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Séminaire Pratiques de soin et collectifs - Rencontre #6

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30. Mars 2017 - 19:00» 22:30
Jeudi 30 mars 2017, 19h




Des groupes d'entraide autour de la maladie neuro-évolutive.


« La plupart du temps, quand on est malade, on est doublement coincé : par la maladie et par la médecine ». 
_Manifeste Dingdingdong.
   


Dindigdingdong
est un collectif de personnes concernées, de différentes manières par la maladie, dite neuro-évolutive, de Huntington.

Dindigdingdong repeuple les interstices de ce que l'on peut considérer comme un idéal de santé introuvable, véritable désert expérientiel mais non moins tyrannique, avec des nouvelles formes d'existence de la maladie. Ces potentiels interstitiels, entre le corps et le monde, entre soi et les autres, se constituent dans le partage. Ils mettent au premier plan les métamorphoses créées par la maladie qui nécessite l'invention de nouveaux modes d'existence. Alice Rivières, membre de Dindigdingdong, en appelle à la constitution d'un nouveau pays, Huntinngton-land, questionnant en permanence ses frontières, peuplé par des êtres en continuelle transformation.

Voilà qu'il y plus de 20 ans, face à l'apothéose de la célébration des techniques médicales, Ivan Illich nous disait en guise d'avertissement :

« Le profil de risque dont il (le médecin) discute aujourd'hui avec le patient est totalement abstrait. Dans le diagnostic à l'âge des systèmes, le client de l'entreprise médicale se retrouve face à des paramètres : valeurs, courbes, tendances. (...). Le problème n'est ni la "guérison" du patient, ni les dangers qu'il court, parce que les données statistiques se traduisent en probabilités de risques et de chances que survienne telle ou telle issue. Dans la "danse macabre" le squelette menant la danse tenait une clepsydre : on dirait de nos jours un "%". (...) Comment acquérir l'habitude de laisser filer, être prêt à la surprise, savoir où repose mon pied gauche, mais pas où je vais poser le pied droit... ».  -   I. Illich. La société amortelle. De la difficulté de mourir sa mort, 1995.

Peut-être que la question à laquelle Dingdingdong nous invite à penser est la suivante : dans un monde où vieillir est devenu une difformité, voire une tare, serons-nous capables de réinventer de nouveaux modes d'existence des "communs" pour nos propres métamorphoses ? Singulariser les transformations de notre corps, de nos pensées, de nos perceptions et de nos affects, au-delà des déterminations de la maladie, n'est-il pas une manière de contribuer à l'expérience d'un monde en train de se faire ?



Nous compterons avec la présence d'Alice Rivières, co-fondatrice du collectif Dingdingdong, et ses invités, qui nous feront partager leurs recherches et leurs pratiques d'entraide, parfois en conflit, parfois en accord avec la profession médicale.



Labo des Labos

Atelier de lecture "Extra Sensory Perception" #14

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27. Avril 2017 - 16:00» 18:00
Jeudi 27 avril 2017, de 16h à 18h



Les Laboratoires d’Aubervilliers poursuivent les ateliers de lecture qui, tous les quinze jours, proposent de mener collectivement recherches et réflexions autour d’une problématique spécifique abordée depuis différentes disciplines (l’art, les sciences humaines, la politique). Ces ateliers participent à la construction du « Printemps des Laboratoires », programmation qui se décline tout au long de l’année via des workshops, tables rondes, projections jusqu’à l’avènement d’un moment public intense. Ce rendez-vous public, qui aura lieu en juin 2017, en constitue la mise en perspective finale à une échelle internationale. Cette programmation est articulée chaque année autour d’une notion spécifique ; cette année il s’agit de « Extra Sensory Perception ».

La quatrième édition du Printemps des Laboratoires a ouvert un champ très vaste que nous souhaitons continuer à explorer pour cette nouvelle saison. Sous l’intitulé « ESP (Extra Sensorial Perception) », nous proposons de poursuivre nos réflexions.

Il sera question de comment faire de la place dans nos vies à des voix multiples et contradictoires, à un “Je” non unique, centre de gravité narratif, à des entités non-humaines et autres mondes invisibles, de comment en être remplis sans être assaillis. On se demandera ce que peut être une mystique contemporaine et dans quelle histoire hallucinée, illuminée, visionnaire nous souhaitons nous situer aujourd’hui. On cherchera les méthodes de désindividualisation afin de partager ces visions et de les rendre collectives et habitables.




Atelier # 14


Pour ce quatorzième et dernier atelier de lecture de la saison 2015/2016 du Printemps des Laboratoires, nous nous pencherons sur le texte d'Alèssi Dell’Umbria, Tarantella! Possession et dépossession dans l’ex-royaume de Naples, en présence de l'auteur.

Il pourra ainsi nous faire le récit de ce texte : « une somme qui retrace l’histoire d’une danse et d’une transe, prises entre la dépossession qu’ont subie les paysans avec l’arrivée du progrès technologique et les tentatives de récupération marchande venues des nouvelles politiques culturelles… Le récit d’un voyage où les paysages évoqués sont avant tout sonores. L’auteur s’efforce d’y restituer l’intensité d’un langage dramatique, celui que les indigènes du Sud de l’Italie se sont créés depuis les temps antiques jusqu’à nos jours. De la danse des tarantate à la danse des couteaux, des chants de travail aux chants de prison, ces sons et ces gestes dessinaient le contour d’un monde qui continue de nous hanter, entre marginalité sociale et récupération spectaculaire. Travaillant tant sur la puissance des cultures subalternes, que sur une critique de la civilisation occidentale, s’interrogeant sur l’articulation de la politique et du langage, le livre échappe au final à toute discipline : il invoque tour à tour l’ethnomusicologie, la philosophie, l’histoire sociale et politique ou encore l’anthropologie… » 


Alèssi Dell’Umbria a grandi à Marseille, et travaille, entre autres, autour des questions d’histoire et de politique urbaines. Il a collaboré à différentes revues de critique sociale et a notamment écrit : C’est de la racaille ? Eh bien, j’en suis ! À propos de la révolte de l’automne 2005 (L’Échappée, 2006, réédité et augmenté sous le titre La Rage et la révolte, Agone, 2010) ; Histoire universelle de Marseille, de l’an mil à l’an deux mille (Agone, 2006), Échos du Mexique indien et rebelle (Rue des cascades, 2010), R.I.P. Jacques Mesrine (Pepitas de calabaza, 2011). Il a réalisé en 2009 La Madonna de la montagne et en 2014 Istmeño, le vent de la révolte, un documentaire sur les communautés indigènes bouleversées par l’industrialisation de parcs éoliens dans l’Isthme de Tehuantepec au Mexique.  .

 

 

Labo des Labos

The Ark / Grace Ndiritu

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9. Juillet 2017 - 10:00» 17:00
Sunday 9th July, 10:00 a.m

 


During this first moment of the project which is closed to the public, they will only be able to follow what is happening inside The Ark using Facebook, Instagram and Twitter. Otherwise, the week will conclude with a public programme on the Saturday 8th July and Sunday 9th July 2017 :

 

Sunday 9th July 2017

10 a.m.  --  Public Purification Ritual

Members of the public will have the opportunity to experience what it is like to be participant in The Ark by taking part in a mass group purification ritual before entering the conference.


Academic Roundtable

Led by moderator Grace Ndiritu (arist and designer of the project), with The Ark academics Petra Carman (sociologist on Criminal Forensics, New Age communities & Cults,  Slovenia), Kayla Anderson (theorist - Anthropocene &  Future communities involving queer & race theory & inter-species relationships, USA), Edgardo I. Garrido-Perez (Biologist - Plants and Human Cultures, Panama/Ecuador), Margaret A. McLaren (Gender & Third World Feminism philosopher, USA), Eric Heist (artist - History of communities and Biosphere lineage) & Gleb Vyacheslavovich Toropchin (Economist BRIC & intercultural dialogues, Russia).

11 a.m. - 1 p.m.   --   Morning Session

Ecology and Capitalism by Eric Heist & Kayla Anderson
Peace and Security by Gleb Vyacheslavovich Toropchin & Petra Carman

2  - 5 p.m.   --   Afternoon Session

Spirituality and Economics by Petra Carman & Edgardo I. Garrido-Perez
Community and Culture by Kayla Anderson & Margaret A. McLaren

 


More information
The Ark : Center for Interdisciplinary Experimentation

 

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The Ark / Grace Ndiritu

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9. Juillet 2017 - 10:00» 17:00
Dimanche 9 juillet, 10h

 


Durant les cinq premiers jours du projet, The Ark : Centre d'expérimentation pluridisciplinaire sera fermé au public, qui pourra suivre son évolution via les réseaux sociaux, Facebook et Twitter notamment. Par ailleurs, la semaine se concluera par un programme public sur les deux jours du week-end, les samedi 8 juillet et dimanche 9 juillet 2017 :

 

Dimanche 9 juillet 2017

10h  --  Rituel public de purification

Ce rendez-vous matinal est une occasion offerte au public de venir expérimenter ce qu’auront vécu les participants à The Ark en prenant part à un rituel de purification de groupe avant d’assister à la conférence.


Une discussion publique sur le modèle de la table ronde faisant intervenir l’ensemble des participants du projet ayant vécu aux Laboratoires durant la semaine The Ark sera proposée.
La modération sera assurée par Grace Ndiritu (artiste et conceptrice du projet) avec la participation de Petra Carman (sociologue - Médecine légale criminelle, Communautés et cultures New Age), Kayla Anderson (Théoricienne - Anthropocène, Communauté du Future impliquant les théories Queer et de race, et relations interespèces),  Edgardo I. Garrido-Perez (Biologiste - Cultures des plantes et humaines) Margaret A. McLaren (Philosophe - Théories du genre et Féminisme de troisième génération), Eric Heist (artiste - Histoire des communautés et  of communities et lignée de Biosphère II), et Gleb Vyacheslavovich Toropchin (économiste - BRIC et dialogues interculturels).

11h - 13h   --   Session du matin 

Ecologie et Capitalisme avec Eric Heist et Kayla Anderson
Paix et Sécurité avec Gleb Vyacheslavovich Toropchin et Petra Carman

14h - 17h   --   Session de l’après midi

Spiritualité et Économies avec Petra Carman et Edgardo I. Garrido-Perez
Communauté et Culture avec Margaret A. McLaren et Kayla Anderson

 


En savoir plus
The Ark : Centre d'expérimentation pluridisciplinaire

 

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The Ark / Grace Ndiritu

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8. Juillet 2017 - 17:00» 23:00
Samedi 8 juillet 2017, 17h

 


Durant les cinq premiers jours du projet, The Ark : Centre d'expérimentation pluridisciplinaire sera fermé au public, qui pourra suivre son évolution via les réseaux sociaux, Facebook et Twitter notamment.
Par ailleurs, la semaine se concluera par un programme public sur les deux jours du week-end, les samedi 8 juillet et dimanche 9 juillet 2017 :

 

Samedi 8 juillet 2017

17h - 19h   --   Party for the Animals (PFTA), performance publique

Performance publique menée par Urara Tsuchiya (artiste performeuse japonaise) avec les participants de The Ark, dans les rues d'Aubervilliers.
Il s'agira d'une performance ludique, effrontée et interactive qui s’inspirera du vocabulaire visuel des manifestations politiques, avec des affiches et les costumes animaliers, dans l'objectif d'appuyer une campagne de Reverse Darwinism (Évolution inversée) afin d'essayer de stopper l'extinction de certaines races d’animaux.
 

19h - 21h   --   Barbecue public avec DJ set aux Laboratoires

Les orientations musicales de ce DJ set iront de la Tropical Bass à l’Electro en passant par la World Music.
Chacun est conviés à venir munis de son instrument s'il souhaite se joindre à la jam session.

21h - 23h  --  Projection en plein air du film A Quest For Meaning aux Laboratoires

Film de Nathanaël Coste et Marc de la Ménardière en français sous-titré en anglais. Deux amis d'enfance parcourent le monde pour rencontrer certains des plus grands penseurs de notre temps. Ce voyage incroyable, plein de moments de doute et de joie, les amènera à remettre en question les croyances mêmes qui ont façonné la civilisation occidentale. Ce film capte le changement qui a lieu en ce moment dans la conscience humaine sur toute la planète, associé au désir de vivre en harmonie avec soi et le monde.

 

 

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The Ark : Centre d'expérimentation pluridisciplinaire


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The Ark / Grace Ndiritu

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8. Juillet 2017 - 17:00» 23:00
Saturday 8th July 2017, 5:00 p.m

 


During this first moment of the project which is closed to the public, they will only be able to follow what is happening inside The Ark using Facebook, Instagram and Twitter. Otherwise, the week will conclude with a public programme on the Saturday 8th and Sunday 9th July 2017 :

 

Saturday 8th July 2017

5 - 7 p.m.   --   Party for the Animals (PFTA), public performance

Led by Urara Tsuchiya (artist and performer, Japan) along with The Ark participants. On the streets of Aubervillers The Ark will present a playful, cheeky, interactive performance entitled Party for the Animals (PFTA). It will use the visual language of political protests such as placard signs and costumes, to highlight its Reverse Darwinism campaign to bring extinct animals back to life.
 

7 - 9 p.m.   --   Barbecue with DJ set at les Laboratoires

DJ music - Tropical Bass, Electro and World Music
Bring your instruments if you want to join and jam!

9 - 11 p.m.  --  Outdoor Film Screening A Quest For Meaning at Les Laboratoires

A Quest For Meaning, director Nathanaël Coste and Marc de la Ménardière
Original French Language with English subtitles. Two childhood friends travel the world to meet some of the greatest thinkers of our time. This incredible voyage, full of moments of doubt and moments of joy, will lead them to question the very beliefs that have shaped Western civilization. This film captures the change in human consciousness currently happening all over the planet, and the desire to live in harmony with oneself and the world.

 

 
More information
The Ark : Center for Interdisciplinary Experimentation

 

 

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L'Exégèse de Philip K. Dick / Louis Castel, Hélène Collon et Pacôme Thiellement

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18. Mai 2017 - 16:00» 18:00
Jeudi 18 mai 2017, de 16h à 18h

 

L'Exégèse de Philip K. Dick

Atelier de lecture #1
Avec Louis Castel, Hélène Collon et Pacôme Thiellement



Programmés en conclusion de ce cinquième cycle d'ateliers de lecture, préparant le Printemps des Laboratoires, autour cette année des perceptions extra sensorielles sous l'intitulé Extra Sensory Perception, trois ateliers de lecture feront entendre les voix de spécialistes de l’oeuvre de Philip K. Dick à travers des lectures à hautes voix, des écritures dans l’espace et leurs témoignages des rapports singuliers entretenus avec l’oeuvre de l’un des auteurs de science-fiction les plus incontournable.

Hélène Collon, traductrice littéraire française notamment d’auteurs de science-fiction et de fantastique moderne, travaille actuellement à l’édition française de L’Exégèse de Philip K. Dick, dont le premier volume est paru en octobre 2016, le second étant prévu pour fin 2017.

Louis Castel, acteur, s’efforce de voyager jusqu’à la structure cachée de l’œuvre, s’attachant à servir le texte en profondeur, notamment ceux de Philip K. Dick qu’il a mis en scène à plusieurs reprises.

Enfin, Pacôme Thiellement, quasiment né dans la bande dessinée, « poète » et « prophète du rock », est l’auteur de huit essais d’inspiration exégétique et burlesque, dont Pop yoga en 2013.

Le programme détaillé de cette rencontre est à venir.

 

Entrée libre sur réservation
à reservation@leslaboratoires.org ou au 01 53 56 15 90



Couverture de l’édition française de L’Exégèse de Philip K. Dick
© Editions J’ai lu / Nouveaux Millénaires.

 

 

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Qu’il monte Adamov, K. Dick, Molière, Novarina, Sade, Strindberg, Tchekhov ou ses propres pièces, Louis Castel s’efforce de voyager jusqu’à la structure cachée de l’œuvre. On dit de lui qu’il sert le texte en profondeur. Il aime porter la pensée au théâtre, de préférence dans la jubilation. Pour lui, l’image naît du mot plutôt que l’inverse. Il aime les langues et les différents langages que le théâtre a vocation à aspirer, à intégrer pour leur donner plus de sens ; ainsi l’image projetée ou numérisée est-elle un motif récurrent des spectacles de la compagnie comme le suggère la dénomination de celle-ci : Théatrographe évocatrice de Cinématographe. Pour le festival (in) d’Avignon en 1993, Il a traduit en théâtre « Comment construire un univers qui ne s’effondre pas deux jours plus tard », une conférence mythique dans laquelle Philip K. Dick s’interrogeait non sans humour sur la réalité, « l’être humain authentique », Dieu et Disneyland.

Hélène Collon est une traductrice littéraire française. Elle a notamment traduit des auteurs de science-fiction et de fantastique moderne, dont Brian Aldiss, Scott Baker, Iain M. Banks, Ray Bradbury, Christopher Priest, Robert Silverberg, Mike McQuay, Pat Murphy, Jack Finney, Jonathan Carroll, Harlan Ellison, Gregory Benford, Richard Matheson, Michael Marshall Smit, Norman Spinrad. Elle obtient en 1994 le Grand Prix de l’Imaginaire, catégorie « Traduction » pour L’Homme des jeux de Iain Banks et en 1997 pour l’autobiographie d’Isaac Asimov. En 1992, elle dirige un ouvrage collectif sur Philip K. Dick intitulé Regards sur Philip K. Dick. Entre 1994 et 2000, elle coordonne la traduction de l’intégrale des Nouvelles de Philip K. Dick pour les éditions Denoël avec Jacques Chambon, puis traduit notamment la biographie de Philip K. Dick par Lawrence Sutin, Invasions divines, et, toujours à propos de cet auteur, Dernière conversation avant les étoiles. En 2013 elle signe la traduction du dernier roman de Philip K. Dick encore inédit en français,Ô Nation sans pudeur. Elle travaille actuellement à l’édition française de L’Exégèse de Philip K. Dick, dont le premier volume est paru en octobre 2016, également pour Nouveaux Millénaires. Le second volume est prévu pour fin 2017.

Pacôme Thiellement, né à Paris de père français et de mère égyptienne, s’est d’abord illustré dans le milieu de la bande dessinée dès l’âge de 13 ans en dirigeant le fanzine Réciproquement, auquel participèrent, entre autres, J.C. Menu, Killoffer, Got, Captain Cavern, Olivia Clavel, Pyon, Placid, Muzo et Mattt Konture. Il arrête à 17 ans mais gardera de très fortes attaches avec l’univers de la bande dessinée. En 1998, il crée la revue Spectre. Celle-ci s’arrête en 2002, année de la publication de son premier livre Poppermost. Il est l’auteur de huit essais d’inspiration exégétique et burlesque, dont notamment Poppermost – Considérations sur la mort de Paul McCartney (MF, 2002), Economie Eskimo – Le Rêve de Zappa (MF, 2005), Cabala – Led Zeppelin occulte (Hoëbeke, 2009), La Main gauche de David Lynch (P.U.F., 2010), Les Mêmes yeux que Lost (Léo Scheer, 2011) et Pop Yoga (Sonatine, 2013). Il a également écrit un roman, Soap Apocryphe, publié par les éditions Inculte en 2012, et un feuilleton, illustré par Jonathan Bougard, Les Cinq Livres du King, publié aux éditions Le Feu Sacré en 2014. Il est le co-auteur avec Thomas Bertay de la collection de films expérimentaux regroupés sous le nom de Le Dispositif : 52 vidéos expérimentales ayant fait l’objet de nombreuses projections et de trois rétrospectives, et publie des textes dans de nombreuses revues, magazines, ouvrages collectifs (Fresh Théorie, Ecrivains en série). Il a donné des conférences ou participé à des débats au sein d’institutions du monde de l’art contemporain en France et à l’étranger. Ses livres ont été salués par la critique. Philippe Manœuvre a notamment parlé de lui comme d’un « poète » et d’un « prophète du rock ».

http://www.pacomethiellement.com/accueil.php

 

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The Exegesis by Philip K. Dick / Louis Castel, Hélène Collon and Pacôme Thiellement

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18. Mai 2017 - 16:00» 18:00
Thursday 18th May 2017, from 4 to 6 pm

 

The Exegesis by Philip K. Dick

Reading workshop #2
With Louis Castel, Hélène Collon and Pacôme Thiellement


Programmed to conclude this fifth cycle of Le Printemps des Laboratoires reading group , in preparation of this year’s edition entitled Extra Sensory Perception, these three sessions will be led by specialists of Philip K. Dick‘s work, with readings, spatial writing and tales of the singular relationships they have maintained with the work of one of the most important sci-fi authors.

Hélène Collon, French literary translator, specialized in science fiction and modern fantasy writers, is currently working on the French edition of The Exegesis by Philip K. Dick— the first volume was published in October 2016, and the second tome volume is due for publication late 2017

Louis Castel, actor, aims to travel to the hidden structure of the work, attending to the very depths of text, notably those of Philip K. Dick, whom he has staged several times.

Finally, Pacôme Thiellement, almost born in a comic, "poet" and "prophet of rock’n’roll", has written eight essays inspired by the exegetic and the burlesque, including Pop yoga in 2013.

Detailed program of this session will follow.

 

Free entrance on reservation
at reservation@leslaboratoires.org or 01 53 56 15 90



Couverture de l’édition française de L’Exégèse de Philip K. Dick
© Editions J’ai lu / Nouveaux Millénaires.

 

 

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Whether he is staging Adamov, Philip K. Dick, Molière, Novarina, Sade, Strindberg, Chekhov or his own plays, Louis Castel tries to journey to the hidden structure of the work. He has been described as attending to the very depths of text. He likes to convey thought in theatre, preferably in a jubilatory mode. For Castel, image is produced by the word and not vice versa. He likes the different languages that theatre draws in and incorporates to give them more meaning. In this way, in keeping with his company’s name — Théatrographe, that evokes the Cinématographe — a projected or digitalised image is a recurrent motif of the company’s shows. For the 1993 Avignon (in) festival he staged “Comment construire un univers qui ne s’effondre pas deux jours plus tard” (How to Build a Universe that Doesn’t Fall Apart Two Days Later), a legendary lecture in which Philip K. Dick humorously reflects on reality, what constitutes “the authentic human being”, God and Disneyland.

Hélène Collon is a French literary translator. Her translations include works by science fiction and modern fantasy writers such as Brian Aldiss, Scott Baker, Iain M. Banks, Ray Bradbury, Christopher Priest, Robert Silverberg, Mike McQuay, Pat Murphy, Jack Finney, Jonathon Carroll, Harlan Ellison, Gregory Benford, Richard Matheson, Michael Marshall Smit and Norman Spinrad. In 1994 she was awarded the Grand Prix de l’imaginaire in the “Translation” section for L’Homme des jeux (original title: The Player of Games) by Iain M. Banks, and again in 1997 for the autobiography of Isaac Asimov. In 1992 she edited a collective publication on Philip K. Dick titled Regards sur Philip K. Dick. Between 1994 and 2000 she coordinated, in collaboration with Jacques Chambon, the translation of Dick’s entire corpus of short stories for the éditions Denoël. She also translated Lawrence Sutin’s biography of Philip K. Dick, Invasions divines (Divine Invasions), and another work by Lawrence Sutin on Philip K. Dick, Dernière conversation avant les étoiles. In 2013 she translated Philip K. Dick’s last novel, Ô Nation sans pudeur. She is currently working on the French edition of The Exegesis of Philip K. Dick— the first tome was published in October 2016 with Nouveaux Millénaires, and the second tome is due for publication late 2017.

Pacôme Thiellement, born in Paris to a French father and an Egyptian mother, first distinguished himself in the field of comics at the age of 13 as editor of the fanzine Réciproquement, which included contributions from J.C. Menu, Killoffer, Got, Captain Cavern, Olivia Clavel, Pyon, Placid, Muzo and Mattt Konture, among others. He left the fanzine at the age of 17 but has continued to maintain very strong ties to the world of comics/graphic novels ever since. In 1998 he created the journal Spectre. The journal ceased in 2002, the same year Pacôme Thiellement published his first book, Poppermost. He has written eight essays inspired by the exegetic and the burlesque, including Poppermost — Considérations sur la mort de Paul McCartney (MF, 2002), Economie Eskimo – Le Rêve de Zappa (MF, 2005), Cabala – Led Zeppelin occulte (Hoëbeke, 2009), La Main gauche de David Lynch (P.U.F., 2010), Les Mêmes yeux que Lost (Léo Scheer, 2011) et Pop Yoga (Sonatine, 2013). He has also written a novel, Soap Apocryphe, published by Inculte in 2012, and a serial, Les cinq livres du King, illustrated by Jonathon Bougard and published by Le Feu Sacré in 2014. He is co-writer-director, with Thomas Bertay, of a collection of experimental films titled Le Dispositif: 52 experimental videos that have been extensively screened, including three retrospectives. He has published articles in numerous journals (R de Réel, Vertige, L’Eprouvette, Le Tigre, Espaces), magazines (Rock & Folk, Chronic’art, Standard, Les Cahiers du Cinéma, Fluide Glacial, Le Magazine Littéraire) and collective publications (Fresh Théorie, Ecrivains en série). He has given lectures and taken part in discussions in contemporary art centres in France and worldwide.
His books have received critical acclaim. Philippe Manœvre has described him as a “poet” and a “prophet of Rock music”. .

http://www.pacomethiellement.com/accueil.php

 

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The Exegesis by Philip K. Dick / Louis Castel and Hélène Collon

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4. Mai 2017 - 16:00» 18:00
Thursday 4th May 2017, from 4 to 6 pm

 

The Exegesis by Philip K. Dick

Reading workshop #1
With Louis Castel and Hélène Collon



Programmed to conclude this fifth cycle of Le Printemps des Laboratoires reading group , in preparation of this year’s edition entitled Extra Sensory Perception, these three sessions will be led by specialists of Philip K. Dick‘s work, with readings, spatial writing and tales of the singular relationships they have maintained with the work of one of the most important sci-fi authors.

Hélène Collon, French literary translator, specialized in science fiction and modern fantasy writers, is currently working on the French edition of The Exegesis by Philip K. Dick— the first volume was published in October 2016, and the second tome volume is due for publication late 2017

Louis Castel, actor, aims to travel to the hidden structure of the work, attending to the very depths of text, notably those of Philip K. Dick, whom he has staged several times.

Detailed program of this session will follow.

 

Free entrance on reservation
at reservation@leslaboratoires.org or 01 53 56 15 90




Cover of the french edition of the L’Exégèse de Philip K. Dick
© Editions J’ai lu / Nouveaux Millénaires.

 


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Whether he is staging Adamov, Philip K. Dick, Molière, Novarina, Sade, Strindberg, Chekhov or his own plays, Louis Castel tries to journey to the hidden structure of the work. He has been described as attending to the very depths of text. He likes to convey thought in theatre, preferably in a jubilatory mode. For Castel, image is produced by the word and not vice versa. He likes the different languages that theatre draws in and incorporates to give them more meaning. In this way, in keeping with his company’s name — Théatrographe, that evokes the Cinématographe — a projected or digitalised image is a recurrent motif of the company’s shows. For the 1993 Avignon (in) festival he staged “Comment construire un univers qui ne s’effondre pas deux jours plus tard” (How to Build a Universe that Doesn’t Fall Apart Two Days Later), a legendary lecture in which Philip K. Dick humorously reflects on reality, what constitutes “the authentic human being”, God and Disneyland.   

Hélène Collon is a French literary translator. Her translations include works by science fiction and modern fantasy writers such as Brian Aldiss, Scott Baker, Iain M. Banks, Ray Bradbury, Christopher Priest, Robert Silverberg, Mike McQuay, Pat Murphy, Jack Finney, Jonathon Carroll, Harlan Ellison, Gregory Benford, Richard Matheson, Michael Marshall Smit and Norman Spinrad. In 1994 she was awarded the Grand Prix de l’imaginaire in the “Translation” section for L’Homme des jeux (original title: The Player of Games) by Iain M. Banks, and again in 1997 for the autobiography of Isaac Asimov. In 1992 she edited a collective publication on Philip K. Dick titled Regards sur Philip K. Dick. Between 1994 and 2000 she coordinated, in collaboration with Jacques Chambon, the translation of Dick’s entire corpus of short stories for the éditions Denoël. She also translated Lawrence Sutin’s biography of Philip K. Dick, Invasions divines (Divine Invasions), and another work by Lawrence Sutin on Philip K. Dick, Dernière conversation avant les étoiles. In 2013 she translated Philip K. Dick’s last novel, Ô Nation sans pudeur. She is currently working on the French edition of The Exegesis of Philip K. Dick— the first tome was published in October 2016 with Nouveaux Millénaires, and the second tome is due for publication late 2017.

 

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The Exegesis by Philip K. Dick / Louis Castel and Hélène Collon

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11. Mai 2017 - 16:00» 18:00
Thursday 11th May 2017, from 4 to 6 pm

 

The Exegesis by Philip K. Dick

Reading workshop #2
With Louis Castel and Hélène Collon


Programmed to conclude this fifth cycle of Le Printemps des Laboratoires reading group , in preparation of this year’s edition entitled Extra Sensory Perception, these three sessions will be led by specialists of Philip K. Dick‘s work, with readings, spatial writing and tales of the singular relationships they have maintained with the work of one of the most important sci-fi authors.

Hélène Collon, French literary translator, specialized in science fiction and modern fantasy writers, is currently working on the French edition of The Exegesis by Philip K. Dick— the first volume was published in October 2016, and the second tome volume is due for publication late 2017

Louis Castel, actor, aims to travel to the hidden structure of the work, attending to the very depths of text, notably those of Philip K. Dick, whom he has staged several times.

Detailed program of this session will follow.

 

Free entrance on reservation
at reservation@leslaboratoires.org or 01 53 56 15 90



Cover of the french edition of the L’Exégèse de Philip K. Dick
© Editions J’ai lu / Nouveaux Millénaires.

 

 

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Whether he is staging Adamov, Philip K. Dick, Molière, Novarina, Sade, Strindberg, Chekhov or his own plays, Louis Castel tries to journey to the hidden structure of the work. He has been described as attending to the very depths of text. He likes to convey thought in theatre, preferably in a jubilatory mode. For Castel, image is produced by the word and not vice versa. He likes the different languages that theatre draws in and incorporates to give them more meaning. In this way, in keeping with his company’s name — Théatrographe, that evokes the Cinématographe — a projected or digitalised image is a recurrent motif of the company’s shows. For the 1993 Avignon (in) festival he staged “Comment construire un univers qui ne s’effondre pas deux jours plus tard” (How to Build a Universe that Doesn’t Fall Apart Two Days Later), a legendary lecture in which Philip K. Dick humorously reflects on reality, what constitutes “the authentic human being”, God and Disneyland.
   
Hélène Collon is a French literary translator. Her translations include works by science fiction and modern fantasy writers such as Brian Aldiss, Scott Baker, Iain M. Banks, Ray Bradbury, Christopher Priest, Robert Silverberg, Mike McQuay, Pat Murphy, Jack Finney, Jonathon Carroll, Harlan Ellison, Gregory Benford, Richard Matheson, Michael Marshall Smit and Norman Spinrad. In 1994 she was awarded the Grand Prix de l’imaginaire in the “Translation” section for L’Homme des jeux (original title: The Player of Games) by Iain M. Banks, and again in 1997 for the autobiography of Isaac Asimov. In 1992 she edited a collective publication on Philip K. Dick titled Regards sur Philip K. Dick. Between 1994 and 2000 she coordinated, in collaboration with Jacques Chambon, the translation of Dick’s entire corpus of short stories for the éditions Denoël. She also translated Lawrence Sutin’s biography of Philip K. Dick, Invasions divines (Divine Invasions), and another work by Lawrence Sutin on Philip K. Dick, Dernière conversation avant les étoiles. In 2013 she translated Philip K. Dick’s last novel, Ô Nation sans pudeur. She is currently working on the French edition of The Exegesis of Philip K. Dick— the first tome was published in October 2016 with Nouveaux Millénaires, and the second tome is due for publication late 2017.

 

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L'Exégèse de Philip K. Dick / Louis Castel et Hélène Collon

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11. Mai 2017 - 16:00» 18:00
Jeudi 11 mai 2017, de 16h à 18h

 

L'Exégèse de Philip K. Dick

Atelier de lecture #2
Avec Louis Castel et Hélène Collon



Programmés en conclusion de ce cinquième cycle d'ateliers de lecture, préparant le Printemps des Laboratoires, autour cette année des perceptions extra sensorielles sous l'intitulé Extra Sensory Perception, trois ateliers de lecture feront entendre les voix de spécialistes de l’oeuvre de Philip K. Dick à travers des lectures à hautes voix, des écritures dans l’espace et leurs témoignages des rapports singuliers entretenus avec l’oeuvre de l’un des auteurs de science-fiction les plus incontournable.

Hélène Collon, traductrice littéraire française notamment d’auteurs de science-fiction et de fantastique moderne, travaille actuellement à l’édition française de L’Exégèse de Philip K. Dick, dont le premier volume est paru en octobre 2016, le second étant prévu pour fin 2017.

Louis Castel, acteur, s’efforce de voyager jusqu’à la structure cachée de l’œuvre, s’attachant à servir le texte en profondeur, notamment ceux de Philip K. Dick qu’il a mis en scène à plusieurs reprises.

Le programme détaillé de cette rencontre est à venir.

 

Entrée libre sur réservation
à reservation@leslaboratoires.org ou au 01 53 56 15 90



Couverture de l’édition française de L’Exégèse de Philip K. Dick
© Editions J’ai lu / Nouveaux Millénaires.

 

 

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Qu’il monte Adamov, K. Dick, Molière, Novarina, Sade, Strindberg, Tchekhov ou ses propres pièces, Louis Castel s’efforce de voyager jusqu’à la structure cachée de l’œuvre. On dit de lui qu’il sert le texte en profondeur. Il aime porter la pensée au théâtre, de préférence dans la jubilation. Pour lui, l’image naît du mot plutôt que l’inverse. Il aime les langues et les différents langages que le théâtre a vocation à aspirer, à intégrer pour leur donner plus de sens ; ainsi l’image projetée ou numérisée est-elle un motif récurrent des spectacles de la compagnie comme le suggère la dénomination de celle-ci : Théatrographe évocatrice de Cinématographe. Pour le festival (in) d’Avignon en 1993, Il a traduit en théâtre « Comment construire un univers qui ne s’effondre pas deux jours plus tard », une conférence mythique dans laquelle Philip K. Dick s’interrogeait non sans humour sur la réalité, « l’être humain authentique », Dieu et Disneyland.
   
Hélène Collon est une traductrice littéraire française. Elle a notamment traduit des auteurs de science-fiction et de fantastique moderne, dont Brian Aldiss, Scott Baker, Iain M. Banks, Ray Bradbury, Christopher Priest, Robert Silverberg, Mike McQuay, Pat Murphy, Jack Finney, Jonathan Carroll, Harlan Ellison, Gregory Benford, Richard Matheson, Michael Marshall Smit, Norman Spinrad. Elle obtient en 1994 le Grand Prix de l’Imaginaire, catégorie « Traduction » pour L’Homme des jeux de Iain Banks et en 1997 pour l’autobiographie d’Isaac Asimov. En 1992, elle dirige un ouvrage collectif sur Philip K. Dick intitulé Regards sur Philip K. Dick. Entre 1994 et 2000, elle coordonne la traduction de l’intégrale des Nouvelles de Philip K. Dick pour les éditions Denoël avec Jacques Chambon, puis traduit notamment la biographie de Philip K. Dick par Lawrence Sutin, Invasions divines, et, toujours à propos de cet auteur, Dernière conversation avant les étoiles. En 2013 elle signe la traduction du dernier roman de Philip K. Dick encore inédit en français,Ô Nation sans pudeur. Elle travaille actuellement à l’édition française de L’Exégèse de Philip K. Dick, dont le premier volume est paru en octobre 2016, également pour Nouveaux Millénaires. Le second volume est prévu pour fin 2017.

 

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L'Exégèse de Philip K. Dick / Louis Castel et Hélène Collon

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4. Mai 2017 - 16:00» 18:00
Jeudi 4 mai 2017, de 16h à 18h

 

L'Exégèse de Philip K. Dick

Atelier de lecture #1
Avec Louis Castel et Hélène Collon



Programmés en conclusion de ce cinquième cycle d'ateliers de lecture, préparant le Printemps des Laboratoires, autour cette année des perceptions extra sensorielles sous l'intitulé Extra Sensory Perception, trois ateliers de lecture feront entendre les voix de spécialistes de l’oeuvre de Philip K. Dick à travers des lectures à hautes voix, des écritures dans l’espace et leurs témoignages des rapports singuliers entretenus avec l’oeuvre de l’un des auteurs de science-fiction les plus incontournable.

Hélène Collon, traductrice littéraire française notamment d’auteurs de science-fiction et de fantastique moderne, travaille actuellement à l’édition française de L’Exégèse de Philip K. Dick, dont le premier volume est paru en octobre 2016, le second étant prévu pour fin 2017.

Louis Castel, acteur, s’efforce de voyager jusqu’à la structure cachée de l’œuvre, s’attachant à servir le texte en profondeur, notamment ceux de Philip K. Dick qu’il a mis en scène à plusieurs reprises.

Le programme détaillé de cette rencontre est à venir.

 

Entrée libre sur réservation
à reservation@leslaboratoires.org ou au 01 53 56 15 90



Couverture de l’édition française de L’Exégèse de Philip K. Dick
© Editions J’ai lu / Nouveaux Millénaires.

 


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Qu’il monte Adamov, K. Dick, Molière, Novarina, Sade, Strindberg, Tchekhov ou ses propres pièces, Louis Castel s’efforce de voyager jusqu’à la structure cachée de l’œuvre. On dit de lui qu’il sert le texte en profondeur. Il aime porter la pensée au théâtre, de préférence dans la jubilation. Pour lui, l’image naît du mot plutôt que l’inverse. Il aime les langues et les différents langages que le théâtre a vocation à aspirer, à intégrer pour leur donner plus de sens ; ainsi l’image projetée ou numérisée est-elle un motif récurrent des spectacles de la compagnie comme le suggère la dénomination de celle-ci : Théatrographe évocatrice de Cinématographe. Pour le festival (in) d’Avignon en 1993, Il a traduit en théâtre « Comment construire un univers qui ne s’effondre pas deux jours plus tard », une conférence mythique dans laquelle Philip K. Dick s’interrogeait non sans humour sur la réalité, « l’être humain authentique », Dieu et Disneyland.
   
Hélène Collon est une traductrice littéraire française. Elle a notamment traduit des auteurs de science-fiction et de fantastique moderne, dont Brian Aldiss, Scott Baker, Iain M. Banks, Ray Bradbury, Christopher Priest, Robert Silverberg, Mike McQuay, Pat Murphy, Jack Finney, Jonathan Carroll, Harlan Ellison, Gregory Benford, Richard Matheson, Michael Marshall Smit, Norman Spinrad. Elle obtient en 1994 le Grand Prix de l’Imaginaire, catégorie « Traduction » pour L’Homme des jeux de Iain Banks et en 1997 pour l’autobiographie d’Isaac Asimov. En 1992, elle dirige un ouvrage collectif sur Philip K. Dick intitulé Regards sur Philip K. Dick. Entre 1994 et 2000, elle coordonne la traduction de l’intégrale des Nouvelles de Philip K. Dick pour les éditions Denoël avec Jacques Chambon, puis traduit notamment la biographie de Philip K. Dick par Lawrence Sutin, Invasions divines, et, toujours à propos de cet auteur, Dernière conversation avant les étoiles. En 2013 elle signe la traduction du dernier roman de Philip K. Dick encore inédit en français,Ô Nation sans pudeur. Elle travaille actuellement à l’édition française de L’Exégèse de Philip K. Dick, dont le premier volume est paru en octobre 2016, également pour Nouveaux Millénaires. Le second volume est prévu pour fin 2017.

 

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ESP (Extra Sensory Perception)

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Le Printemps des Laboratoires #5


Le Printemps des Laboratoires is a shared research platform set up by the three co-directors of Les Laboratories d’Aubervilliers, Dora Garcia, Alexandra Baudelot and Mathilde Villeneuve.
Throughout the year, the platform brings together active audiences who are invited to share experiences and knowledge during reading workshops, seminars and various public events (film screenings, performances, discussions) programmed around a particular issue tied to art but stretching beyond the framework of art. The platform thus offers the possibility, from an artistic context, of undertaking a collective reflection on current social and political issues. It also provides an opportunity to establish transversal links between the various projects conducted by the resident artists at Les Laboratoires and, in this way, to develop a better grasp of the critical stakes connecting them.

The forth edition opened up a very broad field of inquiry that we plan to pursue further during this fifth edition of Les Printemps des Laboratoires.  Under the theme Extra Sensory Perception, we have continued to develop our reflection via fortnightly reading workshops and a monthly seminar, Pratiques de soin et collectifs, along with various other public discussions and events. During these sessions, through readings, workshops and performances, we have sought to explore the ways in which society might find a place — politically, socially and legally — for heterogeneous, minor experiences.  Via the notion of extra sensory perceptions we have been investigating the perceptions and conceptions of a multiple, sensible world, situated both beneath and beyond a rational approach. This entails a partial rethinking and reshaping of our everyday arrangements and of the categories that have hitherto structured our mental space, but it also involves going beyond the divide between the sensible and intelligible worlds, and between visible and invisible entities.

Revisiting the legacy of Western rationality (including the predominance of psychiatry’s interpretation of madness), drawing on practices developed at the margins of established power (the relationship to nature in urban settings, to ecology and care) by sharing and pooling individual experiences (of shamanic communities, of struggles against the damaging effects of electromagnetic waves…) may open up ways of identifying new tools that help us redefine our subjectivities without creating separations between them, and rehabilitating forms of hospitality in order to make our societies more habitable and bearable.

Since the launch of the ESP cycle in October 2016 we have been developing a collective bibliography, leading us to explore feminist cyborg identities, making us more attentive to the complexity of animal communication and to the way we relate to non-human entities. We have sought to find what is located in the shadows, to explore collective forms of telepathy, we have immersed ourselves in other people’s words, exploring words that slip away from one language to another, preventing us from appropriating our experiences, and we also sought to update and actualise past forms of revolutionary communal organisation, in particular the forms that characterised much of the nineteenth century in France. We also investigated constructive forms of dispossession (that of a common vulnerability) in opposition to forms of forced dispossession (expropriations, imposed identities…). Each area of inquiry also provided an opportunity to declare our belief and renewed faith in art and poetry — these ungovernable sites, with their strong potential for disorder, disobedience and for imagining new political fictions.

This year’s Le Printemps des Laboratoires programme will endeavour to further explore these areas of reflection through several public events running from April to July 2017, conceived by both artists and researchers.





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This project is supported by Adagp and Copie privée.


No Title / Mette Edvardsen

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21. Avril 2017 - 20:00» 23:00
Friday 21st April 2017, 8 p.m.

 

 

No Title
Choreographic piece by Mette Edvardsen



Mette Edvardsen created the piece No Title (2014) as a response, a complement, a mirror image of Black (2011). If in Black she was able to invoke objects, domesticity and events by the repetition of a word, in No title, she makes existing things disappear, things as concepts and, as concepts, to start with, they are actually not "there". Edvardsen understands her practice as "writing in time and space", and indeed she adheres to the principle that things exist because they are named, and will cease to exist the moment they are un-named. It is the voice of the speaker that makes things appear and disappear, as if in a magical spell, as in the songlines of Aboriginals. The world, as the stage in Mette Edvardsen's pieces, is empty, and it is language that is able to structure this world and give it the appearance of reality, reality being just one among many possible hallucinations created by language.



Mette Edvardsen au festival Xingà Bologne - image Massimiliano Donati

 

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The work of Mette Edvardsen is situated within the performing arts field as a choreographer and performer. Although some of her works explore other media or other formats, such as video, books and writing, her interest is always in their relationship to the performing arts as a practice and a situation. With a base in Brussels since 1996 she has worked for several years as a dancer and performer for a number of companies and projects, and develops her own work since 2002. She presents her works internationally and continues to develop projects with other artists, both as a collaborator and as a performer. A retrospective of her work was presented at Black Box theatre in Oslo in 2015. She is currently a research fellow at Oslo Arts Academy.

www.metteedvardsen.be

www.manyone.be

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No Title / Mette Edvardsen

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21. Avril 2017 - 20:00» 23:00
Vendredi 21 avril 2017, 20h

 

No Title
Pièce chorégraphique de Mette Edvardsen



Mette Edvardsen a créé la pièce No Title (2014) en guise de réponse, complément et image-miroir à sa pièce Black (2011). Si dans Black, Mette Edvardsen a pu invoquer des objets domestiques et événements par la répétition d’un mot, dans No Title, elle fait disparaître les choses existantes comme par exemple des concepts qui, en tant que tel, ne sont pas réellement « là ». Mette Edvardsen envisage sa pratique comme une « écriture dans le temps et l’espace », adhérant au principe selon lequel les choses existent parce qu’elles sont nommées et cessent d’exister dès qu’elles ne sont plus nommées. C’est la voix de l’orateur qui fait apparaître et disparaître les choses, dans un sortilège magique, comme dans les chansons Aborigènes. Le monde, en tant que scène dans les œuvres de Mette Edvardsen, est vide. Il est structuré par le langage qui est capable de lui donner l’apparence de la réalité, celle-ci n’étant qu’une forme possible parmi les nombreuses hallucinations que crée la langue.



Mette Edvardsen au festival Xingà Bologne - image Massimiliano Donati

 

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En tant que chorégraphe et performeuse, Mette Edvardsen situe sa pratique dans le champ des arts de la scène. Bien que certains de ses travaux explorent d’autres médias ou d’autres formats, tels la vidéo, les livres et l’écriture, elle concentre principalement son intérêt sur la relation que ces médias tissent avec les arts du spectacle, en tant que pratique et situation. Basée à Bruxelles depuis 1996, elle travaille depuis plusieurs années comme danseuse et interprète pour un certain nombre de compagnies et projets, tout en développant son propre travail depuis 2002. Ses œuvres sont présentées à l’international, et elle continue de développer des projets en lien avec d’autres artistes, en tant que collaboratrice autant qu’en tant qu’interprète. Une rétrospective de son travail a été présentée au théâtre Black Box à Oslo en 2015. Elle est actuellement chercheuse à l’Académie des Arts d’Oslo.

 http://www.metteedvardsen.be/

http://www.manyone.be/

 

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Communisation. Des régimes du visible : Pratiques de soin et collectifs / Josep Rafanell i Orra

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11. Juin 2017 - 14:30» 19:00
Dimanche 11 juin 2017, 14h30

 




Communisation. Des régimes du visible :
Pratiques de soin et collectifs

Rencontre organisée par Josep Rafanell i Orra



Pour ce Printemps d’Aubervilliers de 2017, nous souhaitons revenir sur les deux années du séminaire Pratiques de soin et collectifs, au cours desquelles nous avons tenté de rendre visible de nouveaux modes d’existence des pratiques de soin singulières, d’en partager les expérimentations, de créer des moments de transmission et de résonance entre ces expériences.

Après une première journée de travail, une rencontre publique sera proposée le dimanche 11 juin, en compagnie d’intervenants des années précédentes et de nouvelles rencontres. Certains d’entre eux ont été embarqués dans des interventions politiques, dans l'instauration de lieux dans une perspective d'autonomie politique, dans des expériences de réappropriation de nos rapports au soin, aux plantes, aux drogues, aux objets techniques, à l'espace métropolitain. Ils sont militants, membres de collectifs ou de groupes d'auto-support, philosophes, médecins, psychiatres, psychologues, travailleurs sociaux, chercheurs universitaires ou enseignants, botanistes, cinéastes, artistes, animent des initiatives dans la vie des quartiers... Ou plusieurs choses en même temps.

Il y sera question de la suite du séminaire avec lequel nous continuerons à dessiner le paysage de formes singulières de réappropriation du soin psy, médical... ; de nos rapports à des êtres non-humains ; de l’instauration des lieux du collectif...
Ce temps public de rencontres sera également l’occasion de présenter un nouveau dispositif d’enquêtes et de liaison.

Dans la continuité de ces deux années écoulées, il sera question des formes de coopération et des manières de déterminer nos expériences collectives, et de notre désir de nous approprier les fabriques de nos attachements dans l’espace atomisé de la Métropole.
« Des mondes en train de se faire », disait l’un parmi nous lors d’une rencontre de l’an passé.
Qu’est-ce qui nous fait tenir, ensemble ?
Comment articuler les pratiques d’intervention politique avec l’affirmation de nouveaux modes d’existence de nos expériences singulières ?
Faut-il parler d’institution ou plutôt d’instauration de nouvelles formes de vie du collectif ?

Dans un moment de profonde déliquescence de toutes les formes de représentation politique, nous faisons le pari d’affirmer des expériences de réappropriation contre le pouvoir de la représentation et la logique de délégation qu’il impose. Rendre habitable le monde passe par la création de différentes manières de s’y engager en partageant des expériences qui ne se laissent pas gouverner. Contre l’administration de l’espace, l’émergence de nouveaux lieux. Contre la vectorisation du temps de la catastrophe, le  temps relatif des rapports entre les êtres, humains et non-humains.
Nous lier, donc. Mais cela implique un travail de liaison traversant des modes d’existence hétérogènes.
L’instauration de la différence est la condition de l’affirmation de formes de vies collectives. Voici une définition minimale d’une politique des communs.

 

 

 Xavier Ribas, Invisible Structure n°10, 2006

 

 

 

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Communisation. Des régimes du visible : Pratiques de soin et collectifs / Josep Rafanell i Orra

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11. Juin 2017 - 14:30» 19:00
Sunday 11th June 2017, 2:30 p.m.

 




Communisation. Des régimes du visible :
Pratiques de soin et collectifs

Public discussion organized by Josep Rafanell i Orra



For the 2017 edition of Le Printemps des Laboratoires, we intend to retrace the work pursued over past two years in the seminar Partiques de soin et collectifs during which we attempted to bring to light new modes of existence of individual care practices, to share experimentations, and to create occasions for transmitting, and identifying resonances between, different experiences.

Moreover, following an initial workshop, we will be organising a public discussion on Sunday 11 June from 2.30 p.m. We will consider orientations for pursuing the seminar, through which we will continue to map the landscape of singular forms of appropriation of psychiatric/psychotherapeutic and medical care, of our relationship to non-human entities and of emerging sites for the collective…
These exchanges will be attended by certain guest speakers present at previous sessions of the seminar, but also by new participants involved in research, writing, experimentation and political practices. These public discussions will also be an occasion to present a new inquiry and liaison scheme.

As a continuation of the work pursued over the past two years, we will be exploring forms of cooperation and ways of determining our collective experiences, and our desire to appropriate the crafting of our attachments in the atomised space of the metropole.
“Worlds in the making”, to borrow the words of one of our seminar participants last year.
What supports us, what holds us all together?
How might we make practices of political intervention articulate with the assertion of new modes of existence for our individual, singular experiences?
Should we speak of the instituting or rather the establishment of new forms of life of the collective?

At this time of profound decline in all forms of political representation, we set the challenge of asserting experiences of re-appropriation in opposition to the power of representation and the logic of delegation that it enforces. Making the world habitable involves creating different ways of engaging with it by sharing experiences that resist governance. Opposing the administration of space with the emergence of new sites. Opposing the vectorising of a time of disaster with the relative time of relations between beings, both human and non-human. In short, connecting us to one another. But this implies establishing links across heterogeneous modes of existence.

Establishing the principle of difference is the necessary condition for asserting collective forms of life. Here you have a minimal definition of a politics of the commons.

 

 

 Xavier Ribas, Invisible Structure n°10, 2006

 

 

 

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Le ciel était trop nuageux pour voir les étoiles / Bastien Mignot

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28. Avril 2017 - 20:00» 22:30
Vendredi 28 avril 2017, 20h

 

Le ciel était trop nuageux pour voir les étoiles
Performance de Bastien Mignot

 

Dans le cadre de la cinquième édition du Printemps des Laboratoires, portant cette année sur le thème d'Extra Sensory Perception, le 28 avril au soir, deux jours après la nouvelle lune, Bastien Mignot nous conviera à passer un temps dans la forêt de sa pièce à venir Un regard suffit à rayer l'invisible. Une pièce pour pierres, humains, animaux, forêts et théâtres qui dépliera le motif du noir dans un rêve d’obscur.

La performance Le ciel était trop nuageux pour voir les étoiles est imaginée comme un acte de divination collectif. Elle contiendra des fragments de ce qui se fera jour dans la future forme. Ensembles, axes, directions, points, lignes, écarts, manques : autant de facettes dont est fait le pelage épais des agencements à venir.

De l’intime s’offrant dans un espace d’exposition multiplié, où les entités invisibles ne seront pas exemptes d’adresses ni de soins. Un espace qui ne cesserait d’arriver et où s’exposeraient, vulnérables, des présences, des matières, des images, des éléments, des objets, des figures. Nous invitant à être, à l’instar des images passantes, les passants crépusculaires du labyrinthe.

 

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Rêver l’obscur c’est défaire son opposition avec la lumière nous dit Starhawk.

Ce rêve d’obscur sera la mise en place d’une expérience esthétique agissante comme un soin et comme une prière.

Par ce rêve d’obscur il s’agira d’extraire tout le noir lumineux du noir ambiant et de rendre le monde visible par sa poussière.

Un rêve d’obscur à la surface des vues du rêve de la peau des nuits.

Comme un rituel de dépossession, une magie blanche de sorcières pour contrer la magie noire en cours dans la grande époque de la circulation des poisons.

Un rêve d’obscur qui sera la caisse de résonance lumineuse d’un présent apocalyptique.

Comme un rituel de réparation du monde.

Comme une métaphysique de la matière ténébreuse.

Pour nous sortir de l'Anthropocène et replacer la figure humaine au cœur d’une tempête de poussières cosmiques.

Dans ce rêve d’obscur qui est la nuit même, la vision nous est rendue mais la capacité de description nous est retirée. Car la description réduirait l’expérience, qui plus est une expérience qui n’existe pas encore.

L’entreprise est boulimique mais elle ne cherche ni l’exhaustivité, ni l’épuisement des possibles. Elle ne sera au contraire qu’une caresse dans l’étendue.



 Bastien Mignot, Un regard suffit à rayer l'invisible_Atlas

 

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Né au début des années 80 à Paris, Bastien Mignot pourrait être danseur, acteur, metteur en scène, performeur ou chorégraphe. Il fut formé au théâtre à l’École Supérieure d’Art Dramatique Pierre Debauche au début des années deux mille. Après avoir été acteur quelques années, il se rapproche de la performance et de la danse contemporaine. C’est là qu’il rencontre Yves-Noël Genod et Massimo Furlan et qu’il entame son propre travail à la fois scénique et plastique. Il collabore notamment avec le photographe Grégoire Édouard et le musicien Clément Vercelletto, son alter ego. C’est avec ce dernier qu’il fonde l’association Les Sciences Naturelles. Entité dans laquelle ils choisissent de mettre ensemble ce qu’ils font chacun et aussi ce qu’ils font ensemble. En 2013, il intègre le master de recherche ex.e.r.ce au Centre Chorégraphique National de Montpellier sous la direction de Mathilde Monnier. On pourrait dire de son travail artistique qu’il consiste en des réinventions de rituels. Que c’est un travail protéiforme et sensible où se rencontrent des inspirations et des obsessions multiples volontairement non hiérarchisées. Les mondes invisibles, la ruine, le paysage et la disparition en sont les principaux champs d'exploration.

LES SCIENCES NATURELLES
NACHLEBEN
LE SPECTRE DU SPECTRE DES SPECTRES
ALORS QU'UN CERTAIN NOMBRE DE CHOSES AVAIENT DISPARU
DU SILENCE DE LA NUIT

 

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Le ciel était trop nuageux pour voir les étoiles / Bastien Mignot

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28. Avril 2017 - 20:00» 22:30
Friday 28th April 2017, 8 p.m.

 

 

Le ciel était trop nuageux pour voir les étoiles
Performance by Bastien Mignot

 

On 28 April, in the evening, two days after the full moon, Bastien Mignot will invite us to spend a while in the forest of his upcoming piece Un regard suffit à rayer l'invisible. A piece for stones, human beings, animals, forests and theatres that will unravel the motif of darkness in a dream of obscurity.

The performance Le ciel était trop nuageux pour voir les étoiles is conceived as an act of collective divination and will contain fragments of what will be revealed in the future form. Sets, approaches, orientations, points, lines, gaps, lacks — all facets making up the thick cloak of the arrangements yet to come.

Intimacy emerging in a multiplied exhibition space in which invisible entities will also be addressed and cared for. A space that never stops happening and in which vulnerable presences, substances, images, elements, objects and figures will be displayed, inviting us to be, like the passing images, the twilight passers-by of the labyrinth.

 

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According to Starhawk, to dream of obscurity is to deconstruct its opposition to light.

This dream of obscurity will implement an aesthetic experiment that will act as a therapy and a prayer.

This dream of obscurity will involve extracting all the luminous darkness from the ambient darkness, making the world visible through its dust.

A dream of obscurity located on the surface of views of the dream of the skin of the night.

Like a ritual of dispossession, a witch’s white magic to counter the black magic at work during the heyday of the circulation of poisons.

A dream of obscurity that will be the light box of an apocalyptic present.

Like a repair ritual for the world.

Like a metaphysics of dark matter.

In order to exit the Anthropocene and relocate the human figure amid a storm of cosmic dust.

In this dream of obscurity that is night itself, vision is returned to us but our capacity for description is withdrawn. For description would reduce experience, an experience which, furthermore, does not yet exist.

The endeavour is bulimic, yet it seeks neither to be comprehensive nor to exhaust all possibilities. On the contrary, it will be but a caress amid the expanse.



 Bastien Mignot, Un regard suffit à rayer l'invisible_Atlas

 

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Born in the early 1980s, Bastien Mignot could be a dancer, an actor, a stage director, a performer or a choreographer. He trained in the dramatic arts at the École Supérieure d’Art Dramatique Pierre Debauche in the early 2000s. After pursuing acting for several years, he began to explore performance art and contemporary dance. This was the point at which he met Yves-Noël Genod and Massimo Furlan and began his own scenic and visual work. He has also collaborated with photographer Grégoire Édouard and with musician Clément Vercelletto, his alter ego. With the latter he founded the organisation Les Sciences Naturelles, through which they combine both the work they pursue individually and the work they do together. In 2013 he enrolled on the Master’s programme ex.e.r.ce at the Centre Chorégraphique National de Montpellier under the supervision of Mathilde Monnier. One might describe his artistic work as consisting in reinventing rituals, as a protean, sensitive project where multiple, intentionally non-hierachised inspirations and obsessions meet. Invisible worlds, ruins, landscape and disappearance are his main areas of exploration.

LES SCIENCES NATURELLES
NACHLEBEN
LE SPECTRE DU SPECTRE DES SPECTRES
ALORS QU'UN CERTAIN NOMBRE DE CHOSES AVAIENT DISPARU
DU SILENCE DE LA NUIT

 

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be for the birds (variation II) / Silvia Maglioni et Graeme Thomson

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2. Juin 2017 - 20:00» 23:00
Vendredi 2 juin 2017, 20h

 

 

be for the birds (variation II)
Performance / Projection de Silvia Maglioni et Graeme Thomson

 

Une forêt dans la brume, il y a 20 millions d’années, vestige d’un monde bien avant l’arrivée des êtres humains ; les sifflements d’un langage en voie de disparition ; la puissance épuisée de morts-vivants, en fuite de la dette. Avec cet éparpillement de graines de fabulation, Silvia Maglioni et Graeme Thomson survolent la circonférence de leur nouveau film en cours, Common Birds, et nous emmènent dans l’écosystème fragile mais toujours en expansion des oiseaux, voletant d’Aristophane à Hitchcock, de John Cage à François-Bernard Mâche jusqu’à Merzbow.



 Silvia Maglioni et Graeme Thomson, Common Birds

 

Silvia Maglioni et Graeme Thomson ont reçu l'aide du CNAP Soutien à une recherche/production artistique

 

 

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