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The Ark : Centre d'experimentation pluridisciplinaire


A Happy Workplace is a Productive One





Selk’nam, Tierra del Fuego (1919)
Image by Martin Gusinde - courtesy Of Grace Ndiritu


The Ark is a post-internet living research/live art project on an epic scale. Part - scientific experiment and part - spiritual experience and is inspired by Ndiritu's own experiences during the last decade, living on and off in New Age communities.

It focuses primarily on the themes of Plants, Biology, Shamanism, Meditation, Raw Food, Psychology, Communities, Education, Architecture and Future of Cities, Democracy & Activism.

The Ark will have no audience for the first 5 days, so the participants can go deep in this process. Instead it will be closed in order to encourage creativity and vulnerability in order to come up with radical, new ways of thinking about life and the problems of today's world. All invitees will be asked to participate and share in each others offerings whether that is a lecture, meditation session, cooking, creating a performance or Non Violent Communication (NVC)  or poetry workshop etc.

Moreover, the ancient Indian Vedic chakra system is the conceptual and energetic foundation for the holistic nature of The Ark i.e. the daily spiritual workshops, academic talks and performance schedule. It is also the inspiration for the visual design of the uniforms, banners, flags and the menu of food which the participants will consume during The Ark.

During this first moment of the project which is closed to the public, they will only be able to follow what is happening inside The Ark using Facebook, Instagram and Twitter. Otherwise, the week will conclude with a public programme on the Saturday 8th and Sunday 9th July 2017

During the week, The Ark will organize its activities in four teams  :

The Spiritual Team ill design purification practices and energetic rituals, to elevate the consciousness of each participant individually and as a group, so that new ideas and ways of thinking about the world's problems will be produced throughout the week. This team will include Grace Ndiritu (Kenya/UK), artist and designer of The Ark community experiment and Rebecca Farr (USA), artist and spitirual workers who will lead all the spiritual workshops during The Ark

The Food Team is inspired by The Ark's guidelines about growing and eating food following the chakra system which will allow the food program to be aligned with the rest of The Ark program of activities. The Ark week is a platform for seeing Food as Curative/Preventive medicine and the expansion of participant's consciousness. Thus, vegan, wild, macrobiotic, ayuverdic and raw cooking are some of the ways that food will be introduced into it. Members of this team are Denise Palma Ferrante(Australia/Italy), head chef, she will design the menu and organize the kitchen at The Ark, Julian Cox (UK), sous chef and radical gardener, he will grow food for The Ark andSue Burge (UK), Sous chef and poet, she will be helping in the kitchen and leading a Food Poetry night during The Ark.

The Art Team will design Daily Performance workshops with all participants, which will take place throughout The Ark leading up to the final public performance on Sat 8 July in the streets of Aubervillers. Urara Tsuchiya (Japan), performance artist, will be leading the performance workshops during The Ark.

The Academic Team will be leading talks and scientific experiments throughout The Ark week, accumulating at the Academic Roundtable on Sunday 9th July 2017. For this, the team includes Petra Carma (Slovenia), sociologist, will focus moderating the Academic Roundtable on doing social testing – group v individual dynamics and doing Non- Violent Communication community building exercises with the participants, Gleb Vyacheslavovich (Russia/Siberia), economist, will focus on BRIC and doing social testing on the subject of intercultural & interracial dialogues with participants, Eric Heist (USA), artist, will focus on the history of communities and the lineage of Biosphere scientific experiments which took place between 1987 to 1994 in Arizona, Kayla Anderson (USA), theorist and artist, will focus on the Anthropocene, Queer & Race Theory, Inter-species relationships and Future communities, Edgardo I. Garrido Perez (Panama/Mexico), biologist, will focus on Plants and Human communities at The Ark and at least Margaret McLaren (USA), philosopher, will focus on India, Gender, Economics & Rural Communities.


 

Mots-clés: 

  • Residency 2017
  • Extra Sensory Perception

"Biographies des invités"

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  • Résidence 2017
  • Extra Sensory Perception

 
BIOGRAPHIES





Kayla Anderson(US) est une artiste pluridisciplinaire vivant à Chicago. Elle a été en résidence et a participé à des incubateurs à la Chicago Artists Coalition et au Hyde Park Art Center de Chicago, ainsi qu’à d’autres programmes hors Chicago, dont le Living Museum de Greensboro. Elle est également boursière en art visuel de la Luminarts Cultural Foundation.
Ses recherches portent notamment sur l'anthropocène, les flat ontologies (modèles de réalité spécifiant que tous les objets, même ceux imaginés, ont le même degré d'être que n'importe quel autre objet), le post-humanisme, la perception non humaine, l'animisme, les récits post-apocalyptiques, l'art médiatique et la technologie.
Son travail a été exposé à travers les États-Unis et dans le reste du monde, dont le Currents International New Media Festival de Santa Fe, l’Institut urbain d'art contemporain à Grand Rapids; le Centre pour la photographie contemporaine de Détroit, le  Festival de courts métrages de montagne en Virginie-Occidentale, le Regis Centre for Art de l'Université du Minnesota, au Projets Gris à Tiong Bahru à Singapour, au Nối Projects à Hanoi au Vietnam. Plus particulièrement à Chicago, elle a exposé au Johalla Projets, Tritriangle, Comfort Station, à la Woman Made Gallery, The Nightingale Cinema, Efrain Lopez Gallery, Roman Susan, et LVL3.
Ses écrits ont été publié dans divers revues et ouvrages, incluant notamment le Leonardo Journal (MIT Press), l’International Awards in Art Criticism (The Royal College of Art), MU TXT (MU Art Space, Eindhoven), Tijdschrift Kunstlicht (University of Amsterdam), The 3D Additivist Cookbook, et Aperture.
En 2016, elle a été artiste et chercheuse à l’Anthropocene Campus de la Haus der Kulturen der Welt (HKW - Maison des Cultures du Monde) à Berlin, et professeure invitée au Dutch Art Institute et à la Gerrit Rietveld Academie aux Pays-Bas. En plus de sa pratique artistique, elle a commissariée plusieurs expositions autour du cinéma, de la vidéo et des nouveaux médias, dont notamment à Chicago Code / Switchà la Woman Made Gallery, Freeze Frame: Artists’ Books and the Moving Imageà la Joan Flasch Artists 'Book Collection et [History] Under Constructionà la Galerie X. Parallèlement, elle organise et mène un groupe de critique mensuel pour les pratiques artistiques féminines appelé Media Grrrl.


Sue Burge(UK) est poète, auteure indépendante et chargée de cours en cinéma à King's Lynn au Royaume-Uni. Elle a travaillé pendant plus de vingt ans à l'Université d'East Anglia à Norwich, enseignant l'anglais, les études culturelles, le cinéma et l'écriture créative, et a été maître de conférences en écriture créative à l'Open University. Sue est un chef d'atelier expérimenté ; elle a animé des sessions à travers le monde, en travaillant avec un grand nombre de personnes - étudiants internationaux, universitaires, retraités professionnels de tous les horizons, toxicomanes en phase de sevrage, adolescents, réfugiés, etc. Elle a beaucoup voyagé pour le travail et le plaisir et a animé des blogues, tel "The Peripatetic Poet" en 2016. L'année dernière, elle a reçu une subvention du Conseil des arts qui lui a permis d'écrire un corpus de poésie en réponse à l'héritage cinématographique et littéraire de Paris. Ses poèmes sont apparus dans des publications telles que The North, Mslexia, The Lampeter Review, Stride, The French Literary Review, Brittle Star, Ink, Sweat and Tears, Cake et Orbis. En janvier 2017, elle collabore avec dix autres poètes sur les réponses au film documentaire de 1916 "Bataille de la Somme". Elle est une végétarienne engagée, adore cuisiner et notamment l’expérimentation culinaire en jouant avec différents goûts.

www.sueburge.uk 



Petra Carman(UK) est chercheuse communautaire titulaire d'un doctorat conjoint européen/international en Communication et Représentations Sociales qui met l’accent particulièrement sur l’étude de la Psychologie Sociale et des Médias. Ses intérêts de recherche incluent les écovillages, la relation homme-nature, la spiritualité et la politique préfigurative. Actuellement, elle est en résidence à l'École de recherche sociale intégrative de Braziers Park à Oxfordshire en Angleterre, où elle travaille, entre autres, à l'élaboration d’activités éducatives alternatives et à la publication de recherches communautaires. Elle est en étroite relation avec le mouvement de l'écovillage, et souhaite dans le futur s’impliquer plus dans le projet Gaia Education, dont l’objectif est d’améliorer la dimension sociale et le regard porté sur le monde au sein d’un programme ecovillage d'éducation.

https://www.researchgate.net/profile/Petra_Carman



Julian Cox(UK) a étudié la géographie sociale à l'université, suite à son intérêt dans la relation entre les gens, l'espace, la nature et la ville. En 2010, il a rejoint en vélo Mumbai depuis Londres, sur une période de 18 mois. Au cours du voyage, il a entrepris plusieurs projets afin de documenter les paysages et expériences traversés. Cette restitution comprend notamment une documentation sur les arrêts de bus de 18 pays différents, une cartographie des campings et un ensemble de dessins quotidiens. À Londres, Julian a géré 2 jardins communautaires : d’une part le jardin terrasse de Southbank Centre et d’autre part le Caravansérail. Dans les deux projets, l'accent était mis sur l'art et le jardinage. Les programmes de participation reflétaient quant à eux les interactions, espaces et champs entre l’art et le jardinage. Aujourd’hui installé à Marseille, il dirige 2 bibliothèques de semences en lien avec des projets de culture. Il continue par ailleurs à dessiner, en mettant plus particulièrement l’accent sur l'espace et les lignes.

http://cargocollective.com/juliancox



Rebecca Farr(US), née en Californie, vit actuellement à Los Angeles, Californie. De sa naissance à aujourd’hui, elle a vécu tout le long de la côte Ouest des États-Unis, et dans différents lieux au Mexique. Rebecca est artiste, praticienne en énergie Reiki et assidue de méditation. Ses diverses études ont été guidées par une curiosité sans fin pour les mots illumination et incarnation. Ses pratiques de la médiation et des rituels inclues notamment le bouddhisme zen, la cérémonie des Natifs Américains (Native based ceremony), la mythologie chrétienne, les pratiques yogiques et hindoues, tout comme la théorie quantique. En tant qu'artiste, Rebecca Farr est représentée par la Klowden Mann Gallery à Los Angeles. Elle a exposé à Los Angeles, San Francisco, Miami, Houston, Istanbul, Rotterdam et dans tout le Pacifique Nord-Ouest. Son travail figure dans des collections privées américaines et internationales. Elle a, par ailleurs et récemment, effectué deux années d'expérience en tant qu’artiste-enseignant’ au département éducatif du Los Angeles County Museum of Art où elle a développé un programme d’ateliers publics menés par des jeunes.

http://www.rebeccafarr.com/



Edgardo I. Garrido-Perez(PM) est né en décembre 1970 à Boca la Caja, un canton afro-caribéen de la ville de Panama au Panama où il a grandit. Après des études de premier cycle à l'École de Biologie de l'University of Panama, il est devenu assistant de terrain auprès de l’antenne biologique du Smithsonian Tropical Research Institute situé sur l’ile Barro Colorado - île artificielle dans le lac Gatun au sein des étendues d’eau du canal de Panama. Par la suite, Edgardo I. Garrido-Perez s’est installé au Mexique afin de poursuivre une thèse auprès du Yucatan Scientific Research Center (Centro de Investigación Científica de Yucatán - CICY) situé dans la Zone Maya du Yucatan. L'Université allemande de Goettingen l'a ensuite accueilli en tant que doctorant où il a soutenu sa thèse puis a travaillé comme post-doctorant. Ses recherches au Panama et au Mexique portaient sur les interactions plantes-plantes, et plus spécifiquement sur les plantes grimpantes se développant sur les arbres. Ayant rapidement pris conscience que la connaissance des plantes dans la zone maya exigeait également une connaissance de l'histoire des interactions homme-forêt en raison des activités, rituels et cosmovisions liées à l’usage des terres, et dans la continuité d’une utilisation des forêts pour se nourrir spirituellement et concrètement, Edgardo a réalisé plusieurs projets sur la sécurité alimentaire en Amérique latine et dans les Caraïbes, incluant la cosmovision, la biodiversité perçue et la communication pour la protection de la nature. Travaillant actuellement sur le changement climatique, Edgardo vérifie la manière dont les humains affectent la diversité des plantes, la composition des espèces ainsi que la capture du dioxyde de carbone. De 2014 à 2016, il a mis en pratique ces études en Amazonie équatorienne en dirigeant une équipe pluridisciplinaire regroupant biologistes, autochtones locaux kichwa, historiens et économistes. Ce projet est aujourd’hui exporté vers l'Europe où les effets des actions humaines sur les forêts sont millénaires.
En tant que maître de conférence, Edgardo applique des méthodes de terrain afin de développer théories et compétences pratiques en introduisant notamment les étudiants dans des projets de recherche et en valorisant leurs capacités à questionner et à acquérir leurs propres savoirs. Actuellement, Edgardo est chercheur associé à l'Herbarium and Botanical Garden de l'Autonomous University of Chiriqui (Université autonome de Chiriqui) au Panama.

http://edgardoga.jimdo.com
Peer-reviewed publications



Margaret A. McLaren (US) est titulaire de la chaire de Philosophie George D. et Harriet W. Cornell au Rollins College à Winter Park en Floride, où elle enseigne la philosophie dans le cadre du Program of Sexuality, Gender, and Women’s Studies (SWAG)..
Elle a reçu son M.A. et Ph. D. en philosophie de l'Université Northwestern. Elle est l'auteur de  Feminism, Foucault, and Embodied Subjectivity (2002, Université de l'État de New York Press). Ses articles sur les questions de genre, sur les femmes et les droits de l'homme, le multiculturalisme, Foucault, le féminisme et l'éthique de la vertu sont parus dans plusieurs revues, y compris Theory and Practice, Journal of Developing Societies, Forum on Public Policy, Philosophy Today, et Hypatia ; tout comme dans des anthologies telles que Feminism and the Final Foucault,  Feminists Doing Ethics, et Florida Without Borders: Women at the Intersections of the Local and Global.
Elle travaille actuellement sur un ouvrage intitulé provisoirement: Transnational Feminist Approaches for Global Gender Justice, où elle soutient que le modèle global pour le changement social et la justice sociale employé par une organisation de femmes de base en Inde pourrait fournir un modèle utile pour une approche féministe transnationale. Le modèle global de justice sociale négocie avec succès certaines tensions omniprésentes dans la théorie féministe et le discours philosophique: entre les droits de l'homme universels et le respect de l'intégrité culturelle, entre les droits politiques et civils et les droits économiques et sociaux, entre le local et le global et entre l'individu et le collectif.

https://rollins.academia.edu/MargaretMclaren



Denise Palma Ferrante(AS), née à Melbourne en 1975, s'installe en Italie en 1993, puis passe 7 ans à Londres entre 1994 et 2001. Elle vit aujourd'hui à Berlin. Elle travaille dans le domaine de la gastronomie depuis 1991. En 1993, elle commence à étudier la cuisine, par passion et nécessité. Elle a vendu et livré des plats végétariens fait maison dans les bars à Londres sur une courte période avant de devenir la barmaid et manager du Two Floors and Hoxton Square Bar & Kitchen pendant plusieurs années. A Berlin, à partir de 2001, elle a travaillé dans le tristement célèbre Ost Gut/Panorama Bar devenu après sa fermeture le Berghain. A compter de 2016, elle arrête ces activités. Tout au long de cette période, elle a développé une pratique artistique via les médium suivant : photographie, sculpture (avec de la nourriture), performance et installation. En 2009, en collaboration avec Benjamin Huseby, elle a fondé le «Bistro», un club de souper mensuel organisé en collaboration avec le collectif d’artistes basso. Le club de souper s’était concentré sur des aliments de saison, locaux et fourragers, tous fait à partir de rien. Cela a attiré son attention sur la restauration événementielles dans le monde de l’art. En 2013, elle a travaillé en tant que producteur / organisateur d'événements culinaire. À partir de 2013-2016 a été curatrice culinaire pour le Foreign Affairs festival à la Haus der Berliner Festspiele de Berlin (un des théâtres les plus importants de la capitale). En 2016, elle commencé à travailler avec Bite Club Berlin, un marché alimentaire d'été. En 2014, elle a fondé l'OLIB CSA, un groupe agricole parrainé par la communauté qui reçoit des légumes biologiques directement de OLIB, une ferme biologique collective anarchiste à l'extérieur de Berlin, en échange de travaux agricoles et une redevance mensuelle. En 2016, elle est devenu un professeur de yoga tout en continuant ses études de yoga.

http://bistroinourstudio.blogspot.in/?m=1
http://www.berlinerfestspiele.de/de/aktuell/festivals/berlinerfestspiele/archiv_bfs/archiv_programme_bfs/foreign_affairs/start.php
http://biteclub.de/
http://olib-ev.org/



Urara Tsuchiya (JA) est née en 1979 au Japon, elle vit et travaille à Glasgow, en Écosse. Artiste, elle travaille principalement avec les medium de la performance, de la vidéo, de la céramique, mais également via des événements publics au cours desquels elle fait souvent intervenir des éléments de sculpture composée de matériaux souples et mous, des costumes et de l’alimentation cuisinée maison. L’ensemble de ces éléments fonctionnent comme des accessoires afin d’établir un environnement alternatif et propice à l'émergence de  comportements sortant de l’ordinaire.

http://glasgowinternational.org/artists/urara-tsuchiya


Gleb Vyacheslavovich Toropchin (RU), né en 1990, enseigne en tant que professeur agrégé au département des langues étrangères (Programmes techniques) et au département de l'économie mondiale, des relations internationales et de droit à l’Université d'Etat de Novosibirsk (Russie). Diplômé Summa Cum Laude de l'Université d'Etat de Kemerovo en 2012, il est sorti major de la filière Relations internationales, traduction et interprétation (anglais et allemand). Il possède par ailleurs un Ph.D. en histoire moderne et contemporaine, validé à l’Université d’Etat de Tomsk State en 2015. Enfin, il participe régulièrement à des conférences et à des forum internationaux en Russie, aux Émirats Arabes Unis, en Allemagne, en Azerbaïdjan, en Suisse, en France, en Autriche et au Kazakhstan et a publié plus de 60 articles scientifiques (y compris une monographie imprimée en Allemagne).

http://ciu.nstu.ru/kaf/persons/75783
https://nstu-uni.academia.edu/GlebToropchin

 

 

"Biographies"

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  • Residency 2017
  • Extra Sensory Perception

 
BIOGRAPHIES





Kayla Anderson (US) is an interdisciplinary artist, writer, and organizer based in Chicago. She has participated in artist residencies and incubators at the Chicago Artists Coalition and Hyde Park Art Center, Chicago, IL; Elsewhere: A Living Museum, Greensboro, NC; and ACRE, WI. She is a Visual Arts Fellow of the Luminarts Cultural Foundation. Her research interests include the Anthropocene, flat ontologies, post-humanism, non-human perception, animism, post-apocalyptic narratives, media art and technology. Her writing has been published in Leonardo Journal (MIT Press), the International Awards in Art Criticism (The Royal College of Art), MU TXT (MU Art Space, Eindhoven), Tijdschrift Kunstlicht (University of Amsterdam), The 3D Additivist Cookbook, and Aperture. In 2016 she was a participating artist and researcher at the Anthropocene Campus at Haus der Kulturen der Welt (HKW), Berlin and a Visiting Tutor at the Dutch Art Institute and the Gerrit Rietveld Academie in the Netherlands. In addition to her art practice, she has curated several exhibitions focusing on film, video, and new media art, including Code/Switch at Woman Made Gallery, Freeze Frame: Artists’ Books and the Moving Image at the Joan Flasch Artists’ Book Collection, and [History] Under Construction at Gallery X, Chicago, IL. In her spare time, she organizes a monthly critique group for feminine spectrum media artists called Media Grrrl.

http://kaylanderson.com/writing-2/


Sue Burge (UK) is a poet and freelance creative writing and film studies lecturer based in King’s Lynn in the UK. She worked for over twenty years at the University of East Anglia in Norwich teaching English, cultural studies, film and creative writing and was an Associate Lecturer in Creative Writing with the Open University. Sue is an experienced workshop leader and has facilitated sessions all over the world, working with a wide range of people – international students, academics, retired professionals from all walks of life, recovering addicts, teenagers and refugees. She has travelled extensively for work and pleasure and spent 2016 blogging as “The Peripatetic Poet”. Last year she received an Arts Council grant which has enabled her to write a body of poetry in response to the cinematic and literary legacy of Paris. Her poems have appeared in publications such as The North, Mslexia, The Lampeter Review, Stride, The French Literary Review, Brittle Star, Ink, Sweat and Tears, Cake and Orbis. In January 2017 she collaborated with ten other poets on responses to the 1916 documentary film “Battle of the Somme”. She is a committed vegetarian, loves cooking and experimenting with different tastes and spent many years as an allotment holder. 

www.sueburge.uk 



Petra Carman (Slovenia) is a community researcher holding a European/International Joint PhD in Social Representations and Communication with a special focus on Social Psychology and media studies including cults and criminal forensics. Her research interests include ecovillages, human-nature relationship, spirituality, and prefigurative politics. Currently, she is a resident of the Braziers Park School of Integrative Social Research where she is, among others, working on developing alternative educational events and publishing community research. She has strong ties with the ecovillage movement, and in the future aims to be more involved with Gaia Education, facilitating social and worldview dimensions of ecovillage design education.

https://www.researchgate.net/profile/Petra_Carman



Julian Cox (UK) studied social geography at university which sparked an interest in the relation between people, space, nature and the city. In 2010 he spent 18 months cycling from London to Mumbai. During the voyage he undertook several projects which documented the landscapes and experiences. These included: A documentation of bus stops through 18 countries, mapping campsites and a daily drawing. In London Julian has managed 2 community gardens; Southbank Centre roof garden and the Caravanserai. In both projects the focus was on art and gardening and the participation programmes reflected both fields and the space between them. Now he is based in Marseille where he runs 2 seed libraries and related growing projects and continues to draw, with a particular focus on space and lines.

http://cargocollective.com/juliancox



Rebecca Farr (USA) is an artist, Reiki energy worker and devoted practitioner of meditation. Her various studies have been guided by an endless curiosity of two words: enlightenment and embodiment. Her mediation and ritual practices have included Zen Buddhism, Native based ceremony, Christian mythology, Yogic and Hindu practices and quantum theory. As an artist, Rebecca is represented by Klowden Mann Gallery in Los Angeles and has exhibited in Los Angeles, San Francisco, Miami, Houston, Istanbul, Rotterdam, and throughout the Pacific Northwest. Her work is held in private collections both nationally and internationally. She recently completed two years as faculty artist in the education department at the Los Angeles County Museum of Art where she developed a program for youth driven public works. 

http://www.rebeccafarr.com/



Edgardo I. Garrido-Perez (PM), born and grown in Boca la Caja, an Afro-Caribbean township in Panama City, Panama, on late December 1970. Undergraduate studies at the Biology School of the University of Panama. Five years experience as field assistant at Smithsonian Tropical Research Institute -Barro Colorado Island Biological Station helped to perform his English and Field Biology passion. Then, Edgardo moved to Mexico for Ph.D studies in the Mayan Zone (Yucatan Scientific Research Center -Spanish Acronym: CICY). Germany's University of Goettingen welcomed him as Ph.D student where he got "magna cum laude" and then worked as Post-Doctoral fellow. His research in Panama and Mexico were about plant-plant interactions; particularly climbing plants related to trees. Yet Edgardo rapidly understood that achieving knowledge from plants in the Mayan Zone demands to learn from the history of human-forest interactions because of the activities, rituals, and cosmovisions related to land-use. Humans use forests for both spiritual and concrete food so Edgardo made some projects on food security in Latin America and the Caribbean, ranging from cosmovision, perceived biodiversity, and communication for Nature conservation by adjusting discourse based on the texts of Salsa songs. Currently working on Global Change, Edgardo checks how humans affect plant diversity, species composition, and capture of Carbon Dioxide. From 2014-2016 he has made it in the Ecuadorian Amazon by leading a multidisciplinary team combining biologists, local Kichwa indigenous, historian, and economists; the project is now in expansion to Europe -where human effects on forests are millenary. For studying human-forest relationships, Edgardo's methods range from numerical ecology to ethnography. As a lecturer, Edgardo applies field-based methods so both theories and practical skills are developed by introducing students into research projects and empowering their capabilities to formulate questions and acquire their own knowledge. Edgardo is Research Associate at the herbarium and Botanical Garden of the Autonomous University of Chiriqui, Panama.

http://edgardoga.jimdo.com
Peer-reviewed publications



Eric Heist (USA), as multimedia artist and co-founder of the alternative arts organization Momenta Art, explores the complexities of the relationship between the individual and the group. Investigating social politics, feminism, post-colonialism, cultural critique and critical race and class analysis, Momenta Art began as an exhibition space in Philadelphia in 1986. Founded by Heist along with artists Donna Czapiga, James Mills, Christina LaSala, and Timothy Aubry, the space relocated to New York in 1990, where it remains a presence of art making and cultural critique. Heist’s work is deeply connected to these ideas, often using cultural and historical reference to explore the dynamics of community and complex support systems. In addition to his work as the Director of Momenta Art, Heist has had shows at Schroeder Romero, Brooklyn, NY, Leslie Heller Gallery, New York, Invisible-Exports, New York, Islip Art Museum, East Islip, New York, and Brooklyn Museum of Art, Brooklyn, NY.

http://eutopia.us/eric-heist/
http://www.artspace.com/eric-heist


Margaret A. McLaren (USA) holds the George D. and Harriet W. Cornell Chair of Philosophy at Rollins College in Winter Park, Florida where she teaches Philosophy and in the Program of Sexuality, Gender, and Women’s Studies (SWAG). She received her M.A. and Ph. D. in philosophy from Northwestern University. She is the author of Feminism, Foucault, and Embodied Subjectivity (2002, State University of New York Press). Her articles on gender issues, women and human rights, multiculturalism, Foucault, feminism, and virtue ethics have appeared in several journals, including Social Theory and Practice, Journal of Developing Societies, Forum on Public Policy, Philosophy Today, and Hypatia, and book anthologies including, Feminism and the Final Foucault, Feminists Doing Ethics, and Florida Without Borders: Women at the Intersections of the Local and Global. She is currently working on a book tentatively titled: Transnational Feminist Approaches for Global Gender Justice, where she argues that the comprehensive model for social change and social justice employed by some grassroots women's organization in India could provide a useful model for a transnational feminist approach. The comprehensive social justice model successfully negotiates some pervasive tensions in feminist theory and philosophical discourse: between universal human rights and respecting cultural integrity, between political and civil rights and economic and social rights, between the local and the global, and between the individual and the collective.

https://rollins.academia.edu/MargaretMclaren



Denise Palma Ferrante (AUSTRALIA/ITALY), began studying cooking in 1993 out of passion and necessity. Eventually began selling/delivering home cooked vegetarian food to bars in London for a short period before taking over as a barman and manager at Two Floors and Hoxton Square Bar & Kitchen for several years. Once in Berlin in 2001 began working in the now infamous Ost Gut/Panorama Bar, which, once closed down, turned into Berghain. Retired from this in 2016. Throughout this period developed artistic practice through the mediums of photography, sculpture (with food), performance and installation. In 2009, together with Benjamin Huseby, founded the 'Bistro', a monthly supper club held in conjunction with the basso artists collective. The focus of the supper clubs was seasonal, local and foraged foods all made from scratch. This turned my focus onto catering and food events within the art industry. In 2013 began work as a food event producer/organiser. From 2013-2016 was the food curator for the Foreign Affairs festival at the Haus der Berliner Festspiele. In 2016 I began work with Bite Club Berlin, a summer street food market. In 2014 founded the OLIB CSA, a community sponsored agricultural group that receives organic vegetables directly from OLIB, an Anarchist collective organic farm outside of Berlin, in exchange for farm work and a monthly fee. Also in 2016 became a yoga instructor and am currently continuing my studies in yoga.

http://bistroinourstudio.blogspot.in/?m=1
http://biteclub.de/



Urara Tsuchiya (JA) lives and works in Glasgow, Scotland.
She works mainly with performance, video, ceramics, and live events, often incorporating soft sculpture, costumes, and home cooking. These function as props to set up an alternate environment for out of the ordinary behaviours to take place.

http://glasgowinternational.org/artists/urara-tsuchiya


Gleb Vyacheslavovich Toropchin (RU), born October 3, 1990, Associate Professor at Novosibirsk State Technical University, Foreign Languages Department (Technical Programmes); Novosibirsk State University of Economics and Management, Department of Global Economy, International Relations and Law. Graduated Summa Cum Laude from Kemerovo State University in 2012, majors: International Relations; Translation & Interpretation (English and German). Obtained Ph.D. in Modern and Contemporary History (Cand. Sc. in History) at Tomsk State University in 2015. Took part in international conferences and fora in Russia, UAE, Germany, Azerbaijan, Switzerland, France, Austria and Kazakhstan. Published more than 60 scholarly papers (including a monograph printed in Germany).

http://ciu.nstu.ru/kaf/persons/75783
https://nstu-uni.academia.edu/GlebToropchin

 

 

The Ark / public programme

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THE ARK / PUBLIC PROGRAMME OF THE WEEK END

Saturday 8th and Sunday 9th July 2017

[ All this programme could be modified ]



Saturday 8th July 2017

5 - 7 p.m.   --   Party for the Animals (PFTA), public performance

Led by Urara Tsuchiya (artist and performer, Japan) along with The Ark participants. On the streets of  Aubervillers The Ark will present a playful, cheeky, interactive performance entitled Party for the Animals (PFTA). It will use the visual language of political protests such as placard signs and costumes, to highlight its Reverse Darwinism campaign to bring extinct animals back to life.
 

7 - 9 p.m.   --   Barbecue with DJ set at les Laboratoires

DJ music - Tropical Bass, Electro and World Music
Bring your instruments if you want to join and jam!

9 - 11 p.m.  --  Outdoor Film Screening A Quest For Meaning at Les Laboratoires

A Quest For Meaning, director Nathanaël Coste and Marc de la Ménardière
Original French Language with English subtitles. Two childhood friends travel the world to meet some of the greatest thinkers of our time. This incredible voyage, full of moments of doubt and moments of joy, will lead them to question the very beliefs that have shaped Western civilization. This film captures the change in human consciousness currently happening all over the planet, and the desire to live in harmony with oneself and the world.

 


Sunday 9th July 2017

10 a.m.  --  Public Purification Ritual

Members of the public will have the opportunity to experience what it is like to be participant in The Ark by taking part in a mass group purification ritual before entering the conference.

Academic Roundtable
Led by moderator Petra Carman (sociologist on Criminal Forensics, New Age communities & Cults,  Slovenia), with The Ark academics Kayla Anderson (theorist - Anthropocene &  Future communities involving queer & race theory & inter-species relationships, USA), Edgardo I. Garrido-Perez (Biologist - Plants and Human Cultures, Panama/Ecuador), Margaret A. McLaren (Gender & Third World Feminism philosopher, USA), Eric Heist (artist - History of communities and Biosphere lineage) & Gleb Vyacheslavovich Toropchin (Economist BRIC & intercultural dialogues, Russia)
 
11 a.m. - 1 p.m.   --   Morning Session

Discussions on the followings topics:
Ecology and Capitalism
Peace and Security

2  - 5 p.m.   --   Afternoon Session

Discussions on the followings topics:
Spirituality and Economics
Communauty and Culture



The Ark / Programme public

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THE ARK / PROGRAMME PUBLIC DU WEEK END

Samedi 8 et Dimanche 9 juillet 2017

[ L'ensemble de ce programme est susceptible de modifications ]



Samedi 8 juillet 2017

17h - 19h   --   Party for the Animals (PFTA), performance publique

Performance publique menée par Urara Tsuchiya (artiste performeuse japonaise) avec les participants de The Ark, dans les rues d'Aubervilliers.
Il s'agira d'une performance ludique, effrontée et interactive qui s’inspirera du vocabulaire visuel des manifestations politiques, avec des affiches et les costumes animaliers, dans l'objectif d'appuyer une campagne de Reverse Darwinism (Évolution inversée) afin d'essayer de stopper l'extinction de certaines races d’animaux.
 

19h - 21h   --   Barbecue public avec DJ set aux Laboratoires

Les orientations musicales de ce DJ set iront de la Tropical Bass à l’Electro en passant par la World Music.
Chacun est conviés à venir munis de son instrument s'il souhaite se joindre à la jam session.

21h - 23h  --  Projection en plein air du film A Quest For Meaning aux Laboratoires

Film de Nathanaël Coste et Marc de la Ménardière en français sous-titré en anglais. Deux amis d'enfance parcourent le monde pour rencontrer certains des plus grands penseurs de notre temps. Ce voyage incroyable, plein de moments de doute et de joie, les amènera à remettre en question les croyances mêmes qui ont façonné la civilisation occidentale. Ce film capte le changement qui a lieu en ce moment dans la conscience humaine sur toute la planète, associé au désir de vivre en harmonie avec soi et le monde.
 


Dimanche 9 juillet 2017

10h  --  Rituel public de purification

Ce rendez-vous matinal est une occasion offerte au public de venir expérimenter ce qu’auront vécu les participants à The Ark en prenant part à un rituel de purification de groupe avant d’assister à la conférence.


Une discussion publique sur le modèle de la table ronde faisant intervenir l’ensemble des participants du projet ayant vécu aux Laboratoires durant la semaine The Ark sera proposée. La modération sera assurée par Petra Carman (sociologue - Médecine légale criminelle, Communautés et cultures New Age), avec la participation de Kayla Anderson (Théoricienne - Anthropocène, Communauté du Future impliquant les théories Queer et de race, et relations interespèces),  Edgardo I. Garrido-Perez (Biologiste - Cultures des plantes et humaines), Margaret A. McLaren (Philosophe - Théories du genre et Féminisme de troisième génération), Eric Heist (artiste - Histoire des communautés et  of communities et lignée de Biosphère II) et Gleb Vyacheslavovich Toropchin (économiste - BRIC et dialogues interculturels).
 
11h - 13h   --   Session du matin 

Discussions, rencontres et conférences portant sur les thèmes suivantes :
Ecologie et Capitalisme
Paix et Sécurité

14h - 17h   --   Session de l’après midi

Discussions, rencontres et conférences portant sur les thèmes suivantes :
Spiritualité et Économies
Communauté et Culture



Last Session – working in situ in somebody else’s body of work

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22. Mars 2017 - 13:00» 14:30
Wednesday 22nd March 2017, 1 p.m.



Last Session
                –  working in situ in somebody else’s body of work
 


As part of the seminar proposed by Laurent Pichaud at Les Laboratoires d’Aubervilliers, Performer la recherche, the 5 sessions on Deborah Hay will try to show what the specific position of artist-research can offer a field of study that is typically theoretical.

A hybrid form, somewhere between an academic format and situated performance, these 5 sessions present and stage different questions stimulated by this research:

• methodological questions: how does a dancer go about archival work without any particular methodology? How to stage accounts of experiences, different perspectives, and danced passages?

• the writing question: what might the specificity of a choreographer’s writing be? And that of a translation carried out by a dancer? How might interpretation on the stage inform the task of translating?

• a choreographic question: how might we apprehend Laurent Pichaud (who tends to work off stage, in public spaces) choice to work in situ in the body of work of another artist?

• finally, a scenic question: each session will be grounded in a specific address to the spectator. Theatrical frontality, in situ work in the Les Laboratoires d’Aubervilliers spaces, shared spaces, circular arrangements, projections (screenings?)… will indeed be engaged with as a set of tools to present as faithfully as possible the diversity of perspectives and experiences that have developed over the last 10 years.

 

Free entrance on booking
at reservation@leslaboratoires.org or at 01 53 56 15 90





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Dernière séance – Faire de l'in situ dans l'œuvre de quelqu'un d'autre

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22. Mars 2017 - 13:00» 14:30
Mercredi 22 mars 2017, 13h



Dernière séance 
                –  Faire de l'in situ dans l'œuvre de quelqu'un d'autre




Dans le cadre du séminaire proposé par Laurent Pichaud aux Laboratoires d'Aubervilliers, Performer la recherche, ces 5 séances sur Deborah Hay vont tenter de donner à voir et à entendre ce qu’une spécificité d’artiste chercheur permet à un champ de recherche habituellement théorique.

Forme hybride entre format universitaire et performance située, ces 5 séances restitueront en scène différentes questions qu'une telle recherche a stimulé :

• questions méthodologiques : comment un danseur fait un travail dans des archives sans méthodologie particulière ? comment mettre en scène des récits d’expériences, des points de vue différenciés, des extraits dansés ?

• question d’écritures : que serait la spécificité d’un écrit fait par une chorégraphe ? que serait la spécificité d’une traduction faite par un danseur ? En quoi l’interprétation en scène informe un travail de traduction ?

• question chorégraphique : que serait, pour Laurent Pichaud, de faire de l'in situ dans l'œuvre d'une autre artiste, lui qui travaille habituellement hors plateau dans des espaces publics ?

• question scénique enfin : chaque séance s’appuiera sur une forme d’adresse au spectateur spécifique. Frontalité théâtrale, in situ dans les espaces des Laboratoires d’Aubervilliers, espaces co-partagés, disposition en cercle, projections… seront en effet autant d’outils pour restituer au mieux la diversité des points de vue et des expériences menées depuis 10 ans.

 

Entrée libre sur réservation
à reservation@leslaboratoires.org ou au 01 53 56 15 90



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Par-delà des murs et des vitrines

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24. Mars 2017 - 20:00» 22:30
Vendredi 24 mars 2017, 20h



 

In conclusion of this three days workshop programmed at Les Laboratoires d'Aubervilliers by the Réseau Cinéma (Cinema Network), a screening is offered that will be followed by a discussion with the artist and film director Mohamed Bourouissa. This closing event, open to the public, will be articulated between three films that, while filming objects and bodies, question the possibility of a post-ethnographic look.


Films will be :

The Visitor (2007 – 15 min.) by Uriel Orlow, a photo-essay documenting the artist’s visit to the Kingdom of Benin in Nigeria. The conversation between the king and the artist addresses the plundering of the famous Benin Bronzes by Britain in 1897. In this encounter, these absent objects act as a medium through which to interrogate the possibilities of dialogue grounded in historical violence.

Temps mort (2009 – 18 min.) by Mohamed Bourouissa was made in collaboration with a convict via SMS and MMS using a mobile phone smuggled into a prison. The camera becomes a key medium enabling dialogue through the prison walls. The low-definition images not only demonstrate the constraints inflicted on the bodies of the incarcerated, but also establish a link with the artist, located on the outside.

Occidente (2016 – 20 min.) by Ana Vaz - film-poem that invokes the colonial history signs while moving them.


Free entrance on reservation
at reservation@leslaboratoires.org or 01 53 56 15 90



Uriel Orlow, stills from The Visitor (2007)


 Mohamed Bouroussia, still from Temps mort (2009)

 

Ana Vaz, stills from Occidente (2016)

 

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Par-delà des murs et des vitrines

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24. Mars 2017 - 20:00» 22:30
Vendredi 24 mars 2017, 20h


 

En clôture du workshop de 3 jours organisé aux Laboratoires d'Aubervilliers par le Réseau Cinéma, une soirée de projection publique est proposée, suivie d'une discussion en présence de l'artiste et réalisateur Mohamed Bourouissa. Cette soirée s'articulera autour de trois films qui, tout en filmant des objets et des corps, interrogent la possibilité d’un regard post-ethnographique.


Les films proposés sont :

The Visitor (Le visiteur, 2007 – 15 min.) de Uriel Orlow, photo-essai autour de la visite de l’artiste au royaume du Bénin, au Nigéria. La conversation entre le roi et l’artiste aborde le rapt des fameux bronzes du Bénin par la Grande Bretagne en 1897. Les objets, bien qu’absents, se font le vecteur de cette rencontre qui interroge les modalités de dialogue possible à partir de la violence historique.

Temps mort (2009 – 18 min.) de Mohamed Bourouissa a été réalisé en collaboration avec un détenu via SMS et MMS, grâce à un téléphone portable introduit clandestinement en prison. Le médium de la caméra devient un vecteur clef pour permettre le dialogue par delà les murs carcéraux. Les images en basse résolution rendent non seulement compte de la contrainte imposée aux corps des détenus, mais établissent aussi une passerelle avec l’artiste, resté à l’extérieur.

Occidente (2016 – 20 min.) de Ana Vaz - film-poème qui invoque les signes de l'histoire coloniale tout en les déplaçant. Ils ressurgissent dans les objets, dans les corps et les regards, et se font bouleverser par les images.


Entrée libre sur réservation
à reservation@leslaboratoires.org ou au 01 53 56 15 90



Uriel Orlow, extraits de The Visitor (Le visiteur, 2007)


 Mohamed Bouroussia, extrait de Temps mort (2009)


 

Ana Vaz, extraits de Occidente (2016)

 

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Présentation

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Réseau Cinéma



Le réseau cinéma rassemble plusieurs écoles d’art qui revendiquent le cinéma tant comme pratique que comme espace de réflexion.

Le programme en cours propose un projet de film collectif à partir de musées ethnographiques et de jardins d’origine coloniale.

Lors du premier workshop commun lié à ce programme, accueillit aux Laboratoires d'Aubervilliers du 22 au 24 mars 2017, il s’agira d’expérimenter, sur un plateau de tournage partagé, plusieurs scénarios de traduction du travail déjà engagé. Si le principe du musée ethnographique et du jardin tropical consiste à classer, à diviser, à hiérarchiser des cultures et des territoires par le biais des objets ou par celui de la flore et de la faune, en quelle mesure le cinéma peut-il inventer des démarches qui outrepassent ces divisions ?

Pendant les trois jours de workshop, les étudiant.e.s et enseignant.e.s réuni.e.s, tenteront d’opérer un déplacement entre leurs recherches jusque-là ancrées dans leurs villes respectives et le territoire d’Aubervilliers. Ils  essaieront d’élaborer un dispositif qui laisserait entrevoir ce que le théoricien Achille Mbembe a appelé un « anti-musée » : si le musée est
« un espace de neutralisation et de domestication de forces qui, avant leur muséification, étaient vivantes », l’anti-musée serait « en rien une institution, mais la figure d’un lieu autre, celui de l’hospitalité radicale. »

La dernière journée de travail aura lieu en présence de l’artiste Mohamed Bourouissa, et se concluera par une soirée publique de projection, le vendredi 24 mars 2017, à 20h.



Avec la participation de l'ESAD Valence-Grenoble / Lotte Arndt, Florence Lazar, François Nouguiès, Yaël Perlman ; l'ESBA Talm (Angers) / Judith Abensour, Thomas Bauer ; l'ESADTPM (Toulon) / Serge Le Squer, Cédric Vincent ; l'ESDAMM (Marseille) / Vanessa Brito, Lise Guéhenneux ; l'ENSA-Bourges / Giovanna Zapperi ; et l'ESAAix / Paul-Emmanuel Odin






 

 

 

Participez au projet de Lenio Kaklea !

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Questionnaire
Encyclopédie Pratique, collecte d'Aubervilliers 2017

 

L’Encyclopédie Pratique cherche à collecter une ou plusieurs de vos pratiques. Notre ambition est de créer une collection d’environ 1 000 pratiques, une vaste collection de techniques que chacun de nous invente pour survivre ou resister au quotidien, pour accepter ou transformer la réalité de son corps, que cette pratique soit fastidieuse ou joyeuse, intime ou collective.

Téléchargez le formulaire en cliquant sur l'image ci-dessous et contribuez à l’Encyclopédie Pratique, collecte d’Aubervilliers en nous retournant votre questionnaire rempli par email à p.simon@leslaboratoires.org



 


En ouvrant le questionnaire avec Acrobat il est possible de le remplir directement en ligne et d'ainsi le retourner par email sans avoir à l'imprimer.



 

Presentation

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Encyclopédie Pratique, collecte d’Aubervilliers

 
"Everyone has practices — be they intimate or collective, spiritual or physical, original or dull; invented practices, learned practices; pleasant, fastidious practices, social practices, invisible practices. Gradually, habits establish themselves as rituals — doing the washing up, sewing, praying, going shopping, boxing, shaving, redering, taking public transportation, posting videos, photographing cans on the street, listening to reggae, wandering around in construction sites...
My own practice entails collecting practices. With the Encyclopédie Pratique de la Ville d’Aubervilliers, I hope to create an extensive corpus of practices of the town inhabitants and regular visitors of Les Laboratoires d’Aubervilliers that will be published in book and serve as material for a choreographic piece".

Lenio Kaklea

 

 

picture_all rights reserved

For her residency at Les Laboratoires d’Aubervilliers beginning January 2017, Lenio Kaklea is proposing a project anchored in Les Laboratoires site itself and in the specific context of the town of Aubervilliers near Paris. She will be concerned with interrogating the social body by working on an Encyclopédie PratiqueA Practical Encyclopedia— and more specifically by collecting a set of physical practices connected to Aubervilliers, to its residents, and to regular visitors of Les Laboratoires d’Aubervilliers.

A Practical Encyclopedia is a site-specific project in progress the artist/choreographer has been working on since 2016. The project has a real anthropological dimension and draws more specifically on Marcel Mauss’s famous text Techniques of the Body, published in the original French in 1934. In the text, the French anthropologist suggests that utilitarian gestures are as diverse and multiple as languages:

        “I call technique an action which is effective and traditional (and you
         will see that in this it is no different from a magical, religious or
         symbolic action). It has to be effective and traditional. There is no
         technique and no transmission in the absence of tradition. This
         above all is what distinguishes man from the animals: the
         transmission of his techniques and very probably their oral
         transmission.”

         __ Marcel Mauss, Techniques of the Body, 1973 (1934) - [1].


Through her project, Lenio Kaklea hopes to begin an inquiry to better grasp and reveal the great diversity of movements in human culture, among other things through a catalogue of our bodily practices in human culture. She also hopes this research will be an opportunity to bring into relief the contemporary relationship to food, decoration, technology, love, sex, nature, spirituality, the economy, work, death, entertainment, (health)care, housekeeping, etc.

An initial version of the project was produced and presented as part of another artistic residency, À Domicile, in September 2016 in Guissény (a village in Brittany with a population of 1886). The project took shape as a collection of 48 practices. As part of her residency at Les Laboratoires, Lenio Kaklea intends to pursue this research and the attendant collecting work in the town of Aubervilliers, which has a much larger population, which will therefore enable her to establish a far greater collection. The artist’s objective is to gather between 300 and 800 portraits.

The work process will be organised into 3 stages. The first phase, which will involve gathering practices among the town’s inhabitants and regular visitors of Les Laboratoires, will entail wandering the area in order to seek out practices to be gathered. During the second phase, the responses collected will be used to put together brief texts/portraits — a writing-up phase that will be carried out by Lenio Kaklea, Lou Forster and Oscar Lozano. The texts will then be used as raw material for a choreographic piece which will be an exploration of this social bodyscape.

Finally, the research and collection project will lead to the publication of a text in several languages that will provide a sort of portrait of Aubervilliers, as well as the production of a choreographic piece — a solo work that will be performed by Lenio Kaklea and shown at Les Laboratoires d’Aubervilliers.

 

 

 

 

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Encyclopédie Pratique, collecte d'Aubervilliers is a project of Lenio Kaklea created in collaboration with :
Lou Forster (researcher curator)
Oscar Lozano (assistant of research)
Agnès Henry/extrapole (administrative care)
and Anne Becker/bureau PLATÔ (production and diffusion).

and supported by the Département de la Seine-Saint-Denis

 


__________________________

(1)  Les Techniques du corps is lecture done by Marcel Mauss, the 17th of May 1934 in the presence of the Société de Psychologie, and published for the first time by the Journal de Psychologie, vol. xxxii, no 3-4, 15th March-15th April 1935. Marcel Mauss studied the notion of the « technique du corps », and its difference between cultures.

 

Présentation

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Encyclopédie Pratique, collecte d’Aubervilliers


« Tout le monde a des pratiques. Des pratiques intimes ou collectives, spirituelles ou corporelles, originales ou banales; des pratiques inventées, des pratiques apprises, des pratiques plaisantes ou fastidieuses, des pratiques sociales ou invisibles. Des habitudes se sont doucement constituées en rituels - faire la vaisselle, de la couture, la prière, du shopping, de la boxe, se raser, roder, prendre les transports en commun, poster des vidéos, photographier des canettes dans la rue, écouter du reggae, se promener dans des chantiers.
Ma pratique est de collecter des pratiques. Avec le projet de l’Encyclopédie Pratique - collecte d’Aubervilliers, je souhaite créer un corps vaste de pratiques des habitants de la ville et des habitués des Laboratoires qui seront éditées dans un livre et serviront de matériaux à une pièce chorégraphique ».

Lenio Kaklea

 

image_tous droits réservés


Pour sa résidence aux Laboratoires d’Aubervilliers démarrée en janvier 2017, Lenio Kaklea propose un projet qui s’ancre sur le site et le contexte spécifique d’Aubervilliers. Il s’agira d’interroger l’idée de corps social via la création d’une Encyclopédie Pratique, et plus précisément d’une collection des pratiques corporelles liées à Aubervilliers et aux habitués des Laboratoires.

L’Encyclopédie Pratique (A Practical Encyclopedia) est un projet site-specific en cours conçu et développé par l’artiste et chorégraphe depuis 2016. Le projet recèle une réelle dimension anthropologique et prend plus spécifiquement sa source dans le célèbre texte de Marcel Mauss, Les Techniques du corps, publié en 1934. Au sein de ce texte, l’anthropologue français suggère que les gestes utilitaires sont aussi divers et multiples que les langues le sont :

   « J’appelle technique un acte traditionnel et efficace et il doit être à
      la fois traditionnel et efficace. Il n’y a pas de technique ou de
      transmission sans tradition. Voici comment les humains se différencient
      des animaux : par la transmission de leurs techniques et probablement
      par la dimension orale de leur transmission ».
      __ Marcel Mauss, Les Techniques du Corps (1), 1934.

A travers son enquête, Lenio Kaklea souhaite entamer un travail de recherche pour cerner et révéler l’immense diversité des mouvements dans la culture humaine, via notamment la réalisation d’un catalogue de ses pratiques corporelles. Elle souhaite également que cette enquête soit aussi l’occasion de révéler notre relation contemporaine à la nourriture, à l’ornement, à la technologie, à l’amour, au sexe, à la nature, à la spiritualité, à l’économie, au travail, à la mort, au divertissement, aux soins, à l’entretien ménager, etc.

Une première version de ce projet a été produit et présenté dans le cadre de la résidence artistique À Domicile en septembre 2016 à Guissény (village de 1.886 habitants situé en Bretagne). Le projet a pris la forme d’une collection de 48 pratiques. Dans le cadre de sa résidence aux Laboratoires, Lenio Kaklea souhaite poursuivre ce travail et la collecte qui l’accompagne dans la ville d’Aubervilliers, dont le nombre d’habitants est bien supérieur et permettra de constituer une collection plus importante. L’objectif que l’artiste se donne est de rassembler entre 300 et 800 portraits.

Le processus du travail s’organisera en trois temps. Le premier moment, celui de la collecte auprès des habitants et visiteurs, nécessitera l’arpentage du territoire pour aller à la rencontre des pratiques à collecter. Dans un second temps, les réponses recueillies feront l’objet de courts textes-portraits, temps d’écriture réalisé par Lenio Kaklea, Lou Forster et Oscar Lozano, et serviront de matière première pour la création d’une pièce chorégraphique qui se penchera sur ce paysage des corps sociaux. Enfin, l’ensemble de cette recherche et collecte aboutira à la publication de textes, en plusieurs langues, constituant une sorte de portrait d’Aubervilliers et la pièce chorégraphique, un solo porté par Lenio Kaklea, sera programmé aux Laboratoires.

 

 

 

 

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Encyclopédie Pratique, collecte d'Aubervilliers est un projet de Lenio Kaklea réalisé avec la collaboration de :
Lou Forster (chercheur curator)
Oscar Lozano (assistant de recherche)
Agnès Henry/extrapole (accompagnement en administration)
et Anne Becker/bureau PLATÔ (production et diffusion).

et a reçu le soutien du Département de la Seine-Saint-Denis.

 

 


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(1)  Les Techniques du corps est une conférence prononcée par Marcel Mauss, le 17 mai 1934 devant la Société de Psychologie, et publiée pour la première fois par le Journal de Psychologie, vol. xxxii, no 3-4, 15 mars-15 avril 1935. Marcel Mauss y étudie la notion de « technique du corps », et ses variations entre les cultures.

 

ESP (Extra Sensory Perception)

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Le Printemps des Laboratoires #5



Le Printemps des Laboratoires est une plateforme de recherche partagée conçue par Dora García, Alexandra Baudelot et Mathilde Villeneuve, co-directrices des Laboratoires d’Aubervilliers. Celle-ci rassemble tout au long de l’année un public actif, invité à échanger expériences et connaissances lors d’ateliers de lecture, de séminaires et divers évènements publics (projections de films, performances, rencontres) programmés en fonction d’une problématique particulière afférente à l’art mais débordant son cadre. Elle offre ainsi la possibilité de penser ensemble, depuis un contexte artistique, les questions sociales et politiques actuelles. Elle permet aussi de tisser de manière transversale des liens entre les différents projets menés par les artistes en résidence aux Laboratoires et d’ainsi mieux saisir les enjeux critiques qui les relient.

La quatrième édition du Printemps des Laboratoires, La Psychotropification de la société, formulait en 2016 le constat d’une augmentation exponentielle de la médicamentation dans le cadre de traitement des troubles mentaux, pour réfléchir plus largement aux effets de normalisation et de contrôle et explorer le rapport que la société entretient à la maladie et la folie et observer comment des personnes et communautés concernées créent des stratégies de contournement pour inventer d’autres modalités d’existence.

Cette édition a ouvert un champ très vaste que nous avons souhaité continuer à explorer pour ce cinquième Printemps des Laboratoires. Sous l’intitulé Extra Sensory Perception, nous poursuivons cette année nos réflexions via les ateliers de lecture quinzomadaires ainsi que le séminaire mensuel « Pratiques de soin et collectifs » et plusieurs autres rencontres publiques. Tout au long de ces séances, via des lectures, workshops et performances, nous nous intéressons à la manière dont notre société peut faire de la place  - politiquement, socialement, juridiquement - à des expériences hétérogènes et mineures. À travers l’intitulé des “perceptions extra sensorielles” nous explorons les perceptions et les conceptions d’un monde multiple et sensible, en deçà ou au-delà d’une approche rationnelle. Ce qui implique de repenser et remodeler en partie nos agencements quotidiens, les découpages des catégories qui ont jusqu’alors architecturé notre espace mental, d’outrepasser les clivages entre monde sensible et intelligible, entre entités visibles et invisibles.

C’est en revisitant l’héritage d’une rationalité occidentale (et avec elle notamment la prédominance psychiatrique de l’interprétation de la folie), en allant puiser dans des pratiques qui se déploient à la marge des centres du pouvoir (du rapport à la nature en milieu urbain, de l’écologie et du soin), en mettant en commun des expériences singulières (de communautés chamaniques, de luttes contre l’effet néfaste des ondes électromagnétiques...) que nous pouvons commencer à nous équiper de nouveaux outils qui nous aident à redéfinir nos subjectivités sans créer de séparations entre elles, à réhabiliter des formes d’hospitalités en vue de rendre nos sociétés plus habitables et respirables.

Depuis le début de ce cycle ESP démarré en octobre 2016 nous dressons une bibliographie collective. Celle-ci nous a projeté tour à tour dans l’exploration des identités cyborgs féministes, nous rendant davantage attentif à la complexité des communications animales et à notre rapport aux entités non-humaines. Nous avons cherché ce qui se loge dans l’ombre, nous nous sommes exercés à des formes de télépathie collective, nous nous sommes imprégnés des mots des autres en explorant ceux qui s’absentent d’une langue à l’autre et qui font défaut à l’appropriation de nos expériences, nous avons cherché à actualiser les formes de communalités révolutionnaires passées et en particulier celles qui ont ponctué une grande partie du XIXème siècle en France. Ou encore, nous avons pensé les formes constructives de dépossession (celle d’une vulnérabilité commune) contre celles contraintes (les expropriations, les assignations identitaires...). à chaque fois, ceci est aussi l’occasion de proclamer notre croyance et confiance renouvelées dans l’art et la poésie, tels des lieux ingouvernables, pleins d’une puissance de dérèglements, de désobéissance et d’imagination de nouvelles fictions politiques.

Dans le cadre de la programmation du Printemps des Laboratoires nous intensifions l’exploration de ces pistes d’avril à juillet 2017 avec plusieurs événements publics proposés à la fois par des artistes et par des chercheurs.




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Ce projet reçoit le soutien de l'Adagp et de Copie privée.

 

Mots-clés: 

  • Le Printemps des Laboratoires #5
  • Plateforme de recherche partagée

Atelier de lecture "Extra Sensory Perception" #13

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29. Mars 2017 - 14:03» 16:03



Les Laboratoires d’Aubervilliers poursuivent les ateliers de lecture qui, tous les quinze jours, proposent de mener collectivement recherches et réflexions autour d’une problématique spécifique abordée depuis différentes disciplines (l’art, les sciences humaines, la politique). Ces ateliers participent à la construction du « Printemps des Laboratoires », programmation qui se décline tout au long de l’année via des workshops, tables rondes, projections jusqu’à l’avènement d’un moment public intense. Ce rendez-vous public, qui aura lieu en juin 2017, en constitue la mise en perspective finale à une échelle internationale. Cette programmation est articulée chaque année autour d’une notion spécifique ; cette année il s’agit de « Extra Sensory Perception ».

La quatrième édition du Printemps des Laboratoires a ouvert un champ très vaste que nous souhaitons continuer à explorer pour cette nouvelle saison. Sous l’intitulé « ESP (Extra Sensorial Perception) », nous proposons de poursuivre nos réflexions.

Il sera question de comment faire de la place dans nos vies à des voix multiples et contradictoires, à un “Je” non unique, centre de gravité narratif, à des entités non-humaines et autres mondes invisibles, de comment en être remplis sans être assaillis. On se demandera ce que peut être une mystique contemporaine et dans quelle histoire hallucinée, illuminée, visionnaire nous souhaitons nous situer aujourd’hui. On cherchera les méthodes de désindividualisation afin de partager ces visions et de les rendre collectives et habitables.




Atelier # 13


Pour ce treizième atelier de lecture, nous vous proposons de nous retrouver autour du textede l’écoféministe et sorcière néo-païenne Starhawk, Rêver l’obscur, Femmes, magie et politique, publié en langue française en 2015 aux éditions Cambourakis. L'atelier de lecture se concentrera sur le prologue et le premier chapitre du livre.

Ce texte s’inscrit dans un contexte fort d’engagement politique pour lequel Starhawk a pris part aux Etats-Unis via les mouvements d’action directe non violente pour la paix dans les années 80, puis aux mouvements altermondialistes et aux mouvements de lutte contre le réchauffement climatique actuelle, constituant pour elle autant de façon de pratiquer la magie. Invitant à un art de la transformation de soi et du monde qui passerait notamment par le langage, se pratiquant à plusieurs et au moment de rituels, Starhawk nous invite dans ce texte à «  rêver l’obscur », pour laisser monter, affronter l’obscur ensemble et ne pas être dévoré par lui.
Toutes les manifestations, blocages, parades, discours de ces années-là sont animés par cette façon nouvelle de faire de la politique, et expérimentent la force de ces rituels néo-païens eux-mêmes très influencés par les pratiques féministes d’empowerment et les techniques horizontales des anarchistes. Nommer la peur, nommer ce qui rend chacun-e d’entre nous impuissant-e, puis nommer ce qui nous rend puissant-e, est un acte de magie et un acte politique pour les un-e-s, un acte (uniquement) politique et féministe pour les autres.

 

De son vrai nom Miriam Simos, Starhawk est née en 1951 aux États-Unis. Écrivaine, formatrice et militante altermondialiste, elle vit et travaille à San Francisco. Célèbre dans le monde entier pour être une théoricienne du néopaganisme et une figure du mouvement Wicca, elle se définit elle-même comme féministe et sorcière, se réappropriant cette figure subversive en vue d’unifier spiritualité et politique.



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Cuisiner les plantes albertivillariennes #7

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29. Avril 2017 - 14:00» 17:00
Samedi 29 avril 2017, de 14h à 17h

 

 

Cuisiner les plantes albertivillariennes avec Véronique Désanlis
L'Ortie


Invasive, squatteuse des jardins et en plus urticante, l’Ortie semble avoir décroché la médaille de la "Mauvaise Herbe" par excellence.

Et pourtant… le venin participe aux vertus bienfaisantes. Par ailleurs, l'ortie est également une plante comestible. La "soupe d'orties" de nos grands-mères était un véritable régal.

Cet atelier nous permettra de percer les secrets de cette plante autant aimé que détesté.

 

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Atelier limité à 15 participants

Entrée libre sur réservation
à reservation@leslaboratoires.org ou au 01 53 56 15 90

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Labo des Labos

Jardins du monde, théâtres de papier #3

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1. Avril 2017 - 14:00» 17:00
Samedi 1er avril 2017, 14h

 

Jardins du monde, théâtres de papier
 

 

Dans le cadre de la 4ème édition du projet 1001 Plantes organisé par l’association Auberfabrik, Valérie Truong propose des ateliers de création autour du papier et de l’opposition ombre/lumière.

Pop-up ou diorama, chaque participant expérimentera le pliage et la découpe afin de créer un jardin, choisissant de mettre en avant la richesse, mais également la diversité et/ou la fragilité d’un écosystème.

Le support papier, découpé minutieusement, dessiné, collé, mis en couleurs se transformera en une création en volume, jouant sur les transparences, les vides et les pleins.

Les œuvres confrontées les unes aux autres formeront la cartographie imaginaire d’un « jardin planétaire » pour reprendre l'expression de Gilles Clément.

 

Entrée libre sur réservation
à reservation@leslaboratoires.org ou au 01 56 53 15 90

Ces ateliers sont ouverts à tous à partir de 8 ans


http://www.auberfabrik.com

 

tous droits réservés

 

Labo des Labos

Ateliers de lecture / ESP (Extra Sensory Perception)

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For the fifth edition of Le Printemps des Laboratoires, Les Laboratoires d’Aubervilliers will be continuing their fortnightly reading groups, inviting participants to collectively pursue research and investigate a specific problematic approached through different disciplines (art, the social sciences, politics). These workshop help shape the “Printemps des Laboratoires”, a collective research project developed throughout the year via workshops, roundtable discussions and screenings, culminating in a public platform including talks, performances and screenings. This public event will take place in June 2017, offering a global presentation of the projects, on an international level. Each year the programming is organized around a specific problematic which, this year — continuing and expanding on the questions and fields and spheres of inquiry explored last year —  is titled ESP (Extra Sensory Perception).

We will be exploring how to accommodate multiple and contradictory voices in our lives, how to make space for a non-singular ‘I’, the narrative centre of gravity, for non-human entities and other invisible worlds, and how to fill oneself with these presences without being assailed by them. We will be exploring what contemporary mysticism might look like, and what kind of historical, hallucinated and visionary fiction we might wish to locate ourselves in today. We will be trying to identify methods of de-individualisation in order to share these perspectives and make them collective and inhabitable.

In order to carry out this collective investigation we invite you to join us every other Thursday, starting 6th October 2016, from 4-6 p.m. One or several texts will be proposed and/or selected during each workshop for the following session.

Workshop dates are as follows: Thursday 6th October, 20th October, 3rd November, 17th November, 1st December and 15th December 2016, and Thursday 5th January, 19th January, 2nd February, 16th February, 2nd March, 16th March, 30th March, 13th April and 27th April 2017



Ateliers de lecture / ESP (Extra Sensory Perception)

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Pour cette cinquième édition, Les Laboratoires d’Aubervilliers programment donc des ateliers de lecture qui, à raison de deux rencontres mensuelles, proposent de mener collectivement recherches et réflexions autour de la problématique spécifique abordée depuis différentes disciplines (l’art, les sciences humaines, la politique). Ces ateliers participent à la construction du « Printemps des Laboratoires », projet de recherche partagée qui se décline tout au long de l’année via des workshops, tables rondes, projections jusqu’à l’avènement d'une plateforme publique de rencontres, performances et projections. Ce rendez-vous public, qui aura lieu en juin 2017, en constitue la mise en perspective finale à une échelle internationale. La programmation est articulée chaque année autour d'une problématique spécifique qui cette année, afin de prolonger et d'approfondir les questions, champs et domaines abordés et soulevés l'an passé. Cette année est placée sous le titre de l'« ESP (Extra Sensorial Perception) ».

Il sera question de comment faire de la place dans nos vies à des voix multiples et contradictoires, à un “Je” non unique, centre de gravité narratif, à des entités non-humaines et autres mondes invisibles, de comment en être remplis sans être assaillis. On se demandera ce que peut être une mystique contemporaine et dans quelle histoire hallucinée, illuminée, visionnaire nous souhaitons nous situer aujourd’hui. On cherchera les méthodes de désindividualisation afin de partager ces visions et de les rendre collectives et habitables.

Pour mener à bien cette réflexion collective nous vous proposons de nous réunir, un jeudi sur deux, à partir du 6 octobre, de 16h à 18h.  Un ou plusieurs textes sont proposés et/ou choisi à chaque atelier pour le suivant.

Les dates exactes de ces ateliers sont les suivantes : les jeudis 6 octobre, 20 octobre, 3 novembre, 17 novembre, 1er décembre et 15 décembre 2016, puis les jeudis 5 janvier, 19 janvier, 2 février, 16 février, 2 mars, 16 mars, 30 mars et 27 avril 2017


Jeudi 6 octobre 2016  -  Atelier #1

Nous avons ouvert ce cyle avec l'étude du Manifeste Cyborg de Donna Haraway, pour lequel Christophe Fiat nous a fait l'honneur de venir pour en assurer la présentation.
Utilisant la figure du cyborg comme une métaphore à la croisée de la science et de la fiction, Donna Haraway nous invite à nous ouvrir à de nouvelles narrations de l’humain et de la nature et à transgresser les frontières en abandonnant les pensées dualistes qui dissocient nature et science, organique et machinique, homme et femme, animaux et humains, corps et esprit.

Jeudi 20 octobre 2016 - Atelier # 2 

Pour le second atelier de lecture et afin de poursuivre la réflexion ouverte par la lecture du Manifeste Cyborg de Donna Haraway lors de la séance précédente, Nina Kennel a proposer au grouupe de se pencher sur deux textes de Vinciane Despret : « H comme Hiérarchie. La dominance des mâles ne serait-elle pas un mythe ? » et « N comme Nécessité. Peut-on conduire un rat à l’infanticide ? », tous deux extraits de son livre Que diraient les animaux, si… on leur posait les bonnes questions ?, publié en 2012 aux éditions de La Découverte.


Jeudi 3 novembre 2016 - Atelier # 3

Pour ce troisième atelier de lecture et afin de poursuivre les réflexions entamées autour de textes de Donna Haraway et Vinciane Despret, Jeff Guess, artiste et enseignant à l'Ensapc, propose que nous nous penchions sur un texte de Dominique Lestel - philosophe, éthologue français et membre d'une équipe de recherche en éco-anthropologie et ethnologie du Muséum national d'histoire naturelle - issu de son livre Les origines animales de la culture, publié en 2001 chez Flammarion. Dans le chapitre IV de son livre, intitulé « Est-ce que les animaux disent quelque chose à quelqu'un ? Paradoxes et complexités des communications animales », Dominique Lestel, dresse un catalogue des moyens de communication des animaux non-humains.


Jeudi 17 novembre 2016 - Atelier # 4

Pour ce quatrième atelier de lecture, Zoé Pautet et Zoé Philibert, toutes deux jeunes dîplomées de l'Ensapc, proposent que nous étudions un extrait du texte de Vilèm Flusser & Louis Bec, Vampyroteuthis Infernalis, publié aux Editions Zones Sensibles en 2015, et plus particulièrement les chapitres 3 et 4. Partant des travaux de Vilém Flusser et Louis Bec, Zoé Pautet et Zoé Philibert ont entamé une série de recherches pour comprendre le Vampyroteuthis infernalis. En amont, elles présenteront leur recherche afin d'ouvrir les pistes de lecture potentielles de ce texte.

 
Jeudi 1er décembre 2016 - Atelier # 5

Pour ce cinquième atelier de lecture, Paola Quilici, jeune diplômée de l’ENSAPC, a proposé l'étude de deux passages du livre d’Arnaud Esquerre Théorie des événements extraterrestres, Essai sur le récit fantastique, publié aux éditions Fayard en 2016. Partant des archives du GEIPAN (Groupe d’Etudes et d’Informations sur les Phénomènes Aérospatiaux Non Identifiés), ce texte traite des systèmes narratifs à l’oeuvre dans les témoignages (oraux et écrits) d’événements extraterrestres (vécus ou non). Dans le même temps, Paola Quilici a présenté ses recherches formelles et théoriques qui ont découlées de cette lecture.


Jeudi 15 décembre 2016 - Atelier # 6

Pour ce sixième atelier de lecture et pour rebondir sur les discussions amorcées lors de l'atelier précédent autour des phénomènes lumineux,  Hugo Caillaud, jeune diplômé de l'Ensapc, a proposé l'étude de L'éloge de l'ombre (陰翳礼讃), un essai sur l'esthétique japonaise écrit par Jun'ichirō Tanizaki. Publié en 1933 au Japon, L'éloge de l'ombre a été traduit en français par le japonologue René Sieffert et publié en 1977 aux Publications orientalistes de France. Cette rencontre a été l'occasion d'aborder les différents aspects de ce texte autour de l'importance de l'ombre et la manière dont l'ombre permet l'apparition de mondes autres, mais également de revenir sur le concept du beau dans la tradition Japonaise tout comme du contexte qui permet d'en saisir les aspects, à savoir l'équilibre entre la lumière et l'ombre.

Jeudi 5 janvier 2017 - Atelier # 7

Pour ce septième atelier de lecture, nous avons convié l’artiste Simon Ripoll Hurier pour une séance exceptionnelle. Celui-ci proposera une pratique de Remote Viewing. « Le Remote Viewing est une technique de description de lieux, d'événements, d'objets ou de personnes, distants dans l'espace ou le temps. Développée principalement aux États-Unis dans le cadre du fameux programme Stargate de la CIA, elle fut (et continue d'être ?) l'une des pratiques les plus prometteuses de ‘canalisation’ des perceptions non-sensorielles ». L'atelier est exceptionnellement limité à 15 personnes.

Jeudi 19 janvier 2017 - Atelier # 8

Pour ce huitième atelier de lecture dans le cadre du Printemps des Laboratoires et de l’exploration des perceptions extra sensorielles, nous avons convié la réalisatrice et scénariste Yolande Zauberman avec la photographe et écrivain Paulina Spiechowicz, co-créatrices du livre Les mots qui nous manquent, paru à l’automne 2016. Cet atelier a été l'occasion de faire l’expérience de l’invisibilité et de la visibilité du langage, à travers l'exploration des mots qui manquent à nos langues mais existent dans d’autres.

Jeudi 2 février 2017 - Atelier # 9

Ce neuvième atelier de lecture a été placé sous le signe de La nuit des prolétaires de Jacques Rancière, et plus particulièrement de son épilogue La nuit d’octobre. Cet épilogue met l’accent sur des extraits de lettres envoyées par Désirée Véret à Victor Considerant (fouriériste, exilé aux USA dans une commune utopiste, puis soutien de la Commune en 1871 et membre de l’Internationale), lui rappelant la passion qui les unissaient 53 ans plus tôt en 1837 aussi bien dans la vie affective que sociale. Ici les invisibles se retrouvaient au croisement de l'amour, des utopies politiques et de la passion de l’esprit.

Jeudi 16 février 2017 - Atelier # 10

Pour ce dixième atelier de lecture, il a été proposé à l'ensemble des participants de vivre une démarche collective d’éducation populaire, autour de deux textes résonnant particulièrement avec l’atelier précédent. Tandis que Le livre des Jours de Taha Hussein illuminait La nuit des prolétaires, A nos amis du comité invisible, et en particulier le chapitre « Omnia sunt communia », a permis d'étayer nos réflexions sur la destitution et le devenir révolutionnaire. Ce dernier texte a servit de point de départ pour définir la commune comme qualité de lien et façon d’être dans le monde.


Jeudi 2 mars 2017 - Atelier # 11

Pour ce onzième atelier de lecture qui a eu lieu le jeudi 2 mars 2017, nous avons discuté autour de l'échange entre Judith Butler et Athena Athanasiou, publiée sous le titre Dépossession en 2016 aux éditions Diaphanes. Ce dialogue entre Judith Butler et Athena Athanasiou fait le pari d’une théorie de la performativité politique qui s’ancre dans une pensée de la dépossession établie en dehors de la logique de possession, à l’embranchement délicat donc de la notion de « dépossession », entendue d’un côté comme celle qui ouvre l’être inter-relationnel que nous sommes à sa propre vulnérabilité et résiste ainsi à l’assimilation, et de l’autre comme celle qui exerce ses dynamiques de domination et de privation (de nos biens, terres, langues, identités sexuelles, etc).


Jeudi 16 mars 2017 - Atelier # 12

Pour ce douzième atelier de lecture, nous avons étudié le texte du chercheur québecois Erik Bordeleau, Foucault anonymat, publié en 2012 aux éditions Le Quartanier. Dans ce texte, Erik Bordeleau revient sur la question de l’anonymat peu explorée par les lecteurs de Foucault et pourtant fondamentale dans le rapport que ce dernier établit à la résistance politique. Nous avons donc pu réfléchir à des formes de militantismes actuels qui ont fait de l’invisibilité leur outil de désobéissance (les « Robins des bois du cyberspace » qui hackent les comptes du pentagone, de la police, de banques ou de grandes entreprises pour en redistribuer les contenus à des œuvres caritatives, les collectifs tels qu’Anonymous qui refuse tout leadership et enracine leur lutte dans la (sur)représentation de l’anonymat).

 

Séminaire Pratiques de soin et collectifs - Rencontre #7

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27. Avril 2017 - 19:00» 22:30
Jeudi 27 avril 2017, 19h00

 

 

Friches: expériences communales.

 

Qu'est-ce qu'une friche dans la métropole ?
Un non-lieu pour les administrateurs de la ville.
Mais pour d'autres, les habitants, un lieu où se recomposent des formes de vie et des amitiés.
Un refuge pour des oiseaux et d'autres animaux clandestins.
Le lieu d'une archéologie des  cohabitations entre végétaux, animaux, humains contre le temps vectorisé par l'administration.
Un lieu pour se cacher, pour se rencontrer, pour y fabriquer des présences, pour résister à la « requalification » urbaine, à la future spéculation immobilière.
Un espace en suspension.
Un lieu qui se réinvente avec des constructions sauvages, des collecteurs d'eau, des espaces de compostage, des fêtes et des rencontres.
Pour s'y reposer ou pour ne rien faire.
Ou un lieu pour la transmission de l'histoire populaire de la ville, de savoir-faire, d'apprentissages collectifs.
Un lieu investi par la guerilla gardening. Où la propriété est temporairement abolie.

Ce n'est pas pour rien que les pouvoirs municipaux cèdent de plus en plus souvent ces terrains pour des  jardins partagés temporaires, avec des chartes précises d'usage, démantelés aussitôt que sera mise en place une opération immobilière. De même que des bâtiments vides sont prêtés avec des conventions particulières à des artistes pour éviter qu'ils ne soient pas squattés par ceux qui sont exclus du logement et du droit à la ville. Avec cette  esthétique ordonnée de l'exception métropolitaine,  la fameuse « rénovation urbaine » n'est ici que la restauration de la propriété et l'affirmation du pouvoir de la gestion .

 

Lors de cette discusssion, Olivier Pousset, habitant à la frontière de Pantin et d'Aubervilliers, nous parlera d'une friche que se sont réappropriés des habitants d'un quartier populaire et des projets collectifs qui en sont issus. Léonard Nguyen Van The, évoquera les pratiques agricoles sauvages en milieu urbain, les cohabitations entre plantes, la nature des sols urbains. Henri Taïb, nous parlera plus particulièrement de la petite ceinture sous la Gare de Charonne, un lieu emblématique des errances et des libertés urbaines.

Léonard Nguyen Van The est agronome, jardinier paysagiste.
Olivier Pousset est réalisateur de films documentaires.
Henri Taïb est un artiste plasticien qui intervient dans les espaces délaissés de la ville.

 

 


 

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