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Les Laboratoires d’Aubervilliers appartiennent à ces lieux rares où l’art n’est jamais déconnecté de la réalité culturelle, sociale et politique, un lieu engagé sur le terrain des différences et de la pluralité : un lieu en mouvement perpétuel qui se modèle autour des projets artistiques qu’il défend et accompagne. Lieu de recherche et de création, de ressources et d’expérimentations, il se construit en lien avec son contexte d’implantation (du plus local à l’international), avec ses publics et les artistes.

Les Laboratoires inventent des dispositifs à travers lesquels les pratiques artistiques issues de tous les champs de l’art s’envisagent comme processus d’apprentissage, de partage et d’expérience ; comme objet intermédiaire capable de sonder et d’instruire des problématiques contemporaines, de réinventer des situations d’« être ensemble » tout en prenant le risque de bouleverser nos approches et nos conceptions artistiques.

Pour pouvoir se développer et prendre de l’ampleur, Les Laboratoires ont besoin de vous : Soutenez ce lieu unique dont vous pouvez vous emparer autant que les artistes le font !

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Alexandra Baudelot, Dora Garcia et Mathilde Villeneuve


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Déduction fiscale:
Dans le cadre de la législation fiscale en vigueur en France, les dons versés au Laboratoires d’Aubervilliers, association régie par la loi 1901, donnent droit à une réduction d’impôts.
Chaque don fait l’objet d’un reçu fiscal rempli et retournépar l’Association au donateur.
Pour les particuliers, le don permet une réduction d’impôts au taux de 66% des sommes versés, dans la limite de 20% du revenu imposable ; pour les entreprises, le don permet une réduction d’impôts au taux de 60% des sommes versées, retenues dans la limite de 0,5% du chiffre d’affaire.


Contact: Sorana Munteanu
s.munteanu@leslaboratoires.org et 0153561591





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*parmi Walk, Hands, Eyes (a city), Grimaces du réel, Musée Précaire Albinet, (des formes de vie), Conversation avec un cinéaste israélien imaginé: Avi Mograbi, Épouser.Stephen.King., Théâtre Permanent, Unité ou Storytelling

 


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Les Laboratoires d’Aubervilliers are one of those rare spaces where art is never disconnected from cultural, social and political reality, a space committed to engaging with difference and plurality, a place in constant flux that shapes itself on the artistic projects it defends and supports. It is at once a resource centre, a space for research, creation and experimentation, shaped around the context in which it is located (going from the most local to the international level), its audiences and artists.

Les Laboratoires d’Aubervilliers, creates apparatuses and arrangements through which artistic practices from across the artistic disciplines are apprehended as processes of learning, sharing and experience, as an intermediary object able to probe and investigate contemporary issues, to reinvent ways of “being together” while taking the risk of shaking up our artistic notions and approaches.

In order to develop and grow, Les Laboratoires d’Aubervilliers need you: Support this unique space that you will be able to appropriate as much as the artists who work here do!

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Alexandra Baudelot, Dora Garcia et Mathilde Villeneuve


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Tax reduction:
Under the French tax law you can claim tax relief for donations made to the Les Laboratoires d’Aubervilliers association (French non-profit associations law of 1901). Each donation will receive a receipt filled out and returned by the Association to the donator. Private individuals are eligible for a tax reduction of 66% of the amount donated, applied to donations of a value of up to 20% of your taxable income. Businesses are eligible for a tax reduction of 60% of the amount donated, applied to donations of a value of up to 0.5% of annual turnover.


Contact: Sorana Munteanu
s.munteanu@leslaboratoires.org et 0153561591





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*choose from: Walk, Hands, Eyes (a city), Grimaces du réel, Musée Précaire Albinet, (des formes de vie), Conversation avec un cinéaste israélien imaginé: Avi Mograbi, Épouser.Stephen.King., Théâtre Permanent, Unité ou Storytelling

 

Présentation

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LA SEMEUSE / Plateforme de recherche

 

LA SEMEUSE
Plateforme de recherche pour une biodiversité Urbaine


À l’origine du projet, l’artiste et architecte Marjetica Potrč, en collaboration avec RozO Architectes a entamé en 2010 une recherche intitulée La Semeuse ou le devenir indigène. A son point de départ, le projet de La Semeuse a été de mettre en relation la biodiversité végétale et la diversité culturelle de la ville d’Aubervilliers. Il s'est par la suite développé sur le principe d'une plateforme d’échanges autour du jardinage et de la sensibilisation du public à la préservation de la biodiversité dans l'espace urbain. Il est actuellement coordonné par Ariane Leblanc qui travaille à tisser des relations entre espaces publics et/ou communs aux albertivillarien(ne)s.

 


 

RESSOURCE ET TRANSMISSION

La Semeuse est une plateforme d’échanges et d’expérimentations autour des questions environnementales, de développement durable et des savoir-faire. Des rencontres régulières sont organisées autour de la grainothèque, des plantes, mais aussi des connaissances de chacun. Véritable réseau de coopération, La Semeuse développe sur un temps long des dynamiques partenariales entre des acteurs du champ environnemental, social et culturel et favoriser ainsi un dialogue et un partage d’expériences.

La Semeuse souhaite faire émerger des moments qui sont susceptibles de nous rendre capables de prêter attention aux êtres humains et végétaux invisibilisés, discrets ou marginalisés qui nous entourent pour mettre en oeuvre des dispositifs d’action et de transmission. Face à la difficulté de trouver des espaces que chacun puissent s’approprier ou encore d’échapper à un temps monnayable, La Semeuse ouvre sa plateforme à la pluralisation et la multiplication d’actions, témoignages, récits, pratiques des acteurs de la ville d’Aubervilliers afin de créer des expériences communes, d’établir un commun à notre échelle.   

La végétation n’est plus un simple outil de décoration. Le végétale est un véritable agent politique qui atteste d’une histoire collective. Elle fait partie intégrante d’une politique et d’une économie réelle. Les habitants ne veulent plus simplement consommer leur espace mais en devenir acteurs. Ils créent ainsi un nouveau type d'urbanisme citoyen, qui passe notamment par le déploiement d’actions menées dans leur quartier. Ainsi les jardins d’Aubervilliers permettent de réactiver la mémoire de cette ville, de la reconnecter à son histoire maraîchère en particulier. Ils permettent aussi de développer des usages qui engrangent de nouvelles relations entre la nature et les humains au sein de la ville.  

La Semeuse est un outil de ressource et de transmission, une plateforme à la disposition de tous. Un lieu d’entraides qui génère des espaces de transmission selon les personnes qui l’activent.

Des rendez-vous réguliers sont mis en place qui prennent différentes
formes : rencontres, conférences publiques, ateliers d’échange et de transmission autour des pratiques, expériences et savoirs des habitants d’Aubervilliers.     

 

LE LIEU, LA MATIÈRE, L’USAGE

La Semeuse, plateforme de recherches pour une biodiversité urbaine, est un projet qui évolue au sein des Laboratoires d'Aubervilliers. Il vise à sensibiliser les usagers de la ville à la biodiversité « spontanée » qui pousse dans les jardins, entre les fissures des trottoirs et dans les friches. Plus connues sous le nom « d’indésirables », ces plantes non domestiquées possèdent des vertus pour les sols, pour l’homme et attestent d’une diversité sauvage en espace urbain. Ces espaces invisibles gardent les secrets d’une biodiversité locale souvent ignorée.

Ces interstices végétales permettent de poser plus largement la question de l’interstice dans la société, celle des identités sexuelles, de la nature qui s’impose hors des jardins et des espaces domestiqués et de la ville dans sa capacité de réinvention quotidienne des usages contre les formes de consommations capitalisées. L’interstice c’est ce qu’il y a « entre » les choses. Il propose une porosité entre les différents types d’espaces urbains pour ouvrir la possibilité aux réappropriations subjectives. L’agir interstitiel permet de jouer sur les règles imposées par l’urbanisme. Les interstices peuvent prendre de multiples formes et offrir de nouvelles logiques d’actions et d’appropriation de l’espace urbain. Ils permettent la création de formes de résistances dans un contexte de forte homogénéisation et de hiérarchisation. Les interstices constituent en quelque sorte une réserve de disponibilité. C’est un moyen d’assouplir les différentes temporalités traversées par les habitants pour en limiter les emprises institutionnelles. Du fait de leur caractère transitoire et mobile, ils laissent deviner ou entrevoir d’autres conceptions possibles dans la conduite d’une activité ou d’autres processus de fabrication de la ville, plus ouverts et collaboratifs, plus réactifs et transversaux. C’est ainsi que « l'ordinaire » (jardiner, jouer, pique-niquer…), qui se construit dans ces espaces, devient expérience sociale et politique.   

 

PROGRAMMATION à venir

Des ateliers seront mis en place tout au long de l’année afin de trouver et de créer des lieux de passage entre l’humain et la nature en ville. L’objet sera de faire parler le paysage d’Aubervilliers à travers l’usage des végétaux de notre espace quotidien invisible.
Ainsi, l’artiste François Génot travaillera à explorer les potentiels d’un lieu laissé en friche pour en extirper sa matière végétale. Il transformera cette matière en outil afin de développer un langage grâce à l’empreinte et la trace des végétaux. Cet inventaire des possibles permettra de créer de nouveaux usages.
Des ateliers de reconnaissance de plantes et d’autres mêlant arts plastiques et plantes sauvages avec l'association Auberfabrik permettront d’activer l’histoire maraîchère de ces espaces en friche et de développer des modalités de transmission. Ces découvertes et expérimentations se feront au travers d'un parcours déambulatoire dans les différents espaces de la ville.

Les plantes ont toujours accompagné les flux humains depuis la colonisation, la plantation coloniale est une organisation sociale économique et politique autour de la matrice végétale. En ce sens la végétation dépasse largement le fait de mettre quelques plantes dans un jardin. L'enjeu du projet n'est pas centré sur les bienfaits écologiques attendu de tout projet de plantation en site urbain ; il est de mettre l'accent sur la végétation comme agent politique, et pour cela de poser la question de la graine et la plante dans l’espace urbain. C’est en ce sens que graines et plantes circuleront dans la ville sous différentes formes. Cela nous amène à poser un autre regard sur Aubervilliers, et de rendre visible l’imperceptibilité de nos espaces quotidiens.

 


 

Suivez l'actualité du projet sur https://semeuse.wordpress.com/

Contactez-nous : Ariane Leblanc
06 95 85 01 61
lasemeuse.aubervilliers@gmail.com





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La Semeuse bénéficie du soutien du Conseil régional d’Île-de-France, de Plaine Commune, de la ville d’Aubervilliers.
Elle a également bénéficié du soutien de la Fondation de France et du Conseil Régional - Action exceptionnelle COP21 pour l'année 2015.

Nous tenons à remercier les personnes qui nous ont aidé en donnant de leur temps et de leur enthousiasme pour faire vivre ce projet et particulièrement à Valérie Lessertisseur, l’association Auberfabrik  (Sylvie Napolitano, Valérie Truong et David Caubère), Alain Chapel des Petits prés verts (Aubervilliers), Yassine Elkherfih du collectif ya+k, Tibo Labat, Morgan Blanc, Louise Lefebvre et Vincent Confortini ( Bloc Paysage), les Jardins ouvriers des Vertus (Aubervilliers), les Bois de Senteur (Aubervilliers), la Crèche Lécuyer (Aubervilliers),  l’ALJ93, l’ADEF, la cité des Fusains (Rivp), la boutique de quartier Paul Bert, les services de la vie associative, de la démocratie locale, de l’économie sociale et solidaire et des espaces verts d’Aubervilliers et de Plaine Commune, Lapeyre.

 

images __ tous droits réservés

Présentation

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Performer la recherche : cinq séances sur Deborah Hay

 

Performer la recherche : cinq séances sur Deborah Hay


Après en avoir été l’interprète, Laurent Pichaud est depuis 2008 l’assistant de la chorégraphe américaine Deborah Hay. Co-chorégraphe avec elle d’indivisibilités en 2011, il traduit l’un de ses livres et il voyage dans ses archives privées en 2015. Fruit d’une recherche sur plusieurs années autour de son œuvre, ce séminaire performé de 5 séances est une forme hybride entre format universitaire et performance située. Ces séances restitueront sur scène différentes questions chorégraphiques qu’une telle recherche stimule : récit d’expérience dans les archives, qu’est-ce qu’un écrit de chorégraphe ?, traduire en danseur, faire de l’in situ dans l’œuvre d’un autre, et feront signe de ce que l’expérimentation artistique fait de et à une méthodologie de recherche habituellement théorique.


Comment s’invente une recherche ?

Depuis 2005, Laurent Pichaud vit un compagnonnage artistique, personnel et professionnel, auprès de la chorégraphe américaine Deborah Hay. Ancré à même la pratique, cette relation s’est développée au fil du temps sur plusieurs axes.

Pratique chorégraphique d’abord : parallèlement à la pièce de groupe O,O, pour laquelle il était l’un des interprètes français en 2005, Laurent Pichaud a signé, comme tous les autres interprètes, une adaptation d’un solo de Deborah Hay.

Pratique de l’assistanat : suite à O,O, Debborah Hay propose à Laurent Pichaud d’être son assistant sur certaines pièces de groupe. Ce partenariat est toujours en cours en 2017.

Pratique de co-création : Debborah Hay et Laurent Pichaud créent et interprètent ensemble un duo : indivisibilités, en 2011.

Pratique de traduction aussi, et peut-être surtout : devant la difficulté à bien cerner tous les enjeux de son processus et en particulier celui de son langage parlé et écrit, Laurent Pichaud se lance en 2009 dans la traduction de My body the buddhist (2000), livre le plus récent de la chorégraphe à l’époque. Ce travail de traduction, devenu récemment un projet éditorial avec la traductrice Lucie Perineau (Mon corps, ce bouddhiste sera publié en mai 2017 à la Manufacture / Les Presses du Réel) ouvrait d’autres difficultés – mêlant différents registres d’écritures, ce livre donne une part importante aux partitions textuelles de Deborah Hay. Devant le défi de traduire ces partitions au langage si littérairement étrange, Laurent Pichaud postule en 2015 à une bourse d’Aide à la recherche et au patrimoine en danse du CND afin de partir aux États-Unis dans les archives privées de la chorégraphe.

Cette dernière pratique, celle des archives, lui permettra de découvrir comment D. Hay a décidé d’utiliser un langage, oral et écrit, à l’intérieur même de son processus chorégraphique, et de suivre comment un tel langage s’est conçu et a évolué au fil du temps depuis le début des années 1960.

Lancer une recherche sur Deborah Hay n’était donc pas un projet premier. Mais il est intéressant de noter comment, au fil du temps, le travailler par s’est petit à petit couplé à un travailler sur Deborah Hay.

Dix ans après leur première rencontre, ce séminaire performé tente donc de proposer un format spectaculaire qui respecte à la fois le résultat de ces différentes expériences pratiques menées auprès de la chorégraphe ou sur son œuvre, mais aussi qui respecte un état de recherche spécifique : Laurent Pichaud, à l’intérieur de cette recherche, maintient une position d’artiste travaillant sur l’œuvre d’une autre artiste.



Les 5 séances proposées aux Laboratoires d'Aubervilliers se composent d'un premier moment performés en public, partie prenante du cours que Laurent Pichaud donne aux étudiants en Master 1 et 2 du Département danse de l’Université Paris 8 de Saint-Denis au printemps 2017 et qui s’intitule : Performer la recherche.

Elles sont programmées les

Mercredi 22 février 2017, de 13h à 14h30
Puis les mercredis 1er , 8, 15 et 22 mars 2017, de 13h à 14h30

 

 

 

Documentation & Archives

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Bibliothèque des Laboratoires


Pour consulter le catalogue en ligne de la Bibliothèque des Laboratoires, cliquez sur le lien ci-dessous :

CATALOGUE DE LA BIBLIOTHEQUE EN LIGNE




Depuis leur ouverture en 2001, Les Laboratoires d’Aubervilliers collectent des ouvrages afin de constituer un fond précis et particulier sur l’art contemporain. Attentifs au travail d’archivage autour des projets réalisés aux Laboratoires, ils créent une ressource précieuse, témoin de la création de projets artistiques dans le contexte contemporain international. La Bibliothèque des Laboratoires d’Aubervilliers est accessible aux horaires d’ouverture du lieu ou sur rendez-vous, le catalogue est consultable depuis le site.

 

La Bibliothèque des Laboratoires référence près de 3 000 ouvrages. Ressource documentaire et bibliographique en matière d’art contemporain, elle met à disposition pour consultation, et pour tous ceux qui le souhaitent, des éditions d’artistes, des catalogues d’expositions, des ouvrages théoriques, ainsi qu’un fonds en transformation permanente, alimenté au gré des projets portés par Les Laboratoires d’Aubervilliers. Plus qu’un fonds documentaire, il s’agit là d’un espace vivant qui se pose à la fois comme point d’appui pour les projets des artistes mais aussi comme archive pour le public des Laboratoires, trace des créations engagées et des processus de réflexion qui y ont pris leur source.

CATALOGUE DE LA BIBLIOTHEQUE EN LIGNE

Les archives des projets : En parallèle de la constitution de son fonds, Les Laboratoires d’Aubervilliers ont également constitué une archive des projets développés depuis quelques années. Un poste de consultation sur place est à la disposition du public permettant l’accès au catalogue en ligne mais également aux archives des projets des Laboratoires depuis 2001. Richesse en terme de ressource professionnelle et de médiation, ces archives très particulières sont consultables uniquement sur rendez-vous.


Autant espace de travail pour les artistes, que lieu de rencontres publiques, Les Laboratoires d’Aubervilliers sont un lieu en mouvement. Aussi, et afin de s’assurer de la disponibilité de l’espace de travail et de consultation, il est préférable de réserver. La bibliothèque des Laboratoires d’Aubervilliers peut également accueillir des groupes de travail.


Consultation des ouvrages sur place
Entrée libre / réservation conseillée
01 53 56 15 90
documentation@leslaboratoires.org
Les Laboratoires d’Aubervilliers
41 rue Lecuyer / 93300 Aubervilliers
www.leslaboratoires.org

Horaires d’ouvertures
Consultation du fonds documentaire : du lundi au vendredi de 11h à 17h30
Consultation des archives des projets : uniquement sur rendez-vous



"Biographies des participants"

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  • Résidence 2017
  • Extra Sensory Perception

 
BIOGRAPHIES

 

 


Rebecca Farr (US), née en Californie, vit actuellement à Los Angeles, Californie. De sa naissance à aujourd’hui, elle a vécu tout le long de la côte Ouest des États-Unis, et dans différents lieux au Mexique. Rebecca est artiste, praticienne en énergie Reiki et assidue de méditation. Ses diverses études ont été guidées par une curiosité sans fin pour les mots illumination et incarnation. Ses pratiques de la médiation et des rituels inclues notamment le bouddhisme zen, la cérémonie des Natifs Américains (Native based ceremony), la mythologie chrétienne, les pratiques yogiques et hindoues, tout comme la théorie quantique. En tant qu'artiste, Rebecca Farr est représentée par la Klowden Mann Gallery à Los Angeles. Elle a exposé à Los Angeles, San Francisco, Miami, Houston, Istanbul, Rotterdam et dans tout le Pacifique Nord-Ouest. Son travail figure dans des collections privées américaines et internationales. Elle a, par ailleurs et récemment, effectué deux années d'expérience en tant qu’artiste-enseignant’ au département éducatif du Los Angeles County Museum of Art où elle a développé un programme d’ateliers publics menés par des jeunes.

http://www.rebeccafarr.com/


Denise Palma Ferrante (AS), née à Melbourne en 1975, s'installe en Italie en 1993, puis passe 7 ans à Londres entre 1994 et 2001. Elle vit aujourd'hui à Berlin. Elle travaille dans le domaine de la gastronomie depuis 1991. En 1993, elle commence à étudier la cuisine, par passion et nécessité. Elle a vendu et livré des plats végétariens fait maison dans les bars à Londres sur une courte période avant de devenir la barmaid et manager du Two Floors and Hoxton Square Bar & Kitchen pendant plusieurs années. A Berlin, à partir de 2001, elle a travaillé dans le tristement célèbre Ost Gut/Panorama Bar devenu après sa fermeture le Berghain. A compter de 2016, elle arrête ces activités. Tout au long de cette période, elle a développé une pratique artistique via les médium suivant : photographie, sculpture (avec de la nourriture), performance et installation. En 2009, en collaboration avec Benjamin Huseby, elle a fondé le «Bistro», un club de souper mensuel organisé en collaboration avec le collectif d’artistes basso. Le club de souper s’était concentré sur des aliments de saison, locaux et fourragers, tous fait à partir de rien. Cela a attiré son attention sur la restauration événementielles dans le monde de l’art. En 2013, elle a travaillé en tant que producteur / organisateur d'événements culinaire. À partir de 2013-2016 a été curatrice culinaire pour le Foreign Affairs festival à la Haus der Berliner Festspiele de Berlin (un des théâtres les plus importants de la capitale). En 2016, elle commencé à travailler avec Bite Club Berlin, un marché alimentaire d'été. En 2014, elle a fondé l'OLIB CSA, un groupe agricole parrainé par la communauté qui reçoit des légumes biologiques directement de OLIB, une ferme biologique collective anarchiste à l'extérieur de Berlin, en échange de travaux agricoles et une redevance mensuelle. En 2016, elle est devenu un professeur de yoga tout en continuant ses études de yoga.http://bistroinourstudio.blogspot.in/?m=1
http://www.berlinerfestspiele.de/de/aktuell/festivals/berlinerfestspiele/archiv_bfs/archiv_programme_bfs/foreign_affairs/start.php
http://biteclub.de/
http://olib-ev.org/


Julian Cox (UK) a étudié la géographie sociale à l'université, suite à son intérêt dans la relation entre les gens, l'espace, la nature et la ville. En 2010, il a rejoint en vélo Mumbai depuis Londres, sur une période de 18 mois. Au cours du voyage, il a entrepris plusieurs projets afin de documenter les paysages et expériences traversés. Cette restitution comprend notamment une documentation sur les arrêts de bus de 18 pays différents, une cartographie des campings et un ensemble de dessins quotidiens. À Londres, Julian a géré 2 jardins communautaires : d’une part le jardin terrasse de Southbank Centre et d’autre part le Caravansérail. Dans les deux projets, l'accent était mis sur l'art et le jardinage. Les programmes de participation reflétaient quant à eux les interactions, espaces et champs entre l’art et le jardinage. Aujourd’hui installé à Marseille, il dirige 2 bibliothèques de semences en lien avec des projets de culture. Il continue par ailleurs à dessiner, en mettant plus particulièrement l’accent sur l'espace et les lignes.

http://cargocollective.com/juliancox


Sue Burge (UK) est poète, auteure indépendante et chargée de cours en cinéma à King's Lynn au Royaume-Uni. Elle a travaillé pendant plus de vingt ans à l'Université d'East Anglia à Norwich, enseignant l'anglais, les études culturelles, le cinéma et l'écriture créative, et a été maître de conférences en écriture créative à l'Open University. Sue est un chef d'atelier expérimenté ; elle a animé des sessions à travers le monde, en travaillant avec un grand nombre de personnes - étudiants internationaux, universitaires, retraités professionnels de tous les horizons, toxicomanes en phase de sevrage, adolescents, réfugiés, etc. Elle a beaucoup voyagé pour le travail et le plaisir et a animé des blogues, tel "The Peripatetic Poet" en 2016. L'année dernière, elle a reçu une subvention du Conseil des arts qui lui a permis d'écrire un corpus de poésie en réponse à l'héritage cinématographique et littéraire de Paris. Ses poèmes sont apparus dans des publications telles que The North, Mslexia, The Lampeter Review, Stride, The French Literary Review, Brittle Star, Ink, Sweat and Tears, Cake et Orbis. En janvier 2017, elle collabore avec dix autres poètes sur les réponses au film documentaire de 1916 "Bataille de la Somme". Elle est une végétarienne engagée, adore cuisiner et notamment l’expérimentation culinaire en jouant avec différents goûts.

www.sueburge.uk


Urara Tsuchiya (JA) est née en 1979 au Japon, elle vit et travaille à Glasgow, en Écosse. Artiste, elle travaille principalement avec les medium de la performance, de la vidéo, de la céramique, mais également via des événements publics au cours desquels elle fait souvent intervenir des éléments de sculpture composée de matériaux souples et mous, des costumes et de l’alimentation cuisinée maison. L’ensemble de ces éléments fonctionnent comme des accessoires afin d’établir un environnement alternatif et propice à l'émergence de  comportements sortant de l’ordinaire.

http://glasgowinternational.org/artists/urara-tsuchiya


Anna Tanner (USA), née en Arkensas, vit à Los Angeles. Elle intègre dans son travail la narration, explorant le fantastique à l'intérieur du familier qui répond au rôle changeant des humains en terme de technologie, nature et de valeurs folkloriques. Elle travaille principalement avec la peinture à l'huile, le plâtre, parfois le papier mâché et d'autres moyens mixtes. Elle a reçu son BFA de la Rhode Island School of Design et MFA de la Glasgow School of Art en 2009. Elle faisait partie du New Works Scotland Program de la Collective Gallery à Édimbourg, a fait la résidence Studio Voltaire à Londres, Transmission Gallery, Glasgow. Elle est actuellement artiste enseignant boursiaire pour l'Armory Centre for the Arts à Pasadena, en Californie. Son travail figure actuellement dans un certain nombre de collections privées aux Pays-Bas, au Royaume-Uni et aux États-Unis.

http://annatanner.com/


Rafaela Lopez (FR) est née en 1988 à Paris. Elle a étudié à l'Ecole Nationale des Arts Décoratifs de Paris (ENSAD), à la Villa Arson (Nice) et au Royal College of Art de Londres d'où elle est sortie diplômée en 2015. Son travail se concentre sur la création de projets collectifs et communautaires qui reflètent le potentiel social de l'art et de la sculpture à travers diverses formes telles que la vidéo, la performance ou l'événement. Elle est membre du collectif d'artistes à l'initiative du DOC à Paris (association d'artistes qui occupent un ancien lycée technique dans le 19e arrondissement) où elle a aussi son studio. Le travail de Rafaela Lopez a été montré dans des lieux tels qu'au Studio Voltaire et au Camden Art Center à Londres, à la Villa Arson à Nice, au Palais de Tokyo et au Centquatre à Paris.

http://rafaelalopez.net/


Petra Carman (UK) est chercheuse communautaire titulaire d'un doctorat conjoint européen/international en Communication et Représentations Sociales qui met l’accent particulièrement sur l’étude de la Psychologie Sociale et des Médias. Ses intérêts de recherche incluent les écovillages, la relation homme-nature, la spiritualité et la politique préfigurative. Actuellement, elle est en résidence à l'École de recherche sociale intégrative de Braziers Park à Oxfordshire en Angleterre, où elle travaille, entre autres, à l'élaboration d’activités éducatives alternatives et à la publication de recherches communautaires. Elle est en étroite relation avec le mouvement de l'écovillage, et souhaite dans le futur s’impliquer plus dans le projet Gaia Education, dont l’objectif est d’améliorer la dimension sociale et le regard porté sur le monde au sein d’un programme ecovillage d'éducation.

https://www.researchgate.net/profile/Petra_Carman


Gleb Vyacheslavovich Toropchin (RU), né en 1990, enseigne en tant que professeur agrégé au département des langues étrangères (Programmes techniques) et au département de l'économie mondiale, des relations internationales et de droit à l’Université d'Etat de Novosibirsk (Russie). Diplômé Summa Cum Laude de l'Université d'Etat de Kemerovo en 2012, il est sorti major de la filière Relations internationales, traduction et interprétation (anglais et allemand). Il possède par ailleurs un Ph.D. en histoire moderne et contemporaine, validé à l’Université d’Etat de Tomsk State en 2015. Enfin, il participe régulièrement à des conférences et à des forum internationaux en Russie, aux Émirats Arabes Unis, en Allemagne, en Azerbaïdjan, en Suisse, en France, en Autriche et au Kazakhstan et a publié plus de 60 articles scientifiques (y compris une monographie imprimée en Allemagne).

http://ciu.nstu.ru/kaf/persons/75783
https://nstu-uni.academia.edu/GlebToropchin


Eric Heist (USA), en tant qu'artiste multimédia et cofondateur de l'organisation artistique alternative Momenta Art, explore les complexités de la relation entre l'individu et le groupe. En étudiant la politique sociale, le féminisme, le post-colonialisme, la critique culturelle et l'analyse critique de la race et des classes, Momenta Art a débuté sous la forme d'un espace d'exposition à Philadelphie en 1986. Fondé par Heist avec les artistes Donna Czapiga, James Mills, Christina LaSala et Timothy Aubry, l'espace a déménagé à New York en 1990, en tant que centre pertinent pour l'art et les dynamiques culturelles de cet ordre. Le travail de Heist est profondément lié à ces idées, en utilisant souvent références culturelles et historiques pour explorer la dynamique de la communauté et des systèmes de soutien complexes. En plus de son travail en tant que directeur de Momenta Art, Heist a présenté son travail dans des expositions à Schroeder Romero (Brooklyn, NY), Leslie Heller Gallery (New York), Invisible-Exports (New York), Islip Art Museum (East Islip, New York) et Brooklyn Museum of Art (Brooklyn, NY).

http://eutopia.us/eric-heist/
http://www.artspace.com/eric-heist

 
Kayla Anderson (US) est une artiste pluridisciplinaire vivant à Chicago. Elle a été en résidence et a participé à des incubateurs à la Chicago Artists Coalition et au Hyde Park Art Center de Chicago, ainsi qu’à d’autres programmes hors Chicago, dont le Living Museum de Greensboro. Elle est également boursière en art visuel de la Luminarts Cultural Foundation.
Ses recherches portent notamment sur l'anthropocène, les flat ontologies (modèles de réalité spécifiant que tous les objets, même ceux imaginés, ont le même degré d'être que n'importe quel autre objet), le post-humanisme, la perception non humaine, l'animisme, les récits post-apocalyptiques, l'art médiatique et la technologie.
Son travail a été exposé à travers les États-Unis et dans le reste du monde, dont le Currents International New Media Festival de Santa Fe, l’Institut urbain d'art contemporain à Grand Rapids; le Centre pour la photographie contemporaine de Détroit, le  Festival de courts métrages de montagne en Virginie-Occidentale, le Regis Centre for Art de l'Université du Minnesota, au Projets Gris à Tiong Bahru à Singapour, au Nối Projects à Hanoi au Vietnam. Plus particulièrement à Chicago, elle a exposé au Johalla Projets, Tritriangle, Comfort Station, à la Woman Made Gallery, The Nightingale Cinema, Efrain Lopez Gallery, Roman Susan, et LVL3.
Ses écrits ont été publié dans divers revues et ouvrages, incluant notamment le Leonardo Journal (MIT Press), l’International Awards in Art Criticism (The Royal College of Art), MU TXT (MU Art Space, Eindhoven), Tijdschrift Kunstlicht (University of Amsterdam), The 3D Additivist Cookbook, et Aperture.
En 2016, elle a été artiste et chercheuse à l’Anthropocene Campus de la Haus der Kulturen der Welt (HKW - Maison des Cultures du Monde) à Berlin, et professeure invitée au Dutch Art Institute et à la Gerrit Rietveld Academie aux Pays-Bas. En plus de sa pratique artistique, elle a commissariée plusieurs expositions autour du cinéma, de la vidéo et des nouveaux médias, dont notamment à Chicago Code / Switchà la Woman Made Gallery, Freeze Frame: Artists’ Books and the Moving Imageà la Joan Flasch Artists 'Book Collection et [History] Under Constructionà la Galerie X. Parallèlement, elle organise et mène un groupe de critique mensuel pour les pratiques artistiques féminines appelé Media Grrrl.


Edgardo I. Garrido-Perez (PM) est né en décembre 1970 à Boca la Caja, un canton afro-caribéen de la ville de Panama au Panama où il a grandit. Après des études de premier cycle à l'École de Biologie de l'University of Panama, il est devenu assistant de terrain auprès de l’antenne biologique du Smithsonian Tropical Research Institute situé sur l’ile Barro Colorado - île artificielle dans le lac Gatun au sein des étendues d’eau du canal de Panama. Par la suite, Edgardo I. Garrido-Perez s’est installé au Mexique afin de poursuivre une thèse auprès du Yucatan Scientific Research Center (Centro de Investigación Científica de Yucatán - CICY) situé dans la Zone Maya du Yucatan. L'Université allemande de Goettingen l'a ensuite accueilli en tant que doctorant où il a soutenu sa thèse puis a travaillé comme post-doctorant. Ses recherches au Panama et au Mexique portaient sur les interactions plantes-plantes, et plus spécifiquement sur les plantes grimpantes se développant sur les arbres. Ayant rapidement pris conscience que la connaissance des plantes dans la zone maya exigeait également une connaissance de l'histoire des interactions homme-forêt en raison des activités, rituels et cosmovisions liées à l’usage des terres, et dans la continuité d’une utilisation des forêts pour se nourrir spirituellement et concrètement, Edgardo a réalisé plusieurs projets sur la sécurité alimentaire en Amérique latine et dans les Caraïbes, incluant la cosmovision, la biodiversité perçue et la communication pour la protection de la nature. Travaillant actuellement sur le changement climatique, Edgardo vérifie la manière dont les humains affectent la diversité des plantes, la composition des espèces ainsi que la capture du dioxyde de carbone. De 2014 à 2016, il a mis en pratique ces études en Amazonie équatorienne en dirigeant une équipe pluridisciplinaire regroupant biologistes, autochtones locaux kichwa, historiens et économistes. Ce projet est aujourd’hui exporté vers l'Europe où les effets des actions humaines sur les forêts sont millénaires.
En tant que maître de conférence, Edgardo applique des méthodes de terrain afin de développer théories et compétences pratiques en introduisant notamment les étudiants dans des projets de recherche et en valorisant leurs capacités à questionner et à acquérir leurs propres savoirs. Actuellement, Edgardo est chercheur associé à l'Herbarium and Botanical Garden de l'Autonomous University of Chiriqui (Université autonome de Chiriqui) au Panama.

http://edgardoga.jimdo.com
Peer-reviewed publications



Margaret A. McLaren (US) est titulaire de la chaire de Philosophie George D. et Harriet W. Cornell au Rollins College à Winter Park en Floride, où elle enseigne la philosophie dans le cadre du Program of Sexuality, Gender, and Women’s Studies (SWAG)..
Elle a reçu son M.A. et Ph. D. en philosophie de l'Université Northwestern. Elle est l'auteur de  Feminism, Foucault, and Embodied Subjectivity (2002, Université de l'État de New York Press). Ses articles sur les questions de genre, sur les femmes et les droits de l'homme, le multiculturalisme, Foucault, le féminisme et l'éthique de la vertu sont parus dans plusieurs revues, y compris Theory and Practice, Journal of Developing Societies, Forum on Public Policy, Philosophy Today, et Hypatia ; tout comme dans des anthologies telles que Feminism and the Final Foucault,  Feminists Doing Ethics, et Florida Without Borders: Women at the Intersections of the Local and Global.
Elle travaille actuellement sur un ouvrage intitulé provisoirement: Transnational Feminist Approaches for Global Gender Justice, où elle soutient que le modèle global pour le changement social et la justice sociale employé par une organisation de femmes de base en Inde pourrait fournir un modèle utile pour une approche féministe transnationale. Le modèle global de justice sociale négocie avec succès certaines tensions omniprésentes dans la théorie féministe et le discours philosophique: entre les droits de l'homme universels et le respect de l'intégrité culturelle, entre les droits politiques et civils et les droits économiques et sociaux, entre le local et le global et entre l'individu et le collectif.

https://rollins.academia.edu/MargaretMclaren


 

"Biographies"

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  • Residency 2017
  • Extra Sensory Perception

 
BIOGRAPHIES





Rebecca Farr (USA) is an artist, Reiki energy worker and devoted practitioner of meditation. Her various studies have been guided by an endless curiosity of two words: enlightenment and embodiment. Her mediation and ritual practices have included Zen Buddhism, Native based ceremony, Christian mythology, Yogic and Hindu practices and quantum theory. As an artist, Rebecca is represented by Klowden Mann Gallery in Los Angeles and has exhibited in Los Angeles, San Francisco, Miami, Houston, Istanbul, Rotterdam, and throughout the Pacific Northwest. Her work is held in private collections both nationally and internationally. She recently completed two years as faculty artist in the education department at the Los Angeles County Museum of Art where she developed a program for youth driven public works. 

http://www.rebeccafarr.com/


Denise Palma Ferrante (AUSTRALIA/ITALY), began studying cooking in 1993 out of passion and necessity. Eventually began selling/delivering home cooked vegetarian food to bars in London for a short period before taking over as a barman and manager at Two Floors and Hoxton Square Bar & Kitchen for several years. Once in Berlin in 2001 began working in the now infamous Ost Gut/Panorama Bar, which, once closed down, turned into Berghain. Retired from this in 2016. Throughout this period developed artistic practice through the mediums of photography, sculpture (with food), performance and installation. In 2009, together with Benjamin Huseby, founded the 'Bistro', a monthly supper club held in conjunction with the basso artists collective. The focus of the supper clubs was seasonal, local and foraged foods all made from scratch. This turned my focus onto catering and food events within the art industry. In 2013 began work as a food event producer/organiser. From 2013-2016 was the food curator for the Foreign Affairs festival at the Haus der Berliner Festspiele. In 2016 I began work with Bite Club Berlin, a summer street food market. In 2014 founded the OLIB CSA, a community sponsored agricultural group that receives organic vegetables directly from OLIB, an Anarchist collective organic farm outside of Berlin, in exchange for farm work and a monthly fee. Also in 2016 became a yoga instructor and am currently continuing my studies in yoga.

http://bistroinourstudio.blogspot.in/?m=1
http://biteclub.de/


Julian Cox (UK) studied social geography at university which sparked an interest in the relation between people, space, nature and the city. In 2010 he spent 18 months cycling from London to Mumbai. During the voyage he undertook several projects which documented the landscapes and experiences. These included: A documentation of bus stops through 18 countries, mapping campsites and a daily drawing. In London Julian has managed 2 community gardens; Southbank Centre roof garden and the Caravanserai. In both projects the focus was on art and gardening and the participation programmes reflected both fields and the space between them. Now he is based in Marseille where he runs 2 seed libraries and related growing projects and continues to draw, with a particular focus on space and lines.

http://cargocollective.com/juliancox


Sue Burge (UK) is a poet and freelance creative writing and film studies lecturer based in King’s Lynn in the UK. She worked for over twenty years at the University of East Anglia in Norwich teaching English, cultural studies, film and creative writing and was an Associate Lecturer in Creative Writing with the Open University. Sue is an experienced workshop leader and has facilitated sessions all over the world, working with a wide range of people – international students, academics, retired professionals from all walks of life, recovering addicts, teenagers and refugees. She has travelled extensively for work and pleasure and spent 2016 blogging as “The Peripatetic Poet”. Last year she received an Arts Council grant which has enabled her to write a body of poetry in response to the cinematic and literary legacy of Paris. Her poems have appeared in publications such as The North, Mslexia, The Lampeter Review, Stride, The French Literary Review, Brittle Star, Ink, Sweat and Tears, Cake and Orbis. In January 2017 she collaborated with ten other poets on responses to the 1916 documentary film “Battle of the Somme”. She is a committed vegetarian, loves cooking and experimenting with different tastes and spent many years as an allotment holder. 

www.sueburge.uk


Urara Tsuchiya (JA) lives and works in Glasgow, Scotland.
She works mainly with performance, video, ceramics, and live events, often incorporating soft sculpture, costumes, and home cooking. These function as props to set up an alternate environment for out of the ordinary behaviours to take place.

http://glasgowinternational.org/artists/urara-tsuchiya


Anna Tanner is based in Los Angeles. Born in Arkansas, Tanner’s work incorporates narrative, exploring the fantastic within the familiar that address the changing role humans have in terms of technology, nature, and folk values. She predominately works in oil painting, plaster, and at times papier-mâché and other mixed media. Tanner received her BFA from the Rhode Island School of Design and MFA from the Glasgow School of Art in 2009. She was part of New Works Scotland Programme from Collective Gallery in Edinburgh, awarded residency at Studio Voltaire in London, Transmission Gallery, Glasgow, and currently is part of an artist teaching Fellowship with the Armory Center for the Arts in Pasadena, California.  Her work can be found in a number of private collections in Netherland, UK, and US. 

http://annatanner.com/


Rafaela Lopez, born in 1988, Paris. She studied at Ecole Nationale des Arts Décoratifs de Paris (ENSAD), Villa Arson (Nice) and Royal College of Art from (London) from where she graduated in 2015. Her work focuses on creating collaborative and community projects that are reflecting on the social potentials of art and sculpture through various shapes such as video, performance or happening. She is currently in the board of artist run space DOC in Paris where she also has her studio. Rafaela Lopez's work has been shown in venues such as Studio Voltaire, Camden Art Centre, CNAC Villa Arson, Palais de Tokyo, Centquate in Paris.

http://rafaelalopez.net/


Petra Carman (Slovenia) is a community researcher holding a European/International Joint PhD in Social Representations and Communication with a special focus on Social Psychology and media studies including cults and criminal forensics. Her research interests include ecovillages, human-nature relationship, spirituality, and prefigurative politics. Currently, she is a resident of the Braziers Park School of Integrative Social Research where she is, among others, working on developing alternative educational events and publishing community research. She has strong ties with the ecovillage movement, and in the future aims to be more involved with Gaia Education, facilitating social and worldview dimensions of ecovillage design education.

https://www.researchgate.net/profile/Petra_Carman


Gleb Vyacheslavovich Toropchin (RU), born October 3, 1990, Associate Professor at Novosibirsk State Technical University, Foreign Languages Department (Technical Programmes); Novosibirsk State University of Economics and Management, Department of Global Economy, International Relations and Law. Graduated Summa Cum Laude from Kemerovo State University in 2012, majors: International Relations; Translation & Interpretation (English and German). Obtained Ph.D. in Modern and Contemporary History (Cand. Sc. in History) at Tomsk State University in 2015. Took part in international conferences and fora in Russia, UAE, Germany, Azerbaijan, Switzerland, France, Austria and Kazakhstan. Published more than 60 scholarly papers (including a monograph printed in Germany).

http://ciu.nstu.ru/kaf/persons/75783
https://nstu-uni.academia.edu/GlebToropchin


Eric Heist (USA), as multimedia artist and co-founder of the alternative arts organization Momenta Art, explores the complexities of the relationship between the individual and the group. Investigating social politics, feminism, post-colonialism, cultural critique and critical race and class analysis, Momenta Art began as an exhibition space in Philadelphia in 1986. Founded by Heist along with artists Donna Czapiga, James Mills, Christina LaSala, and Timothy Aubry, the space relocated to New York in 1990, where it remains a presence of art making and cultural critique. Heist’s work is deeply connected to these ideas, often using cultural and historical reference to explore the dynamics of community and complex support systems. In addition to his work as the Director of Momenta Art, Heist has had shows at Schroeder Romero, Brooklyn, NY, Leslie Heller Gallery, New York, Invisible-Exports, New York, Islip Art Museum, East Islip, New York, and Brooklyn Museum of Art, Brooklyn, NY.

http://eutopia.us/eric-heist/
http://www.artspace.com/eric-heist


Kayla Anderson (US) is an interdisciplinary artist, writer, and organizer based in Chicago. She has participated in artist residencies and incubators at the Chicago Artists Coalition and Hyde Park Art Center, Chicago, IL; Elsewhere: A Living Museum, Greensboro, NC; and ACRE, WI. She is a Visual Arts Fellow of the Luminarts Cultural Foundation. Her research interests include the Anthropocene, flat ontologies, post-humanism, non-human perception, animism, post-apocalyptic narratives, media art and technology. Her writing has been published in Leonardo Journal (MIT Press), the International Awards in Art Criticism (The Royal College of Art), MU TXT (MU Art Space, Eindhoven), Tijdschrift Kunstlicht (University of Amsterdam), The 3D Additivist Cookbook, and Aperture. In 2016 she was a participating artist and researcher at the Anthropocene Campus at Haus der Kulturen der Welt (HKW), Berlin and a Visiting Tutor at the Dutch Art Institute and the Gerrit Rietveld Academie in the Netherlands. In addition to her art practice, she has curated several exhibitions focusing on film, video, and new media art, including Code/Switch at Woman Made Gallery, Freeze Frame: Artists’ Books and the Moving Image at the Joan Flasch Artists’ Book Collection, and [History] Under Construction at Gallery X, Chicago, IL. In her spare time, she organizes a monthly critique group for feminine spectrum media artists called Media Grrrl.

http://kaylanderson.com/writing-2/


Edgardo I. Garrido-Perez (PM), born and grown in Boca la Caja, an Afro-Caribbean township in Panama City, Panama, on late December 1970. Undergraduate studies at the Biology School of the University of Panama. Five years experience as field assistant at Smithsonian Tropical Research Institute -Barro Colorado Island Biological Station helped to perform his English and Field Biology passion. Then, Edgardo moved to Mexico for Ph.D studies in the Mayan Zone (Yucatan Scientific Research Center -Spanish Acronym: CICY). Germany's University of Goettingen welcomed him as Ph.D student where he got "magna cum laude" and then worked as Post-Doctoral fellow. His research in Panama and Mexico were about plant-plant interactions; particularly climbing plants related to trees. Yet Edgardo rapidly understood that achieving knowledge from plants in the Mayan Zone demands to learn from the history of human-forest interactions because of the activities, rituals, and cosmovisions related to land-use. Humans use forests for both spiritual and concrete food so Edgardo made some projects on food security in Latin America and the Caribbean, ranging from cosmovision, perceived biodiversity, and communication for Nature conservation by adjusting discourse based on the texts of Salsa songs. Currently working on Global Change, Edgardo checks how humans affect plant diversity, species composition, and capture of Carbon Dioxide. From 2014-2016 he has made it in the Ecuadorian Amazon by leading a multidisciplinary team combining biologists, local Kichwa indigenous, historian, and economists; the project is now in expansion to Europe -where human effects on forests are millenary. For studying human-forest relationships, Edgardo's methods range from numerical ecology to ethnography. As a lecturer, Edgardo applies field-based methods so both theories and practical skills are developed by introducing students into research projects and empowering their capabilities to formulate questions and acquire their own knowledge. Edgardo is Research Associate at the herbarium and Botanical Garden of the Autonomous University of Chiriqui, Panama.

http://edgardoga.jimdo.com
Peer-reviewed publications



Margaret A. McLaren (USA) holds the George D. and Harriet W. Cornell Chair of Philosophy at Rollins College in Winter Park, Florida where she teaches Philosophy and in the Program of Sexuality, Gender, and Women’s Studies (SWAG). She received her M.A. and Ph. D. in philosophy from Northwestern University. She is the author of Feminism, Foucault, and Embodied Subjectivity (2002, State University of New York Press). Her articles on gender issues, women and human rights, multiculturalism, Foucault, feminism, and virtue ethics have appeared in several journals, including Social Theory and Practice, Journal of Developing Societies, Forum on Public Policy, Philosophy Today, and Hypatia, and book anthologies including, Feminism and the Final Foucault, Feminists Doing Ethics, and Florida Without Borders: Women at the Intersections of the Local and Global. She is currently working on a book tentatively titled: Transnational Feminist Approaches for Global Gender Justice, where she argues that the comprehensive model for social change and social justice employed by some grassroots women's organization in India could provide a useful model for a transnational feminist approach. The comprehensive social justice model successfully negotiates some pervasive tensions in feminist theory and philosophical discourse: between universal human rights and respecting cultural integrity, between political and civil rights and economic and social rights, between the local and the global, and between the individual and the collective.

https://rollins.academia.edu/MargaretMclaren




 

Ateliers de lecture / L'Exégèse de Philip K. Dick / Enregistrements sonores

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L'Exégèse de Philip K. Dick
Ateliers de lecture avec Louis Castel, Hélène Collon et Pacôme Thiellement

Enregistrements sonores de ces deux ateliers programmés
dans le cadre du Printemps des Laboratoires #5 / Extra Sensory Perception

 

 

A l'occasion de la 5e édition du Printemps des Laboratoires, la traductrice de l’ouvrage, Hélène Collon, l’auteur et acteur Louis Castel, et Pacôme Thiellement, auteur spécialiste de Dick et de culture pop ont été convié à intervenir autour de la publication de L'Exégèse de Philip K. Dick, intégrant ainsi le format des ateliers de lecture.

L’Exégèse de Philip K. Dick occupe une place particulière dans la bibliographie de l’auteur. Journal tenu secret pendant des années, non destiné à être publié, il contient des notes sur ses visions et ses rêves, des lettres, des travaux préparatoires, des réflexions sur ses productions antérieures et sur celles en gestation.

Au cours de deux séances de deux heures, les invités ont autant situer la genèse de la publication de L’Exégèse, son contexte de publication, qu'abordé les questions de passage d’une langue dans une autre et des problématiques qu’elle fait surgir, de la place inédite que ces textes tiennent dans l’œuvre de Dick, mais aussi questionner la dimension gnostique propre au personnage de Philip K. Dick.

 

Afin que ceux et celles qui n'ont pu assister à ces deux séances autour de l'auteur de science-fiction puissent écouter ces interventions, les captations sonores réalisées lors des deux séances sont disponibles ci-dessous :


Jeudi 4 mai 2017 - L'Exégèse de Philip K. Dick, avec Louis Castel et Hélène Collon

Jeudi 18 mai 2017 - L'Exégèse de Philip K. Dick, avec Louis Castel, Helène Collon et Pacôme Thiellement

 

 

Vues des rencontres aux Laboratoires d'Aubervilliers en mai 2017
_images_ tous droits réservés

 

 


Les expériences interstitielles de François Génot

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Les expériences interstitiels de François Génot
Workshop aux Laboratoires d'Aubervilliers



 

L’interstice est ce qu’il y a “entre” les choses, il propose une porosité entre ses fonctions et ouvre la possibilité aux réappropriations subjectives. L’agir interstitiel permet de jouer avec et sur un terrain imposé. Les interstices peuvent prendre de multiples formes. Ils représentent avant tout une logique d’action, une manière de préserver une capacité à faire dans un contexte de forte homogénéisation et hiérarchisation. Les interstices constituent en quelque sorte une réserve de disponibilité. C’est un moyen d’assouplir les formats de temps : les horaires habituelles d’activité, les temps de la ville et de limiter les emprises institutionnelles. Du fait de leur caractère transitoire et mobile, ils laissent deviner ou entrevoir d’autres conceptions possibles dans la conduite d’une activité ou d'autres processus de fabrication de la ville, plus ouverts et collaboratifs, plus réactifs et transversaux. C’est ainsi que “l'ordinaire” devient expérience interstitiel et politique. 
 

Des ateliers seront mis en place tout au long de l’année afin de créer un lieu de passage entre l’humain et la nature en ville. L’objet sera de faire parler le paysage d’Aubervilliers à travers l’usage des végétaux de notre espace quotidien invisible. En investissant les espaces interstitiels et les friches d’Aubervilliers au rythme des saisons, François Génot engage différents cycles de recherches et d’expérimentation plastique à la mesure de ce qu’offre ces espaces. Les rues et les espaces transitoires deviennent un atelier à ciel ouvert, où la végétation spontanée et les collectes à même le sol constituent la matière première à la mise en place de protocoles, de processus engageant le dessin ou l’apparition d’un langage autonome. Autant de manières sensorielles de revenir aux fondamentaux du geste premier. L’artiste va élaborer ses outils, faire ses gammes, faire parler les espaces et les éléments désuets afin de rendre compte d’un langage commun né des espaces communs.
 

 

 


François Génot, artiste, emprunte son attitude et l’élan de sa démarche à la résistance et à la prolifération du vivant. Il élabore un langage formel sensible et énergique, souvent marqué par la figure végétale et rythmé par l’expérience des lieux. Les déplacements, la collecte et une attention particulière aux matières, aux formes et aux phénomènes naturels nourrissent une pratique oscillant entre protocoles plastiques et productions d’ateliers. 
Son attention à la nature sauvage du quotidien, aux “presque riens” qui habitent nos espaces anthropisés, lui ouvre des portes sur les mondes humain, animalier, végétal et minéral avec lesquels il tente de trouver de nouveaux modes de cohabitation et de partage.
Sa trajectoire est une boucle, un cycle, à l’image des saisons, il arpente, collecte, transforme et restitue la première expérience du lieu ou de l’instant.


Offres d’emploi

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Nous publions ici les offres d'emploi des Laboratoires d'Aubervilliers. Pour toute question ou candidature spontanée, merci d'appeler au 0153561590 ou d'écrire à recrutement@leslaboratoires.org.


Les Laboratoires d'Aubervilliers recherchent un(e) volontaire en service civique en charge du soutien à la communication et aux éditions pour une période de 10 mois (4 jours par semaine), à compter de septembre.

 

"La Semeuse / Archives"

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La Semeuse est un projet au long cours initiée par l’artiste et architecte Marjetica Potrč (en collaboration avec RozO Architectes) qui a entamé en 2010 une recherche intitulée La Semeuse ou le devenir indigène, mettant en relation la biodiversité végétale et la diversité culturelle de la ville d’Aubervilliers.

A partir de 2011, le projet a été développé par Guilain Roussel, paysagiste, puis par Margaux Vigne jusqu'en 2013.

De 2013 à 2015, Ingrid Amaro en assuré la coordination et le développement, transformant notamment le sous titre du projet en plateforme pour une biodiversité urbaine, initiant un grand nombre de rencontres, le déploiement de la friche Chez Albert et enfin l'installation d'un poulaillé et d'un compost dans le jardin.

Depuis mai 2015, Ariane Leblanc le prolonge et l’enrichit à l’aune des questions et urgences liées à notre environnement tant humain que natuel ainsi qu’à notre manière d’habiter le monde.


L'ensemble des archives liées à la période 2010-2015 du projet La Semeuse est disponible via ce lien : La Semeuse / Archives.

 

 

 

 

 

Auberfabrik / Les ateliers de création Arts Plastiques & Jardins

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Les ateliers de création Arts Plastiques & Jardins
par l'association Auberfabrik aux Laboratoires d'Aubervilliers



Auberfabrik, association albertivillarienne créée en octobre 2006, propose des ateliers et des activités autour des arts visuels et du jardin. Dans ce cadre, elle fait intervenir de nombreux artistes, plasticiens, illustrateurs, designers, photographes, vidéastes, etc.

L'objectif qu'elle s'est fixés est de mettre en commun la création, la connaissance et l’action artistique, culturelle, technique, environnementale et citoyenne quels que soient les actions, les techniques et les supports utilisés ; d'amener un public défavorisé à s’approprier des formes d’expression qui lui sont peu familières, principalement dans le domaine des arts plastiques ; et de favoriser la création du lien social, la réappropriation de l’espace public, l’expression de la diversité naturelle et culturelle, les échanges, le partage et l’accroissement des connaissances.

Pour ce faire, elle a déployé sur deux champs d'action ses ateliers.

Les Arts plastiques et l'éducation populaire
L’activité artistique permet aux individus de parler d’eux-mêmes, d’exprimer des idées et des sentiments parfois difficiles à formuler verbalement.En saisissant les caractéristiques sociales et culturelles des habitants, nous valorisons les différences et les oppositions en favorisant l’échange à travers les pratiques afin de créer de nouveaux imaginaires collectifs.

Le Jardin
Originellement association d’arts plastiques, Auberfabrik a développé un volet écologie et agriculture urbaine en créant en 2011 le Jardin des Fabriques, au cœur de la Cité Cochennec à Aubervilliers.
Dans cet espace l’association expérimente les techniques de la permaculture en milieu urbain ainsi que le concept du Jardin en Mouvement.

 

Depuis 2010, l'association Auberfabrik réalise des ateliers aux Laboratoires d'Aubervilliers dans le cadre du projet initié par Marjetica Potrč, La Semeuse, plateforme de recherche en biodiversité urbaine. Ce partenariat, reconduit sur l'année 2017/2018, est notamment l'occasion pour Les Laboratoires d'Aubervilliers de consolider et d'enrichir leur lien avec le territoire et ses habitants.

Les ateliers de l'association Auberfabrik programmés au sein des Laboratoires d'Aubervilliers sont menés par Anne Balthazar, Sylvie Napolitano et Valérie Truong.

 

ateliers Auberfabrick aux Laboratoires en 2016 _ tous droits réservés

 



Artiste-plasticienne, diplômée des Beaux-Arts en 1993, professeur d’arts appliqués de 1995 à 2004, Sylvie Napolitano est cofondatrice de l'association Auberfabrik. Elle est par ailleurs chargée de l’action éducative du projet « La petite Prusse, Histoire et mémoires du quartier des quatre-chemins, Aubervilliers-Pantin », initié par la Ville d’Aubervilliers de 2008 à 2010. 
Passionnée par le lombricompost et autres expérimentations jardinières, elle transforme son jardin albertivillarien en champ de lasagne.

http://olezarts.over-blog.com/

Graphiste-web-bricoleuse, ancienne créatrice textile, Valérie Truong est également cofondatrice de l'association Auberfabrik. En 2001, elle crée le Webmômes, site d’activités pédagogiques pour enfants sur le thème des arts plastiques. En 2010, le site se tranforme en blog « Webmômes zeblog », qui s’adressant davantage aux adultes pour proposer des ressources et des pistes pédagogiques.
 Adepte de la culture en bidon et du mobilier en palettes, elle s’acharne à développer une bambouseraie dans son jardin de Montmorency sur le principe de celle d’Anduze. Elle est également passionnée par tout ce qui tourne autour du papier et du livre-objet.

http://www.feuillesetfibres.com/


Artiste plasticienne, diplômée de l’ENSBA en 1992, Anne Balthazard enseigne aux Arcades, prépa aux concours d'entrée dans les écoles d'art, située à Issy les Moulineaux. Elle participe activement à la grande majorité des projets de l’association.

http://annebalthazard.blogspot.fr/




L’interstice comme espace de résistance

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L’interstice comme espace de résistance


« L’espace est un des lieux où le pouvoir s’affirme, s’exerce et sans sous la forme la plus subtile, celle de la violence symbolique comme violence inaperçus » [1]  __   Pierre Bourdieu
 

 

Dans le rapport sur le développement publié par la Banque Mondiale en 2009, il est affirmé : « Le rôle des pouvoirs publics doit consister à stimuler un engagement privé bien réglementé. [...] Un bon début peut consister à établir les fondements juridiques de contrats d’hypothèque simples, applicables et réfléchis. Lorsque le système financier d’un pays se développe et devient bien établi, le secteur public peut favoriser la titrisation des hypothèques » [2], c'est-à-dire la transformation des crédits d’une sûreté réelle, concret comme du bâti en produit de financier.

Dans ce sens, les politiques urbaines contemporaines cherchent à créer des pôles de croissance « entrepreneuriale » qui se traduisent par une politique d’attractivité du territoire. Ces politiques essentiellement commerciales sont nées dans les années 1970 de la volonté des États, mais aussi des régions et des villes, de s’ouvrir aux investissements internationaux privés. On peut donc parler de marketing territorial ; ce sont les entreprises majeures du secteur de la promotion immobilière qui investissent de manière sectorielle en partenariat avec les collectivités locales pour développer une attractivité résidentielle, touristique et commerciale.  

Cela se traduit par l’aménagement spatial des métropoles en lien avec un marketing identitaire des espaces. En France, ces pôles de compétitivité ont été lancés en novembre 2004. L’objectif de ces créations de pôles est de susciter davantage d’innovation et davantage de projets de recherche et de développement allant vers des projets industriels et commercialisables. Cette politique de valorisation économique n’est pas complètement originale (les clusters anglais existent depuis plus de cinquante ans).

Il existe un lien entre politique macroéconomique et politiques de logement et d’urbanisation des villes contemporaines. Le bâti est en effet un moyen d'investissement durable car il permet de créer des capitaux ainsi que d’en apporter.

Par ailleurs, selon la loi du 3 juin 2010 relative au Grand Paris « Le Grand Paris est un projet urbain, social et économique d'intérêt national qui unit les grands territoires stratégiques de la région d'Ile-de-France, au premier rang desquels Paris et le cœur de l'agglomération parisienne, et promeut le développement économique durable, solidaire et créateur d'emplois de la région capitale » [3]. Le projet urbain du Grand Paris est donc un enjeux d’attractivité, il « intègre un objectif de croissance économique afin de soutenir la concurrence des autres métropoles mondiales » [3].

En clair, les communes bien intégrées à la future agglomération du Grand Paris vont devenir des bassins de dynamisation économique. Et donc des lieux où il faut investir. Les grandes gagnantes de cette révolution régionale sont Villejuif (Val-de-Marne), Aubervilliers, Saint-Denis, Noisy-le-Grand et Neuilly-sur-Marne (Seine-Saint-Denis), Bagneux (Hauts-de-Seine), Saclay (Essonne), Le Kremlin-Bicêtre, L'Haÿ-les-Roses, Thiais (Val-de-Marne). Ces communes vont faire décoller les prix sur le marché de l'immobilier avec l'arrivée des futures lignes de métro du Grand Paris Express.

Aubervilliers deviendra alors l’un des plus grands pôles économiques et de recherche universitaire du Grand Paris, avec l’arrivée de la gare à Mairie d’Aubervilliers qui permettra de desservir les nouveaux pôles d’activités : le centre commercial du Millénaire, le campus Condorcet et le centre aquatique (dans l’attente des Jeux Olympiques de 2024). Ce projet d’aménagement engendre la création de nouveaux logements (près de 300 logements) ainsi que l’édification de plus de 2000 m2 de nouvelles surfaces commerciales. Le quartier autour de la Mairie d’Aubervilliers n’est pas le seul qui fera l’objet de ces transformations : Fort d’Aubervilliers accueillera un éco-quartier de 35 hectares.

Des squats aux friches en voie d’institutionnalisation, de la ville en chantier aux espaces délaissés investis par des projets architecturaux, Aubervilliers est en transition urbaine. La « normalisation capitalistique » des espaces entraîne la disparition des nombreux interstices issus de l’histoire industrielle d’Aubervilliers, autrement dit de terrains vagues, de
« délaissés » urbains au statut provisoire, indéterminé et incertain, à l’opposé des espaces que la ville moderne a figés en imposant des usages et des fonctions toujours liés à la propriété.

La question à poser alors c’est comment la friche industrielle témoigne d’une histoire albertivillarienne ?

Aubervilliers est une ville aussi complexe que changeante, une ville de passage pour certains. Ceux qui s’y établissent construisent une histoire plurielle de la ville. Rappelons l’importance à Aubervilliers de son passé maraîcher, la brutalité de son industrialisation et sa soudaine désindustrialisation, sans compter les utopies architecturales qui ont construit le collage urbain albertivillarien. Cent trente nationalités vivent, cohabitent, se rencontrent à Aubervilliers. Ces formes de vie aussi diversifiés que singulières se retrouvent, se croisent, inventent des formes de vie. Les habitants au travers des jardins, des associations, des pratiques artistiques, des maisons de quartier … sont les acteurs de l’invention du quotidien. Ils œuvrent à créer des circulations d'entraide et de bienveillance au sein de la ville.

L’interstitiel évoque étymologiquement « se trouver » entre les choses. Il se réfère ainsi à la notion d’intervalle, de porosité. La perméabilité proposée par ces espaces offre toutes sortes de possibles aux différents acteurs du territoire. Comme le rappellent Philippe Pignarre et Isabelle Stengers,
« L’interstice ne donne en effet pas de réponse, mais suscite de nouvelles questions ». [4] 

On pourrait aussi faire nôtre le propos d’Urban Act : « L’interstice a rapport à la porosité. Le pore est cavité et passage, lieu propice au développement de processus qui échappent au contrôle et contaminent l’ordre statique de la représentation ». [5] 

Les interstices représentent ce qui résiste encore au sein des métropoles, à l’emprise réglementaire et à l’homogénéisation. Ils constituent en quelque sorte la réserve de « disponibilité » de la ville. C’est là que peut s’esquisser le contour et le tracé d’une autonomie en devenir. L’interstice est de fait politique, il tente de faire rupture avec l’ordonnancement de la ville, qui hérite d’une construction et d’une pensée spatiale coloniale. Mais la réappropriation de ces espaces interstitiels s’expose également aux difficultés de formes de cohabitation diverses, intégrant des rythmes, des rituels, des habitudes et des familiarités différentes.

La Semeuse, plateforme de recherche pour une biodiversité urbaine, s’intéresse particulièrement à la friche albertivillarienne en tant qu’elle est un espace de spontanéités végétales et de potentiel de sociabilité. Malgré son statut précaire elle permet de réfléchir à de nouvelles formes d’urbanité. Ce que je nomme végétaux « spontanés » poussent dans ces interstices urbains, ils marquent fortement l’identité d’un territoire. Ils attestent d’une biodiversité sauvage dans l’espace urbain et donc d’usages plus libres, entrant particulièrement en résonance avec la diversité culturelle d’Aubervilliers. Ces plantes « indésirables » poussent sur le rebord des trottoirs, dans les jardins et dans les friches. Souvent méconnues, invisibles, les spontanées contiennent pourtant de grandes richesses en terme de traditions culturelles, médicinales et alimentaires.

Ajoutons enfin que la connaissance et la reconnaissance du végétal sauvage en ville permet de développer le dialogue social. C’est ainsi qu’avec l’ethnobotaniste Véronique Desanlis nous avons organisé aux Laboratoires d’Aubervilliers des ateliers en 2016 et 2017. Ces ateliers ont permis de créer des groupes d’échanges autour des spontanées albertivillariennes afin de valoriser les savoir-faire culinaires et thérapeutiques de chacun.

Comment pouvons-nous nous saisir de l’identité végétale spontanée d’un territoire ? Nous invitons cette année l’artiste François Génot, qui expérimente les parcours des végétaux dans l’environnement ordinaire des habitants. Tel un atelier à ciel ouvert, la ville lui offre dans ses détails et ses angles morts des possibilités de cohabitation entre humain et végétaux sur un terrain d’expérimentation à Aubervilliers. Il s’agit de déceler les invasives, les haies pionnières et en comprendre leur nature. François Génot de part sa recherche artistique sur le territoire d’Aubervilliers propose de questionner ce qui est à la marge de nos sociétés contemporaines et de donner la parole aux interstices humains comme végétaux.



images_ tous droits réservés

 

1/-  « Fondements d'une théorie de la violence symbolique », in Pierre Bourdieu et Jean-Claude Passeron, La reproduction, Editions de Minuit, Le sens commun, Paris, 1970

2/-  Reshaping economic geography, world development report 2009, publié par The International Bank for Reconstruction and Development / The World Bank - consulté sur internet.

3/-  Article 1 de la Loi n° 2010-597 du 3 juin 2010 relative au Grand Paris, publiée dans le Journal Officiel n°0128 du 5 juin 2010, p. 10339 - consulté sur www.legifrance.gouv.fr

4/-  Philippe Pignarre et Isabelle Strengers, La sorcellerie capitaliste - Pratiques du désenvoûtement, Editions La Découverte, Paris, 2005

5/-  Urban Act, a handbook for alternative practices, conçu et édité par AAA et PEPRAV (Plateforme européenne de Pratiques et Recherches Alternatives de la Ville), Paris, 2007



The Ark / Grace Ndiritu

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8. Juillet 2017 - 17:00» 23:30
Samedi 8 juillet 2017, 17h

 

 

Durant les cinq premiers jours du projet, The Ark : Centre d'expérimentation pluridisciplinaire sera fermé au public, qui pourra suivre son évolution via les réseaux sociaux, Facebook et Twitter notamment.
Par ailleurs, la semaine se concluera par un programme public sur les deux jours du week-end, les samedi 8 juillet et dimanche 9 juillet 2017 :

 

Samedi 8 juillet 2017

17h - 19h   --   Party for the Animals (PFTA), performance publique

Performance publique menée par Urara Tsuchiya (artiste performeuse japonaise) avec les participants de The Ark, dans les rues d'Aubervilliers.
Performance ludique s'inspirant du vocabulaire visuel des manifestations politiques, avec affiches et costumes animaliers, afin d'appuyer une campagne de Reverse Darwinism (Évolution inversée) pour sensibiliser le public à l'extinction de certaines races d’animaux.

Départ à 17h des Laboratoires, en direction du square Stalingrad en passant par les rues Trevet, Henri Barbusse et l'avenue de la République. Entrée dans le square par l'avenue de la République.


 

19h - 21h45   --   Barbecue public avec DJ set aux Laboratoires

Orchestre de musique improvisée Marta Rigobert III suivi d'un DJ set jusqu'au lancement du film.


21h45 - 23h30  --  Projection en plein air du film En quête de sens [A Quest For Meaning] aux Laboratoires

Film de Nathanaël Coste et Marc de la Ménardière en français sous-titré en anglais. Deux amis d'enfance parcourent le monde pour rencontrer certains des plus grands penseurs de notre temps. Ce voyage incroyable, plein de moments de doute et de joie, les amènera à remettre en question les croyances mêmes qui ont façonné la civilisation occidentale. Ce film capte le changement qui a lieu en ce moment dans la conscience humaine sur toute la planète, associé au désir de vivre en harmonie avec soi et le monde.

 

 

 

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ENTREE LIBRE, sur réservation à reservation@leslaboratoires.org

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The Ark : Centre d'expérimentation pluridisciplinaire


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The Ark / Grace Ndiritu

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8. Juillet 2017 - 17:00» 23:30
Saturday 8th July 2017, 5:00 p.m

 

 

During this first moment of the project which is closed to the public, they will only be able to follow what is happening inside The Ark using Facebook, Instagram and Twitter. Otherwise, the week will conclude with a public programme on the Saturday 8th and Sunday 9th July 2017 :

 

Saturday 8th July 2017

5 - 7 p.m.   --   Party for the Animals (PFTA), public performance

Led by Urara Tsuchiya (artist and performer, Japan) along with The Ark participants. On the streets of Aubervillers The Ark will present a playful, cheeky, interactive performance entitled Party for the Animals (PFTA). It will use the visual language of political protests such as placard signs and costumes, to highlight its Reverse Darwinism campaign to bring extinct animals back to life.

Departure at 5 pm from Les Laboratoires towards Stalingrad Square, via rue Trevet, rue Henri Barbusse and avenue de la République. Entrance into the square by the avenue de la République.
 



7 - 9.45 p.m.   --   Barbecue with DJ set at les Laboratoires

The band Marta Rigobert III will be playing at 19h and DJ will be afterwards until the film begins.
Bring your instruments if you want to join and jam!

9.45 - 11.30 p.m.  --  Outdoor Film Screening A Quest For Meaning at Les Laboratoires

A Quest For Meaning, director Nathanaël Coste and Marc de la Ménardière
Original French Language with English subtitles. Two childhood friends travel the world to meet some of the greatest thinkers of our time. This incredible voyage, full of moments of doubt and moments of joy, will lead them to question the very beliefs that have shaped Western civilization. This film captures the change in human consciousness currently happening all over the planet, and the desire to live in harmony with oneself and the world.

People should bring their blankets to watch the outdoor film screening.

 

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FREE ENTRANCE, booking requested
at reservation@leslaboratoires.org

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The Ark : Center for Interdisciplinary Experimentation

 

 

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The Ark / Grace Ndiritu

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9. Juillet 2017 - 10:00» 16:00
Sunday 9th July 2017, 10:00 a.m

 

 

During this first moment of the project which is closed to the public, they will only be able to follow what is happening inside The Ark using Facebook, Instagram and Twitter. Otherwise, the week will conclude with a public programme on the Saturday 8th July and Sunday 9th July 2017 :

 

Sunday 9th July 2017

10 a.m.  --  Public Purification Ritual

Members of the public will have the opportunity to experience what it is like to be participant in The Ark by taking part in a mass group purification ritual before entering the conference.


Academic Roundtable

Led by moderator Grace Ndiritu (arist and designer of the project), with The Ark academics Petra Carman (sociologist on Criminal Forensics, New Age communities & Cults,  Slovenia), Kayla Anderson (theorist - Anthropocene &  Future communities involving queer & race theory & inter-species relationships, USA), Edgardo I. Garrido-Perez (Biologist - Plants and Human Cultures, Panama/Ecuador), Margaret A. McLaren (Gender & Third World Feminism philosopher, USA), Katia Laura Sidali (sociologist - Corporate theft of indigenous knowledge in the Amazon rainforest), Eric Heist (artist - History of communities and Biosphere lineage) & Gleb Vyacheslavovich Toropchin (Economist BRIC & intercultural dialogues, Russia).


11 a.m. - 1 p.m.   --   Morning Session

Ecology and Capitalism
by Eric Heist, Edgardo I. Garrido-Perez & Kayla Anderson

Peace and Security
by Gleb Vyacheslavovich Toropchin, Petra Carman & Eric Heist


2  - 4 p.m.   --   Afternoon Session

Spirituality and Economics
by Gleb Vyacheslavovich Toropchin, Petra Carman & Kayla Anderson

Community and Culture
by Margaret A. McLaren, Kayla Anderson & Edgardo I. Garrido-Perez

 

 

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FREE ENTRANCE, booking requested
at reservation@leslaboratoires.org

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The Ark : Center for Interdisciplinary Experimentation

 

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The Ark / Grace Ndiritu

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9. Juillet 2017 - 10:00» 16:00
Dimanche 9 juillet 2017, 10h

 

 

Durant les cinq premiers jours du projet, The Ark : Centre d'expérimentation pluridisciplinaire a été fermé au public, qui a pu suivre son évolution via les réseaux sociaux, Facebook et Twitter notamment. Par ailleurs, la semaine s'est conclu par un programme public sur les deux jours du week-end, les samedi 8 juillet et dimanche 9 juillet 2017 :

 

Dimanche 9 juillet 2017

10h  --  Rituel public de purification

Ce rendez-vous matinal est une occasion offerte au public de venir expérimenter ce qu’ont vécu les participants à The Ark en prenant part à un rituel de purification de groupe avant d’assister à la conférence.


Une discussion publique sur le modèle de la table ronde faisant intervenir l’ensemble des participants du projet ayant vécu aux Laboratoires durant la semaine The Ark sera proposée.
La modération a été assurée par Grace Ndiritu (artiste et conceptrice du projet) avec la participation de Petra Carman (sociologue - Médecine légale criminelle, Communautés et cultures New Age), Kayla Anderson (Théoricienne - Anthropocène, Communauté du Future impliquant les théories Queer et de race, et relations interespèces),  Edgardo I. Garrido-Perez (Biologiste - Cultures des plantes et humaines) Margaret A. McLaren (Philosophe - Théories du genre et Féminisme de troisième génération), Katia Laura Sidali (sociologue - Pillage des savoirs indigènes en lien avec la forêt amazonienne par les entreprises), Eric Heist (artiste - Histoire des communautés et  of communities et lignée de Biosphère II), et Gleb Vyacheslavovich Toropchin (économiste - BRIC et dialogues interculturels).


11h - 13h   --   Session du matin 

Ecologie et Capitalisme
avec Eric Heist, Edgardo I. Garrido-Perez et Kayla Anderson

Paix et Sécurité
avec Gleb Vyacheslavovich Toropchin, Petra Carman et Eric Heist


14h - 16h   --   Session de l’après midi

Spiritualité et Économies
avec Gleb Vyacheslavovich Toropchin, Petra Carman et Kayla Anderson

Communauté et Culture
avec Margaret A. McLaren, Kayla Anderson et Edgardo I. Garrido-Perez

 

 

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ENTREE LIBRE
sur réservation à
reservation@leslaboratoires.org

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The Ark : Centre d'expérimentation pluridisciplinaire

 

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Présentation

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Réseau Cinéma



Le réseau cinéma rassemble plusieurs écoles d’art qui revendiquent le cinéma tant comme pratique que comme espace de réflexion.

Le programme en cours propose un projet de film collectif à partir de musées ethnographiques et de jardins d’origine coloniale.

Lors du premier workshop commun lié à ce programme, accueillit aux Laboratoires d'Aubervilliers du 22 au 24 mars 2017, il s’agira d’expérimenter, sur un plateau de tournage partagé, plusieurs scénarios de traduction du travail déjà engagé. Si le principe du musée ethnographique et du jardin tropical consiste à classer, à diviser, à hiérarchiser des cultures et des territoires par le biais des objets ou par celui de la flore et de la faune, en quelle mesure le cinéma peut-il inventer des démarches qui outrepassent ces divisions ?

Pendant les trois jours de workshop, les étudiant.e.s et enseignant.e.s réuni.e.s, tenteront d’opérer un déplacement entre leurs recherches jusque-là ancrées dans leurs villes respectives et le territoire d’Aubervilliers. Ils  essaieront d’élaborer un dispositif qui laisserait entrevoir ce que le théoricien Achille Mbembe a appelé un « anti-musée » : si le musée est
« un espace de neutralisation et de domestication de forces qui, avant leur muséification, étaient vivantes », l’anti-musée serait « en rien une institution, mais la figure d’un lieu autre, celui de l’hospitalité radicale ».

La dernière journée de travail aura lieu en présence de l’artiste Mohamed Bourouissa, et se conclura par une soirée publique de projection, le vendredi 24 mars 2017, à 20h.



Avec la participation de l'ESAD Valence-Grenoble / Lotte Arndt, Florence Lazar, François Nouguiès, Yaël Perlman ; l'ESBA Talm (Angers) / Judith Abensour, Thomas Bauer ; l'ESADTPM (Toulon) / Serge Le Squer, Cédric Vincent ; l'ESDAMM (Marseille) / Vanessa Brito, Lise Guéhenneux ; l'ENSA-Bourges / Giovanna Zapperi ; et l'ESAAix / Paul-Emmanuel Odin






 

 

 

Présentation

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Performer la recherche : cinq séances sur Deborah Hay

 

Performer la recherche : cinq séances sur Deborah Hay


Après en avoir été l’interprète, Laurent Pichaud est depuis 2008 l’assistant de la chorégraphe américaine Deborah Hay. Co-chorégraphe avec elle d’indivisibilités en 2011, il traduit l’un de ses livres et il voyage dans ses archives privées en 2015. Fruit d’une recherche sur plusieurs années autour de son œuvre, ce séminaire performé de 5 séances est une forme hybride entre format universitaire et performance située. Ces séances restitueront sur scène différentes questions chorégraphiques qu’une telle recherche stimule : récit d’expérience dans les archives, qu’est-ce qu’un écrit de chorégraphe ?, traduire en danseur, faire de l’in situ dans l’œuvre d’un autre, et feront signe de ce que l’expérimentation artistique fait de et à une méthodologie de recherche habituellement théorique.


Comment s’invente une recherche ?

Depuis 2005, Laurent Pichaud vit un compagnonnage artistique, personnel et professionnel, auprès de la chorégraphe américaine Deborah Hay. Ancré à même la pratique, cette relation s’est développée au fil du temps sur plusieurs axes.

Pratique chorégraphique d’abord : parallèlement à la pièce de groupe O,O, pour laquelle il était l’un des interprètes français en 2005, Laurent Pichaud a signé, comme tous les autres interprètes, une adaptation d’un solo de Deborah Hay.

Pratique de l’assistanat : suite à O,O, Debborah Hay propose à Laurent Pichaud d’être son assistant sur certaines pièces de groupe. Ce partenariat est toujours en cours en 2017.

Pratique de co-création : Debborah Hay et Laurent Pichaud créent et interprètent ensemble un duo : indivisibilités, en 2011.

Pratique de traduction aussi, et peut-être surtout : devant la difficulté à bien cerner tous les enjeux de son processus et en particulier celui de son langage parlé et écrit, Laurent Pichaud se lance en 2009 dans la traduction de My body the buddhist (2000), livre le plus récent de la chorégraphe à l’époque. Ce travail de traduction, devenu récemment un projet éditorial avec la traductrice Lucie Perineau (Mon corps, ce bouddhiste sera publié en mai 2017 à la Manufacture / Les Presses du Réel) ouvrait d’autres difficultés – mêlant différents registres d’écritures, ce livre donne une part importante aux partitions textuelles de Deborah Hay. Devant le défi de traduire ces partitions au langage si littérairement étrange, Laurent Pichaud postule en 2015 à une bourse d’Aide à la recherche et au patrimoine en danse du CND afin de partir aux États-Unis dans les archives privées de la chorégraphe.

Cette dernière pratique, celle des archives, lui permettra de découvrir comment D. Hay a décidé d’utiliser un langage, oral et écrit, à l’intérieur même de son processus chorégraphique, et de suivre comment un tel langage s’est conçu et a évolué au fil du temps depuis le début des années 1960.

Lancer une recherche sur Deborah Hay n’était donc pas un projet premier. Mais il est intéressant de noter comment, au fil du temps, le travailler par s’est petit à petit couplé à un travailler sur Deborah Hay.

Dix ans après leur première rencontre, ce séminaire performé tente donc de proposer un format spectaculaire qui respecte à la fois le résultat de ces différentes expériences pratiques menées auprès de la chorégraphe ou sur son œuvre, mais aussi qui respecte un état de recherche spécifique : Laurent Pichaud, à l’intérieur de cette recherche, maintient une position d’artiste travaillant sur l’œuvre d’une autre artiste.



Les 5 séances proposées aux Laboratoires d'Aubervilliers se composent d'un premier moment performés en public, partie prenante du cours que Laurent Pichaud donne aux étudiants en Master 1 et 2 du Département danse de l’Université Paris 8 de Saint-Denis au printemps 2017 et qui s’intitule : Performer la recherche.

Elles sont programmées les

Mercredi 22 février 2017, de 13h à 14h30
Puis les mercredis 1er , 8, 15 et 22 mars 2017, de 13h à 14h30

 

 

 

Documentation & Archives

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Bibliothèque des Laboratoires


Pour consulter le catalogue en ligne de la Bibliothèque des Laboratoires, cliquez sur le lien ci-dessous :

CATALOGUE DE LA BIBLIOTHEQUE EN LIGNE




Depuis leur ouverture en 2001, Les Laboratoires d’Aubervilliers collectent des ouvrages afin de constituer un fond précis et particulier sur l’art contemporain. Attentifs au travail d’archivage autour des projets réalisés aux Laboratoires, ils créent une ressource précieuse, témoin de la création de projets artistiques dans le contexte contemporain international. La Bibliothèque des Laboratoires d’Aubervilliers est accessible aux horaires d’ouverture du lieu ou sur rendez-vous, le catalogue est consultable depuis le site.

 

La Bibliothèque des Laboratoires référence près de 3 000 ouvrages. Ressource documentaire et bibliographique en matière d’art contemporain, elle met à disposition pour consultation, et pour tous ceux qui le souhaitent, des éditions d’artistes, des catalogues d’expositions, des ouvrages théoriques, ainsi qu’un fonds en transformation permanente, alimenté au gré des projets portés par Les Laboratoires d’Aubervilliers. Plus qu’un fonds documentaire, il s’agit là d’un espace vivant qui se pose à la fois comme point d’appui pour les projets des artistes mais aussi comme archive pour le public des Laboratoires, trace des créations engagées et des processus de réflexion qui y ont pris leur source.

CATALOGUE DE LA BIBLIOTHEQUE EN LIGNE

Les archives des projets : En parallèle de la constitution de son fonds, Les Laboratoires d’Aubervilliers ont également constitué une archive des projets développés depuis quelques années. Un poste de consultation sur place est à la disposition du public permettant l’accès au catalogue en ligne mais également aux archives des projets des Laboratoires depuis 2001. Richesse en terme de ressource professionnelle et de médiation, ces archives très particulières sont consultables uniquement sur rendez-vous.


Autant espace de travail pour les artistes, que lieu de rencontres publiques, Les Laboratoires d’Aubervilliers sont un lieu en mouvement. Aussi, et afin de s’assurer de la disponibilité de l’espace de travail et de consultation, il est préférable de réserver. La bibliothèque des Laboratoires d’Aubervilliers peut également accueillir des groupes de travail.


Consultation des ouvrages sur place
Entrée libre / réservation conseillée
01 53 56 15 90
documentation@leslaboratoires.org
Les Laboratoires d’Aubervilliers
41 rue Lecuyer / 93300 Aubervilliers
www.leslaboratoires.org

Horaires d’ouvertures
Consultation du fonds documentaire : du lundi au vendredi de 11h à 17h30
Consultation des archives des projets : uniquement sur rendez-vous



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