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Channel: Les Laboratoires d’Aubervilliers - Les Laboratoires d’Aubervilliers
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Zaim - Filipa César

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9. Décembre 2013 - 20:00» 22:00
Monday 9 december 2013, 20h

zaim, filipa césar

In this first film-essay, part of the research project People are the mountain, César takes us on a wandering path to visit the work of the Guinean agronomist Amílcar Cabral, studying the erosion of soil in the Portuguese Alentejo region through to his engagement as one of the leaders of the African Liberation Movement. This line of thoughts will be intertwined with current documentation on an experimental gold mining site, operated by a Canadian company and located in the same Portuguese area once studied by Cabral. The essay will explore past and present definitions of soil as a repository of memory, trace, exploitation, crisis, arsenal, treasure and palimpsest.

Filipa César was born in Portugal in 1975; she lives and works in Berlin. She studied at the University of the Arts in Porto and Lisbon, at the Academy of the Arts in Munich and obtained a master’s in Context at the University of the Arts in Berlin (2007). Her work interrogates the porous relation between the animated image and its reception by the public. Interested by the fictional aspects of documentary and motivated by a desire to reveal the political behind the moving image, the artist positions herself at a crossroads between storytelling, chronical, documentary and experimental film. Her films—F for Fake (2005), Rapport (2007), Le Passeur (2008), The Four Chambered Heart (2009) and Memograma (2010)—were presented at the 8th Istanbul Biennale, 2003; at the Kunsthalle Vienna, 2004; the Serralves Museum, 2005; at the International Film Festival at Locarno, 2005, at the CAG—Contemporary Art Gallery, Vancouver, 2006; the Tate Modern, 2007; the St. Gallen Museum, 2007; the SF MOMA, San Francisco, 2009; the first Architecture Biennale in Venice, the 29th  São Paulo Biennale and Manifesta 8, in Cartagena.


Free entrance on reservation:
reservation@leslaboratoires.org and +33 153 561 590


In the frame of Possessions, a cycle produced by Khiasma in association with Phantom (Focus lusophone cinema).


Image: ©1977 Wladimir de Brito and Sofia dos Santos

 

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Mots-clés: 

  • performance
  • projection
  • lecture

Zaim - Filipa César

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9. Décembre 2013 - 20:00» 22:00
Lundi 9 décembre 2013, 20h

zaim, filipa césar

Dans ce premier film-essai, qui fait partie du projet de recherche People are the mountain (Les gens sont la montagne), Filipa César nous fait visiter le travail de l’agronomiste Guinéen Amílcar Cabral et ses études sur l’érosion de la terre dans la région portugaise de l’Alentejo. Elle traite également de son engagement comme un des dirigeants du Mouvement Africain de Libération. Cette lignée de pensées s’entremêle avec un document contemporain sur une mine d’or gérée par une société canadienne et située dans la même région portugaise étudiée par Cabral. Le film-essai explore les définitions passées et présentes, de la terre en tant que réceptacle de la mémoire, trace, exploitation, crise, arsenal, trésor et palimpseste.

Filipa César est née au Portugal en 1975; elle vit et travaille à Berlin. Elle a étudié à la Faculté des Arts de Porto et de Lisbonne, à l’Académie des Arts de Munich et a obtenu le Master Art in Context de l’Université des Arts de Berlin (2007). Son travail interroge la relation poreuse entre l’image animée et sa réception publique. Intéressée aux aspects fictionnels du documentaire, et motivée par un désir de pointer le politique derrière l’image animée, l’artiste se situe entre le storytelling, la chronique, le documentaire et le film expérimental. Ses films – F for Fake (2005), Rapport (2007), Le Passeur (2008), The Four Chambered Heart (2009), et Memograma (2010) – ont été présentés à la 8e Biennale d’Istanbul, 2003; à la Kunsthalle Wien, 2004; au Serralves Museum, 2005; au Festival International du Film de Locarno, 2005; à la CAG- Contemporary Art Gallery, Vancouver, 2006; à la Tate Modern, 2007; au St. Gallen Museum, 2007; au SF MOMA, San Francisco 2009; à la 1ère Biennale d’Architecture de Venise; à la 29e Biennale de São Paulo; à Manifesta 8, Cartagena.


Entrée libre sur réservation:
reservation@leslaboratoires.org et 01 53 56 15 90


Dans le cadre du cycle Possessions, produit par Khiasma en association avec Phantom (Focus cinéma lusophone).


Image: ©1977 Wladimir de Brito et Sofia dos Santos

 

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Mots-clés: 

  • performance
  • conférence
  • projection

Myriam Lefkowitz

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tag artiste: 

Myriam Lefkowitz

Type d’artiste: 

Author

Myriam Lefkowitz est une artiste chorégraphique née en 1980. Elle vit et travaille à Paris. Depuis 2010, sa recherche se focalise sur le projet Walk, Hands, Eyes (a city): une expérience perceptive pour un spectateur et un guide, qui tisse une relation entre voir, marcher et toucher dans une ville pendant une heure. Cette pièce itinérante a eut lieu à la 55ème biennale de Venise dans la cadre de l'exposition «Oo» (Pavillon lituanien et chypriote),  au Contemporary Art Center (Vilnius), à Kunstevrein (New York), à la galerie LWS (Paris), dans le cadre du programme de recherche SPEAP (l’école des arts politiques de Science-po), à l'institut culturel de Stuttgart, au festival de danse de Buenos Aires. La pièce sera présentée au Festival Bristol 2014 et dans le cadre de l'exposition «Le Mouvement» à Biel en août prochain.
En 2011, Myriam Lefkowitz participe au Master d'expérimentation en art et politique (SPEAP, Science Po Paris) fondé par le sociologue et philosophe Bruno Latour et Valérie Pihet. Suite à cela, elle travaille sur différents projets urbains cherchant à relier la question de la perception aux politiques d'aménagement du territoire (en collaboration avec le service urbanisme de la ville de St Ouen,et d'Epinay sur Seine). Dans la continuité de sa recherche menée sur l'expérience sensible du territoire urbain, elle a été sélectionnée pour une résidence de recherche par le NRW Kultur Bureau (Essen 2012).
Elle est régulièrement invitée à intervenir pour mener des workshops au Musée d'art moderne Georges Pompidou, au Palais de Tokyo, au Mac Val, par le groupe de recherche The Three Uses of the Knife (Vilnius), à Open School East (Londres), aux Beaux Arts de Milan, de Cambrai, au Royal Academy of Art de Stockholm. En 2013, elle rentre, comme tutrice, au comité pédagogique de SPEAP. Depuis un an,  elle mène un projet en collaboration avec l'artiste Simon Ripoll Hurier sur le lien entre voir et dire. Ils travaillent cette question sur la base d'un dispositif de descriptions de séquences de films, notamment des extraits de comédies musicales des années 30. Deux variations autour de ce travail ont été présentées à l'Atelier des Testeurs (septembre 2013, Chalet Society) et à Jeune création (novembre 2013).

Tunning Score - Lisa Nelson

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24. Janvier 2014 - 20:00» 22:00
Vendredi 24 janvier 2014, 20h

Dans le cadre de la résidence de Myriam Lefkowitz et à la suite de deux journées d'études menées par la chorégraphe américaine Lisa Nelson avec les étudiants du master d'expérimentation en art et politique (l’école SPEAP), Lisa Nelson, figure majeure de la post-moderne danse américaine dont le travail est rarement présenté sur le territoire français, proposera une «conférence dansée» dans laquelle elle présentera Tuning Score, nom générique donné à la recherche menée tout au long de sa carrière. Le tuning score consiste en une étude du phénomène de la perception sensible, à travers le prisme du mouvement. Considérant la danse comme le médium qui sous tend cette recherche, le tuning score questionne la relation entre le corps et l'imagination.
La recherche menée par la chorégraphe Lisa Nelson constitue une pierre de souche du projet Walk, Hands, Eyes (Aubervilliiers). La représentation de la chorégraphe aux Laboratoires d'Aubervilliers tentera de rendre visible les multiples liens qui peuvent s'établir entre le tuning score et les questions posées par l'expérience perceptive conçue et développée par Myriam Lefkowitz.

Lisa Nelson est une artiste chorégraphe, basée dans le Vermont, improvisatrice travaillant en collaboration avec de nombreux artistes tel que Steve Paxton, Daniel Lepkoff, Cathy Weis, Scott Smith et le Image Lab performance ensemble. Artistes avec lesquels elle a conçu des pièces chorégraphiques,  performé, enseigné et écrit depuis le début des années 70. Son travail a été présenté aux États-Unis, en Europe, en Amérique Latine et en Asie. Sa pratique se caractérise par un aller retour entre la dance et la vidéo, l'amenant à développer une approche spécifique à la composition spontanée et à la performance qu'elle a appelée le Tuning Score. Ses écrits ont été publiés dans Nouvelles de danse, Contact Quarterly, Writings on Dance, ballettanz,MovementResearch.org, Critical Correspondance, et sarma.be/oralsite. Elle co-édite le Contact Quarterly dance and improvisation journal depuis 1977.

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Mots-clés: 

  • danse
  • conférence

Offres d’emploi

Présentation

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Walk, Hands, Eyes (Aubervilliers)


Myriam Lefkowitz entame une résidence qui sera l’occasion d’opérer une mise au point d’un projet itinérant entamé il y a cinq ans, d’enquête sur les modalités et transformations de la perception: Walks, Hands, Eyes (a city). Ce projet consiste en une expérience pour un spectateur et un guide, qui au cours d’une balade silencieuse d'une heure dans une ville, tisse une relation particulière entre marcher, voir et toucher. Depuis les nombreuses balades engagées dans plusieurs villes du monde (New-York, Vilnus, Paris ou Venise) a émergé une forme de savoir: des témoignages que l’artiste s’est attachée à collecter et qui racontent, de manière à chaque fois renouvelée, comment la modification de nos attentions sensibles altèrent notre rapport à l’espace. À travers ces récits d’expérience, c’est une forme d’existence inédite de la ville qui apparaît, au-delà de sa fonctionnalité habituelle et de ses usages réglés. Pour Walks, Hands, Eyes (Aubervilliers), Myriam Lefkowitz proposera une série de prochaines activations de la balade à Aubervilliers au printemps 2014, ainsi que l’expérimentation d’un nouveau dispositif aux Laboratoires, dont les récits viendront nourrir un livre qui questionnera, via de multiples voix, les interactions en jeux avec la réalité topographique d’un territoire urbain parcouru et tentera de qualifier la géographie que ces expériences perceptives recomposent.

Ouvertures printemps 2014: Myriam Lefkowitz proposera au printemps des ouvertures publiques à fréquence régulière, articulées autour de plusieurs dispositifs d'exploration de la ville et de l'imaginaire. Parallèlement à cela, elle mettra en chantier l’élaboration du livre via des lectures, et des conversations publiques, invitant différentes personnes ayant contribué à produire le matériel du livre (guides et guidés) ainsi que d’autres personnalités pouvant aider à formuler et théoriser les matériaux bruts de récits d’expériences.
 
Publication: l’artiste publiera un livre qui puisse regrouper les corpus de conversations menées avec les personnes qui ont vécu l'expérience et avec les guides qui l’ont portée. Cela nécessité de retranscrire les conversations générées lors des itinérances du projet depuis cinq ans. Le livre constituerait non seulement une archive mais aussi un espace d’observation pour l’analyse des formes de savoir qui ont émergé de ces pratiques, questionnant la nature et le type de réalité que l'expérience perceptive ne cesse de recomposer.

Mots-clés: 

  • résidence
  • danse
  • arts visuels
  • 2014

Présentation

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Degré 48


Degré 48(Latitude exacte d'Aubervilliers: 48°54'): en référence au "degré 41" créé par le poète Iliazd, nom évoquant la latitude de Tbilissi, sa ville d'origine où sera créée cette revue futuriste souvent rapprochée de l'esprit Dada, compilation de nombreux manifestes et déclarations d'intentions.

Speak Corner

S'il n'y a pas encore eu de lieu spécifique pour promouvoir l'exercice du manifeste d'art, du manifeste littéraire ou autre du même genre, disons que Degré 48 se porte candidat. Le manifeste est ordinairement un lieu en soi. Il se publie, se proclame, dans les colonnes d'un journal, dans un café, sur des tracts. Le manifeste est le lieu d’un discours et d’une pratique performative. Il est, par définition, inattendu, on ne va pas à sa rencontre, c'est lui qui surgit au détour d'une publication. Sauf si nous proclamons, en son nom précisément, sa toute nouvelle fonctionnalité, celle de produire des rencontres. Donnons-lui un nouveau système d'exploitation où le réinitialiser, lui redonner sa fraîcheur, une plateforme qui deviendrait autant sa tribune et son tremplin que sa base de données. Degré 48 se propose d'intensifier la pratique didactique, mais très libre, de l'écriture à coups d'articles péremptoires, article 1, article 2, article 3, d'affirmations contestables parce que parfois provocatrices, de coups de balais hâtifs et de semonces. Le résultat est souvent succinct, car plus efficace ainsi et aisé à retenir, parfois plus documenté, disons mieux argumenté qu'on ne le croit, en tous cas toujours étonnant et excessif. Une dizaine de soirées sur une année, chaque soirée-manifeste présentant oralement ou à l'aide de diverses approches et techniques performatives un, deux ou trois manifestes commandés à des artistes, écrivains, essayistes, groupes.

Le collectif de graphistes g-u-i déploie un projet d’édition et de publication qui prend forme à chaque soirée-manifeste. Ces publications ont pour vocation de relayer les manifestes sous la formes de tracts et autre objets d’édition et d’être diffusés dans l’espace public.

Avec (entre autres): Stéphane Bérard, Valentina Traianova, Fabrice Reymond, A Constructed World, Antoine Dufeu, Kristina Solo-moukha, Mathieu Briand, Laure Limongi, Bertrand Belin, Medhi Brit, Fabien Vallos, Patrick Corillon, David Guez, Olivier Bosson, Yoann Thommerel, Christophe Fiat, Ludovic Sauvage, Nicolas Tilly et Delphine Deval...


+ dates +
26 avril, 24 mai, 28 juin, 6 juillet, 13 septembre, 18 octobre, 15 novembre, 6 décembre 2013; 17 janvier et 14 février 2014


Projet réalisé avec le soutien de la région Île-de-France, dans le cadre du programme régional de résidence en Île-de-France, et de la ville de Paris


Photographie: “John Webster, master orator, at his best at Speakers’ Corner,  Sydney (1964)” Crédit: R. Skobe

Mots-clés: 

  • résidence
  • littérature
  • manifeste
  • 2013-2014

Presentation

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Degré 48


Degré 48 (exact latitude of Aubervilliers: 48°54')
: in reference to "41°" created by the poet Iliazd, that refers to the latitude of Tbilissi, his native city where the futurist, often referred to as Dadaist-inspired review was created, a compilation of numerous manifestos and declarations of intent.

Speak Corner

There may not yet be a specific space to promote the exercise of art manifestos, literary manifestos or other documents in the same vein, but let's just say that Degré 48 is a candidate. The manifesto is in general a place unto itself. It is published, proclaimed, printed in newspapers, in cafés, in tracts. The manifesto is the place for discussion and a performative practice. It is, by definition, unexpected; you do not go out in search of, it jumps out and finds you. Unless we proclaim, in its name, a brand new function for it, bringing people together, creating meetings. Let us give it a new operating system and reboot, freshen things up, for a platform that will become as much a pulpit and a springboard as a database. Degré 48 seeks to strengthen the didactic but very free practice of writing through peremptory articles, article 1, article 2, article 3, affirmations that are questionable because provocative, hasty warning shots to sweep in a new era. The result is often succinct, because it is more effective that way and easier to remember, sometimes better documented, perhaps better supported than we may think, in any case always surprising and excessive. The program is simple – a dozen or so evenings over a year of activity, every evening a presentation, orally or with whatever varied technical performance approach chosen, of one or two manifestos commissioned from artists, writers, essayists, groups, a complete event enlivened with readings of manifestos that have influenced participants.Somewhat removed from our two standard focuses, information and communication, given that the manifesto neither informs nor communicates, it is seen as a third way, as fragile as it is inalienable, motivated by excess, or simply playfulness.

In connection and in cooperation with Daniel Foucard's writing project and residence, we invited the graphic artist collective g-u-i (Nicolas Couturier and Bachir Soussi-Chiadmi) who develop their publishing project as it takes shape with every event planned during the residence. These publications are intended to communicate the manifestos in the form of tracts and other published articles that can be distributed publicly.

With (among others): Stéphane Bérard, Valentina Traianova, Fabrice Reymond, A Constructed World, Antoine Dufeu, Kristina Solo-moukha, Mathieu Briand, Laure Limongi, Bertrand Belin, Medhi Brit, Fabien Vallos, Patrick Corillon, David Guez, Olivier Bosson, Yoann Thommerel, Christophe Fiat, Ludovic Sauvage, Nicolas Tilly and Delphine Deval...


+ dates
26th April, 24th May, 28th June, 6th July, 13th September, 18th October, 15th November, 6th December 2013; 17th January and 14th February 2014


Project realized with the support of the Région Île-de-France, in the frame of the regional program of residences in Île-de-France, and with the support of the City of Paris.


Image: “John Webster, master orator, at his best at Speakers’ Corner,  Sydney (1964)”. Credit: R. Skobe

 

Mots-clés: 

  • literature
  • manifesto
  • residency
  • 2013-2014

Gestes toxiques (Toxic gestures)

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12. Décembre 2013 - 9:30» 13:00
Thrusday 12 December, 9h30-13h

This discussion with Nadia Beugré, Latifa Laâbissi, Volmir Cordeiro, Emmanuelle Chérel and Isabelle Launay will deal with the specificity of the work of these artists from the dance world and more concrete measures by which they implement a complex and ambivalent gesture, the expression of a malaise and the tensions created through these contradictions.


Free entrance on reservation at:
reservation@leslaboratoires.org and +33 153 561 590

Standard

Mots-clés: 

meeting

Gestes toxiques

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12. Décembre 2013 - 9:30» 13:00
Jeudi 12 décembre, 9h30-13h

Cette rencontre entre Nadia Beugré, Latifa Laâbissi, Volmir Cordeiro, Emmanuelle Chérel et Isabelle Launay portera sur la spécificité du travail de ces artistes issus du champ de la danse, et sur les moyens concrets par lesquels ils mettent en oeuvre un geste complexe et ambivalent, expression d'un malaise et de la mise en tension de ses contradictions.


Entrée libre sur réservation à:
reservation@leslaboratoires.org et au 01 53 56 15 90

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Mots-clés: 

rencontre

Quartiers libres - Nadia Beugré

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13. Décembre 2013 - 20:00» 22:00
Friday 13 December 2013, 20h

quartiers libres nadia beugré

Are there places where we can’t go? Places we aren’t allowed to explore? What if we went there? What would we do? What would happen to us? Quartier libre reveals and explores these taboo places from which we are excluded, these forbidden places where we choose to wander: places of expression, submission, revelation. A vain and violent quest for freedom undertaken, where giving up is not an option. From out of the audience, a singular singer rises up, setting herself free, not caring about vocal shortcomings while still remaining a prisoner to the tools of her performance such as the long, useless microphone cord entangling her. This urgent desire to express herself pushes her to take the stage; she is finally free to do as she pleases, quartier libre. How to live up to that? Like the simple, empty plastic bottles that surround her, the dancer is transformed in the freedom she gives herself. She sometimes regains her footing and her strength with the audience, then delves ever deeper into these forbidden places. Like a marine mammal surfacing for air to take her down to the depths. In a fight against a world seeking to bury her, in a world of sound that is at times dominating and then tender, her body and that waste become one. They journey through one another, blend and meld.


Free entrance on reservation at:
reservation@leslaboratoires.org and +33 153 561 590


Choreography, interpretation: Nadia Beugré  //  Dramaturgy, creation and sound: Boris Hennion  //  Costums: Nadia Beugré and Boris Hennion  //  Plastic creation: Nadia Beugré  //  Light conception and general technics: Laurent Bourgeois and Erik Houllier  //  "Alarms" soundscape creation: Mathieu Grenier  //  Production Latitudes Prod (Lille)  //  Last 50'
Image: DR

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dance

Corps agissants: lieux et expositions (Active bodies: spaces and exhibitions)

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11. Décembre 2013 - 10:00» 18:00
Wednesday 11 December 2013, 10h-18h

To what extend do exhibition curators, through their curating practices and in the spaces under their direction, inhabit and serve toxic figures? Discussions moderated by Lotte Arndt and Mathieu Kléyébé Abonnenec.

10 am: Welcoming those who come faceless and unannounced
The exhibition Rendez-vous: sortie de mon corps (Rendez-vous: out of my body) imagines a body divested of its biography and “acts” through the contradictory messages of contemporary society, a body in which the vestiges of utopias, the violence of capitalism appear like vibrations of minority cultures. Working from this exhibition manifesto in the Espace Khiasma, Olivier Marboeuf looks back on his practice in spaces and his performative research that tests available ideas of space and possessions.

11.30 am: Cannibalise and metabolise “toxic figures” – off the beaten track
Elena Agudio, art historian and curator, and Bonaventure Soh Bejeng Ndikung, curator and biotechnologist, are co-directors of SAVVY Contemporary, an art centre in Berlin. We will be examining their next project, Giving contours to shadows, which rethinks History as a sort of Pharmakon, through which poisons are transformed to become antidotes.

2.30 pm: “The postcolonial exhibition” as a toxic figure.
By Marie-Laure Allain Bonilla, historian and critic. While we know what a colonial exhibition is and its enmity, like the Paris expo of 1931, it is more difficult to define precisely what a “postcolonial exhibition” would be. This is probably because we can no longer stand in strict opposition to the colonial past, we must offer different discursive and visual space, bearing witness to the unequal forces of cultural representation. (…) For this presentation, we will look at those that come closest to the idea of a toxic figure. By using specific examples from the 1980s onwards, we will trace a history of what can be called postcolonial exhibitions and highlight the most toxic elements in them, guilty of infecting the fabric of curatorial practices and contemporary art.”

4 pm: Round table discussion with Marie-Laure Allain Bonilla, Elena Agudio, Bonaventure So Bejeng Ndikung, Olivier Marboeuf and Zahia Rahmani
During the second portion of the afternoon, a round table will be dedicated to the structure of the art world, its financing and the impact that has on art creation. Artists and spaces committed to contesting hegemonic confines must face the institutional greed that tends to subsume liminal practices. These practices must then negotiate their positions within logic systems that defuse the disquiet and disorder for which they serve as a vehicle. What strategies can be developed in this situation shared by artists, theorists, curators and independent spaces?

5 pm: Presentation by Zahia Rahmaniµ
In conversation with Emmanuelle Cherel, writer and art historian Zahia Rahmani will present the INHA program "Art and mondialisation", from 2004.


Free entrance on reservation at:
reservation@leslaboratoires.org and +33 153 561 590

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Mots-clés: 

meetings

La sédimentation de l’invisible toxique dans les régimes de visibilité

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13. Décembre 2013 - 14:00» 18:00
Vendredi 13 décembre 2013, 14h-18h

Isaac Julien, The Attendant
Quelles désagrégations sont causées par le racisme sur les individus? Comment sont-elles générées? De quelles manières opèrent-elles dans la sphère de l’intime et au sein des structures sociales? Si l’ordre social exerce son poids contraignant sur les sujets, ceux-ci trouvent parfois un remède dans le désir qui jaillit comme outrepassement de leurs souffrances. Modérateurs: Emmanuelle Chérel, Mathieu K. Abonnenc, Lotte Arndt

14h: Créoliser un fantasme de soumission
Sur la base de la projection du film The Attendant d’Isaac Julien (10 min, 1993), Ninette Succab Glissant, psychologue et psychanalyste, discutera de la toxicité de l’image dans une perspective psychanalytique. L’observation des effets de l’image sur un sujet permet de repérer comment celui-ci est pris, manipulé, capté par le champ de la vision. Néanmoins, l’image mentale, associée à l’image visuelle, relève d’une souffrance qui ne s’offre pas au regard.

15h: Voir le racisme
Par Maxime Cervulle, chercheur. Du processus de décolonisation à aujourd’hui, nombreux sont les auteurs qui ont souligné combien le racisme relevait d’un agencement social de la visibilité. Qu’ils soient rendus invisibles par les mécanismes de ségrégation urbaine ou qu’ils soient qualifiés de «minorités visibles» par les institutions publiques chargées de la régulation des médias français, les groupes sociaux les plus vulnérables au racisme semblent pris au piège de la dialectique du visible et de l’invisible. Appréhendée selon ce cadre, la catégorie de «race» elle-même peut être conçue comme une «image persistante» (Gilroy, 1997: 185), une trace sédimentée des cultures coloniales qui aurait perduré en imprégnant les nombreuses médiations sociales et techniques qui se superposent au regard. L’enchevêtrement des régimes de visibilité et du racisme se manifeste à divers niveaux : dans les modes de production de l’information et de mise en récit du monde social, dans la distribution différenciée des espaces et temps sociaux, dans les instruments techniques de surveillance, voire dans les technologies mêmes de médiation visuelle. Cette conférence propose de présenter les enjeux d’une sociologie visuelle du racisme, afin de dessiner les contours de ses différents régimes de visibilité.

16h: Table ronde entre les intervenant/es de la journée


Entrée libre sur réservation à:
reservation@leslaboratoires.org et au 01 53 56 15 90


Image: extrait de The Attendant, d'Isaac Julien. DR

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Mots-clés: 

rencontres

Self Portrait Camouflage - Latifa Laâbissi

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11. Décembre 2013 - 20:00» 22:00
Mercredi 11 décembre 2013, 20h

selfportrait nadia lauro

«La France, de la première Exposition universelle de 1855 à l'Exposition coloniale de 1937, offre successivement à la Nation onze manifestations, dont le retentissement exceptionnel lui permet vite d’exporter ce modèle hors de ses frontières. Autant d’occasions pour le public d’applaudir chaque fois au riche spectacle des splendeurs de son Empire colonial. Des hommes, des femmes, des enfants y sont l’objet d'attractions curieuses… En l’an 2009, Marianne mène à sa manière l’enquête parmi ces parages hantés des universaux de la République. Qu’on se rassure cependant : entre cannibale et vahiné, intégration garantie…»  Latifa Laâbissi

«Dans un dispositif blanc, un corps surexposé. Silhouette à nu, sans possibilité d'échapper au regard. Un relief de chair sexué, contracté, inscrivant une image peu à peu recouverte par d'autres images, comme autant d'habillages symboliques. C'est un trajet avec cette figure chargée de points de tension et de motifs discordants que nous restitue Latifa Laâbissi. Une traversée, pour tisser entre elles les zones d'ombres de l'invention de soi; dessiner des liens – entre les fantômes d'un imaginaire social toujours présent et le nœud subjectif de leur élaboration. Danseuse. Femme. Arabe. En France. Son corps tendu en un miroir grimaçant. Self Portrait Camouflage: dans le paradoxe du titre résonne une stratégie à double tranchant. Dévoiler et recouvrir, comme deux faces d'un même geste: la capture d'une image impossible – car déjà capturée par d'autres histoires, d'autres discours, d'autres représentations. Comment s'élabore la différence? Et comment exposer les cadres qui ont servi à la mettre en scène? Au travers d'une figure accompagnée de son peuple d'autres, Latifa Laâbissi montre et démonte la fabrique du politique – ses frontières sociales, sexuelles et culturelles. Elle dresse une carte comprenant drapeau, visage, voix – portrait d'une alterité dont le camouflage sert aussi d'opération de décryptage. Défilent des symboles pris à l'endroit du trouble, passés au filtre du travestissement et de la subversion, du rire et de sa grimace. Murmurent des voix: celles d'un présent qui continue à chantonner la ritournelle de l'autre menaçant. Et la voix des muets, des tus, des tutoyés, des montrés-du-doigts. C'est avec ces paroles, et dans ce corps que s'effectue la possibilité d'un renversement – de l'intérieur même des signes qui se superposent, des masques drôles ou tragiques qui recouvrent son visage. Une chorégraphie des formes sociales, un carnaval où le regard est saisi en son point aveugle, révélé en tant que construction, palimpseste. Comme le personnage de Marguerite Yourcenar qui «s'était vu voyant», nous voyons apparaître un angle mort : le fond imaginaire d'où nous regardons; et l'inquiétante étrangeté qui accompagne notre reflet dans le miroir.»


Entrée libre sur réservation à:
reservation@leslaboratoires.org et au 01 53 56 15 90


Conception et réalisation: Latifa Laâbissi  //  Dispositif scénographique: Nadia Lauro  //  Dramaturgie: Christophe Wavelet  //  Création lumière: Yannick Fouassier  //  Son: Olivier Renouf  //  Costume: Latifa Laâbissi et Nadia Lauro  //  Production association ORO. Coproduction Les Spectacles vivants - Centre Pompidou , Centre Chorégraphique National de Montpellier Languedoc-Roussillon - Centre National de Danse Contemporaine Angers


Image: Nadia Lauro

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Mots-clés: 

danse

Quartiers libres - Nadia Beugré

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13. Décembre 2013 - 20:00» 22:00
Vendredi 13 décembre 2013, 20h

quartiers libres nadia beugré

Y a-t-il des espaces où nous ne pouvons pas aller? Des lieux que nous n'avons pas le droit d'explorer? Et si nous y allions? Qu'en ferions-nous? Que deviendrions-nous? Quartiers libres explore et révèle ces espaces tabous où l'on nous impose de nous reclure, ces lieux interdits dans lesquels on choisit d'errer: espaces d'expression, de soumission, de révélation. Une vaine et violente quête de liberté s'engage, où l'abandon n'est pas une option. Au cœur du public, une singulière chanteuse surgit, se libérant et se moquant de ses carences vocales tout en restant prisonnière des outils de sa performance, tel le long câble inutile de son micro dans lequel elle s'emmêle. Ce désir impérieux d'expression lui fait prendre la scène, elle a enfin quartier libre. Comment assumer? A l'image des simples bouteilles de plastique vides qui l'entourent, la danseuse se transforme au fil des quartiers libres qu'elle se donne. Elle reprend parfois pied et force auprès de son public, puis s'enfonce plus encore dans ces territoires interdits. Tel un mammifère marin revenant en surface pour récupérer l'air qui l'accompagnera plus au fond. Dans une lutte contre un monde cherchant à l'ensevelir, dans un univers sonore tour à tour dominateur et caressant, son corps et ces déchets ne font finalement plus qu'un. Ils se traversent, se confondent, s'absorbent.


Entrée libre sur réservation à:
reservation@leslaboratoires.org et au 01 53 56 15 90


Chorégraphie, interprétation: Nadia Beugré  //  Dramaturgie, création et régie son: Boris Hennion  //  Costumes: Nadia Beugré et Boris Hennion  //  Création plastique: Nadia Beugré  //  Conception lumières et régie générale: Laurent Bourgeois et Erik Houllier  //  Composition du paysage sonore «alarmes»: Mathieu Grenier  //  Production déléguée Latitudes Prod (Lille)
Durée: 50'
Image: DR

Standard

Mots-clés: 

danse

La sédimentation de l’invisible toxique dans les régimes de visibilité

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13. Décembre 2013 - 14:00» 18:00
Friday 13 December 2013, 14h-18h

Isaac Julien, The Attendant

La sédimentation de l’invisible toxique dans les régimes de visibilité (The sedimentation of the toxic invisibility in the systems of visibility): How much disintegration is caused by racism directed against individuals? How is it generated? How does it work in the private sphere and within social structures? While the social order brings its controlling influence to bear on subjects, they sometimes find a remedy in the desire that grows as they overcome their suffering. Moderators: Emmanuelle Chérel, Mathieu K. Abonnenc, Lotte Arndt

2 pm: Creolising a fantasy of submission
After showing the film The Attendant by Isaac Julien (10 min, 1993), Ninette Succab Glissant, psychologist and psychoanalyst, will discuss the toxicity of images from a psychological perspective. Observing the effects of the image on a subject allows us to spot how the subject is taken, manipulated, captured in the field of vision. However, the mental image, related to the visual image, is a form of suffering that is hidden from view.

3 pm: Seeing racism.
By Maxime Cervulle, sociologist. From the process of decolonisation to the present day, many authors have stressed to what extent racism depends on socially organised visibility. Whether they’re made invisible through the mechanism of urban segregation or whether they are called “visible minorities” by the public institutions in charge of regulating French media, the social groups that are the most vulnerable to racism seem caught in the trap of the visible/invisible dialectic. Handled in this way, the category of “race” can itself be seen as a “persistent image” (Gilroy, 1997; 185), a reminder filtered down from colonial cultures that have remained by seeping into numerous social and technical mediations that are layered over our own vision. The tangle of the regimes of visibility and racism are seen at different levels – in the modes of information production and the stories told about the social world, in the varied distribution of social spaces and time, in the technical instruments of surveillance, and even in the technology of visual mediation. This conference intends to present the importance of a visual sociology of racism, in order to outline the shapes of different visibility regimes.

4 pm: Round table discussion with speakers present


Free entrance on reservation at:
reservation@leslaboratoires.org and +33 153 561 590


Image: from The Attendant, by Isaac Julien. DR

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Mots-clés: 

meetings

Self Portrait Camouflage - Latifa Laâbissi

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11. Décembre 2013 - 20:00» 22:00
Wednesday 11 December 2013, 20h

selfportrait nadia lauro

"Between the first World Fair in 1855 to the Colonial Fair of 1937, France produced eleven different events, whose exceptional quality and renown brought them to export similar work abroad, giving their audiences ample occasion to applaud these rich spectacles revealing the splendors of its colonial Empire. Men, women and children were the object of curious attractions… In the year 2008, Marianne carries out her own investigation in these areas haunted by the phantoms of the Republic’s greatest expositions. Not to worry, between the cannibals and the young Polynesian women – full integration is guaranteed." Latifa Laâbissi

“In a white device, an overexposed body. Naked silhouette, no chance to escape being seen. A gendered flesh relief, contracted, including an image that is slowly covered over by other images, like so many symbolic dressings. Latifa Laâbissi proffers a journey with this figure loaded with points of contention and discordant designs. A crossing, to weave together the areas of shadow where we invent ourselves; drawing connections – between the ghosts of a social imagination that is always present and the subjective knot of how they are to be created. Dancer. Woman. Arab. In France. Her body stretched into a grimacing mirror. Self Portrait Camouflage: the paradox of the title rings true with a double-edged strategy. Reveal and cover, like two faces of the same motion: capturing an impossible image – that has already been captured by other stories, other discourses, other representations. How is the difference created? And how can we reveal the frameworks that have put it into play? Through a figure that comes with its people, made up of others, Latifa Laâbissi shows and breaks down political production - its social, sexual and cultural boundaries. She draws a map complete with flag, face, voice – a portrait of an otherness for which camouflage also serves as a decoding operation. Symbols found at the site of the trouble roll by, passed through the filter, misrepresented and subverted, through laughter and her grimace. Voices murmur – the voices of a present that continues to hum the same old tune about the threat of the foreigner. And the voice of the mute, the voiceless, the disrespected, the ones with fingers pointed at them. With these words, and in this body, the possibility for a reversal is created, from within the very signs layered one over the other, the tragic or comic masks that cover a face. A choreography of social forms, a carnival in which our viewpoints have their blindness highlighted, revealed as the constructions they are, palimpsests. Like Marguerite Yourcenar’s character who “was seen seeing”, we see the blind spot appear: the imaginary basis from which we see; and the troubling foreignness that comes through our reflection in the mirror.”


Free entrance on reservation at:
reservation@leslaboratoires.org and +33 153 561 590


Conceived and directed by Latifa Laâbissi  //  Set design: Nadia Lauro  //  Dramaturgy: Christophe Wavelet  //  Sound design: Olivier Renouf  //  Light: Yannick Fouassier  //  Costumes: Latifa Laâbissi and Nadia Lauro  //  Production: association ORO & Latitudes Prod- Lille  //  Coproduction: Les Spectacles vivants - Centre Pompidou - Centre Chorégraphique National de Montpellier Languedoc-Roussillon - Centre National de Danse Contemporaine Angers


Image: Nadia Lauro

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dance

Corps agissants: lieux et expositions

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11. Décembre 2013 - 10:00» 18:00
Mercredi 11 décembre 2013, 10h-18h

De quelles manières, dans leurs pratiques curatoriales et au sein des lieux qu’ils dirigent, les commissaires d’expositions investissent et mettent-ils au travail des figures toxiques? Rencontres modérées par Lotte Arndt et Mathieu Kléyébé Abonnenc.

10h: De l’accueil de ce qui vient sans visage et sans annonce, L'exposition Rendez-vous: sortie de mon corps imagine un corps débarrassé de sa biographie et "agit" par le flux contradictoires de la société contemporaine, un corps où apparaîtraient les vestiges des utopies, la violence du capitalisme comme les vibrations des cultures minoritaires. A partir de cette exposition manifeste à l'Espace Khiasma, Olivier Marboeuf revient sur sa pratique du lieu et ses recherches performatives qui mettent à l'épreuves les idées d'espaces disponibles et de possessions. 

11h30: Cannibaliser et métaboliser les «figures toxiques» - hors des sentiers battus

Elena Agudio, historienne de l’art et curatrice, et Bonaventure Soh Bejeng Ndikung, curateur et biotechnologue, co-dirigent le SAVVY Contemporary, centre d’art situé à Berlin. Il sera question de leur prochain projet, Giving contours to shadows, qui repense l’Histoire tel un genre de Pharmakon, au travers duquel les poisons se transformeraient en antidotes.

14h30: «L’exposition postcoloniale» comme figure toxique

Par Marie-Laure Allain Bonilla, historienne et critique: "Si nous savons ce qu’est une exposition coloniale et son antagonisme, telles les manifestations parisiennes de 1931, il est plus compliqué de définir précisément ce que serait une "exposition postcoloniale". Ceci probablement parce qu’il ne s’agit plus de s’inscrire en stricte opposition au fait colonial mais de proposer un espace discursif et visuel autre, témoignant des forces inégales de représentation culturelle. (...) Pour cette présentation, nous souhaitons nous intéresser à celles qui se rapprocheraient le plus de la notion de figure toxique. En nous appuyant sur des exemples précis depuis les années 1980, nous nous proposons de retracer une certaine histoire des expositions dites postcoloniales en en dégageant les éléments les plus toxiques, chargés d’infecter le tissu des pratiques curatoriales et de l’art contemporain"

16h: Table ronde entre Marie-Laure Allain Bonilla, Elena Agudio, Bonaventure Soh Bejeng Ndikung, Olivier Marboeuf et Zahia Rahmani

Dans la seconde moitié de l’après midi, une table ronde sera consacrée à la structuration du milieu de l’art, à ses financements et à leurs impacts sur le travail artistique. Les artistes et les lieux engagés dans des pratiques contestant les confinements hégémoniques doivent faire face à la convoitise institutionnelle qui tend à incorporer des pratiques liminales. Celles-ci sont alors amenées à négocier leurs positionnements au sein de logiques qui désamorcent le trouble et le désordre qu’elles véhiculent. Quelles stratégies peuvent-être développées dans cette situation partagée par les artistes, théoriecien.ne.s, curateurs et lieux indépendants?

17h: Zahia Rahmani en conversation avec Emmanuelle Chérel
Art et mondialisation: les enjeux d’une position initiée depuis 2004 à l’Institut National d’Histoire de l’Art. Zahia Rahmani est écrivaine et historienne de l'art.


Entrée libre sur réservation à:
reservation@leslaboratoires.org et 01 53 56 15 90

Standard

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rencontres

"Sortie de l'usine Lumière" #2

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19. Décembre 2013 - 20:00» 22:00
Jeudi 19 décembre, 20h

entrée du personnel

"Sortie de l'usine Lumière" #2: deuxième séance de l'atelier ouvert à tous intitulé "sortie de l’usine lumière", pour aborder, cette fois à travers le médium cinématographique, les rapports entre "art et travail": soit, en amont du Printemps des Laboratoires #2 dédié à ce thème, des séances mensuelles de projection de films et de vidéos d’artistes ayant trait aux enjeux de la représentation du travail en général et de celui de l’art en particulier.
Autour du film Entrée du personnel de Manuela Frésil (2011), mis en relation lors de la même soirée avec quelques uns des 24 portraits d'Alain Cavalier. «Au début, on pense qu’on ne va pas rester. Mais on change seulement de poste, de service. On veut une vie normale. Une maison a été achetée, des enfants sont nés. On s’obstine, on s’arcboute. On a mal le jour, on a mal la nuit, on a mal tout le temps. On tient quand même, jusqu’au jour où l’on ne tient plus. C’est les articulations qui lâchent. Les nerfs qui lâchent. Alors l’usine vous licencie. À moins qu’entre temps on ne soit passé chef, et que l’on impose maintenant aux autres ce que l’on ne supportait plus soi-même. Mais on peut aussi choisir de refuser cela.» Ce film raconte le destin commun des ouvriers de la viande dans les grands abattoirs industriels. Il a été réalisé à partir de récits de vie de salariés et de scènes tournées dans des usines


+ date
jeudi 19 décembre, 20h

+ entrée libre sur inscription
auprès de reservation@leslaboratoires.org


Séance proposée en collaboration avec Périphérie, à l'occasion des 10 ans de "Cinéastes en résidence"

Labo des Labos

Mots-clés: 

  • atelier
  • cinéma

Rencontres: Natsuko Uchino et François Martig

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17. Décembre 2013 - 19:00» 21:00
Mardi 17 décembre 2013, 19h

archive greenhorns ny

Rencontres insolites avec Natsuko Uchino, performeuse et François Martig artiste plasticien
Natsuko Uchino: "Regarde tous ces toits d'immeubles plats, tout brillants eh bien c'est bien dommage de les laisser inertes comme ça...Il faut rendre ces espaces performants." Elle nous présentera sa philosophie et son travail réalisé aux Etats Unis. D’autre part avec François Martig artiste plasticien, les graines se font la malle! Venez découvrir leur travail et échanger vos points de vue!

Natsuko Uchino Le travail de Natsuko Uchino, informé par des expériences de l’agriculture et de l’artisanat, met en œuvre une chorégraphie des rapports entre des éléments pluriels, des formes et des gestes, afin d’exprimer les notions d’écologie et l’enjeu d’une proposition collective sur un site particulier. Une approche de la performance qui rejoint des recherches sur la sculpture et l'installation, son travail convoque l'idée d'assemblage et de mise en scène en impliquant différents protagonistes.
Artiste inter-disciplinaire et membre fondateur de l'organisation Art et Agriculture (NY), Natsuko Uchino met en place une fondation qui explore de manière concrète les rapports entre l'art et la vie rurale, l’écosystème, et le culinaire. Une écologie contributive sur un site forestier dans les Catskills de 70 hectares, la fondation fonctionne comme une opération agricole autonome exploitée en polyculture, et une résidence d’artistes. En poursuivant ses recherches sur l’écologie/ écosophie et son travail sur la terre, le paysage, l’environnement; elle participe à la seconde biennale du Land Art en Mongolie (Ikh Gazriin Chuluu & National Mongolian Modern Art Gallery) et à la VIIème Globale Conférence d'Evian pour débattre sur les relations émergentes entre art, écologie et agriculture. En 2012, Natsuko Uchino développe une exposition itinérante composée de céramiques réalisées en collaboration avec Matthew Lutz- Kinoy. Ce projet est dédié à la célébration des rapports vitaux entre les fruits du terroir et ses diverses cultures esthétiques. Le projet consiste à un service de banquet pour 60+ personnes, et une nappe sérigrapghiée des textes qui dessinent l’espace social de la page imrpimée; et se déploient par des presentations performatives et des diners. Les pieces en céramiques acquièrent la patine des utilisations successives. Chaque présentation fait l’œuvre d’une narration in situ, à travers le terroir, le culinaire et la performance. Produites à la Rijksakademie, puis présentée au Elaine MGK Bâle, à la Villa Romana Florence avec le groupe curatorial Dingum, la Kunsthalle Baden Baden, la Kunsthal Charlottenborg, Copenhague, et La Chambre des Canaux à Amsterdam avec Siebe Teterro.
Lire son interview par la revue Diapo.

François Martig est artiste et utilise de nombreux mediums dans son travail, de la sculpture aux installations sonores, en passant par le documentaire radio et la photographie, en interaction avec le contexte social et géographique dans lequel il est montré. Martig, qui travaille également comme ingénieur du son pour le cinéma, a collaboré avec de nombreux artistes sonores tels Els Viaene, Philippe Petitgenet, Aymeric de Tapol et Mattin. Installation, installation sonore, documentaire radio ou photographique le travail mouvant de François Martig trouve une forme qui s'adapte aux contextes, à la géographie et aux territoires rencontrés. Il s'agit toujours de sous-ligner ceux-ci plutôt que de s'y imposer. Ses préoccupations artistiques suivent un fil rouge qu'il appelle Robinsonhotel. Ce titre générique, pour un projet à long terme, interroge le paysage comme espace social, économique et politique dans une œuvre résolument contextuelle. Soucieux de ne pas modifier les milieux où il établit sa résidence temporaire, il tente de les révéler via un art du déplacement. François Martig a commencé à prendre des sons comme il capturait des images documentaires. L’usage intensif du médium sonore lui a permis de renforcer sa réflexion photographique sur la notion de parcours via la marche et d’opter pour une pratique active du paysage. La fascination de François Martig pour l'histoire des paysages est clairement visible dans son travail. Il montre avec force l'interdépendance entre l'homme et la nature et au travers d'une approche sensible Martig invite le spectateur à ré-examiner la place de la nature via le filtre historique et le contexte contemporain. «Un paysage est révélateur de notre manière de vivre socialement, politiquement, économiquement.» François Martig fut très influencé il y a quelques années par la lecture de l'auteur et paysagiste Gilles Clément et les notions qu'il développe autour du «tiers paysage», «le jardin en mouvement» et «le jardin planétaire» où il croit en l'autonomie de la nature et en une gestion humaine de celle-ci très minime. Ces idées pousseront Martig, au travers de son travail artistique, à diffuser des semences par delà le monde, à s'intéresser aux zones de friches, et à la notion d'économie liée à la nature en général.


+ date
mardi 17 décembre, à partir de 19h

+ renseignements
lasemeuse.aubervilliers@gmail.com et 06 95 85 01 61


Image: archive Greenhorns, NY

Labo des Labos

Mots-clés: 

rencontres
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