participer aux ateliers pour adultes et/ou pour enfants (initiation au compostage, fabrication de nichoirs à oiseaux ou de maisons à insectes, semis, jardinage, bricolage, arts plastiques,...)
- vous joindre aux rencontres de la Semeuse, une fois par mois une soirée de discussions (projection, débat, conférence,...) autour d’une thématique liée au jardinage urbain (écologie, politique, paysage, cadre de vie urbain, ...)

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+ date
samedi 25 mai 2013, 10h-16h
+ renseignements, inscriptions
lasemeuse.aubervilliers@gmail.com / 06 95 85 01 61
+ pochaines dates
29 mai, 8 juin, 19 juin, 29 juin 2013

Jardinage ouvert

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[atelier participatif]
mercredi 29 mai 2013, 10h-16h

Le jardin de la Semeuse "version 2" prend vie ce printemps! Plusieurs fois par mois, les mercredis et le samedis, l'équipe des Laboratoires et les jardiniers du quartier vous accueillent à la Semeuse: jardinage collectif, troc de graines, ateliers ou activités pratiques liées au jardin et à l'espace pour petits et grands,…

Prochaines dates: 8 juin, 19 juin, 29 juin



D'autre part, vous pouvez, en plus des dates d'ateliers ou d'évènements, venir profiter du jardin dans le cadre des horaires d'ouverture des Laboratoires d'Aubervilliers (en semaine de 8h à 21h, le samedi de 10h à 16h). Ce jardin se veut ouvert et collaboratif, vous pouvez vous y impliquer de multiples manières:

PROFITER DU LIEU ET D’OUTILS
- utiliser la serre pour vos semis ou mettre vos plantes à l’abri
- ramener votre compost dans le bac à compost
- emprunter des outils de jardinage à main ou électriques
- profiter de l’espace, le temps d’un pique nique, d’un goûter, d’une réunion de plein air...

VOUS INVESTIR PLUS DURABLEMENT
- prendre part au jardinage collectif: entretien du jardin, plantations de pleine terre, ...
- investir un bac de plantations pour y cultiver vos tomates, vos herbes aromatiques, vos fleurs ou ce que vous voulez
- proposer des idées: d’évolution du jardin, de partenariats, d’ateliers, d’activités, de plantations, d’actions dans l’espace public, de débats, etc...et même les mettre en place!

PARTICIPER PONCTUELLEMENT
- venir aux journées portes ouvertes du jardin (2-3 fois par mois)
- participer aux ateliers pour adultes et/ou pour enfants (initiation au compostage, fabrication de nichoirs à oiseaux ou de maisons à insectes, semis, jardinage, bricolage, arts plastiques,...)
- vous joindre aux rencontres de la Semeuse, une fois par mois une soirée de discussions (projection, débat, conférence,...) autour d’une thématique liée au jardinage urbain (écologie, politique, paysage, cadre de vie urbain, ...)

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+ date
mercredi 29 mai 2013, 10h-16h
+ renseignements, inscriptions
lasemeuse.aubervilliers@gmail.com / 06 95 85 01 61
+ pochaines dates
8 juin, 19 juin, 29 juin 2013

Jardinage ouvert

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[atelier participatif]
samedi 4 mai 2013, 10h-16h

Le jardin de la Semeuse "version 2" prend vie ce printemps! Plusieurs fois par mois, les mercredis et le samedis, l'équipe des Laboratoires et les jardiniers du quartier vous accueillent à la Semeuse: jardinage collectif, troc de graines, ateliers ou activités pratiques liées au jardin et à l'espace pour petits et grands,…

Prochaines dates: 25 mai, 29 mai, 8 juin, 19 juin, 29 juin



D'autre part, vous pouvez, en plus des dates d'ateliers ou d'évènements, venir profiter du jardin dans le cadre des horaires d'ouverture des Laboratoires d'Aubervilliers (en semaine de 8h à 21h, le samedi de 10h à 16h). Ce jardin se veut ouvert et collaboratif, vous pouvez vous y impliquer de multiples manières:

PROFITER DU LIEU ET D’OUTILS
- utiliser la serre pour vos semis ou mettre vos plantes à l’abri
- ramener votre compost dans le bac à compost
- emprunter des outils de jardinage à main ou électriques
- profiter de l’espace, le temps d’un pique nique, d’un goûter, d’une réunion de plein air...

VOUS INVESTIR PLUS DURABLEMENT
- prendre part au jardinage collectif: entretien du jardin, plantations de pleine terre, ...
- investir un bac de plantations pour y cultiver vos tomates, vos herbes aromatiques, vos fleurs ou ce que vous voulez
- proposer des idées: d’évolution du jardin, de partenariats, d’ateliers, d’activités, de plantations, d’actions dans l’espace public, de débats, etc...et même les mettre en place!

PARTICIPER PONCTUELLEMENT
- venir aux journées portes ouvertes du jardin (2-3 fois par mois)
- participer aux ateliers pour adultes et/ou pour enfants (initiation au compostage, fabrication de nichoirs à oiseaux ou de maisons à insectes, semis, jardinage, bricolage, arts plastiques,...)
- vous joindre aux rencontres de la Semeuse, une fois par mois une soirée de discussions (projection, débat, conférence,...) autour d’une thématique liée au jardinage urbain (écologie, politique, paysage, cadre de vie urbain, ...)

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+ date
samedi 4 mai 2013, 10h-16h
+ renseignements, inscriptions
lasemeuse.aubervilliers@gmail.com / 06 95 85 01 61
+ pochaines dates
25 mai, 29 mai, 8 juin, 19 juin, 29 juin 2013

“Commun?!” #6

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30. Avril 2013 - 17:00

[atelier / lecture / discussion]
mardi 30 avril, 19h-21h


Pour cette sixième session, nous vous proposons deux textes qui traitent de la figure de l'artiste et des manières dont il peut - ou non - exister une possible communauté, réunion d'artistes. L'un de ces textes, "L'armée des artistes", est de Jan Ritsema et sera publié dans le journal édité à l'occasion du Printemps des Laboratoires; l'autre, "L'économie participative", est de Tristan Trémeau et est issu du numéro 43 de la revue L'art même. Les questions abordées sont très diverses: entre autres l'esthétique relationnelle, le fond de pension de l'Artist Pension Trust, la possible révolution à venir et le rôle que l'artiste y jouerait, l'hypothèse d'une impossibilité (et d'une non-nécessité) contemporaine à se constituer en communauté.

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“Commun?!”: un atelier de lecture et de discussion ouvert à tous!

“Il n’y a pas de monde commun”, écrit le philosophe Bruno Latour, “il faut le composer”. Pourtant, des mots comme “commune”, “commun”,  “commons” ou “communauté” habitent notre paysage médiatique, politique et intellectuel, des  appels à la “démocratie participative” aux débats écologiques, des critiques du néo-libéralisme aux réseaux sociaux. Nombreuses sont les pratiques artistiques et les discours culturels qui s’en revendiquent, souvent avec le sentiment d’urgence provoqué par un contexte de “crises” généralisées: crise des ressources, de l’environnement, de l’économie, des relations sociales... Au-delà d’une réthorique populiste et instrumentalisante qui voudrait faire de l’art le ferment d’un “vivre-ensemble” aux propriétés thérapeutiques apaisantes - ou, pire, destiné à pallier aux échecs des politiques sociales - artistes, intellectuels et activistes s’interrogent sur les “tactiques” qui nous permettraient de mobiliser la puissance d’un “commun” à (re)composer sans cesse, aux mains de “communautés” dynamiques et mouvantes.
En amont du Printemps des Laboratoires (18-19 mai) dédié à ces questions, les Laboratoires d’Aubervilliers vous invitent à rejoindre un atelier de lecture bi-mensuel pour, à travers une sélection de textes, s’interroger ensemble sur les définitions et les pratiques sociales liées aux termes de “commune”, “commun”,  “commons” ou “communauté”. Comment leur sens évolue-t-il au gré des histoires politiques et intellectuelles et quels outils peuvent-ils constituer pour “nous” aujourd’hui?
Le premier rendez-vous a eu lieu le mardi 19 février 2013, puis tous les 15 jours jusqu’au 7 mai 2013. Chaque fois, un ou deux textes courts (envoyés par e-mail deux semaines à l’avance) serviront de base à la discussion. Cet atelier de lecture est gratuit et ouvert à tous: aucune connaissance préalable n’est requise, seulement le désir de lire et de participer aux discussions!

+ dates + les mardis 19/02, 5 & 19/03, 2, 16 & 30/04, 7/05
+ horaires + de 19h à 21h

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