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Danseurs / Biographies

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NUNO BIZARRO, né en 1964 à Lisbonne, a vécu son enfance en Angola. Il rentre à Lisbonne pour poursuivre sa scolarité dans une école militaire. Dans les années 90, il rencontre João Fiadeiro et Luciana Fina avec lesquels il fonde Re.al et Lab., un lieu de présentation de créations pluridisciplinaires. Il est également interprète auprès de Vera Mantero, Francisco Camacho et Clara Andermatt. Il poursuit sa formation avec Carlos Caldas, Marta Donoso, Dieter Heitkamp, Howard Sonenklar, Mark Tompkins, Lisa Nelson, Lance Gries, Simone Forti et Steve Paxton avec lesquels il pratique l’improvisation. Depuis 1999, il travaille avec Boris Charmatz, Emmanuelle Huynh, Meg Stuart, Jennifer Lacey, Christine de Smedt, Xavier Le Roy, Mathilde Monnier, Rachid Ouramdane, Fabrice Lambert, Isabelle Schad, Rémy Heritier, Anne Collod et Deborah Hay. Il chorégraphie Revolver avec Isabelle Schad, Stand By avec Ludger Lamers, Histoire de… avec Agnieszka Ryszkiewicz. Il est également praticien Feldenkrais.


MADELEINE FOURNIER, née à Paris en 1987. Interprète et chorégraphe, elle s’est formée à la danse au Conservatoire National Régional de Paris et au CNDC d’Angers sous la direction d’Emmanuelle Huynh. En 2006, elle a été stagiaire au sein de la compagnie DCA Philippe Decouflé. En 2010 elle reçoit la bourse DanceWEB dans le cadre du festival Impulstanz à Vienne. Depuis 2007 elle a collaboré avec divers chorégraphes et artistes visuels en France, en Allemagne, en Belgique et au Portugal : Odile Duboc, Anna Konjeztky, Laure Bonicel, Emmanuelle Huynh, Fabrice Lambert, Sara Manente, Moser et Schwinger, Boris Achour, Fanny de Chaillé et Philippe Ramette, Loïc Touzé, Yves-Noël Genod, Jocelyn Cottencin, David Marques, Léa Drouet et Rémy Héritier. Elle a créé plusieurs pièces en collaboration avec Jonas Chéreau, Les interprètes ne sont pas à la hauteur entre 2008 et 2012, Sexe symbole (pour approfondir le sens du terme) en 2013, Sous-titre en 2015 et Partout pièce pour l’extérieur en 2016. Ils sont aussi à l’origine d’un film 306 Manon réalisé par Tamara Seilman. Elle commence en 2017 un solo intitulé Labourer.


ANNE LENGLETétudie la littérature avant de rejoindre le département danse de l’Université de Paris 8. Son travail de maîtrise s’intéresse au dispositif spectaculaire en analysant le geste du salut en danse contemporaine, et le DEA qu’elle obtient en 2004 porte sur les pionniers de la danse américaine au XXème siècle, en s’appuyant notamment sur le court métrage de Ted Shawn Dance of the Ages. En 2005, elle intègre la formation Essais du CNDC d’Angers / Emmanuelle Huynh. Dans ce cadre, elle cosigne le duo baver précis avec Margot Videcoq et participe à la création de My Country Music de Deborah Hay. Depuis, elle a notamment été interprète dans les projets de Loïc Touzé, Dominique Brun, Xavier Le Roy, l’Agence Touriste et Ivana Müller. Elle accompagne en tant que collaboratrice artistique le projet Femmeuses de Cécile Proust et les travaux de Sandrine Roche et Loïc Touzé.


Danseuse et chorégraphe, SONIA GARCIAétudie la danse aux Conservatoires de Montpellier et Lyon puis au CNDC d’Angers (direction Emmanuelle Huynh) où elle crée le solo Sens en collaboration avec la plasticienne Salomé Genès. En tant qu’interprète, elle a travaillé avec Olga Dukhovnaya (KOROWOD), Katerina Andreou (SABLE), Julie Nioche (Sensationnelle, Les Sisyphes) Cally Spooner (And you were wonderful, on stage), Emmanuelle Huynh (TOZAI !…) et pour le théâtre avec la compagnie des Limbes (L’utopie est la seule réalité). Après l’obtention d’une licence Arts du Spectacle à l’université Paris 8, elle s’implante à Bordeaux et crée l’association La Tierce avec Séverine Lefèvre et Charles Pietri. Entre 2014 et 2017, ils créent les performances et pièces plateau Extraction, En Creux, Inaugural et ÉCRITURES. En 2015, ils lancent les PRAXIS, soirées dédiées à la recherche chorégraphique. Ils travaillent actuellement sur une nouvelle création, D’après nature (création en 2018).

 

 


Atelier Auberfabrik / 1001 plantes #4

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17. Mars 2018 - 14:00» 17:00
Samedi 17 mars 2018, de 14h à 17h

 

Atelier de création 1001 plantes
initié par l'association Auberfabrik

Samedi 17 mars 2018, de 14h à 17h

 

Ce quatrième rendez-vous des ateliers 1001 plantes de la saison, programmé aux Laboratoires d’Aubervilliers, est mené par Sylvie Napolitano. Il inaugure une série de trois rencontres avec l'artiste autour de de l'Impression avec les plantes, intitulées Impressions végétales et sauvages.

Pour ce premier atelier en 2018, Sylvie Napolitano va donc prolonger l'exploration protéiforme du lien sensible au végétal, et plus spécifiquement elle proporsera aux participants de partir en exploration dans les interstices du territoire afin de commencer la récolte. Dans un second temps, le travail de révélation sur papier et tissu des caractères singuliers des plantes sauvages sera mis en oeuvre.

Dans son travail, Sylvie Napolitano utilise le végétal comme matière, sujet et outil en questionnant les usages à travers des expérimentations plastiques et sensibles. En 2018, elle a choisi de poursuivre les expérimentations tinctoriales avec les végétaux initiées en 2016 en s’inscrivant dans la démarche exploratoire des interstices de la ville.

 

 

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Atelier ouvert à tous sur réservation à
reservation@leslaboratoires.org ou au 01 53 56 15 90

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Labo des Labos

L’Ecole Spéciale des Espaces Libres

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23. Mars 2018 - 19:00» 24. Mars 2018 - 18:00
Du vendredi 23 mars à 19h au samedi 24 mars à 18h

 

 

 

L’Ecole Spéciale des Espaces Libres

Exposition & Atelier avec Henri Taïb et Léonard Nguyen Van Thé

Vernissage le vendredi 23 mars 2018, à 19h
Exposition du vendredi 23 au samedi 24 mars 2018
Atelier Jardinage et construction le samedi 24 mars 2018, de 14h à 18h

 

En mobilisation contre l'expulsion d'Henri Taïb de son atelier, La Semeuse organise un week-end autour du travail d'Henri Taïb et Léonard Nugyen Van Thé, respectivement artiste et guérillero-jardinier, qui ont investi un atelier construit sur la petite ceinture à hauteur de la rue de Bagnolet à Paris. 

Une exposition post-expulsion de leur travail sur la petite ceinture est programmée du vendredi 23 au samedi 24 mars 2018 au sein de laquelle ils vont essayer de recomposer l'atmosphère du lieu, et de présenter leurs recherches, techniques de jardinage et collaborations, etc. Y seront notamment présentés, les rouleaux concentrant des recherches botaniques et historiques d'Henri.

Un atelier-jardinage et de construction déstiné aux enfants sera par ailleurs mené par Léonard Nugyen Van Thé dans le jardin de La Semeuse, le samedi 24 mars 2018, de 14h à 18h.

 

L’Ecole Spéciale des Espaces Libres - L’ESEL - est un lieu fédérateur situé sur la petite ceinture au niveau de la rue de Bagnolet où voisins, graffeurs et jeunesse en quête d’aventure se retrouvent autour des jardiniers et de l’atelier, et y rencontrent architectes, botanistes et anthropologues.

Tous sont curieux de cet espace presque sauvage situé dans Paris, des activités étonnantes qu'il accueille et de la faune et flore qui s’y installent. Henri et Léo y répertorient et documentent les usages des humains qui y pratiquent graffiti, barbecue, réparation de vélo, chasse au trésor ou encore concours de cosplay, mais aussi ceux des animaux, insectes et végétaux qui re-colonisent rythme l’espace à leur rythme. Toute cette diversité contribue pour eux au Genius Loci, cet esprit des lieux qui fait de ce jardin un lieu à part, unique et habité.

Les recherches que Léo et Henri y déploient constituent une réponse pratique à des questions d’aménagement qui tiennent du cas d’école, à savoir : comment faire exister un jardin potager dans un lieu stérilisé et pollué, où l’absence de surveillance et d’autorité rend toutes les pratiques humaines possibles, mais surtout inarrêtables ?

Plus concrètement, il s’agit de trouver les moyens de protéger les plantations et leur croissances, tout comme d’inciter tous ceux qui fréquentent ce lieu unique à en prendre soin.

Aujourd’hui, tandis que le jardin est officiellement en cours d’aménagement, les jardiniers questionnent l’homogénéisation et la gentrification d’un espace qui avait échappé à toute forme de planification urbanistique.

 

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HENRI TAÏB

Après avoir été le plus jeune élève de théologie kabbalistique du Dr Albert Kokos à Genève, Henri Taïb a obtenu un CAP de projectionniste des Armées puis un CAP de Nucléaire Chimique et Bactériologique à Montpellier. Il a également un diplôme de l'Ecole Supérieure d'Arts de Paris-Cergy en Humour et Créativité ce qui l'a conduit à participer à des projets des plus divers : il participe aux Laboratoires Objet, Espace, Intelligence, Langage, aux côté des éco-artistes Louis Bec et Christian Soucaret, assisté du roboticien Arab Ali Cherif ; devient assistant de Bernard Venet à New York, apprenti fourreur, luthier électronique et soundscape designer. Installé dans son atelier rue Florian, il passe ces dernières années à enquêter sur l’histoire du quartier, fonde l’association de la Flèche d’Or et en devient le président. Il rencontre Léonard Nguyen Van Thé en jardinant au Père Lachaise. Les techniques du jardinier et les recherches de l’artiste sur les usages de la flore et de la faune locales sont à l’origine de L’Ecole Spéciale des Espaces Libres (ESEL) et son jardin expérimental, archéologique et pédagogique.

LÉONARD NGUYEN VAN THÉ

Jardinier, Léonard Nguyen Van Thé est formé à l’école d’horticulture du Breuil et de Montreuil. Axant ses recherches sur les systèmes de parc nourricier par le jardinage subversif, il se fait guérillero-jardinier et agriculteur urbain, travaillant sur des territoires délaissés et complexes : dalle Maurice Thorez à Bagnolet, Ferme du Bonheur à Nanterre, etc. Ses connaissances du végétal et des techniques de jardinage y sont alors des outils militants de démonstration des enjeux agro-écologiques en ville. Pour s’adapter aux contraintes matérielles et juridiques des lieux, il réemploie des techniques traditionnelles : un savoir-faire de murailler pour recycler des gravats, de plesseur, de botaniste et maître composteur pour recréer des sols dans des lieux pollués ou rendus stériles. Co-fondateur de l’Ecole Spéciale des Espaces Libres, la petite ceinture est le lieu où il pousse ses expérimentations autant jardinières que sociales au plus loin, n’hésitant pas à essayer les techniques les plus répugnantes mais efficaces pour faire perdurer le jardin, testant les associations et partenariats les plus inattendus.

 

 

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Contributeurs / Biographies

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Mehdi Ackermann est né en 1988 à Montreuil-sous-bois. Après avoir fait des études de philosophie et d’esthétique à Paris 1 - Panthéon-Sorbonne, il s’oriente vers l’audiovisuel et le cinéma. Parallèlement à des expériences de monteur dans le champs du documentaire, il a également monté des films d’artistes. Il réalise son premier court métrage Plein emploi en 2017, actuellement en post-production, et est lauréat la même année de la résidence « l'Atelier » organisé par Cinema93 et Coté Court. Il écrit un projet de court métrage intitulé Stigmate et un projet de moyen métrage intitulé Le temps du rêve.

Daniele Balit est historien de l’art, théoricien et commissaire d’expositions. Docteur à l’Université Paris 1 - Panthéon-Sorbonne, il enseigne l’histoire de l’art à l’Institut supérieur des beaux-arts de Besançon et est chargé de cours à l’université Paris 8, où il est chercheur associé du laboratoire TEAMeD - Théorie, Expérimentation, Arts, Médias et Design. Ses recherches portent sur les convergences audio-visuelles des arts dans la période « post-Cage », ainsi que sur les pratiques contextuelles et in situ. Il a obtenu en 2014 une bourse du Cnap (soutien à la théorie et critique d’art) pour une recherche sur l’artiste Max Neuhaus dont il est spécialiste. Parmi les articles publiés figurent « From Ear to Site – On Discreet Sound » (Leonardo Music Journal, n°23, 2013 – MIT Press) et « Pour une musique écologique – Max Neuhaus » (Critique D’Art n°44, Printemps/Été 2015). Il est coéditeur de l'anthologie Les pianos ne poussent pas sur les arbres - Ecrits et Entretiens de Max Neuhaus, en cours de publication aux presses du réel, coll. ochetecho. Il est membre fondateur de la plateforme curatoriale 1:1projectsà Rome, du collectif OuUnPo, et initiateur de Birdcage, galerie temporaire et itinérante autour des pratiques sonores. Ses projets curatoriaux récents incluent : Blow-up (Paris : Jeu de Paume, 2012), No Music Was Playing (Montreuil : Instants Chavirés - Brasserie Bouchoule, 2014), Red Swan Hotel (Rome: MACRO, 2015), Wetlands Hero (Chatou: Cneai, 2015), Max Feed (Besançon : Frac Franche-Comté, 2016) et Mix Feed (Besançon : Institut Supérieur de Beaux Arts: 2016), exposition en deux volets, dont il prépare actuellement le catalogue.

Annalisa Bertoni enseigne à l’École supérieure des beaux-arts de Nîmes et est membre associé du CEPA (Culture, esthétique et philosophie de l’art) à l’Université Paris 1 – Panthéon Sorbonne. Elle est l’auteur d’une thèse sur Marguerite Duras (Au seuil du texte : genèse du Ravissement de Lol V. Stein, à paraître chez Peter Lang) et de nombreux articles sur cet auteur. Ses recherches portent aussi sur les écritures contemporaines (François Bon, Martine Sonnet, Jean-Philippe Toussaint, Marcelline Delbecq, Suzanne Doppelt), avec une attention particulière pour le processus de création et la relation entre littérature et arts visuels.

Romain Bigé enseigne la philosophie et pratique la danse. Il se forme à l’improvisation aux États-Unis, puis en Europe, auprès de Lisa Nelson, Nancy Stark Smith, Joerg Hasmann, Matthieu Gaudeau et bien d’autres. Il a co-fondé, en 2014 L’œil et la main, un collectif dédié à la création d’espaces et de temps de pratique autour du Contact Improvisation. Dramaturge, il a accompagné plusieurs créations théâtrales de la metteure en scène tchèque Linda Dušková et a collaboré avec divers chorégraphes et danseurs (Myriam Lefkowitz, Chris Aiken, Boris Charmatz, João Fiadeiro). Agrégé de philosophie et diplômé de l’École Normale supérieure en 2013, boursier Fulbright en 2016, il vient de soutenir une thèse en philosophie et en études en danse, Le partage du mouvement. Une philosophie des gestes avec le Contact Improvisation, dirigée par Renaud Barbaras dans le cadre du doctorat Science Art Création Recherche de PSL*/ENS. Chercheur, il collabore au Labodanse dirigé par Asaf Bachrach (CNRS) dédié à la recherche en sciences cognitives sur l’improvisation conjointe. Enseignant, il donne un cours de philosophie de l’art et de philosophie des gestes dans la License pluridisciplinaire de PSL* à Paris (ENS-Mines), et avec le danseur et pédagogue Matthieu Gaudeau, il a créé Espaces tactiles, un cycle d’ateliers dédié à construire des ponts entre danse et philosophie.

Adrien Genoudet est écrivain, cinéaste et chercheur en histoire visuelle. Après des études en histoire et en anthropologie, il prépare une thèse en cinéma et mêle sa pratique artistique à ses travaux de recherche. Il est Attaché temporaire d’enseignement et de recherche au Collège de France, attaché à la chaire du Pr. Patrick Boucheron depuis septembre 2016. Il enseigne le cinéma, l’histoire et les arts visuels à Sciences Po Paris depuis 2012 et à l’École Européenne Supérieure de l’Image (ÉESI). Il a également enseigné à l’École des Hautes Etudes en Sciences Sociales entre 2013 et 2014. Depuis 2013, il est chercheur associé à l’Institut d’histoire du Temps Présent (IHTP) au CNRS et chercheur-associé au Musée Albert Kahn. Il a publié un premier essai Dessiner l’histoire. Pour une histoire visuelle, préfacé par Pascal Ory (2015) et est l’auteur d’un premier roman, L’Étreinte, aux éditions Inculte (2017). Il a réalisé deux longs métrages et trois courts métrages présentés dans le cadre de festivals ou dans des centres d'art. En 2017, il est lauréat du prix de la Fondation Hugot du Collège de France.

François Jullien, philosophe, helléniste et sinologue, a déployé son travail à partir des pensées de la Chine et de l’Europe. Il en a tiré, plutôt qu’une comparaison, une nouvelle problématisation qui, déconstruisant du dehors les partis-pris de l’ontologie européenne, permette de reconsidérer, d’un autre biais, les champs de la stratégie, de l’éthique ou de l’esthétique. Cette réflexion interculturelle l’a conduit à reposer la question de l’universel en l’affranchissant tant de l’universalisme facile (ethnocentrique) que du relativisme paresseux (culturaliste) ; ainsi que d’un dia-logue des cultures envisagées, non plus du point de vue de leur fantasmatique identité, mais des ressources que leurs écarts font apparaître pour la promotion du commun. Il en a dégagé, du même coup, une philosophie qui, se déplaçant de la pensée de l’Être à la pensée de l’Autre, tente de déjouer, dans son écriture conceptuelle, la prise identitaire du concept occultant la vie ; et, par là, de développer une philosophie de l’existence en tant que promotion de ressources.


Julie Perrin est maîtresse de conférence au département danse de l’université Paris 8 Saint-Denis et membre du laboratoire Discours et Pratiques en Danse (MUSIDANSE – EA 1572). Elle est actuellement membre junior de l'Institut Universitaire de France (2016-2021) et développe une recherche intitulée "Chorégraphie et paysage". En 2016-2019, elle conduit avec Myriam Gourfink et Yvane Chapuis un projet de recherche soutenu par La Manufacture - Haute école spécialisée de Suisse occidentale à Lausanne intitulé : La composition chorégraphique aujourd'hui. Quels outils pour quelle position artistique ? Ses recherches portent sur les savoirs propres à la danse contemporaine à partir de 1950 aux États-Unis et en France, en particulier sur la spatialité en danse et la chorégraphie située. Elles concernent la relation esthétique et se déploient à travers l’analyse des œuvres en interrogeant les processus perceptifs, la notion d'œuvre, les modes de composition, ou encore le travail du danseur en situation de création ou de transmission. Cette enquête sur la création contemporaine (sur les œuvres comme sur le discours et écrits des artistes chorégraphiques) a donné lieu à plusieurs publications, parmi lesquelles : Projet de la matière – Odile Duboc : Mémoire(s) d’une œuvre chorégraphique (CND / les presses du réel, 2007) ; Histoire(s) et lectures : Trisha Brown/Emmanuelle Huynh (coéd. E. Huynh et D. Luccioni, les presses du réel, 2012) ; Odile Duboc. Les mots de la matière. Écrits de la chorégraphe (coéd. F. Michel, Les Solitaires intempestifs, 2012) ; La Composition en danse aujourd’hui. Enquête sur 10 chorégraphes (coéd. Y. Chapuis, M. Gourfink, La Manufacture, à paraître en 2019).
L’analyse de la spatialité en danse – spatialités architecturales, chorégraphiques, corporelles – s’est développée selon deux axes complémentaires : le premier concerne la spatialité scénique et interroge le lieu théâtral comme machine de vision à travers les conduites de l’attention proposées par l’art chorégraphique. Il a donné lieu à un ouvrage intitulé Figures de l’attention. Cinq essais sur la spatialité en danse (les presses du réel, 2012). Parallèlement, cette recherche sur la spatialité se déploie selon un second axe à travers l’analyse de projets chorégraphiques conduits hors des théâtres. Il a donné lieu à la publication de nombreux articles sur la danse hors la scène ou sur la chorégraphie située, c’est-à-dire une chorégraphie conçue avec ou pour un lieu singulier. Cette recherche s’est développée dans un regard attentif à des figures historiques américaines (Merce Cunningham, Anna Halprin, Simone Forti…) aussi bien qu’à des artistes contemporains (l’Agence touriste, Gustavo Ciriaco, Catherine Contour, Myriam Lefkowitz, Laurent Pichaud…). Il s’agit de comprendre comment ces chorégraphes habitent en danseur, provoquant des situations poétiques, sociales, sensibles qui invitent à redéfinir les usages de la ville, les représentations de la nature, autant que la place de l’art aujourd’hui.

Bibliographie complète et articles accessibles en ligne sur http://www.danse.univ-paris8.fr

 

Publication #1 - RÉMY HÉRITIER

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14. Avril 2018 - 16:00» 21:00
Samedi 14 avril 2018, à 16h

 

RÉMY HÉRITIER

RELIER LES TRACES (INTRODUCTION)

Première publication : samedi 14 avril 2018, à 16h

Avec la contribution de Julie Perrin,
chercheuse en danse

 

Présent sur le stade Sadi-Carnot du 2 au 14 avril 2018, le danseur et chorégrahe Rémy Héritier propose un temps public de restitution
le samedi 14 avril 2018 à 16h.

Rémy Héritier introduira cette recherche in situ en pratiquant des expérimentations liées à une danse ancienne qu’il partagera avec quatre autres danseurs, Nuno Bizarro, Madeleine Fournier, Sonia Garcia, Anne Lenglet. Julie Perrin, chercheuse en danse, viendra nourrir cette publication de ses recherches sur la chorégraphie située et le paysage. Elle s’intéresse à la manière d’habiter en danseur, provoquant des situations poétiques, sociales, sensibles qui invitent à redéfinir les usages de la ville, les représentations de la nature, autant que la place de l’art aujourd’hui.

Une danse ancienne est un processus de fouille ou d’involution vers l’arrière-fond primaire – historique, généalogique – de nos danses actuelles et de nos habitus corporels.
Comment pourrions-nous être dansés par des danses qui ont précédé l’invention du mot « danse » ? Cette recherche gravite autour de l’idée de fond tonique que l’on doit à Hubert Godard. Si le fond tonique est pensé comme une toile de fond à la fois posturale et émotionnelle du geste, une danse ancienne chercherait à révéler la toile de fond archaïque du danseur, à partir de son histoire corporelle.

 

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Entrée libre sur réservation
à reservation@leslaboratoires.org ou au 01 53 56 15 90

Stade Sadi-Carnot
49 avenue Général Leclerc
93500 Pantin
RER E Pantin, Bus 170 / 249 arrêt Mairie de Pantin

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Rémy Héritier, Percée Persée (version site specific)  //  © Percée Persée, Rémy Héritier, Still video - Tempe Art Museum at Combine Gallery, Phoenix Arizona 2014 - © Guillaume Robert

 

 

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Rémy Héritier, né en 1977 est chorégraphe et danseur. Il a créé à ce jour plus d’une dizaine de pièces : Arnold versus Pablo (duo), Archives (sextet), domestiqué coyote (solo), Atteindre la fin du western (quintet), Dispositions (solo), Chevreuil (quintet), Facing the sculpture (quartuor), une étendue (quartet), Percée Persée (duo), jeux chorégraphiques (cosigné avec Laurent Pichaud) et cosignés avec Marcelline Delbecq, Another Version (duo) et Here, then (quatuor). Son travail est montré en France et à l’étranger aussi bien dans des théâtres, dans des musées ou centres d’art ou dans des lieux extérieurs, tels que Le Centre Pompidou – les Spectacles Vivants à Paris, la Fondation Cartier pour l’Art Contemporain à Paris, le Plateau Frac Ile de France, Le Vivat à Armentières, Le Phénix à Valenciennes, le Festival Mettre en Scène à Rennes, Les Laboratoires d’Aubervilliers (dont Rémy Héritier est artiste associé en 2008-09), TanzQuartierWien, Çati Dans à Istanbul, PACT Zollverein à Essen, RE-AL à Lisbonne, Kaaitheater à Bruxelles, Tempe Art Museum at Combine Studio – Phoenix (AZ), C.L.U.I à Wendover (UT), Kadist Art Foundation à San Francisco (CA), etc. http://remyheritier.net/

Julie Perrin est maîtresse de conférence au département danse de l’université Paris 8 Saint-Denis et membre du laboratoire Discours et Pratiques en Danse (MUSIDANSE – EA 1572). Elle est actuellement membre junior de l'Institut Universitaire de France (2016-2021) et développe une recherche intitulée "Chorégraphie et paysage". En 2016-2019, elle conduit avec Myriam Gourfink et Yvane Chapuis un projet de recherche soutenu par La Manufacture - Haute école spécialisée de Suisse occidentale à Lausanne intitulé : La composition chorégraphique aujourd'hui. Quels outils pour quelle position artistique ? Ses recherches portent sur les savoirs propres à la danse contemporaine à partir de 1950 aux États-Unis et en France, en particulier sur la spatialité en danse et la chorégraphie située. Elles concernent la relation esthétique et se déploient à travers l’analyse des œuvres en interrogeant les processus perceptifs, la notion d'œuvre, les modes de composition, ou encore le travail du danseur en situation de création ou de transmission. Cette enquête sur la création contemporaine (sur les œuvres comme sur le discours et écrits des artistes chorégraphiques) a donné lieu à plusieurs publications, parmi lesquelles : Projet de la matière – Odile Duboc : Mémoire(s) d’une œuvre chorégraphique (CND / les presses du réel, 2007) ; Histoire(s) et lectures : Trisha Brown/Emmanuelle Huynh (coéd. E. Huynh et D. Luccioni, les presses du réel, 2012) ; Odile Duboc. Les mots de la matière. Écrits de la chorégraphe (coéd. F. Michel, Les Solitaires intempestifs, 2012) ; La Composition en danse aujourd’hui. Enquête sur 10 chorégraphes (coéd. Y. Chapuis, M. Gourfink, La Manufacture, à paraître en 2019).
L’analyse de la spatialité en danse s’est développée selon deux axes complémentaires : le premier interroge le lieu théâtral comme machine de vision à travers les conduites de l’attention proposées par l’art chorégraphique. Il a donné lieu à un ouvrage intitulé Figures de l’attention. Cinq essais sur la spatialité en danse (les presses du réel, 2012). Parallèlement, cette recherche se déploie à travers l’analyse de projets chorégraphiques conduits hors des théâtres. Elle a donné lieu à la publication de nombreux articles sur la danse hors la scène ou sur la chorégraphie située, c’est-à-dire conçue avec ou pour un lieu singulier. http://www.danse.univ-paris8.fr


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Publication #2 - SAMIRA AHMADI GHOTBI

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4. Mai 2018 - 19:00» 22:30
Vendredi 4 mai 2018, à 19h

 

SAMIRA AHMADI GHOTBI

LA TRACE, Á L'USAGE DU TERRAIN

Deuxième publication : vendredi 4 mai 2018, à 19h

Avec la contribution d'Annalisa Bertoni,
chercheuse en littérature

 

Présent sur le stade Sadi-Carnot du 9 au 28 avril 2018, l'artiste iranienne Samira Ahmadi Ghotbi propose un temps public de restitution le vendredi 4 mai 2018 à 19h.

 

Samira Ahmadi Ghotbi est invitée à contribuer à la recherche depuis cette notion de trace pour le travail singulier qu’elle déploie par le dessin, l’écrit ou la vidéo sur les traces et la mémoire. Annalisa Bertoni, chercheuse en littérature, développera en regard du travail de Samira Ahmadi Ghotbi et de la trace une analyse de formes, tissant des liens depuis des sources ou structures textuelles et/ou narratives. Elle puisera notamment dans ses propres recherches qui portent sur les écritures contemporaines (Marguerite Duras, François Bon, Martine Sonnet, Jean-Philippe Toussaint, Marcelline Delbecq, Suzanne Doppelt).

« On pourrait définir la notion de TRACE par l’usage que j’en fais dans l’écriture chorégraphique. Envisager l’écriture chorégraphique à l’aune d’un dépôt de traces, cette notion charrie avec elle les notions de mémoire, de visible, d’invisible, de lisible et de présent. Cette pratique de l’écriture de la trace, puise sa source dans une de mes premières interrogations chorégraphique et vient s’ancrer dans le travail de cartographie de Fernand Deligny. La trace contient à la fois tracé et activité. En somme pour moi, travailler dans un espace est une pratique de composition avec ce qu’il y a, ce qu’il y avait ».

Rémy Héritier

 

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Entrée libre sur réservation
à reservation@leslaboratoires.org ou au 01 53 56 15 90

Stade Sadi-Carnot
49 avenue Général Leclerc
93500 Pantin
RER E Pantin, Bus 170 / 249 arrêt Mairie de Pantin

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Samira Ahmadi Ghotbi, Golshan, 2017  -  Vidéo, 8’’, capture d’écran

 

 

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Après avoir étudié la peinture à la Faculté d’Art et d’Architecture de Téhéran Centre, Samira Ahmadi Ghotbi (née en 1985) a obtenu son DNSEP à l’École supérieure d’art de Clermont-Métropole, où elle poursuit ses études dans le cadre de la Coopérative de recherche.
Dans une attention aux détails du passé et du présent, sa recherche prend différentes formes : dessin, peinture, vidéo, écriture. Ces formes sont déclenchées souvent par un manque ou une impossibilité, et émergent d’un souvenir, d’un reste ou d’un débris. Le travail de Samira Ahmadi Ghotbi oscille entre deux destinations, l’Iran où elle est née et la France où elle vit. Il prend racine entre ces deux histoires, ces deux cultures et ces deux langues. Elle mêle et croise ces dualités pour raconter un nouveau récit qui recoupe une histoire personnelle et globale, celles d’expériences intimes et familiales et celles d’un pays et d’un peuple. De février à juillet 2018, elle est en résidence à la Cité des arts à Paris, où elle travaille sur un projet de recherche intitulé L’Histoire de l’escargot qui s’appuie sur une miniature persane du XVe siècle mangée partiellement par un escargot.

Annalisa Bertoni enseigne à l’École supérieure des beaux-arts de Nîmes et est membre associé du CEPA (Culture, esthétique et philosophie de l’art) à l’Université Paris 1 – Panthéon Sorbonne. Elle est l’auteur d’une thèse sur Marguerite Duras (Au seuil du texte : genèse du Ravissement de Lol V. Stein, à paraître chez Peter Lang) et de nombreux articles sur cet auteur. Ses recherches portent aussi sur les écritures contemporaines (François Bon, Martine Sonnet, Jean-Philippe Toussaint, Marcelline Delbecq, Suzanne Doppelt), avec une attention particulière pour le processus de création et la relation entre littérature et arts visuels.

 

 

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Publication #3 - JULIEN BERBERAT

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11. Mai 2018 - 19:00» 22:30
Vendredi 11 mai 2018, à 19h

 

JULIEN BERBERAT

L’ESPACE RELATIF, Á L'USAGE DU TERRAIN

Troisième publication : vendredi 11 mai 2018, à 19h

Avec la contribution de Romain Bigé,
cinéaste, écrivain et chercheur en histoire visuelle

 

Présent sur le stade Sadi-Carnot du 23 avril au 11 mai 2018, l'artiste Julien Berberat propose un temps public de restitution le vendredi 11 mai 2018 à 19h.

 

Julien Berberat est invité à contribuer à la recherche depuis cette notion d’espace relatif. En ayant recours à des formats divers (performance, édition, dessin, texte, photo, gravure), il interroge le statut de l’oeuvre d’art, son originalité, son unicité et sa beauté et brouille ainsi les pistes entre l’objet d’art et l’artefact ou l’archive. Romain Bigé, philosophe et chercheur en danse, qui vient de soutenir une thèse sous le titre Le partage du mouvement. Une philosophie des gestes avec le Contact Improvisation, développera en contrepoint de la recherche de Julien Berberat une pratique de l’espace relatif, nourrie de son expérience du Contact Improvisation et de la pensée phénoménologique.

« L’espace relatif est une façon de considérer l’espace et ses quatre dimensions (hauteur, largeur, profondeur, temps) en perpétuels changements. L’idée est de pouvoir développer un sens permettant de reconnaître une variation et de la prendre en compte. La notion / le processus de l’espace relatif vient directement de mon goût pour les méthodes de navigation à l’estime, que ce soit en mer ou dans les airs : privé d’au moins un des instruments de navigation il s’agit d’estimer sa localisation géographique ou sa vitesse en établissant des équations à une ou plusieurs inconnues. Appliqué à la danse il s’agit de concevoir et rendre tangible qu’il n’y a pas de différence entre soi et son environnement.
Ce qui revient à dire que la notion d’environnement n’est plus opérante dans mon travail, que je devrais d’ailleurs pouvoir me passer de ce mot à court terme ».

Rémy Héritier

 

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Entrée libre sur réservation
à reservation@leslaboratoires.org ou au 01 53 56 15 90

Stade Sadi-Carnot
49 avenue Général Leclerc
93500 Pantin
RER E Pantin, Bus 170 / 249 arrêt Mairie de Pantin

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Le stade Sadi-Carnot, cours de gymnastique
Archives municipales de la Ville de Pantin (ref. 3fi205)

 

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Julien Berberat, né en 1988, est un artiste suisse diplômé de la Haute École d’Art et de Design de Genève en option Art et Action ainsi que de l’ECAL de Lausanne en Master European Art Ensemble.
De ses collaborations avec les institutions dans lesquelles il s’est formé, des invitations à des festivals (Bâtard Festival à Bruxelles, Belluard Bollwerk à Fribourg), ainsi que des résidences (L’L Bruxelles, Mexico) il a retiré un goût pour des projets de natures diverses (installations, gravure, microédition, lecture, performance). Cette diversité d’engagements l’amène à faire dériver sa pratique dans des formes mixtes qui remettent sans cesse en question son obédience à tel ou tel médium. Intéressé à la mise en crise du statut de l’objet de musée et de son historicité, il explore les stratégies de réécriture du récit historique à travers la transformation des formes canoniques telles que le document d’archive ou la photographie historique.
De sa participation dans le cadre de ses études de Master à un projet de recherche autour de l’artiste Charles Blanc Gatti (chef de file du courant des peintres musicalistes et figure très liée à l’environnement alpin), a germé chez lui un désir de recherche autour du rapport que l’être humain entretient avec la montagne. Il à mené cette recherche dans le cadre d’une résidence longue à L’L à Bruxelles de février 2016 à juillet 2017 et la poursuit actuellement à travers un projet d’édition.

Romain Bigé enseigne la philosophie et pratique la danse. Il se forme à l’improvisation aux États-Unis, puis en Europe, auprès de Lisa Nelson, Nancy Stark Smith, Joerg Hasmann, Matthieu Gaudeau et bien d’autres. Il a co-fondé, en 2014 L’œil et la main, un collectif dédié à la création d’espaces et de temps de pratique autour du Contact Improvisation. Dramaturge, il a accompagné plusieurs créations théâtrales de la metteure en scène tchèque Linda Dušková et a collaboré avec divers chorégraphes et danseurs (Myriam Lefkowitz, Chris Aiken, Boris Charmatz, João Fiadeiro). Agrégé de philosophie et diplômé de l’École Normale supérieure en 2013, boursier Fulbright en 2016, il vient de soutenir une thèse en philosophie et en études en danse, Le partage du mouvement. Une philosophie des gestes avec le Contact Improvisation, dirigée par Renaud Barbaras dans le cadre du doctorat Science Art Création Recherche de PSL*/ENS. Chercheur, il collabore au Labodanse dirigé par Asaf Bachrach (CNRS) dédié à la recherche en sciences cognitives sur l’improvisation conjointe. Enseignant, il donne un cours de philosophie de l’art et de philosophie des gestes dans la License pluridisciplinaire de PSL* à Paris (ENS-Mines), et avec le danseur et pédagogue Matthieu Gaudeau, il a créé Espaces tactiles, un cycle d’ateliers dédié à construire des ponts entre danse et philosophie.

 

 

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Publication #4 - MARCELLINE DELBECQ

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25. Mai 2018 - 20:30» 23:00
Vendredi 25 mai 2018, à 20h30

 

MARCELLINE DELBECQ

LE TÉMOIN, Á L'USAGE DU TERRAIN

Quatrième publication : vendredi 25 mai 2018, à 20h30

Avec la contribution d’Adrien Genoudet,
historien et écrivain

 

Présente sur le stade Sadi-Carnot du 7 au 25 mai 2018, l'écrivain Marcelline Delbecq propose un temps public de restitution le vendredi 25 mai 2018 à 20h30.

 

Marcelline Delbecq à travers cette invitation souhaite interroger la figure du témoin qui n’aurait pas vu/entendu/vécu un événement. Son utilisation du récit, de la voix, élabore un univers narratif mis en mots et en sons pour convoquer un ensemble d’images mentales oscillant entre documentaire et fiction, passé et présent. Adrien Genoudet, écrivain, cinéaste et chercheur en histoire visuelle, livrera son témoignage du stade Sadi-Carnot mêlant image et langage aux côtés de celui de Marcelline Delbecq.

« Le témoin : ‘‘Le latin a deux termes pour désigner le témoin. Le premier, testis, dont vient notre « témoin », signifie à l’origine celui qui se pose en tiers entre deux parties (terstis) dans un procès ou un litige. Le second, superstes, désigne celui qui a vécu quelque chose, a traversé de bout en bout un événement et peut donc en témoigner’’. 
_ G. Agamben, Ce qui reste d’Auschwitz, p 17.

Le témoin dans mon travail est l’incarnation, la condensation de ces deux définitions. Á ces deux définitions il faut également ajouter celle du contrepoint en composition.
Le témoin serait donc a minima l’incarnation de la figure du contrepoint ».

Rémy Héritier

 

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Entrée libre sur réservation
à reservation@leslaboratoires.org ou au 01 53 56 15 90

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Publications sources de la participation de Marcelline Delbecq au projet L’usage du terrain de Rémy Héritier et Léa Bosshard

 

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Marcelline Delbecq est artiste et écrivaine, née en France en 1977. Après avoir étudié la photographie à Chicago (Columbia College) puis à New York (ICP) de 1995 à 1997, Marcelline Delbecq a obtenu un DNESP aux Beaux-Arts (Caen, 1997-2002) puis un DESS Arts de l’exposition à l’Université Paris X-Nanterre (2002-2003) suivi d’une résidence au Pavillon (Palais de Tokyo, 2004-2005). Elle est actuellement doctorante SACRe à l’École Normale Supérieure sous la direction d’Antoine de Baecque, où elle entame une recherche sur le mouvement dans l’image fixe.
Son utilisation du récit, de la voix, élabore un univers narratif mis en mots et en sons pour convoquer un ensemble d’images mentales oscillant entre documentaire et fiction, passé et présent. Dans ses installations sonores, publications et lectures en public, les mots mettent en jeux la question du regard en devenant à leur propre tour des visions. Publications récentes :
Beyond Sound, entretien avec Pascale Cassagnau (Daviet-Thery éditeur, 2018), Oublier, voir (Manuella éditions/Fondation Cartier, 2015), Camera
(Manucius, 2015) et Silence trompeur (Manuella éditions, 2015).
Quelques lieux d’expositions et de lectures : Palais de Tokyo, Fondation Ricard, Fondation Cartier, Musée de l’Oragangerie, Kadist Art Foundation, Galerie Xippas, Centre Pompidou, Musée du Louvre – Paris ; Centre Pompidou – Metz ; CCS Bard, Dispatch, Art in General, e-flux, School of Visual Arts – New York ; Johan Koenig Gallery, Chert Gallery – Berlin; Malmö Konstmuseum – Malmö ; Fri Art – Fribourg; Mudam – Luxemburg ; Beirut Art Center – Beyrouth.

Adrien Genoudet est écrivain, cinéaste et chercheur en histoire visuelle. Après des études en histoire et en anthropologie, il prépare une thèse en cinéma et mêle sa pratique artistique à ses travaux de recherche. Il est Attaché temporaire d’enseignement et de recherche au Collège de France, attaché à la chaire du Pr. Patrick Boucheron depuis septembre 2016. Il enseigne le cinéma, l’histoire et les arts visuels à Sciences Po Paris depuis 2012 et à l’École Européenne Supérieure de l’Image (ÉESI). Il a également enseigné à l’École des Hautes Etudes en Sciences Sociales entre 2013 et 2014. Depuis 2013, il est chercheur associé à l’Institut d’histoire du Temps Présent (IHTP) au CNRS et chercheur-associé au Musée Albert Kahn. Il a publié un premier essai Dessiner l’histoire. Pour une histoire visuelle, préfacé par Pascal Ory (2015) et est l’auteur d’un premier roman, L’Etreinte, aux éditions Inculte (2017). Il a réalisé deux longs métrages et trois courts métrages présentés dans le cadre de festivals ou dans des centres d'art. En 2017, il est lauréat du prix de la Fondation Hugot du Collège de France.

 

 

 

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Publication #6 - LA TIERCE

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29. Juin 2018 - 21:00» 23:30
Vendredi 29 juin 2018, à 21h

 

LA TIERCE

LE SEUIL, Á L'USAGE DU TERRAIN

Sixième publication : vendredi 29 juin 2018, à 21h

Avec la contribution de François Jullien,
philosophe et sinologue

 

Présent sur le stade Sadi-Carnot du 11 au 29 juin 2018, le collectif d’artistes chorégraphiques La Tierce propose un temps public de restitution le vendredi 29 juin 2018 à 21h.

 

La Tierce est invité à contribuer à la recherche depuis cette notion de seuil, en tant que collectif d’artistes chorégraphiques porté par Sonia Garcia, Séverine Lefèvre et Charles Pietri. Ils manipulent des objets, construisent des espaces temporaires, qu’ils investissent depuis la danse. François Jullien, philosophe, helléniste et sinologue, viendra porter son regard sur ce lieu, le seuil et la danse proposée par La Tierce, en prenant appui sur ses réflexions portées sur le paysage et sur l'analyse d’un dialogue des cultures envisagées, non plus du point de vue de leur fantasmatique identité, mais des ressources que leurs écarts font apparaître pour la promotion du commun.

« Le seuil est une zone de l’espace qui se constitue en relation avec les différents agents qui modèlent l’espace. Ces agents constitutifs de l’espace sont d’au moins deux natures : les agents fixes comme l’architecture ou le mobilier, et les agents de passage comme les êtres vivants (pour autant on peut aussi imaginer qu’un buisson poussé par le vent entre dans cette seconde catégorie). Le seuil est une zone d’influence plutôt qu’une simple limite (comme on dirait du seuil d’une porte). Á l’image de l’attraction terrestre, le seuil est une zone dans laquelle agit une force de gravitation. En franchissant ces limites on entre dans une autre zone, un autre seuil, une autre force de gravitation. Dans l’espace tangible de la danse, des lieux sont à la croisée de plusieurs seuils et donc soumis à plusieurs forces de gravitation ».

Rémy Héritier

 

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Entrée libre sur réservation
à reservation@leslaboratoires.org ou au 01 53 56 15 90

Stade Sadi-Carnot
49 avenue Général Leclerc
93500 Pantin
RER E Pantin, Bus 170 / 249 arrêt Mairie de Pantin

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La Tierce (Sonia Garcia, Séverine Lefèvre et Charles Pietri), Extraction, création 2013  //  ©  Norbert Lefèvre

 

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La Tierce est une association d’artistes chorégraphiques portée par Sonia Garcia, Séverine Lefèvre et Charles Pietri. Implantée à Bordeaux depuis 2014, La Tierce développe un travail questionnant l’écriture du mouvement, envisagée comme support au déploiement de nouveaux espaces sensibles. Attachée à faire exister l’espace entre, La Tierce travaille le geste dansé par le vide, par les creux des corps, intimes, convoquant une poésie de la simplicité.
En 2013, elle entame un triptyque développant une écriture du corps à partir d’objets (bois et pierres) en mouvement : la performance Extraction (2014) et la pièce En Creux (2014) sont travaillées par des contraintes précises d’actions dans lesquelles apparaissent les notions d’absence et de récits à strates multiples. Inaugural, dernier volet du triptyque (2016), convoque un corps à la fois figure et paysage et tente d’explorer la circulation du regard entre signe et fiction. Se questionnant sur la place du spectateur et sur sa possible “émancipation” par le regard et une expérience sensible, La Tierce créée en septembre 2015 ÉCRITURES, performance pour espace public tentant de rendre co-auteur le spectateur.
Compagnie associée à La Manufacture Atlantique (Bordeaux) depuis 2015, La Tierce y propose les PRAXIS, soirées d’expérimentations dédiées à la recherche, à l’inachevé, à la tentative et au dialogue avec le public
Lors de ses derniers projets, La Tierce a bénéficié du soutien du Ministère de la Culture et de la Communication – DRAC Nouvelle Aquitaine, du Fonds d’Aide à la création de la Ville de Bordeaux, de l’Office Artistique de la Région Aquitaine, de la Région Nouvelle Aquitaine, et de l’Institut Départemental de Développement Artistique et Culturel de la Gironde. En 2017, La Tierce entame un compagnonnage sur trois ans avec Le Cuvier, CDC Nouvelle Aquitaine.

François Jullien, philosophe, helléniste et sinologue, a déployé son travail à partir des pensées de la Chine et de l’Europe. Il en a tiré, plutôt qu’une comparaison, une nouvelle problématisation qui, déconstruisant du dehors les partis-pris de l’ontologie européenne, permette de reconsidérer, d’un autre biais, les champs de la stratégie, de l’éthique ou de l’esthétique. Cette réflexion interculturelle l’a conduit à reposer la question de l’universel en l’affranchissant tant de l’universalisme facile (ethnocentrique) que du relativisme paresseux (culturaliste) ; ainsi que d’un dia-logue des cultures envisagées, non plus du point de vue de leur fantasmatique identité, mais des ressources que leurs écarts font apparaître pour la promotion du commun. Il en a dégagé, du même coup, une philosophie qui, se déplaçant de la pensée de l’Être à la pensée de l’Autre, tente de déjouer, dans son écriture conceptuelle, la prise identitaire du concept occultant la vie ; et, par là, de développer une philosophie de l’existence en tant que promotion de ressources.

 

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Publication #5 - SÉBASTIEN ROUX

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15. Juin 2018 - 19:00» 22:30
Vendredi 15 juin 2018, à 19h

 

SÉBASTIEN ROUX 

LE LANDMARK, Á L'USAGE DU TERRAIN

Cinquième publication : vendredi 15 juin 2018, à 19h

Avec la contribution de Daniele Balit,
historien de l’art et commissaire d'exposition

 

Présent sur le stade Sadi-Carnot du 28 mai au 15 juin 2018, le compositeur Sébastien Roux propose un temps public de restitution le vendredi 15 juin 2018 à 19h.

 

Sébastien Roux est invité à contribuer à cette recherche depuis la notion de landmark et depuis son travail personnel de traduction et transposition de figures spatiales et picturales (comme des anamorphoses ou les walldrawings de Sol LeWitt) par une musique spatialisée. Daniele Balit, historien de l’art, théoricien et commissaire d’expositions, développera dans une dymanique d'échange avec Sébastien Roux une réflexion sur la musique contextuelle et les formes d’anamorphose.

« Le landmark est la forme (ponctuelle et récurrente) constituée par les notions aux allures contradictoires que sont le calque et le palimpseste. Le calque laisse voir les choses en transparence alors que le palimpseste travaille le recouvrement, le rendu opaque. Tout en permettant d’envisager la cohabitation de ces contradictions, la danse donne corps à un tiers (pas nécessairement visible) dont le landmark est le leurre. Le landmark est donc une forme tangible, une figure, répétée qui permet l’apparition d’un passé (espace + temps) localisé sur un calque antérieur. Calque après calque, la figure du landmark nous permet de percer littéralement l’épaisseur du temps et de l’espace dans des aller-retours au présent. Le landmark se distingue de la trace en ceci qu’il est du registre du ponctuel tandis que la trace est quant à elle associée à celui du flux ».

Rémy Héritier

 

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Entrée libre sur réservation
à reservation@leslaboratoires.org ou au 01 53 56 15 90

Stade Sadi-Carnot
49 avenue Général Leclerc
93500 Pantin
RER E Pantin, Bus 170 / 249 arrêt Mairie de Pantin

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Sébastien Roux, The Adagio piece, Fondation Cartier, 2014  //  © Olivier Ouadah

 

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Sébastien Roux, né en 1977, est compositeur. Il compose de la musique expérimentale qu’il donne à entendre sous la forme de disques, de séances d’écoute, d’installations ou parcours sonores, d’oeuvres radiophoniques. Il travaille autour des questions de l’écoute, de l’espace sonore et de la composition à partir de contraintes formelles. Depuis 2011, il développe une approche basée sur le principe de traduction sonore, qui consiste à utiliser une oeuvre pré-existante (visuelle, musicale, littéraire) comme partition pour une nouvelle pièce sonore. Ce procédé a donné lieu à Quatuor, musique électro-acoustique d’après le 10ème Quatuor de Beethoven et Nouvelle, pièce radiophonique basée sur La légende de Saint Julien l’Hospitalier de Flaubert. Le développement le plus récent de ce processus de traduction est Inevitable Music, dont la démarche vise à utiliser les règles et les techniques des dessins muraux de Sol LeWitt à des fins sonores. Sébastien Roux collabore régulièrement avec des artistes issus de différentes disciplines. Il travaille avec l’auteure Célia Houdart et le scénographe Olivier Vadrot sur des projets transdisciplinaires et in situ. Il a également réalisé l’environnement sonore de plusieurs pièces chorégraphiques de DD Dorvillier, Rémy Héritier et Sylvain Prunenec. Il a bénéficié de commandes et de résidences de la part de EMPAC (USA), de Deutschlandradio Kultur, de la WDR (Westdeutscher Rundfunk), du ZKM (Zentrum für Kunst und Medientechnologie), de la RSR (Radio Suisse Romande), du GRM (Groupe de Recherches Musicales), de la Scène Nationale de Montbéliard, de La Muse en Circuit - Centre National de Création Musicale, de CESARE - CNCM, du GMEM (Groupe de Musique Expérimental de Marseille) – CNCM et du GMEA - CNCM Albi. Il a été lauréat de la Villa Médicis hors-les-murs (USA, 2012) et du concours d’art radiophonique de La Muse en Circuit. Il a été pensionnaire de la Villa Médicis à Rome lors de la saison 2015-2016

Daniele Balit est historien de l’art, théoricien et commissaire d’expositions. Docteur à l’Université Paris 1 - Panthéon-Sorbonne, il enseigne l’histoire de l’art à l’Institut supérieur des beaux-arts de Besançon et est chargé de cours à l’université Paris 8, où il est chercheur associé du laboratoire TEAMeD - Théorie, Expérimentation, Arts, Médias et Design. Ses recherches portent sur les convergences audio-visuelles des arts dans la période « post-Cage », ainsi que sur les pratiques contextuelles et in situ. Il a obtenu en 2014 une bourse du Cnap (soutien à la théorie et critique d’art) pour une recherche sur l’artiste Max Neuhaus dont il est spécialiste. Parmi les articles publiés figurent « From Ear to Site – On Discreet Sound » (Leonardo Music Journal, n°23, 2013 – MIT Press) et « Pour une musique écologique – Max Neuhaus » (Critique D’Art n°44, Printemps/Été 2015). Il est coéditeur de l'anthologie Les pianos ne poussent pas sur les arbres - Ecrits et Entretiens de Max Neuhaus, en cours de publication aux presses du réel, coll. ochetecho. Il est membre fondateur de la plateforme curatoriale 1:1projectsà Rome, du collectif OuUnPo, et initiateur de Birdcage, galerie temporaire et itinérante autour des pratiques sonores. Ses projets curatoriaux récents incluent : Blow-up (Paris : Jeu de Paume, 2012), No Music Was Playing (Montreuil : Instants Chavirés - Brasserie Bouchoule, 2014), Red Swan Hotel (Rome: MACRO, 2015), Wetlands Hero (Chatou: Cneai, 2015), Max Feed (Besançon : Frac Franche-Comté, 2016) et Mix Feed (Besançon : Institut Supérieur de Beaux Arts: 2016), exposition en deux volets, dont il prépare actuellement le catalogue.

 

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Séminaire Quelles autonomies ? - Rencontre #5

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29. Mars 2018 - 19:00» 22:30
Jeudi 29 mars 2018, 19h

 

Multiplicité contre gouvernementalité ?
Naissance de la notion de personne en Occident.

Jeudi 29 mars 2018, à 19h

Rencontre discussion avec Jérôme Baschet, historien

 

 

« La discipline est un mode d'individualisation des multiplicités ». C'est par ces mots que Michel Foucault ― dans la première leçon de son cours Sécurité, Territoire, Population prononcé au Collège de France de janvier à avril 1978 ― initie une nouvelle séquence généalogique de la gouvernementalité et de ses formes de constitution de la population.

Dans le cadre de cette cinquième rencontre du séminaire Quelles autonomies ? Jérôme Baschet nous proposera une réflexion sur la naissance d'une conception de la personne en Occident dans sa logique d'auto-fondation de l'humain en lui-même. Autrement dit, comment une histoire, contre d'autres histoires, aura imposé, à l'encontre des formes multiples de relations au monde, la notion d'une autonomie du sujet conduisant à la séparation radicale entre l'humain et des êtres pluriels. Comment donc s'est instituée une communauté Une prétendant à l'universalité, devenant par là le fondement moderne de la forme-Etat et de sa souveraineté.
Depuis sa participation à l'expérience zapatiste, et depuis ses travaux d'historien, il nous emmènera vers les univers multiples des communautés appartenant à d'autres mondes.

Ce sera alors l'occasion de considérer les manières de faire retour à l'expérience de la multiplicité des mondes comme une arme contre la gouvernementalité étatique.

Il sera également question des expériences d'autonomie politique où se déploient des formes incomptables de la communauté. C'est alors la question de la pluralité des mondes, contre le régime général d'équivalence  de l'économie, qui sera au cœur de nos échanges.

 

Entrée libre et gratuite sur réservation à
reservation@leslaboratoires.org ou au 01 53 56 15 90

 

 

 

Jérôme Baschet est historien. Durant 20 ans, il a enseigné à la fois à l'EHESS et à l'Universidad Autónoma du Chiapas au Mexique, tout en s'engageant auprès de l'expérience zapatiste.
Parmi ces derniers livres on peut évoquer : Adieux au capitalisme. Autonomie, société du bien vivre et multiplicités des mondes, La Découverte, 2014 ; Corps et âmes. Une histoire de la personne au Moyen Age, Flammarion, 2016 et Défaire la tyrannie du présent. Temporalités émergentes et futurs inédits, La Découverte, 2018.


Labo des Labos

Biographies

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Mathieu Bouvier est tantôt plasticien, vidéaste, photographe, scénographe, chercheur indépendant. Diplômé des écoles d’art de Saint-Etienne et de Lyon, mais aussi du Fresnoy, le SNAC de Tourcoing. Certains de ses travaux sont présentés dans des centres d’art public, d’autres sont plus discrets, ou adressés à des particuliers. Fréquentation assidue de la danse contemporaine, en tant que vidéaste, scénographe ou dramaturge.

Marcelline Delbecq, née en France en 1977, vit et travaille à Paris.
Après avoir étudié la photographie à Chicago puis à New York, Marcelline Delbecq obtient un DNESP aux Beaux-Arts de Caen en 2002 et un DESS Arts de l’exposition à l’Université Paris X-Nanterre en 2003. Elle conclu son parcours d'études par une résidence au Pavillon du Palais de Tokyo entre 2004 et 2005.
Son travail s’est peu à peu éloigné de la pratique de l’image pour se concentrer sur la potentialité cinématographique ou photographique de l’écriture. Son utilisation du récit, de la voix, a élaboré un univers narratif mis en mots et en sons pour convoquer un ensemble d’images mentales oscillant entre description et fiction, passé et présent. Dans ses installations sonores, publications et lectures en public, les mots mettent en jeux la question du regard en devenant à leur propre tour des images. Du 22 janvier au 7 mars 2015 a eu lieu l'exposition Silence trompeurà la Fondation Ricard à Paris, exposition qu'elle considère comme étant sa dernière. Elle se consacre désormais essentiellement à l'écriture et au spectacle vivant, ainsi qu'à l'enseignement à l'Ecole Nationale Supérieure du Paysage de Versailles et au Paris College of Art. Après avoir collaboré avec le chorégraphe Rémy Héritier sur le projet Here, Then, elle prépare actuellement un film d'images fixes (Bourse d'aide à la recherche, CNAP).  
Le travail de Marcelline Delbecq est souvent visible ou écoutable en France et à l'étranger dans les lieux dédiées à l'art contemporain.

DD Dorvillier est une danseuse et chorégraphe née à Puerto Rico en 1967. Fondée sur des questions concernant les relations complexes entre l'abstraction, la corporalité, le langage, la perception, le sens, la pratique de DD Dorvillier est à la fois conceptuelle et physique. Ces poursuites formelles génèrent souvent des propos chargés de sens, des sensations inattendues, de l'humour, de nouvelles questions. Après ces études à Bennington College aux Etats-Unis elle s'installe à New York en 1989. Elle vit et travail à la Matzoh Factory un studio reconnu de recherche et d’expérimentation à Brooklyn, crée avec la chorégraphe Jennifer Monson en 1991. À New York elle collabore avec de nombreux artistes comme Zeena Parkins, Jennifer Lacey, et Sarah Michelson. Elle est primée à plusieurs reprises et notamment pour Dressed for Floating (2002) pièce lauréate d'un Bessie Award, DD Dorvillier reçoit également le Foundation for Contemporary Arts Award (2007) le Guggenheim Award (2011), et le Doris Duke Performing Arts Award (2013).
Elle s’installe en France en 2010 où elle continue d’élaborer sa pratique artistique à l’international avec sa compagnie human future dance corps. Son travail est présenté dans des endroits tels que The Kitchen, Danspace Project, PS122, Impulstanz, STUK, Kaaitheater, DeSingel, Künstlerhaus Mousonturm, Hebbel Am Ufer, les Rencontres Chorégraphiques Internationales de Seine-Saint-Denis, L'Atelier de Paris/Carolyn Carlson, entre autres. Sa dernière pièce, actuellement en tournée, est Extra Shapes (2015). Il s'agit d'une collaboration avec le compositeur Sébastien Roux et le créateur lumière Thomas Dunn, elle sera presentée à Paris au Centre Georges Pompidou en février 2017.

Alice Gautier diplômée de l’EESAB (DNSEP) - Rennes en 2013, poursuit une recherche plastique au travers de fictions vidéographiques ou performatives. Depuis 2012, elle collabore également avec d’autres artistes comme Alain Michard, Loïc Touzé ou Daphné Achermann, sur des projets scéniques et cinématographiques.
Ses propositions artistiques expérimentent différentes formes de narration, se tenant souvent hors du langage. Par l’écriture du mouvement, la recherche d’un vocabulaire de gestes spécifiques à chaque projet, elle met en scène des personnages qui, seuls ou en groupe, font l’expérience d’une interaction. Elle explore par le geste et à partir de situations quotidiennes qu’elle tord, décale, les rapport du corps à l’énonciation, la transmission. En combinant les outils du langage cinématographique à ceux du champs chorégraphique ou encore de l’art vidéo, ces trois arts du temps et du mouvement, elle crée un espace hybride, nourri des histoires de ces différents médiums. Dans une démarche de résistance ou d’appropriation, elle convoque un imaginaire de cinéma dans ses fictions, sans faire appel à une nostalgie mais plutôt à une mémoire vivante, créatrice. Elle s’inspire parfois d’un film existant sur le mode du remake, d’autres fois questionne notre mémoire cinématographique commune, survivante, en transposant des images de films dans le champ de la performance.


Loïc Touzé est danseur et chorégraphe. Il développe aujourd’hui son activité dans le cadre d’ORO implantée à Nantes depuis 2010. Il a initié de nombreux projets en collaboration avec des artistes du champ chorégraphique mais aussi de la musique et des arts visuels.
Depuis le début des années 2000, il a créé entres autres Morceau, LOVE, La Chance. De 2001 à 2006, il codirige Les Laboratoires d’Aubervilliers avec Yvane Chapuis et François Piron. Il cosigne Nos images avec Mathilde Monnier et Tanguy Viel, GOMME avec Yasmin Rahmani et accompagne les acrobates de la compagnie XY pour leurs deux derniers spectacles.
La formation et la circulation de la culture chorégraphique constituent une place primordiale dans son travail, il enseigne régulièrement en France et dans le monde. Il a créé Ô MONTAGNE en 2013 et FANFARE en 2015.


Adva Zakai explore différents formats de performance, en tant que chorégraphe, performeuse, ou curatrice. Son travail chorégraphique s’attache à explorer la façon dont le corps et le langage sont perçus l’un à travers l’autre, et évoque une expérience qui peut être appréhendée à travers une pluralité de perspectives. En 2010, elle reçoit une bourse de recherche pour poursuivre, dans le cadre d’un programme de post-master à Anvers, une recherche sur les influences de l’approche curatoriale sur le développement de nouveaux formats de performance. Elle a suivi une formation de danse en Israël, poursuivi ses études à l’école de Mime d’Amsterdam (2000 - 2002). Ces dernières années, elle a participé à la programmation de festivals, d’évènements participatifs et de conférences, de workshops en écoles d’art et de danse.



Biographies

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Mathieu Bouvier is visual artist, videographer, photographer, scenographer and independent researcher. Graduated from the art schools of Saint-Etienne and Lyon, but also from Le Fresnoy, the SNAC of Tourcoing. Some of his works are presented in public art centers, others are more discrete, or addressed to private individuals. Constant attendance of contemporary dance, as videographer, stage designer or playwright.

Marcelline Delbecq, born in France in 1977, lives and works in Paris.
After studying photography in Chicago and then in New York, Marcelline Delbecq obtained a DNESP at the Beaux-Arts in Caen in 2002 and a DESS Arts at the Paris X-Nanterre University in 2003. She completed her studies by a residency at the Palais de Tokyo Pavilion between 2004 and 2005.
Her work has gradually moved away from the image practice to focus on the cinematographic or photographic potentiality of writing. Her use of narrative, of voice, has elaborated a narrative universe put into words and sounds to summon a set of mental images oscillating between description and fiction, past and present.
In her sound installations, publications and public readings, words bring into play the question of the gaze by becoming in their own turn images. From 22nd January to 7th March 2015, the exhibition Silence Trompeur presented at the Ricard Foundation in Paris, was an exhibition that she considered as her last one. She now devotes herself mainly to writing and performing arts, as well as teaching at the Ecole Nationale Supérieure du Paysage in Versailles and at the Paris Collège des Art. After collaborating with the choreographer Rémy Héritier on the project Here, Then, she is currently preparing a film of still images (Help Research grant, CNAP).
The work of Marcelline Delbecq is often visible or listenable in France and abroad in places dedicated to contemporary art.

DD Dorvillier is a dancer and choreographer born in Puerto Rico in 1967.
Rooted in questions about the relationships between abstraction, physicality, language, perception, meaning, Dorvillier's approach is both conceptual and physical. Her formal pursuits often lead to results charged with unexpected sensibilities, humor, and new questions. After her studies at Bennington College, she moved to New York City in 1989. For a dozen years she lived and worked at The Matzoh Factory in Brooklyn, a loft she transformed with fellow choreographer Jennifer Monson, where they developed their works, and supported the works of others, through cheap rehearsal space and public events. She's received many awards notably a Bessie for her work Dressed for Floating (2002), the Doris Duke Performing Artist Award (2013), The Guggenheim Fellowship (2011), and The Foundation for Contemporary Arts Award (2007).
In 2010 she moved to France. Her work has been shown at venues such as The Kitchen, Danspace Project, PS122, Impulstanz, STUK, Kaaitheater, DeSingel, Künstlerhaus Mousonturm, Hebbel Am Ufer, les Rencontres Chorégraphiques Internationales de Seine-Saint-Denis, L'Atelier de Paris/Carolyn Carlson, among many others. Her most recent work now on tour is Extra Shapes (2015), a collaboration with composer Sébastien Roux and lighting designer Thomas Dunn. It will be presented this february in Paris at the Centre Pompidou.

 

Alice Gautier graduated from the EESAB (DNSEP) Rennes in 2013, and has been pursuing her visual art practice through videographic and performative fictions. Since 2012 she has also worked in collaboration with other artists such as Alain Michard, Loïc Touzé and Daphné Achermann on scenic and cinematographic projects.
Her work experiments with different forms of narration, often located outside of language. Through the writing of movement, and working on a gestural vocabulary specific to each project, she stages characters that experience an interaction, either alone or in a group. Through gesture and everyday situations that she twists and shifts, she explores the body’s relationship to enunciation and transmission. By combining the tools of cinematographic language with those of choreography and video art — three arts of time and movement — she creates a hybrid space fuelled by the histories of these different mediums. Through a process of resistance or appropriation, she calls forth a filmic imaginary in her fictions, that does not appeal to our nostalgia but rather to a living, creative memory. She sometimes grounds her work in an existing film, in remake mode, and sometimes she interrogates our collective, surviving cinematographic memory by transposing film images into the field of performance.


Loïc Touzé is an artist and choreographer working within ORO, a non-profit association created in 1991 and based in Nantes since 2010. He has initiated numerous projects with other choreographers as well as musicians and visual artists. Since 2000 he has originated and presented the choreographic works Morceau, LOVE, La Chance. From 2001 to 2006, he has codirected Les Laboratoires d'Aubervilliers with Yvane Chapuis and François Piron. He cosigned Nos images with Mathilde Monnier and Tannguy Viel, GOMME with Yasmin Rahmani and accompagnies the acrobats of the XY Compagny for their two last shows. The teaching and diffusion of dance culture are a core part of his work, he teaches regularly in France and all over the world. He has created Ô MONTAGNE in 2013 and FANFARE in 2015.


Born in Israel, living in Europe. During the past years Adva Zakai has been exploring various performance formats where she has acted as a choreographer, a performer or a curator. Her choreographic works explore often how body and language are perceived through each other, and evoke an experience that can be grasped through multiple perspectives. During 2010, she obtained an artistic research grant, in the framework of the post master program a.pass in Antwerp, in which she researched the influence of a curatorial approach on the development of new performance formats. She pursued dance education in Israel followed by studies at the Mime School, Amsterdam (2000-2002). In recent years, she has been collaborating with other artists on developing participative events, conferences and festivals, as well as leading workshops in art and dance academies. She is currently artist in residence at les Laboratoires d’Aubervilliers (Aubervilliers, France)



Offres d’emploi

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Nous publions ici les offres d'emploi des Laboratoires d'Aubervilliers. Pour toute question ou candidature spontanée, merci d'appeler au 0153561590 ou d'écrire à recrutement@leslaboratoires.org.

 

Les Laboratoires d'Aubervilliers recrutent :

leur direction

Sur la base du présent cahier des charges et du document annexe (Note sur le contexte territorial, ses enjeux et les orientations des partenaires publics des Laboratoires d’Aubervilliers) chaque dossier devra comporter :

- un curriculum-vitae détaillé
- une lettre de motivation exposant les grandes lignes du projet artistique
  (3 feuillets maximum)

Les dossiers de candidature doivent parvenir, au plus tard le 17 avril 2018 par courrier à Monsieur le Président, Les Laboratoires d’Aubervilliers, 41 rue Lécuyer, 93300 Aubervilliers, et par mail à f.ceglia@leslaboratoires.org.

Pour les candidatures retenues, un dossier complet devra être adressé sous les mêmes conditions avant le 4 juin 2018.

 

un(e) stagiaire en médiation pour accompagner les publics dans le cadre de plusieurs évènements et projets aux Laboratoires d'Aubervilliers du 15 mai au 14 juillet 2018.

 

 

Place & Privatisation

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The different spaces of Les Laboratoires d'Aubervilliers can be privatized, totally or partially, under certain conditions (see the brochure, hereunder).

For any information or request, contact Pauline Bonard Chabot:
p.bonard-chabot@leslaboratoires.org and +33 (0)1 53 56 15 91

Download the brochure (in French)

 


HISTORY OF THE PLACE

Since 1993, the Laboratoires d’Aubervilliers have occupied 900 m2 of a former light metallurgy factory, in the neighborhood of Villette-Quatre Chemins in Aubervilliers, on the periphery of Paris.

In 1994, responding to an invitation by Jack Ralite, mayor of Aubervilliers, French choreographer François Verret and a group of artists decided to invest this space and turn it into a place of artistic creation and transdisciplinary exchange, actively open onto the town, its history and its inhabitants.

At the same moment, the association "Les Laboratoires d'Aubervilliers" is created, to handle the material and financial management of the Laboratoires as they fulfil the public service mission that has been entrusted to them, that is creating a space for the research, practice and creation of art, activities that develop according to the character of each project under the direction of an artistic director for the following artistic focuses: hosting artists in residence, assisting in the research process in relation to various artistic disciplines, arganizing art events and public meetings in connection with various fields of thought, publications, training.

In 2001, François Verret handed over the responsibility of proposing and carrying out a new artistic project to a new team, composed by art critics Yvane Chapuis and François Piron and choreographer Loïc Touzé.
For six years, from 2001 to 2006, the Laboratoires conducted a projet based on research and experimentation following four directions: production, public opening, training and publishing. (see archives 2001-2006)

With regard to the work done since 2001, Yvane Chapuis and Joris Lacoste, proposed in 2007 a new project to take further the research and production programme, to reinforce the assistance and reception for the projects in residence and to extend the audience meeting possibilities.

From 2010 to 2012, the venue has been collectively run by Grégory Castéra, Alice Chauchat and Natasa Petresin-Bachelez.

Since January 2013, Alexandra Baudelot, Dora Garcia and Mathilde Villeneuve are at the head of Les Laboratoires d'Aubervilliers.


THE SPACES

Between 2001 and 2003, important reconstruction work have been undertaken to rehabilitate the building, including the restoration of the building, the application of securitystandards, thermal and soundproof isolation of the premises, improvement of the reception conditions for artists and the public, and the technical installation of the work and performance spaces. The building was divided into three big spaces; their polyvalence fits the artistic diversity of the projects.


SPACE 1 — This space (109 m2) is reserved for reception of the public during opening periods, and also allows temporary projects, such as exhibits, public symposiums, performances...

SPACE 2 — This room (110 m2), located under a skylight and equipped with a removable floor, permits various arrangements, for working periods as well as for public events.

SPACE 3 — The large room (240 m2), with a board floor, bleachers, and technical equipment including a studio and seven suspended traveling decks, allows multiple scenic experimentations. This room, deprived of natural light, is mostly used for rehearsals and public performances, and can be rearranged into a dark room for projections. Its polyvalence also
allows the installation of exhibitions.

WORKSHOP — Used for deliveries, stock and construction, this space can be put at the disposal of the artists.

EDITING ROOM — This computerized room is specially designed for digital and sound editing.

TWO DRESSING ROOMS–STUDIOS


Partners & Networks

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Partner institutions:

Les Laboratoires d’Aubervilliers is a not-for-profit association underwritten by the Ville d’Aubervilliers, the Département de la Seine-Saint-Denis, the Conseil régional d’Île-de-France, the Ministère de la Culture et de la Communication (Direction Régionale des Affaires Culturelles d’Île-de-France).

               


              


Private partners:

Les Laboratoires are developping local partnerships with the private sector (in Aubervilliers and Seine Saint-Denis). To find out how we can work together, download the partnership file HERE or
directly contact Pauline Bonard-Chabot
at +33 1 53 56 15 90 and by e-mail p.bonard-chabot@leslaboratoires.org.

Networks:

> Les Laboratoires is a member of Tram, a network of 31 structures engaged in the production and exhibition of contemporary art in Île-de-France region, that gives evidence of the vitality and the richness of artistic creation in the greater Parisian area.

> Les Laboratoires is a funding member of Cluster, a network created in June 2011, gathering eight internationally operating contemporary visual art organisations actively involved in their local contexts, fostering their embeddedness within their surroundings. Cluster members include Casco – Office for Art, Design and Theory, Utrecht; CAC Bretigny; Les Laboratoires d’Aubervillers; Tensta Konsthall, Stockholm;  The Showroom, London; CA2M Centro Dos De Mayo, Madrid; The Israeli Center for Digital Art, Holon; and Parasite Museum of Contemporary Art, Ljubljana. Cluster is financially supported by the European Cultural Foundation.

 

 

Partenaires & réseaux

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Partenaires institutionnels
:

Les Laboratoires d’Aubervilliers sont une association régie par la loi 1901, subventionnée par la Ville d’Aubervilliers, le Conseil Départemental de la Seine-Saint-Denis, le Conseil Régional d’Île-de-France, la Direction Régionale des Affaires Culturelles d’Île-de-France - Ministère de la culture et de la communication.



                  
 
                     

 

Partenaires privés :

Les Laboratoires développent une politique de partenariat axée sur le territoire d'Aubervilliers et de la Seine-Saint-Denis.

Pour découvrir les multiples façons de vous engager à nos côtés,
téléchargez ICI le dossier de partenariat,
ou contactez Pauline Bonard-Chabot au 01 53 56 15 90
ou par email p.bonard-chabot@leslaboratoires.org.

 

Réseaux :

> Les Laboratoires sont membres de Tram, association fédérant depuis 30 ans des lieux engagés dans la production et la diffusion de l’art contemporain en Île-de-France. Aujourd’hui au nombre de 31, ils témoignent de la vitalité et de la richesse de la création artistique sur le territoire francilien.

> Les Laboratoires sont membres fondateurs de Cluster, réseau international initié en juin 2011 rassemblant huit établissements d’art contemporain activement engagés sur leur territoire et intimement liés à leur environnement. Avec Casco – Office for Art, Design and Theoryà Utrecht, CAC Bretigny, Les Laboratoires d’Aubervillers, Tensta Konsthallà Stockholm,  The Showroom à Londres, CA2M Centro Dos De Mayoà Madrid, The Israeli Center for Digital Artà Holon et Parasite Museum of Contemporary Artà Ljubljana. Cluster reçoit le soutien financier de la Fondation européenne pour la culture.

 

 

Présentation

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La Semeuse


La Semeuse
initie une réflexion autour de la place du vivant dans nos sociétés contemporaines. C’est un projet organique fédérateur de liens entre l’Homme et son espace, pour imaginer ensemble un avenir plus durable dans le contexte de développement de la ville. À travers un acte comme le jardinage, porteur de valeurs sociales, des réflexions plus théoriques et artistiques sur le devenir du vivant en ville et des actions collectives dont elles seront instigatrices, La Semeuse vise à concerner tout un chacun pour que tout geste envers l’espace urbain soit perçu comme une grande décision d’appropriation du territoire et portant en lui des grandes répercussions.

SES DÉBUTS: l’artiste et architecte Marjetica Potrč, en collaboration avec RozO Architectes, a entamé en 2010 une recherche intitulée La Semeuse ou le devenir indigène, mettant en relation la biodiversité végétale et la diversité culturelle de la ville d’Aubervilliers. Le projet a été développé en 2011 par Guilain Roussel, paysagiste; puis par Margaux Vigne. De 2013 à 2015, Ingrid Amaro en assuré la coordination et le développement ; et depuis mai 2015, Ariane Leblanc le prolonge et l’enrichit à l’aune des questions et urgences liées à notre environnement tant humain que natuel ainsi qu’à notre manière d’habiter le monde.

LE JARDIN: cet espace inauguré en avril 2012 est ouvert aux habitants d’Aubervilliers. Au départ, des sacs de chantier faisaient office de jardinières. Margaux Vigne et l’agence Bloc Paysage ont dessiné et construit le jardin d’aujourd’hui. Le jardin est constitué d’une parcelle de terrain, d’une pergola avec table et bancs et de plantations en bacs. La végétation actuelle résulte des mises en communs des jardiniers d’Aubervilliers et des ateliers faits les années précédentes. Dans la dynamique de son appropriation par les habitants, formes, plantes et techniques de plantations sont vouées à évoluer, grâce aux conseils et savoirs de tous. Par le biais de différents moments d’ouvertures publiques et d'ateliers à thème proposés par tous, c’est véritablement l’aspect de sensibilisation qui est mobilisé dans ce jardin. Il instaure aussi un espace de réflexion théorique et de pratique artistique, élaboré à partir des enjeux urbains contemporains, concentrant les différentes disciplines porteuses d’une pensée objective de la ville, mais non exhaustive. Le jardin est un élément signalétique fort pour les Laboratoires d’Aubervilliers, une articulation entre la population et ce lieu culturel singulier inscrit au cœur de la ville. La Semeuse a aussi comme visée la revalorisation de l’espace bétonné et engazonné. Tel un filtre entre la rue et le bâtiment des Laboratoires, produisant une relation intermédiaire entre intérieur et extérieur, entre bâti et non-bâti, le jardin souhaite induire l’envie de s’approprier la ville de manière durable.

LE LABO DES LABOS* DE LA SEMEUSE: les Laboratoires d’Aubervilliers souhaitent impliquer le public. Espace fédérateur et citoyen d'échanges entre professionnels et amateurs, mais aussi d’expérimentations collectives, le "labo des Labos" construit un lieu de partage qui existe par et pour le plaisir d’apprendre. Découverte pour les uns ou interrogations pour les autres, le "labo des Labos" se décline via La Semeuse avec l’ouverture du jardin et le groupe de recherche et d’expérimentation.

(*pédagogies expérimentales aux Laboratoires d’Aubervilliers)


[troc de graines / échange et partage]
“Le mensonge est une solution chimique sursaturée : déposez une seule goutte de vérité et l’ensemble se cristallise tout entier autour d’elle, inéluctablement.” Vendana Shiva
Dans une attention à revaloriser le geste du troc de graines, La Semeuse se évolue pour devenir un lieu d’information et de réflexion sur les problématiques contemporaines des organismes génétiquement modifiés. La réappropriation de la production alimentaire passant par l’information de ce que les multinationales, liées aux politiques gouvernementales, imposent aux producteurs et par voie de conséquence aux consommateurs, La Semeuse œuvre à mettre en place un réseau de troqueurs en île-de-France afin de favoriser l’échange des graines, des plantes, d’expériences. Ceci afin de générer entre et avec les participants du troc une indépendance de productions locales, mais aussi d’ouvrir à un public plus large ces questions afin de réaffirmer le pouvoir d’agir de tous. Des temps de réflexions et d’ateliers seront mis en place sur ces questions de la graine, de la plantation mais aussi de la nourriture, en s’appuyant sur les savoir-faire de chacun et en particulier des acteurs du quotidien d’Aubervilliers.

[ateliers / jardinage ouvert]
"Le simple battement d'ailes d'un papillon peut-il déclencher une tornade à l'autre bout du monde?" Edward Lorenz. Situé sur l’esplanade des Laboratoires d’Aubervilliers, le jardin est le lieu de rencontres entre jardiniers aguerris et amateurs désireux d’apprendre, artistes et autres professionnels, autour d’un atelier ou simplement pour partager un moment de convivialité. Point de collecte et d’archivage, La Semeuse propose le troc de graines mis en place dès le début du projet en 2011. Lieu de partage de plantes, de savoir-faire et de questions liées au jardinage urbain, La Semeuse crée des relations d’un jardin à l’autre.
 
[rencontres / explorations et expérimentations collectives]"L’usage et la pratique ont précédé toutes les sciences et tous les arts; mais les sciences et les arts ont ensuite perfectionné la pratique", César Chesneau. La Semeuse offre un espace de débats publics une fois par mois en constituant un groupe de recherche hybride sur une saison. L’occasion de construire une nouvelle pensée et d’échanger autour de projets artistiques, de réalisations d’aménagements alternatifs, de propositions d’urbanisme écologistes ou d’autres formes de réponse aux problématiques urbaines actuelles. Des professionnels internationaux venus de domaines de l’architecture, de l’urbanisme ou de l’écologie, ainsi que des artistes et des designers, croiseront leur expérience et présenteront leurs projets originaux. L’approche de ces "labos des Labos" est liée non seulement aux différentes disciplines qui nourriront une réflexion, mais également à la réactualisation des enjeux de la création en situant l’Homme au centre des préoccupations, tant vis à vis de son espace naturel que de l’anthropisé. "La valeur d'une ville se mesure au nombre de lieux qu'elle réserve à l'improvisation", Siegfried Kracauer. L’espace urbain est une intersection de l’artistique, du culturel et du social et La Semeuse veut les rapprocher. Les professionnels, les créateurs, les habitants et les artistes sont invités à se saisir de cet outil. La Semeuse, ancrée dans Les Laboratoires d’Aubervilliers, offre un lieu d’expérimentation où les idées les plus audacieuses autour du végétal et de la ville pourront tester leur impact à échelle réelle. Grâce aux initiatives collectives qui émergeront de ces débats, des réalisations prendront donc forme in situ en favorisant la participation citoyenne. Tous les acteurs de la ville sont invités à participer.


Suivez l'actualité du projet sur lasemeuse.wordpress.com

Contactez-nous:
Ariane Leblanc, 0695850161 et lasemeuse.aubervilliers@gmail.com


La Semeuse bénéficie du soutien du Conseil régional d’Île-de-France, de Plaine Commune, de la ville d’Aubervilliers.
Elle a également bénéficié du soutien de la Fondation de France et du Conseil Régional - Action exceptionnelle COP21 pour l'année 2015.

Nous tenons à remercier les personnes qui nous ont aidé en donnant de leur temps et de leur enthousiasme pour faire vivre ce projet et particulièrement à Valérie Lessertisseur, l’association Auberfabrik  (Sylvie Napolitano, Valérie Truong et David Caubère), Alain Chapel des Petits prés verts (Aubervilliers), Yassine Elkherfih du collectif ya+k, Tibo Labat, Morgan Blanc, Louise Lefebvre et Vincent Confortini ( Bloc Paysage), les Jardins ouvriers des Vertus (Aubervilliers), les Bois de Senteur (Aubervilliers), la Crèche Lécuyer (Aubervilliers),  l’ALJ93, l’ADEF, la cité des Fusains (Rivp), la boutique de quartier Paul Bert, les services de la vie associative, de la démocratie locale, de l’économie sociale et solidaire et des espaces verts d’Aubervilliers et de Plaine Commune, Lapeyre.

Mots-clés: 

  • 2011-2015
  • plateforme de recherche pour une biodiversité urbaine
  • 2016-

Maxime Guitton

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Maxime Guitton

Type d’artiste: 

Author


Maxime Guitton est responsable du service du soutien à la création au Centre national des arts plastiques (CNAP) à Paris. Il exerce parallèlement depuis 2003 des activités de programmation musicale entre lieux indépendants et institutions (BAL, CAPC, Centre Pompidou, etc.). Il a assisté la compositrice Eliane Radigue entre 2009 et 2011. Ses champs de recherche musicale l'amènent à intervenir en écoles et centres d'art (ECAL, Ecole du Magasin, INHA, Le Plateau, Bétonsalon, Musée de la Main, etc.) pour des cours, workshops, conférences et sessions d'écoute. Commissaire de l'exposition personnelle de Melissa Dubbin et Aaron S. Davidson, a drusy vein (Treize, 2014), il a programmé avec Benoît Hické en 2015 un cycle de conférences, projections et pièces sonores au Muséum national d'histoire naturelle : Montagnes : la terre exhaussée.

Maxime Guitton

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Maxime Guitton

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Maxime Guitton is in charge of the Soutien à la création, a service which supports contemporary creation through grants and funds to visual artists, publishers, art dealers, art critics and film producers at the Centre national des arts plastiques (CNAP) in Paris. Since 2003, he has been developing free-lance music programming activities in a variety of independent venues, art spaces and museums (Le BAL, CAPC, Centre Pompidou, etc.). He has been assisting composer Eliane Radigue between 2009 through 2011. His fields of research have led him to be invited by art schools and institutions for classes, workshops, lectures and listening sessions in France and Switzerland (ECAL, Ecole du Magasin, INHA, Bétonsalon, Musée de la Main UNIL-CHUV, etc.). In 2014, he curated Melissa Dubbin and Aaron S. Davidson's solo exhibition, a drusy vein (Treize, Paris). Along with Benoît Hické, He completed in 2015 the programming of Montagnes: la terre exhaussée, a cycle of film screenings, lectures and acousmatic diffusion about mountains at the National Museum of Natural History (Paris).


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