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Performer la recherche : cinq séances sur Deborah Hay

 

Performer la recherche : cinq séances sur Deborah Hay


Après en avoir été l’interprète, Laurent Pichaud est depuis 2008 l’assistant de la chorégraphe américaine Deborah Hay. Co-chorégraphe avec elle d’indivisibilités en 2011, il traduit l’un de ses livres et il voyage dans ses archives privées en 2015. Fruit d’une recherche sur plusieurs années autour de son œuvre, ce séminaire performé de 5 séances est une forme hybride entre format universitaire et performance située. Ces séances restitueront sur scène différentes questions chorégraphiques qu’une telle recherche stimule : récit d’expérience dans les archives, qu’est-ce qu’un écrit de chorégraphe ?, traduire en danseur, faire de l’in situ dans l’œuvre d’un autre, et feront signe de ce que l’expérimentation artistique fait de et à une méthodologie de recherche habituellement théorique.


Comment s’invente une recherche ?

Depuis 2005, Laurent Pichaud vit un compagnonnage artistique, personnel et professionnel, auprès de la chorégraphe américaine Deborah Hay. Ancré à même la pratique, cette relation s’est développée au fil du temps sur plusieurs axes.

Pratique chorégraphique d’abord : parallèlement à la pièce de groupe O,O, pour laquelle il était l’un des interprètes français en 2005, Laurent Pichaud a signé, comme tous les autres interprètes, une adaptation d’un solo de Deborah Hay.

Pratique de l’assistanat : suite à O,O, Debborah Hay propose à Laurent Pichaud d’être son assistant sur certaines pièces de groupe. Ce partenariat est toujours en cours en 2017.

Pratique de co-création : Debborah Hay et Laurent Pichaud créent et interprètent ensemble un duo : indivisibilités, en 2011.

Pratique de traduction aussi, et peut-être surtout : devant la difficulté à bien cerner tous les enjeux de son processus et en particulier celui de son langage parlé et écrit, Laurent Pichaud se lance en 2009 dans la traduction de My body the buddhist (2000), livre le plus récent de la chorégraphe à l’époque. Ce travail de traduction, devenu récemment un projet éditorial avec la traductrice Lucie Perineau (Mon corps, ce bouddhiste sera publié en mai 2017 à la Manufacture / Les Presses du Réel) ouvrait d’autres difficultés – mêlant différents registres d’écritures, ce livre donne une part importante aux partitions textuelles de Deborah Hay. Devant le défi de traduire ces partitions au langage si littérairement étrange, Laurent Pichaud postule en 2015 à une bourse d’Aide à la recherche et au patrimoine en danse du CND afin de partir aux États-Unis dans les archives privées de la chorégraphe.

Cette dernière pratique, celle des archives, lui permettra de découvrir comment D. Hay a décidé d’utiliser un langage, oral et écrit, à l’intérieur même de son processus chorégraphique, et de suivre comment un tel langage s’est conçu et a évolué au fil du temps depuis le début des années 1960.

Lancer une recherche sur Deborah Hay n’était donc pas un projet premier. Mais il est intéressant de noter comment, au fil du temps, le travailler par s’est petit à petit couplé à un travailler sur Deborah Hay.

Dix ans après leur première rencontre, ce séminaire performé tente donc de proposer un format spectaculaire qui respecte à la fois le résultat de ces différentes expériences pratiques menées auprès de la chorégraphe ou sur son œuvre, mais aussi qui respecte un état de recherche spécifique : Laurent Pichaud, à l’intérieur de cette recherche, maintient une position d’artiste travaillant sur l’œuvre d’une autre artiste.



Les 5 séances proposées aux Laboratoires d'Aubervilliers se composent d'un premier moment performés en public, partie prenante du cours que Laurent Pichaud donne aux étudiants en Master 1 et 2 du Département danse de l’Université Paris 8 de Saint-Denis au printemps 2017 et qui s’intitule : Performer la recherche.

Elles sont programmées les

Mercredi 22 février 2017, de 13h à 14h30
Puis les mercredis 1er , 8, 15 et 22 mars 2017, de 13h à 14h30

 

 

 


Séance #1 – traverser en archives

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1. Mars 2017 - 13:00» 14:30
Mercredi 1er mars 2017, 13h



Séance #1 –-  Traverser en archives



Dans le cadre du séminaire proposé par Laurent Pichaud aux Laboratoires d'Aubervilliers, Performer la recherche, ces 5 séances sur Deborah Hay vont tenter de donner à voir et à entendre ce qu’une spécificité d’artiste chercheur permet à un champ de recherche habituellement théorique.

Forme hybride entre format universitaire et performance située, ces 5 séances restitueront en scène différentes questions qu'une telle recherche a stimulé :

• questions méthodologiques : comment un danseur fait un travail dans des archives sans méthodologie particulière ? comment mettre en scène des récits d’expériences, des points de vue différenciés, des extraits dansés ?

• question d’écritures : que serait la spécificité d’un écrit fait par une chorégraphe ? que serait la spécificité d’une traduction faite par un danseur ? En quoi l’interprétation en scène informe un travail de traduction ?

• question chorégraphique : que serait, pour Laurent Pichaud, de faire de l'in situ dans l'œuvre d'une autre artiste, lui qui travaille habituellement hors plateau dans des espaces publics ?

• question scénique enfin : chaque séance s’appuiera sur une forme d’adresse au spectateur spécifique. Frontalité théâtrale, in situ dans les espaces des Laboratoires d’Aubervilliers, espaces co-partagés, disposition en cercle, projections… seront en effet autant d’outils pour restituer au mieux la diversité des points de vue et des expériences menées depuis 10 ans.

 

Entrée libre sur réservation
à reservation@leslaboratoires.org ou au 01 53 56 15 90

 


Deborah Hay et Laurent Pichaud par Thomas Bernardet

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Atelier de lecture "Extra Sensory Perception" #11

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2. Mars 2017 - 16:00» 18:00
Jedu 2 mars 2017, 16h



Les Laboratoires d’Aubervilliers poursuivent les ateliers de lecture qui, tous les quinze jours, proposent de mener collectivement recherches et réflexions autour d’une problématique spécifique abordée depuis différentes disciplines (l’art, les sciences humaines, la politique). Ces ateliers participent à la construction du « Printemps des Laboratoires », programmation qui se décline tout au long de l’année via des workshops, tables rondes, projections jusqu’à l’avènement d’un moment public intense. Ce rendez-vous public, qui aura lieu en juin 2017, en constitue la mise en perspective finale à une échelle internationale. Cette programmation est articulée chaque année autour d’une notion spécifique ; cette année il s’agit de « Extra Sensory Perception ».

La quatrième édition du Printemps des Laboratoires a ouvert un champ très vaste que nous souhaitons continuer à explorer pour cette nouvelle saison. Sous l’intitulé « ESP (Extra Sensorial Perception) », nous proposons de poursuivre nos réflexions.

Il sera question de comment faire de la place dans nos vies à des voix multiples et contradictoires, à un “Je” non unique, centre de gravité narratif, à des entités non-humaines et autres mondes invisibles, de comment en être remplis sans être assaillis. On se demandera ce que peut être une mystique contemporaine et dans quelle histoire hallucinée, illuminée, visionnaire nous souhaitons nous situer aujourd’hui. On cherchera les méthodes de désindividualisation afin de partager ces visions et de les rendre collectives et habitables.




Atelier # 11


Pour ce onzième atelier de lecture qui aura lieu le jeudi 2 mars 2017, nous vous proposons de discuter autour de l'échange entre Judith Butler et Athena Athanasiou, publiée sous le titre Dépossession en 2016 aux éditions Diaphanes.

Du Manifeste cyborgà la communication animale, en passant par les récits de rencontres extraterrestres, le regard tendu vers ce qui prend forme à l'abri de la lumière, l'exercice de télépathie collective qui cherche à trouver ensemble le lieu qui lui est dérobé, les rêves ouvriers qui revendiquent un droit à la pensée contemplative, libre et utopiste, la possibilité de penser les formes actuelles et durables de nos « communalités » pour définir les termes d'une transformation en profondeur de notre imaginaire, nous continuerons dans ce prochain atelier de lecture à faire l'effort d'un déplacement radical, qui puisse rendre notre raison davantage plastique, piquer de nos sensibilités une approche trop rationnelle du monde, faire de la place à l'autre et à l'étranger qui est en soi. 

Nous vous proposons pour ce faire l'étude de ce dialogue entre Judith Butler et Athena Athanasiou qui fait le pari d’une théorie de la performativité politique qui s’ancre dans une pensée de la dépossession établie en dehors de la logique de possession, à l’embranchement délicat donc de la notion de « dépossession », entendue d’un côté comme celle qui ouvre l’être inter-relationnel que nous sommes à sa propre vulnérabilité et résiste ainsi à l’assimilation, et de l’autre comme celle qui exerce ses dynamiques de domination et de privation (de nos biens, terres, langues, identités sexuelles, etc). Soit, de tenter de trouver les façons éthiques et politiques de contester les dépossessions contraintes sans pour autant s’appuyer sur une valorisation de l’individualisme possessif. Pour affecter le monde et être affecté par lui, pour devenir vulnérable (à nous-mêmes et aux autres) ensemble et en dehors des ordres établis.


Judith Butler, née le 24 février 1956 à Cleveland, est une philosophe américaine. Elle a étudié la philosophie à Yale et Heidelberg et enseigne depuis 1993 en tant que professeur de rhétorique et de littérature comparée à l'Université de Californie, Berkeley. C'est principalement via son travail sur la théorie féministe qui l'a fait connaître bien au-delà du milieu universitaire. Avec ses recherches sur les gender studies, le pouvoir et l'éthique de la non-violence, elle a façonné de manière significative le discours public. L'une des thématiques importantes de sa réflexion est celle de la vulnérabilité.

Athena Athanasiou enseigne au Department of Social Anthropology de la Panteion University of Social and Political Sciences à Athènes en Grèce. Elle a étudié l'histoire, l'archéologie et la philosophie en Grèce et est docteure en anthroplogie sociale, après une thèse validée à la New School of Social Research à New York. Elle s'intéresse notamment à la théorie féministe, aux études de genre, aux questions de bio-politique mais aussi à l'actualité avec notamment le nationalisme, la Grèce et la politique de crise.

 

 

Labo des Labos

Jardins du monde, théâtres de papier #2

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11. Mars 2017 - 14:00» 17:00
Samedi 11 mars 2017, 14h00

 

Jardins du monde, théâtres de papier
 

 

Dans le cadre de la 4ème édition du projet 1001 Plantes organisé par l’association Auberfabrik, Valérie Truong propose des ateliers de création autour du papier et de l’opposition ombre/lumière.

Pop-up ou diorama, chaque participant expérimentera le pliage et la découpe afin de créer un jardin, choisissant de mettre en avant la richesse, mais également la diversité et/ou la fragilité d’un écosystème.

Le support papier, découpé minutieusement, dessiné, collé, mis en couleurs se transformera en une création en volume, jouant sur les transparences, les vides et les pleins.

Les œuvres confrontées les unes aux autres formeront la cartographie imaginaire d’un « jardin planétaire » pour reprendre l'expression de Gilles Clément.

 

Entrée libre sur réservation
à reservation@leslaboratoires.org ou au 01 56 53 15 90

Ces ateliers sont ouverts à tous à partir de 8 ans


http://www.auberfabrik.com

 

tous droits réservés

 

Labo des Labos

Session #3 – translating as a dancer

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15. Mars 2017 - 13:00» 14:30
Wednesday 15th March 2017, 1 p.m.

 



Session #3– writing as a choreographer



As part of the seminar proposed by Laurent Pichaud at Les Laboratoires d’Aubervilliers, Performer la recherche, the 5 sessions on Deborah Hay will try to show what the specific position of artist-research can offer a field of study that is typically theoretical.

A hybrid form, somewhere between an academic format and situated performance, these 5 sessions present and stage different questions stimulated by this research:

• methodological questions: how does a dancer go about archival work without any particular methodology? How to stage accounts of experiences, different perspectives, and danced passages?

• the writing question: what might the specificity of a choreographer’s writing be? And that of a translation carried out by a dancer? How might interpretation on the stage inform the task of translating?

• a choreographic question: how might we apprehend Laurent Pichaud (who tends to work off stage, in public spaces) choice to work in situ in the body of work of another artist?

• finally, a scenic question: each session will be grounded in a specific address to the spectator. Theatrical frontality, in situ work in the Les Laboratoires d’Aubervilliers spaces, shared spaces, circular arrangements, projections (screenings?)… will indeed be engaged with as a set of tools to present as faithfully as possible the diversity of perspectives and experiences that have developed over the last 10 years.

 

Free entrance on booking
at reservation@leslaboratoires.org or at 01 53 56 15 90




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Séance #3 – traduire en danceur

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15. Mars 2017 - 13:00» 14:30
Mercredi 15 mars 2017, 13h

 



Séance #3  –  écrire en chorégraphe




Dans le cadre du séminaire proposé par Laurent Pichaud aux Laboratoires d'Aubervilliers, Performer la recherche, ces 5 séances sur Deborah Hay vont tenter de donner à voir et à entendre ce qu’une spécificité d’artiste chercheur permet à un champ de recherche habituellement théorique.

Forme hybride entre format universitaire et performance située, ces 5 séances restitueront en scène différentes questions qu'une telle recherche a stimulé :

• questions méthodologiques : comment un danseur fait un travail dans des archives sans méthodologie particulière ? comment mettre en scène des récits d’expériences, des points de vue différenciés, des extraits dansés ?

• question d’écritures : que serait la spécificité d’un écrit fait par une chorégraphe ? que serait la spécificité d’une traduction faite par un danseur ? En quoi l’interprétation en scène informe un travail de traduction ?

• question chorégraphique : que serait, pour Laurent Pichaud, de faire de l'in situ dans l'œuvre d'une autre artiste, lui qui travaille habituellement hors plateau dans des espaces publics ?

• question scénique enfin : chaque séance s’appuiera sur une forme d’adresse au spectateur spécifique. Frontalité théâtrale, in situ dans les espaces des Laboratoires d’Aubervilliers, espaces co-partagés, disposition en cercle, projections… seront en effet autant d’outils pour restituer au mieux la diversité des points de vue et des expériences menées depuis 10 ans.

 

Entrée libre sur réservation
à reservation@leslaboratoires.org ou au 01 53 56 15 90




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Team

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Board
Xavier Le Roy (President)
Bertrand Salanon
Corinne Diserens
Jennifer Lacey
Mathilde Monnier
Jean-Luc Moulène
Jean-Pierre Rehm

Codirection
Alexandra Baudelot
Dora García
Mathilde Villeneuve

Staff
Pauline Bonard-Chabot (attachée à l'administration)
Florine Ceglia
(administration)
Pauline Hurel (public relations)
Marie-Laure Lapeyrère (communication and press relations)
Ariane Leblanc (La Semeuse coordination)
Sorana Munteanu
(administration assistant)
Zoé Philibert (communication asssitant)
Eric Rouquette (accountant)
Amaury Seval (technique)
Pierre Simon (projects coordination)

 



And
Kate Davis & Anna Preger (website translation)
collectif g-u-i (graphism, webdesign)
Philaug (information systems)


Équipe

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Conseil d’administration
Xavier Le Roy (président) 
Corinne Diserens
Jennifer Lacey
Mathilde Monnier
Jean-Luc Moulène
Jean-Pierre Rehm
Bertrand Salanon

Direction collégiale
Alexandra Baudelot
Dora García
Mathilde Villeneuve

Équipe permanente
Pauline Bonard-Chabot (attachée à l'administration)
Florine Ceglia (administration)
Pauline Hurel (accueil, relations avec les publics, documentation)
Marie-Laure Lapeyrère (communication et relations presse)
Ariane Leblanc (coordination La Semeuse)
Zoé Philibert (attachée à la communication)
Eric Rouquette (comptabilité)
Amaury Seval (régie générale)
Pierre Simon (coordination des projets et éditions)

Et aussi
Kate Davis & Anna Preger (traduction du site)
collectif g-u-i (graphisme, webdesign)
Philaug (maintenance informatique)


Grace Ndiritu

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tag artiste: 

Grace Ndiritu

Type d’artiste: 

Author

 


Grace Ndiritu, artiste anglaise et kenyane a étudié l’Art du Textile à la Winchester School of Art, aux Royaume-Uni et à De Ateliers, à Amsterdam entre 1998 et 2000. Elle a également participé à un certain nombre de programmes tels que le UK studio residency, Delfina Studio Trust, London (2004-2006), le porgramme de Résidence International des Recollets, Paris (2013), MACBA & L'Appartement 22, Rabat, international residency (2014), Galveston Artists Residency, Texas (2014 -2015), Thalie Art Foundation, Brussels (2017-2018).

En 2012, Grace Ndiritu a pris la décision radicale de ne rester en ville que pour le strict nécessaire, afin de vivre autrement, notamment au sein de communautés rurales, alternatives et souvent spirituelles. Sa recherche l’a à ce jour menée à la rencontre de monastères bouddhistes tant tibétain que thaïlandais, de communautés alternatives basées sur la permaculture en Nouvelle-Zélande, d’habitants dans les arbres de forêts en Argentine, de festivals néo-tribaux tels le «Burning Man» au Nevada, d’un ashram Hare Krishna et de «Findhorn» une communauté New Age en Ecosse.

Ses archives vidéos, mais aussi ses photographie expérimentale, peintures et performances chamaniques ont été largement présentées. Ses expositions récentes comprennent notamment Klowden Mann Gallery, Los Angeles (2016), Glasgow School of Art (Turner Prize season 2015); La Ira De Dios, Buenos Aires (2014), Chisenhale Gallery, London (2007), the 51st Venice Biennale (2005) and Ikon Gallery, Birmingham (2005). Ses récentes performances et projections inclues également Les Laboratoires d'Aubervilliers, Paris (2016), Glasgow School of Art (2015), Galveston Artists Residency, Texas (2015), Museum Modern of Art, Warsaw (2014), Musee Chasse & Nature and Centre Pompidou, Paris (2013), ICA Artist Film Survey, London (2011), Artprojx at Prince Charles Cinema London (2009). Son travail d’écriture expérimentale a été publié dans des publications telles que Le Journal des Laboratoires, Animal Shelter chez Semiotext (e) MIT Press, le magazine d’art Metropolis M et par les éditions Oxford University Press. Grace Ndiritu est représentée par la Klowden Mann Gallery à Los Angeles.

www.gracendiritu.com




Grace Ndiritu

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Grace Ndiritu

Type d’artiste: 

Author

 





Grace Ndiritu (Kenya/UK) studied Textile Art at Winchester School of Art, UK; De Ateliers, Amsterdam 1998-2000: UK studio residency, Delfina Studio Trust, London (2004-2006), International Residency, Recollets, Paris (2013), MACBA & L'Appartement 22, Rabat, international residency (2014), Galveston Artists Residency, Texas (2014 -2015), Thalie Art Foundation, Brussels (2017-2018).

Ndiritu took the radical decision in 2012 only to spend time in the city when necessary, and to otherwise live in rural, alternative and often spiritual communities, while expanding her research into nomadic lifestyles and training in esoteric studies such as shamanism, which she began over 16 years ago. Her research so far has taken her to both Thai and Tibetan Buddhist monasteries, permaculture communities in New Zealand, forest tree dwellers in Argentina, neo-tribal festivals such the 'Burning Man' in Nevada, a Hare Krishna ashram and the 'Findhorn' New Age community in Scotland.

Her archive of over forty 'hand-crafted' videos; experimental photography, painting and shamanic performances have been widely exhibited. Recent solo exhibitions include, Klowden Mann Gallery, Los Angeles (2016), Glasgow School of Art (Turner Prize season 2015); La Ira De Dios, Buenos Aires (2014), Chisenhale Gallery, London (2007), the 51st Venice Biennale (2005) and Ikon Gallery, Birmingham (2005). Her gallery representation Klowden Mann in Los Angeles. Recent solo performances and screenings include Laboratoires d'Aubervilliers, Paris (2016), Glasgow School of Art (2015), Galveston Artists Residency, Texas (2015), Museum Modern of Art, Warsaw (2014), Musee Chasse & Nature and Centre Pompidou, Paris (2013), ICA Artist Film Survey, London (2011), Artprojx at Prince Charles Cinema London (2009). Her experimental art writing has been published by Le Journal Laboratoires d'Aubervilliers, Animal Shelter Journal Semitext(e) MIT Press, Metropolis M art magazine and Oxford University Press.

www.gracendiritu.com

 

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The Ark : Centre d'experimentation pluridisciplinaire


Un lieu de travail heureux est un environnement productif




Selk’nam, Terre de Feu (1919) - photographie prise par Martin Gusinde, rephotographiée par Grace Ndiritu - courtesy de l'artiste


The Ark est un projet post-internet ambitieux de recherche vivante situé au croisement entre expériences scientifiques et spirituelles inspirées des propres expériences vécues par Grace Ndiritu au cours de la dernière décennie, au sein et à proximité de communautés New Age caractérisé par une approche individuelle et éclectique de la spiritualité.

Ce projet se concentre principalement sur les thèmes allant des plantes à la démocratie et l’activisme en passant par la biologie, le chamanisme, la méditation, les aliments crus, la psychologie, les communautés, l'éducation, l'architecture et l'avenir des villes.

Afin de permettre aux participants de rentrer en profondeur dans ce processus d’expériences spirituelles et scientifiques, The Ark sera fermé au public au cours des six premiers jours. Ce temps d’isolement est pensé afin d’encourager la créativité et la vulnérabilité de chacun et pour permettre l'émergeance des façons nouvelles et radicales de penser la vie et les problèmes du monde d'aujourd'hui. Tous les invités seront amenés à participer aux propositions de chacun et à partager entre eux leurs savoirs et connaissances, qu’il s’agisse de conférences, séances de méditation, cuisine, performance, de communication non violente (NVC) ou d’atelier de poésie, etc.

L’ancien système de chakras védiques indiens constitue la base conceptuelle et énergétique du déploiement de la nature holistique de The Ark. Des ateliers spirituels quotidiens, des discussions académiques, ainsi qu’un calendrier de performances seront donc mis en place. Cet ancien système est aussi la source d’inspiration du design des uniformes, bannières, drapeaux et du menu alimentaire que les participants consommeront tout au long du projet The Ark.

Durant les six premiers jours du projet, The Ark sera donc fermé au public. Celui-ci pourra cependant suivre son évolution via les réseaux sociaux, Facebook et Twitter notamment. Par ailleurs, la semaine se concluera par un programme public sur les deux jours du week-end, les 8 et 9 juillet 2017.

Durant la semaine, The Ark organisera ses activités en quatre équipes :

L'Équipe Spirituelle sera celle qui au cours de cette semaine d’isolement concevra les pratiques de purification et les rituels énergétiques, afin d’élever la conscience de chacun individuellement et en tant que groupe, de sorte que de nouvelles idées et manières de penser les problèmes du monde soient produites tout au long de la semaine. L’équipe spirituelle sera composée de Grace Ndiritu (artiste) qui conçoit et met en oeuvre le projet The Ark et de Rebecca Farr (artiste) qui mènera l’ensemble des ateliers spirituels de la semaine. 

L'Équipe Alimentaire s'inspirera de la politique de The Ark concernant la culture et la consommation d'aliments établies selon le système des Chakras (centres spirituels) afin d'aligner le programme alimentaire sur l’ensemble des activités du projet. Le projet est une plateforme qui envisage la nourriture comme médecine préventive et curative, et souhaite mener les participants à une prise de conscience de ces qualités. Ainsi, les cuisines végan, macrobiotique, ayurvédique, crue et la “wild cooking” seront quelques-unes des pratiques culinaires introduites tout au long de la semaine auprès des participants.
Les membres de l’Équipe Alimentaire sont Denise Palma Ferrante (chef cuisinier) qui concevra les menus et organisera la cuisine durant The Ark, Julian Cox (sous-chef cuisinier et jardinier) qui cultivera les aliments pour The Ark et Sue Burge (sous-chef cuisinier et poète), qui aidera en cuisine et mènera les nuits de Food Poetry pendant The Ark.

L’Équipe Art aura en charge la conception et la mise en oeuvre d’ateliers de performances quotidiennes pour tous les participants tout au long de la semaine. Le dernier atelier fera l’objet d’une représentation publique le samedi 8 juillet 2017 dans les rues d'Aubervilliers. Cette équipe comprend uniquement Urara Tsuchiya (artiste performeuse japonaise), qui mènera les ateliers de performance pendant The Ark.

L’Équipe Académique est pour sa part composée d’un groupe d'universitaires qui mènera conférences et expériences scientifiques tout au long de The Ark, préparant notamment la table ronde publique programmée le dimanche 9 juillet 2017. Pour cela, l'équipe est composée de Petra Carma (sociologue), qui se concentrera sur la préparation de sa modération pour la table ronde publique en fin de projet en effectuant d’une part des tests sociaux groupes/individus et d’autre part en construisant des communauté de communication non violente avec les participants, de Gleb Vyacheslavovich (économiste - Russie), qui étudiera l’ensemble BRIC - Brésil, Russie, Inde et Chine - en effectuant des tests de dialogues interculturels et interracials avec les participants, de Eric Heist (artiste), qui s’attachera à l’histoire des communautés dans le sillage de l’expérience scientifique Biosphère qui s’est déroulée entre 1987 et 1994 en Arizona, de
Kayla Anderson (artiste et théoricienne - ), qui interviendra sur l’Anthropocène, les théories Queer & Race, les relations inter-espèces et les communautés du Futur, de Darren Thiel (sociologue - USA) qui s’attachera pour sa part aux Etats policiers, libertés civiles et aux Nouveaux Barbarismes, il mènera également une étude avec les participants et le public pendant The Ark, de Edgardo I Garrido Perez (biologiste - Panama), qui reviendra sur les communautés des plantes et des humains dans le cadre de The Ark, de Margaret McLaren (philosophe), sera plus spécifiquement attentive à l’Inde, aux Gender studies, à l'Économie et aux Communautés rurales, et enfin de Lindsay McGoey (sociologue), qui se dédiera à l'étude du rôle des Grands philanthropes privés tel la Fondation Gates sur la santé globale, l’agriculture globale et l'éducation publique.


 

Mots-clés: 

  • Résidence 2017
  • Extra Sensory Perception

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The Ark : Centre d'experimentation pluridisciplinaire


A Happy Workplace is a Productive One





Selk’nam, Tierra del Fuego (1919)
Image by Martin Gusinde - courtesy Of Grace Ndiritu


The Ark is a post-internet living research/live art project on an epic scale. Part - scientific experiment and part - spiritual experience and is inspired by Ndiritu's own experiences during the last decade, living on and off in New Age communities.

It focuses primarily on the themes of Plants, Biology, Shamanism, Meditation, Raw Food, Psychology, Communities, Education, Architecture and Future of Cities, Democracy & Activism.

The Ark will have no audience for the first 6 days, so the participants can go deep in this process. Instead it will be closed in order to encourage creativity and vulnerability in order to come up with radical, new ways of thinking about life and the problems of today's world. All invitees will be asked to participate and share in each others offerings whether that is a lecture, meditation session, cooking, creating a performance or Non Violent Communication (NVC)  or poetry workshop etc.

Moreover, the ancient Indian Vedic chakra system is the conceptual and energetic foundation for the holistic nature of The Ark i.e. the daily spiritual workshops, academic talks and performance schedule. It is also the inspiration for the visual design of the uniforms, banners, flags and the menu of food which the participants will consume during The Ark.

During this first moment of the project which is closed to the public, they will only be able to follow what is happening inside The Ark using Facebook, Instagram and Twitter. Otherwise, the week will conclude with a public programme on the Saturday 8th and Sunday 9th July 2017

During the week, The Ark will organize its activities in four teams  :

The Spiritual Team ill design purification practices and energetic rituals, to elevate the consciousness of each participant individually and as a group, so that new ideas and ways of thinking about the world's problems will be produced throughout the week. This team will include Grace Ndiritu (Kenya/UK), artist and designer of The Ark community experiment and Rebecca Farr (USA), artist and spitirual workers who will lead all the spiritual workshops during The Ark

The Food Team is inspired by The Ark's guidelines about growing and eating food following the chakra system which will allow the food program to be aligned with the rest of The Ark program of activities. The Ark week is a platform for seeing Food as Curative/Preventive medicine and the expansion of participant's consciousness. Thus, vegan, wild, macrobiotic, ayuverdic and raw cooking are some of the ways that food will be introduced into it. Members of this team are Denise Palma Ferrante (Australia/Italy), head chef, she will design the menu and organize the kitchen at The Ark, Julian Cox (UK), sous chef and radical gardener, he will grow food for The Ark and Sue Burge (UK), Sous chef and poet, she will be helping in the kitchen and leading a Food Poetry night during The Ark.

The Art Team will design Daily Performance workshops with all participants, which will take place throughout The Ark leading up to the final public performance on Sat 8 July in the streets of Aubervillers. Urara Tsuchiya (Japan), performance artist, will be leading the performance workshops during The Ark.

The Academic Team will be leading talks and scientific experiments throughout The Ark week, accumulating at the Academic Roundtable on Sunday 9th July 2017. For this, the team includes Petra Carma (Slovenia), sociologist, will focus moderating the Academic Roundtable on doing social testing – group v individual dynamics and doing Non- Violent Communication community building exercises with the participants, Gleb Vyacheslavovich (Russia/Siberia), economist, will focus on BRIC and doing social testing on the subject of intercultural & interracial dialogues with participants, Eric Heist (USA), artist, will focus on the history of communities and the lineage of Biosphere scientific experiments which took place between 1987 to 1994 in Arizona, Kayla Anderson (USA), theorist and artist, will focus on the Anthropocene, Queer & Race Theory, Inter-species relationships and Future communities, Darren Thiel (UK), sociologist, will focus on Police states, Civil Liberties, The New Barbarism. He will also be conducting a qualitative study with participants and public during The Ark, Edgardo I. Garrido Perez (Panama/Mexico), biologist, will focus on Plants and Human communities at The Ark, Margaret McLaren (USA), philosopher, will focus on India, Gender, Economics & Rural Communities, and at least Lindsay McGoey (Canada), sociologist, will focus on the role of private philanthropic actors such as the Gates Foundation in global health, global agriculture and public education.


 

Mots-clés: 

  • Residency 2017
  • Extra Sensory Perception

The Ark / public programme

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THE ARK / PUBLIC PROGRAMME OF THE WEEK END

Saturday 8th and Sunday 9th July 2017

[ All this programme could be modified ]



Saturday 8th July 2017

4 - 6 p.m.   --   Party for the Animals (PFTA), public performance

Led by Urara Tsuchiya (artist and performer, Japan) along with The Ark participants. On the streets of  Aubervillers The Ark will present a playful, cheeky, interactive performance entitled Party for the Animals (PFTA). It will use the visual language of political protests such as placard signs and costumes, to highlight its Reverse Darwinism campaign to bring extinct animals back to life.
 

7 - 9 p.m.   --   Barbecue with DJ set

DJ music - Tropical Bass, Electro and World Music
Bring your instruments if you want to join and jam!

9 - 11 p.m.  --  Outdoor Film Screening A Quest For Meaning

A Quest For Meaning, director Nathanaël Coste and Marc de la Ménardière
Original French Language with English subtitles. Two childhood friends travel the world to meet some of the greatest thinkers of our time. This incredible voyage, full of moments of doubt and moments of joy, will lead them to question the very beliefs that have shaped Western civilization. This film captures the change in human consciousness currently happening all over the planet, and the desire to live in harmony with oneself and the world.

 


Sunday 9th July 2017

10 a.m.  --  Public Purification Ritual

Members of the public will have the opportunity to experience what it is like to be participant in The Ark by taking part in a mass group purification ritual before entering the conference.


ACADEMIC ROUNDTABLE
Led by moderator Petra Carman (sociologist on Criminal Forensics, New Age communities & Cults,  Slovenia); with The Ark academics Kayla Anderson (theorist - Anthropocene &  Future communities involving queer & race theory & inter-species relationships, USA),  Edgardo I. Garrido-Perez (Biologist - Plants and Human Cultures, Panama/Ecuador) Linsey McGoey (sociologist - Global Corporate Philanthropy, Canada), Margaret A. McLaren (Gender & Third World Feminism philosopher, USA), Eric Heist ( artist - History of communities and Biosphere lineage) Darren Thiel (sociologist - Police States and New Barbarism) & Gleb Vyacheslavovich Toropchin (Economist BRIC & intercultural dialogues  - Russia)
 
11 a.m. - 1 p.m.   --   Morning Session

Discussions on the followings topics:
Ecology and Capitalism
Peace and Security

2  - 4 p.m.   --   Afternoon Session

Discussions on the followings topics:
Spirituality and Economics
Communauty and Culture



The Ark / Programme public

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THE ARK / PROGRAMME PUBLIC DU WEEK END

Samedi 8 et Dimanche 9 juillet 2017

[ L'ensemble de ce programme est susceptible de modifications ]



Samedi 8 juillet 2017

14h - 16h   --   Party for the Animals (PFTA), performance publique

Performance publique menée par Urara Tsuchiya (artiste performeuse japonaise) avec les participants de The Ark, dans les rues d'Aubervilliers.
Il s'agira d'une performance ludique, effrontée et interactive qui s’inspirera du vocabulaire visuel des manifestations politiques, avec des affiches et les costumes animaliers, dans l'objectif d'appuyer une campagne de Reverse Darwinism (Évolution inversée) afin d'essayer de stopper l'extinction de certaines races d’animaux.
 

19h - 21h   --   Barbecue public avec DJ set

Les orientations musicales de ce DJ set iront de la Tropical Bass à l’Electro en passant par la World Music.
Chacun est conviés à venir munis de son instrument s'il souhaite se joindre à la jam session.

21h - 23h  --  Projection en plein air du film A Quest For Meaning

Film de Nathanaël Coste et Marc de la Ménardière en français sous-titré en anglais. Deux amis d'enfance parcourent le monde pour rencontrer certains des plus grands penseurs de notre temps. Ce voyage incroyable, plein de moments de doute et de joie, les amènera à remettre en question les croyances mêmes qui ont façonné la civilisation occidentale. Ce film capte le changement qui a lieu en ce moment dans la conscience humaine sur toute la planète, associé au désir de vivre en harmonie avec soi et le monde.
 


Dimanche 9 juillet 2017

10h  --  Rituel public de purification

Ce rendez-vous matinal est une occasion offerte au public de venir expérimenter ce qu’auront vécu les participants à The Ark en prenant part à un rituel de purification de groupe avant d’assister à la conférence.


Une discussion publique sur le modèle de la table ronde faisant intervenir l’ensemble des participants du projet ayant vécu aux Laboratoires durant la semaine The Ark sera proposée. La modération sera assurée par Petra Carman (sociologue - Médecine légale criminelle, Communautés et cultures New Age), avec la participation de Kayla Anderson (Théoricienne - Anthropocène, Communauté du Future impliquant les théories Queer et de race, et relations interespèces),  Edgardo I. Garrido-Perez (Biologiste - Cultures des plantes et humaines) Linsey McGoey (sociologue - Entreprise de Philanthropie Globale), Margaret A. McLaren (Philosophe - Théories du genre et Féminisme de troisième génération), Eric Heist (artiste - Histoire des communautés et  of communities et lignée de Biosphère II) Darren Thiel (sociologue - Etat policier et Nouveau barbarisme) et Gleb Vyacheslavovich Toropchin (économiste - BRIC et dialogues interculturels).
 
11h - 13h   --   Session du matin 

Discussions portant sur les thèmes suivantes :
Ecologie et Capitalisme
Paix et Sécurité

14h - 16h   --   Session de l’après midi

Discussions portant sur les thèmes suivantes :
Spiritualité et Économies
Communauté et Culture



Biographies des invités

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  • Résidence 2017
  • Extra Sensory Perception

 
BIOGRAPHIES





Kayla Anderson(US) est une artiste pluridisciplinaire vivant à Chicago. Elle a été en résidence et a participé à des incubateurs à la Chicago Artists Coalition et au Hyde Park Art Center de Chicago, ainsi qu’à d’autres programmes hors Chicago, dont le Living Museum de Greensboro. Elle est également boursière en art visuel de la Luminarts Cultural Foundation.
Ses recherches portent notamment sur l'anthropocène, les flat ontologies (modèles de réalité spécifiant que tous les objets, même ceux imaginés, ont le même degré d'être que n'importe quel autre objet), le post-humanisme, la perception non humaine, l'animisme, les récits post-apocalyptiques, l'art médiatique et la technologie.
Son travail a été exposé à travers les États-Unis et dans le reste du monde, dont le Currents International New Media Festival de Santa Fe, l’Institut urbain d'art contemporain à Grand Rapids; le Centre pour la photographie contemporaine de Détroit, le  Festival de courts métrages de montagne en Virginie-Occidentale, le Regis Centre for Art de l'Université du Minnesota, au Projets Gris à Tiong Bahru à Singapour, au Nối Projects à Hanoi au Vietnam. Plus particulièrement à Chicago, elle a exposé au Johalla Projets, Tritriangle, Comfort Station, à la Woman Made Gallery, The Nightingale Cinema, Efrain Lopez Gallery, Roman Susan, et LVL3.
Ses écrits ont été publié dans divers revues et ouvrages, incluant notamment le Leonardo Journal (MIT Press), l’International Awards in Art Criticism (The Royal College of Art), MU TXT (MU Art Space, Eindhoven), Tijdschrift Kunstlicht (University of Amsterdam), The 3D Additivist Cookbook, et Aperture.
En 2016, elle a été artiste et chercheuse à l’Anthropocene Campus de la Haus der Kulturen der Welt (HKW - Maison des Cultures du Monde) à Berlin, et professeure invitée au Dutch Art Institute et à la Gerrit Rietveld Academie aux Pays-Bas. En plus de sa pratique artistique, elle a commissariée plusieurs expositions autour du cinéma, de la vidéo et des nouveaux médias, dont notamment à Chicago Code / Switchà la Woman Made Gallery, Freeze Frame: Artists’ Books and the Moving Imageà la Joan Flasch Artists 'Book Collection et [History] Under Constructionà la Galerie X. Parallèlement, elle organise et mène un groupe de critique mensuel pour les pratiques artistiques féminines appelé Media Grrrl.


Sue Burge(UK) est poète, auteure indépendante et chargée de cours en cinéma à King's Lynn au Royaume-Uni. Elle a travaillé pendant plus de vingt ans à l'Université d'East Anglia à Norwich, enseignant l'anglais, les études culturelles, le cinéma et l'écriture créative, et a été maître de conférences en écriture créative à l'Open University. Sue est un chef d'atelier expérimenté ; elle a animé des sessions à travers le monde, en travaillant avec un grand nombre de personnes - étudiants internationaux, universitaires, retraités professionnels de tous les horizons, toxicomanes en phase de sevrage, adolescents, réfugiés, etc. Elle a beaucoup voyagé pour le travail et le plaisir et a animé des blogues, tel "The Peripatetic Poet" en 2016. L'année dernière, elle a reçu une subvention du Conseil des arts qui lui a permis d'écrire un corpus de poésie en réponse à l'héritage cinématographique et littéraire de Paris. Ses poèmes sont apparus dans des publications telles que The North, Mslexia, The Lampeter Review, Stride, The French Literary Review, Brittle Star, Ink, Sweat and Tears, Cake et Orbis. En janvier 2017, elle collabore avec dix autres poètes sur les réponses au film documentaire de 1916 "Bataille de la Somme". Elle est une végétarienne engagée, adore cuisiner et notamment l’expérimentation culinaire en jouant avec différents goûts.

www.sueburge.uk 



Petra Carman(UK) est chercheuse communautaire titulaire d'un doctorat conjoint européen/international en Communication et Représentations Sociales qui met l’accent particulièrement sur l’étude de la Psychologie Sociale et des Médias. Ses intérêts de recherche incluent les écovillages, la relation homme-nature, la spiritualité et la politique préfigurative. Actuellement, elle est en résidence à l'École de recherche sociale intégrative de Braziers Park à Oxfordshire en Angleterre, où elle travaille, entre autres, à l'élaboration d’activités éducatives alternatives et à la publication de recherches communautaires. Elle est en étroite relation avec le mouvement de l'écovillage, et souhaite dans le futur s’impliquer plus dans le projet Gaia Education, dont l’objectif est d’améliorer la dimension sociale et le regard porté sur le monde au sein d’un programme ecovillage d'éducation.

https://www.researchgate.net/profile/Petra_Carman



Julian Cox(UK) a étudié la géographie sociale à l'université, suite à son intérêt dans la relation entre les gens, l'espace, la nature et la ville. En 2010, il a rejoint en vélo Mumbai depuis Londres, sur une période de 18 mois. Au cours du voyage, il a entrepris plusieurs projets afin de documenter les paysages et expériences traversés. Cette restitution comprend notamment une documentation sur les arrêts de bus de 18 pays différents, une cartographie des campings et un ensemble de dessins quotidiens. À Londres, Julian a géré 2 jardins communautaires : d’une part le jardin terrasse de Southbank Centre et d’autre part le Caravansérail. Dans les deux projets, l'accent était mis sur l'art et le jardinage. Les programmes de participation reflétaient quant à eux les interactions, espaces et champs entre l’art et le jardinage. Aujourd’hui installé à Marseille, il dirige 2 bibliothèques de semences en lien avec des projets de culture. Il continue par ailleurs à dessiner, en mettant plus particulièrement l’accent sur l'espace et les lignes.

http://cargocollective.com/juliancox



Rebecca Farr(US), née en Californie, vit actuellement à Los Angeles, Californie. De sa naissance à aujourd’hui, elle a vécu tout le long de la côte Ouest des États-Unis, et dans différents lieux au Mexique. Rebecca est artiste, praticienne en énergie Reiki et assidue de méditation. Ses diverses études ont été guidées par une curiosité sans fin pour les mots illumination et incarnation. Ses pratiques de la médiation et des rituels inclues notamment le bouddhisme zen, la cérémonie des Natifs Américains (Native based ceremony), la mythologie chrétienne, les pratiques yogiques et hindoues, tout comme la théorie quantique. En tant qu'artiste, Rebecca Farr est représentée par la Klowden Mann Gallery à Los Angeles. Elle a exposé à Los Angeles, San Francisco, Miami, Houston, Istanbul, Rotterdam et dans tout le Pacifique Nord-Ouest. Son travail figure dans des collections privées américaines et internationales. Elle a, par ailleurs et récemment, effectué deux années d'expérience en tant qu’artiste-enseignant’ au département éducatif du Los Angeles County Museum of Art où elle a développé un programme d’ateliers publics menés par des jeunes.

http://www.rebeccafarr.com/



Edgardo I. Garrido-Perez(PM) est né en décembre 1970 à Boca la Caja, un canton afro-caribéen de la ville de Panama au Panama où il a grandit. Après des études de premier cycle à l'École de Biologie de l'University of Panama, il est devenu assistant de terrain auprès de l’antenne biologique du Smithsonian Tropical Research Institute situé sur l’ile Barro Colorado - île artificielle dans le lac Gatun au sein des étendues d’eau du canal de Panama. Par la suite, Edgardo I. Garrido-Perez s’est installé au Mexique afin de poursuivre une thèse auprès du Yucatan Scientific Research Center (Centro de Investigación Científica de Yucatán - CICY) situé dans la Zone Maya du Yucatan. L'Université allemande de Goettingen l'a ensuite accueilli en tant que doctorant où il a soutenu sa thèse puis a travaillé comme post-doctorant. Ses recherches au Panama et au Mexique portaient sur les interactions plantes-plantes, et plus spécifiquement sur les plantes grimpantes se développant sur les arbres. Ayant rapidement pris conscience que la connaissance des plantes dans la zone maya exigeait également une connaissance de l'histoire des interactions homme-forêt en raison des activités, rituels et cosmovisions liées à l’usage des terres, et dans la continuité d’une utilisation des forêts pour se nourrir spirituellement et concrètement, Edgardo a réalisé plusieurs projets sur la sécurité alimentaire en Amérique latine et dans les Caraïbes, incluant la cosmovision, la biodiversité perçue et la communication pour la protection de la nature. Travaillant actuellement sur le changement climatique, Edgardo vérifie la manière dont les humains affectent la diversité des plantes, la composition des espèces ainsi que la capture du dioxyde de carbone. De 2014 à 2016, il a mis en pratique ces études en Amazonie équatorienne en dirigeant une équipe pluridisciplinaire regroupant biologistes, autochtones locaux kichwa, historiens et économistes. Ce projet est aujourd’hui exporté vers l'Europe où les effets des actions humaines sur les forêts sont millénaires.
En tant que maître de conférence, Edgardo applique des méthodes de terrain afin de développer théories et compétences pratiques en introduisant notamment les étudiants dans des projets de recherche et en valorisant leurs capacités à questionner et à acquérir leurs propres savoirs. Actuellement, Edgardo est chercheur associé à l'Herbarium and Botanical Garden de l'Autonomous University of Chiriqui (Université autonome de Chiriqui) au Panama.

http://edgardoga.jimdo.com
Peer-reviewed publications



Margaret A. McLaren (US) est titulaire de la chaire de Philosophie George D. et Harriet W. Cornell au Rollins College à Winter Park en Floride, où elle enseigne la philosophie dans le cadre du Program of Sexuality, Gender, and Women’s Studies (SWAG)..
Elle a reçu son M.A. et Ph. D. en philosophie de l'Université Northwestern. Elle est l'auteur de  Feminism, Foucault, and Embodied Subjectivity (2002, Université de l'État de New York Press). Ses articles sur les questions de genre, sur les femmes et les droits de l'homme, le multiculturalisme, Foucault, le féminisme et l'éthique de la vertu sont parus dans plusieurs revues, y compris Theory and Practice, Journal of Developing Societies, Forum on Public Policy, Philosophy Today, et Hypatia ; tout comme dans des anthologies telles que Feminism and the Final Foucault,  Feminists Doing Ethics, et Florida Without Borders: Women at the Intersections of the Local and Global.
Elle travaille actuellement sur un ouvrage intitulé provisoirement: Transnational Feminist Approaches for Global Gender Justice, où elle soutient que le modèle global pour le changement social et la justice sociale employé par une organisation de femmes de base en Inde pourrait fournir un modèle utile pour une approche féministe transnationale. Le modèle global de justice sociale négocie avec succès certaines tensions omniprésentes dans la théorie féministe et le discours philosophique: entre les droits de l'homme universels et le respect de l'intégrité culturelle, entre les droits politiques et civils et les droits économiques et sociaux, entre le local et le global et entre l'individu et le collectif.

https://rollins.academia.edu/MargaretMclaren



Linsey McGoey (UK) est maître de conférences en sociologie à l'Université d'Essex. Elle est l'auteur de No Such Thing as a Free Gift (Verso, 2015) et co-éditeur du Routledge International Handbook of Ignorance Studies (Routledge 2015). Elle écrit régulièrement sur des sujets tels que l'économie politique, les utilisations stratégiques de l'ignorance et la gouvernance mondiale de la santé. Ses articles récents sont parus dans Jacobin, Fortune, The Guardian et le Globe and Mail.

http://www.booksandideas.net/What-are-Philanthropic-Organizations-Hiding.html



Denise Palma Ferrante(AS), née à Melbourne en 1975, s'installe en Italie en 1993, puis passe 7 ans à Londres entre 1994 et 2001. Elle vit aujourd'hui à Berlin. Elle travaille dans le domaine de la gastronomie depuis 1991. En 1993, elle commence à étudier la cuisine, par passion et nécessité. Elle a vendu et livré des plats végétariens fait maison dans les bars à Londres sur une courte période avant de devenir la barmaid et manager du Two Floors and Hoxton Square Bar & Kitchen pendant plusieurs années. A Berlin, à partir de 2001, elle a travaillé dans le tristement célèbre Ost Gut/Panorama Bar devenu après sa fermeture le Berghain. A compter de 2016, elle arrête ces activités. Tout au long de cette période, elle a développé une pratique artistique via les médium suivant : photographie, sculpture (avec de la nourriture), performance et installation. En 2009, en collaboration avec Benjamin Huseby, elle a fondé le «Bistro», un club de souper mensuel organisé en collaboration avec le collectif d’artistes basso. Le club de souper s’était concentré sur des aliments de saison, locaux et fourragers, tous fait à partir de rien. Cela a attiré son attention sur la restauration événementielles dans le monde de l’art. En 2013, elle a travaillé en tant que producteur / organisateur d'événements culinaire. À partir de 2013-2016 a été curatrice culinaire pour le Foreign Affairs festival à la Haus der Berliner Festspiele de Berlin (un des théâtres les plus importants de la capitale). En 2016, elle commencé à travailler avec Bite Club Berlin, un marché alimentaire d'été. En 2014, elle a fondé l'OLIB CSA, un groupe agricole parrainé par la communauté qui reçoit des légumes biologiques directement de OLIB, une ferme biologique collective anarchiste à l'extérieur de Berlin, en échange de travaux agricoles et une redevance mensuelle. En 2016, elle est devenu un professeur de yoga tout en continuant ses études de yoga.

http://bistroinourstudio.blogspot.in/?m=1
http://www.berlinerfestspiele.de/de/aktuell/festivals/berlinerfestspiele/archiv_bfs/archiv_programme_bfs/foreign_affairs/start.php
http://biteclub.de/
http://olib-ev.org/



Darren Thiel(UK) a étudié la sociologie à la London School of Economics, où il a terminé son doctorat en 2006, et reçu le prix Robert McKenzie pour ses performances académiques remarquables. Son livre, Builders, basé sur sa thèse de doctorat, a été finaliste au prix Philip Abrams de la British Sociological Association 2013 pour le meilleur premier livre à auteur unique en sociologie. Après ses études de doctorat, Darren a travaillé comme chercheur au Home Office et à la Police Foundation, avant de prendre son poste à l'Université d'Essex. Il déploie ses intérêts et recherches dans de nombreux domaines de la sociologie, comprenant le travail, l'emploi et l'économie; les classes et stratifications sociales; les migrations; le terrorisme; le maintien de l’ordre et la gouvernance. Il s’est récemment engagé dans un projet portant sur les expériences des familles de victimes d'homicide où aucun suspect n'a été condamné, tout comme dans un autre consistant à enquêter sur les impacts de la réforme du système de santé dans l'Essex.

https://www.essex.ac.uk/sociology/staff/profile.aspx?ID=145



Urara Tsuchiya (JA) est née en 1979 au Japon, elle vit et travaille à Glasgow, en Écosse. Artiste, elle travaille principalement avec les medium de la performance, de la vidéo, de la céramique, mais également via des événements publics au cours desquels elle fait souvent intervenir des éléments de sculpture composée de matériaux souples et mous, des costumes et de l’alimentation cuisinée maison. L’ensemble de ces éléments fonctionnent comme des accessoires afin d’établir un environnement alternatif et propice à l'émergence de  comportements sortant de l’ordinaire.

http://glasgowinternational.org/artists/urara-tsuchiya


Gleb Vyacheslavovich Toropchin (RU), né en 1990, enseigne en tant que professeur agrégé au département des langues étrangères (Programmes techniques) et au département de l'économie mondiale, des relations internationales et de droit à l’Université d'Etat de Novosibirsk (Russie). Diplômé Summa Cum Laude de l'Université d'Etat de Kemerovo en 2012, il est sorti major de la filière Relations internationales, traduction et interprétation (anglais et allemand). Il possède par ailleurs un Ph.D. en histoire moderne et contemporaine, validé à l’Université d’Etat de Tomsk State en 2015. Enfin, il participe régulièrement à des conférences et à des forum internationaux en Russie, aux Émirats Arabes Unis, en Allemagne, en Azerbaïdjan, en Suisse, en France, en Autriche et au Kazakhstan et a publié plus de 60 articles scientifiques (y compris une monographie imprimée en Allemagne).

http://ciu.nstu.ru/kaf/persons/75783
https://nstu-uni.academia.edu/GlebToropchin

 

 


Biographies

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  • Residency 2017
  • Extra Sensory Perception

 
BIOGRAPHIES





Kayla Anderson(US) is an interdisciplinary artist, writer, and organizer based in Chicago. She has participated in artist residencies and incubators at the Chicago Artists Coalition and Hyde Park Art Center, Chicago, IL;  Elsewhere: A Living Museum, Greensboro, NC; and ACRE, WI. She is a Visual Arts Fellow of the Luminarts Cultural Foundation. Her research interests include the Anthropocene, flat ontologies, post-humanism, non-human perception, animism, post-apocalyptic narratives, media art and technology.  Her work has been exhibited in venues throughout the United States and abroad including Currents International New Media Festival, Santa Fe; Urban Institute for Contemporary Art, Grand Rapids; Detroit Center for Contemporary Photography; West Virginia Mountaineer Short Film Festival; Regis Center for Art at the University of Minnesota; Grey Projects, Tiong Bahru, Singapore; Nối Projects, Hanoi, Vietnam; Johalla Projects, Tritriangle, Comfort Station, Woman Made Gallery, The Nightingale Cinema, Efrain Lopez Gallery, Roman Susan, and LVL3, Chicago, IL. Her writing has been published in Leonardo Journal (MIT Press), the International Awards in Art Criticism (The Royal College of Art), MU TXT (MU Art Space, Eindhoven), Tijdschrift Kunstlicht (University of Amsterdam), The 3D Additivist Cookbook, and Aperture. In 2016 she was a participating artist and researcher at the Anthropocene Campus at Haus der Kulturen der Welt (HKW), Berlin and a Visiting Tutor at the Dutch Art Institute and the Gerrit Rietveld Academie in the Netherlands. In addition to her art practice, she has curated several exhibitions focusing on film, video, and new media art, including Code/Switch at Woman Made Gallery, Freeze Frame: Artists’ Books and the Moving Image at the Joan Flasch Artists’ Book Collection, and [History] Under Construction at Gallery X, Chicago, IL. In her spare time, she organizes a monthly critique group for feminine spectrum media artists called Media Grrrl..


Sue Burge (UK) is a poet and freelance creative writing and film studies lecturer based in King’s Lynn in the UK.  She worked for over twenty years at the University of East Anglia in Norwich teaching English, cultural studies, film and creative writing and was an Associate Lecturer in Creative Writing with the Open University.  Sue is an experienced workshop leader and has facilitated sessions all over the world, working with a wide range of people – international students, academics, retired professionals from all walks of life, recovering addicts, teenagers and refugees. She has travelled extensively for work and pleasure and spent 2016 blogging as “The Peripatetic Poet”.  Last year she received an Arts Council grant which has enabled her to write a body of poetry in response to the cinematic and literary legacy of Paris.  Her poems have appeared in publications such as The North, Mslexia, The Lampeter Review, Stride, The French Literary Review, Brittle Star, Ink, Sweat and Tears, Cake and Orbis.  In January 2017 she collaborated with ten other poets on responses to the 1916 documentary film “Battle of the Somme”.  She is a committed vegetarian, loves cooking and experimenting with different tastes and spent many years as an allotment holder.

www.sueburge.uk 



Petra Carman(UK) is a community researcher holding a European/International Joint PhD in Social Representations and Communication with a special focus on Social Psychology and media studies. Her research interests include ecovillages, human-nature relationship, spirituality, and prefigurative politics. Currently, she is a resident of the Braziers Park School of Integrative Social Research where she is, among others, working on developing alternative educational events and publishing community research. She has strong ties with the ecovillage movement, and in the future aims to be more involved with Gaia Education, facilitating social and worldview dimensions of ecovillage design education.

https://www.researchgate.net/profile/Petra_Carman



Julian Cox(UK) studied social geography at university which sparked an interest in the relation between people, space, nature and the city. In 2010 he spent 18 months cycling from London to Mumbai. During the voyage he undertook several projects which documented the landscapes and experiences. These included: A documentation of bus stops through 18 countries, mapping campsites and a daily drawing. In London Julian has managed 2 community gardens; Southbank Centre roof garden and the Caravanserai. In both projects the focus was on art and gardening and the participation programmes reflected both fields and the space between them. Now he is based in Marseille where he runs 2 seed libraries and related growing projects and continues to draw, with a particular focus on space and lines.

http://cargocollective.com/juliancox



Rebecca Farr (US), was born in and currently lives in Los Angeles California, but in the interim between birth and the present moment, she has lived all along the West Coast of the United States and a few spots in Mexico. Rebecca is an artist, Reiki energy worker and devoted practitioner of meditation.  Her various studies have been guided by an endless curiosity of two words: enlightenment and embodiment. Her mediation and ritual practices have included Zen Buddhism, Native based ceremony, Christian mythology, Yogic and Hindu practices and quantum theory. As an artist, Rebecca is represented by Klowden Mann Gallery in Los Angeles and has exhibited in Los Angeles, San Francisco, Miami, Houston, Istanbul, Rotterdam, and throughout the Pacific Northwest. Her work is held in private collections both nationally and internationally. She recently completed two years as faculty artist in the education department at the Los Angeles County Museum of Art where she developed a program for youth driven public works.

http://www.rebeccafarr.com/



Edgardo I. Garrido-Perez (PM), born and grown in Boca la Caja, an Afro-Caribbean township in Panama City, Panama, on late December 1970. Undergraduate studies at the Biology School of the University of Panama. Five years experience as field assistant at Smithsonian Tropical Research Institute -Barro Colorado Island Biological Station helped to perform his English and Field Biology passion. Then, Edgardo moved to Mexico for Ph.D studies in the Mayan Zone (Yucatan Scientific Research Center -Spanish Acronym: CICY). Germany's University of Goettingen welcomed him as Ph.D student where he got "magna cum laude" and then worked as Post-Doctoral fellow. His research in Panama and Mexico were about plant-plant interactions; particularly climbing plants related to trees. Yet Edgardo rapidly understood that achieving knowledge from plants in the Mayan Zone demands to learn from the history of human-forest interactions because of the activities, rituals, and cosmovisions related to land-use. Humans use forests for both spiritual and concrete food so Edgardo made some projects on food security in Latin America and the Caribbean, ranging from cosmovision, perceived biodiversity, and communication for Nature conservation by adjusting discourse based on the texts of Salsa songs. Currently working on Global Change, Edgardo checks how humans affect plant diversity, species composition, and capture of Carbon Dioxide. From 2014-2016 he has made it in the Ecuadorian Amazon by leading a multidisciplinary team combining biologists, local Kichwa indigenous, historian, and economists; the project is now in expansion to Europe -where human effects on forests are millenary. For studying human-forest relationships, Edgardo's methods range from numerical ecology to ethnography. As a lecturer, Edgardo applies field-based methods so both theories and practical skills are developed by introducing students into research projects and empowering their capabilities to formulate questions and acquire their own knowledge. Edgardo is Research Associate at the herbarium and Botanical Garden of the Autonomous University of Chiriqui, Panama.

http://edgardoga.jimdo.com
Peer-reviewed publications



Margaret A. McLaren(US) holds the George D. and Harriet W. Cornell Chair of Philosophy at Rollins College in Winter Park, Florida where she teaches Philosophy and in the Program of Sexuality, Gender, and Women’s Studies (SWAG).
She received her M.A. and Ph. D. in philosophy from Northwestern University.  She is the author of Feminism, Foucault, and Embodied Subjectivity (2002, State University of New York Press).  Her articles on gender issues, women and human rights, multiculturalism, Foucault, feminism, and virtue ethics have appeared in several journals, including Social Theory and Practice, Journal of Developing Societies, Forum on Public Policy, Philosophy Today, and Hypatia, and book anthologies including,  Feminism and the Final Foucault,  Feminists Doing Ethics, and Florida Without Borders: Women at the Intersections of the Local and Global.
She is currently working on a book tentatively titled: Transnational Feminist Approaches for Global Gender Justice, where she argues that the comprehensive model for social change and social justice employed by some grassroots women's organization in India could provide a useful model for a transnational feminist approach.  The comprehensive social justice model successfully negotiates some pervasive tensions in feminist theory and philosophical discourse:  between universal human rights and respecting cultural integrity,  between political and civil rights and economic and social rights,  between the local and the global,  and between the individual and the collective.

https://rollins.academia.edu/MargaretMclaren



Linsey McGoey(UK) is a senior lecturer in sociology at the University of Essex. She is the author of No Such Thing as a Free Gift (Verso, 2015), and the co-editor of the Routledge International Handbook of Ignorance Studies (Routledge 2015). She writes regularly on topics such as political economy, the strategic uses of ignorance, and global health governance.
Recent articles have appeared in Jacobin, Fortune, The Guardian and the Globe and Mail.

http://www.booksandideas.net/What-are-Philanthropic-Organizations-Hiding.html



Denise Palma Ferrante(AS), born in Melbourne in 1975, moved to Italy in 1993, then she spent 7 years in London (1994-2001), and today lived in Berlin since 2001. She worked in Gastronomy since 1991.
Began studying cooking in 1993 out of passion and necessity. Eventually began selling/delivering home cooked vegetarian food to  bars in London for a short period before taking over as a barman and manager  at Two Floors and Hoxton Square Bar & Kitchen for several years. Once in Berlin in 2001 began working in the now infamous Ost Gut/Panorama Bar, which, once closed down, turned into Berghain. Retired from this in 2016. Throughout this period developed artistic practice  through the mediums of photography, sculpture (with food), performance and installation.
In 2009, together with Benjamin Huseby, founded the 'Bistro', a monthly supper club held in conjunction with the basso artists collective. The focus of the supper clubs was seasonal, local and foraged foods all made from scratch. This turned my focus onto catering and food events within the art industry.
In 2013 began work as a food event producer/organiser. From 2013-2016 was the food curator for the Foreign Affairs festival at the Haus der Berliner Festspiele. In 2016 I began work with Bite Club Berlin, a summer street food market. In 2014 founded the OLIB CSA, a community sponsored agricultural group that receives organic vegetables directly from OLIB, an Anarchist collective organic farm outside of Berlin, in exchange for farm work and a monthly fee. Also in 2016 became a yoga instructor and am currently continuing my studies in yoga.

http://bistroinourstudio.blogspot.in/?m=1
http://www.berlinerfestspiele.de/de/aktuell/festivals/berlinerfestspiele/archiv_bfs/archiv_programme_bfs/foreign_affairs/start.php
http://biteclub.de/
http://olib-ev.org/



Darren Thiel(UK) studied sociology at the London School of Economics, completing his PhD there in 2006, which was awarded the Robert McKenzie prize for outstanding academic performance. His book, Builders, based on his PhD thesis, was a finalist in the British Sociological Association's 2013 Philip Abrams memorial prize for the best first sole-authored book in sociology. Following his PhD studies, Darren worked as researcher at the Home Office and at the Police Foundation, before taking up his post at the University of Essex. He is interested and has undertaken research in many areas of sociology including: work, employment and economy; class and social stratification; migration; terrorism; policing and governance. He has recently been involved in a project looking at the experiences of families of homicide victims where no suspect has been convicted, and another investigating the impacts of welfare reform in Essex.

https://www.essex.ac.uk/sociology/staff/profile.aspx?ID=145



Urara Tsuchiya (JA) lives and works in Glasgow, Scotland.
She works mainly with performance, video, ceramics, and live events, often incorporating soft sculpture, costumes, and home cooking. These function as props to set up an alternate environment for out of the ordinary behaviours to take place.

http://glasgowinternational.org/artists/urara-tsuchiya


Gleb Vyacheslavovich Toropchin (RU), born in October 1990, Associate Professor at Novosibirsk State Technical University, Foreign Languages Department (Technical Programmes); Novosibirsk State University of Economics and Management, Department of Global Economy, International Relations and Law. Graduated Summa Cum Laude from Kemerovo State University in 2012, majors: International Relations; Translation & Interpretation (English and German). Obtained Ph.D. in Modern and Contemporary History (Cand. Sc. in History) at Tomsk State University in 2015. Took part in international conferences and fora in Russia, UAE, Germany, Azerbaijan, Switzerland, France, Austria and Kazakhstan. Published more than 60 scholarly papers (including a monograph printed in Germany).

http://ciu.nstu.ru/kaf/persons/75783
https://nstu-uni.academia.edu/GlebToropchin

 

 

Ancien système de Chakras Védiques Indiens

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L’ancien système de Chakras Védiques Indiens constitue la base conceptuelle et énergétique du déploiement de la nature holistique de The Ark. Des ateliers spirituels quotidiens, des discussions académiques et un calendrier de performances seront donc mis en place. Cet ancien système est aussi la source d’inspiration pour le design des uniformes, bannières, drapeaux et du menu alimentaire que les participants consommeront tout au long du projet The Ark.

[cliquer sur l'image pour agrandir le tableau]

 






Ancient Indian Vedic chakra system

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The ancient Indian Vedic chakra system is the conceptual and energetic foundation for the holistic nature of The Ark i.e. the daily spiritual workshops, academic talks and performance schedule. It is also the inspiration for the visual design of the uniforms, banners, flags and the menu of food which the participants will consume during The Ark.

[To enlarge the picture, click on the image]

 






Atelier de lecture "Extra Sensory Perception" #12

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16. Mars 2017 - 16:00» 18:00
Jeudi 16 mars 2017, 16h-18h



Les Laboratoires d’Aubervilliers poursuivent les ateliers de lecture qui, tous les quinze jours, proposent de mener collectivement recherches et réflexions autour d’une problématique spécifique abordée depuis différentes disciplines (l’art, les sciences humaines, la politique). Ces ateliers participent à la construction du « Printemps des Laboratoires », programmation qui se décline tout au long de l’année via des workshops, tables rondes, projections jusqu’à l’avènement d’un moment public intense. Ce rendez-vous public, qui aura lieu en juin 2017, en constitue la mise en perspective finale à une échelle internationale. Cette programmation est articulée chaque année autour d’une notion spécifique ; cette année il s’agit de « Extra Sensory Perception ».

La quatrième édition du Printemps des Laboratoires a ouvert un champ très vaste que nous souhaitons continuer à explorer pour cette nouvelle saison. Sous l’intitulé « ESP (Extra Sensorial Perception) », nous proposons de poursuivre nos réflexions.

Il sera question de comment faire de la place dans nos vies à des voix multiples et contradictoires, à un “Je” non unique, centre de gravité narratif, à des entités non-humaines et autres mondes invisibles, de comment en être remplis sans être assaillis. On se demandera ce que peut être une mystique contemporaine et dans quelle histoire hallucinée, illuminée, visionnaire nous souhaitons nous situer aujourd’hui. On cherchera les méthodes de désindividualisation afin de partager ces visions et de les rendre collectives et habitables.






Atelier # 12


Pour ce douzième atelier de lecture, nous nous proposons d'étudier le texte du chercheur québecois Erik Bordereau, Foucault anonymat, publié en 2012 aux éditions Le Quartanier.

En effet, nous nous sommes quittés à la fin du dernier atelier de lecture, consacré à Dépossession de Judith Butler et Athéna Athanasiou, avec cette notion d’ « invisibilité » qu’il nous semblait important de prendre davantage à bras le corps lors du prochain. Car si l’invisibilité peut être la conséquence d’une dépossession contrainte (l’invisibilisation de certaines populations par exemple), elle peut être également réclamée et employée comme stratégie politique.

Pour étayer notre réflexion, on se propose donc d’étudier Foucault anonymat d’Erik Bordeleau qui revient sur la question de l’anonymat peu explorée par les lecteurs de Foucault et pourtant fondamentale dans le rapport que ce dernier établit à la résistance politique. Avec ce texte, nous penserons des formes de militantismes actuels qui ont fait de l’invisibilité leur outil de désobéissance (les « Robins des bois du cyberspace » qui hackent les comptes du pentagone, de la police, de banques ou de grandes entreprises pour en redistribuer les contenus à des œuvres caritatives, les collectifs tels qu’Anonymous qui refuse tout leadership et enracine leur lutte dans la (sur)représentation de l’anonymat). L’anonymat comme mouvement de déprise de l’identité, qui échappe aux assignations sans pour autant annuler le droit à la différence, qui œuvre à se défaire d’une subjectivité libérale et s’oppose à « un gouvernement par l’individualisation ». L’anonymat comme ce qui est à conquérir pour se dépendre de soi-même, parvenir à percevoir autrement et élargir notre présence. Pour penser aussi avec Foucault ce qu’est la littérature, lui qui écrivait pour ne plus avoir de visages, pour transgresser l’ordre des discours, « et ainsi loger sa voix dans ce grand murmure anonyme des discours qui se tiennent ».

Nous vous enjoignons à lire l’intégralité de ce petit ouvrage de quelques 100 pages et envoyons à ceux qui le souhaitent un court chapitre en particulier.



Érik Bordeleau est chercheur au SenseLab et chargé de cours dans diverses universités québécoises. Il est l’auteur de Comment sauver le commun du communisme ? (Le Quartanier, 2014) et de Foucault anonymat (Le Quartanier, 2012, Prix Spirale Eva-Le-Grand). Il a complété un doctorat en littérature comparée à l’Université de Montréal sur la relation entre anonymat et politique dans le cinéma et l’art contemporain chinois. Il est membre d’Épopée, un groupe d’action en cinéma, qui a réalisé les films Rupture (2014) et Insurgence (2013), sur la grève étudiante québécoise. Il est né en 1978 à Québec. Il vit à Montréal.



Labo des Labos

Adva Zakai

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Adva Zakai

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Née en Israël, basée en Europe. Depuis plusieurs années, Adva Zakai explore différents formats de performance, en tant que chorégraphe, performeuse, ou curatrice. Son travail chorégraphique s'attache à explorer la façon dont le corps et le langage sont perçus l'un à travers l'autre, et évoque une expérience qui peut être appréhendée à travers une pluralité de perspectives. En 2010, elle reçoit une bourse de recherche pour poursuivre, dans le cadre d'un programme de post-master à Anvers, une recherche sur les influences de l’approche curatoriale sur le développement de nouveaux formats de performance.Elle a suivi une formation de danse en Israël, poursuivi ses études à l’école de Mime d’Amsterdam (2000 - 2002). Ces dernières années, elle a participé à la programmation de festivals, d'évènements participatifs et de conférences, de workshops en écoles d’art et de danse. En 2013-2014, elle est accueillie en résidence aux Laboratoires d'Aubervilliers.

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